Le Cambodge était autrefois un puissant royaume, dominé par les Khmers, civilisation d’abord Hindou puis Bouddhiste. Bâtisseurs de la cité millénaire qu’est Angkor et contrôlant une bonne partie de la région d’Asie du Sud-est, ils ont laissés un important héritage sous la forme de nombreux temples majestueux.
C’est aussi un pays à l’histoire récente particulièrement tragique, dont la population peine encore à cicatriser la blessure infligée par la folie des Khmers rouges. Globalement plus pauvre que ses voisins Thaïlandais et Vietnamien, le Cambodge est en plein essor et sa capitale, Phnom Penh montre les signes d’une ville qui se veut dynamique et orienté vers le futur.
Évidemment quand on pense au Cambodge, on a surtout en tête cette image de temples en pierres, majestueux, entourés de forêt et dont les racines des arbres sont venues s’encastrer dans ce qui était autrefois une cité imposante.
Je me dois d’admettre que le Cambodge, pourtant voisin de la Thaïlande, est le pays que je connais le moins… Et en dehors de Siem Reap et des ruines d’Angkor, du lac Tonlé Sap et de sa capitale, Phom Penh, je n’ai, presque honteusement, rien vu d’autre…
Pourtant, je pourrais citer toute une liste de destinations au Cambodge qui méritent elles aussi une visite. À commencer par l’aspect balnéaire, tant plébiscité en Thaïlande, mais dont les plages du Cambodge n’ont rien à envier à son voisin.
« Faut bien que les moines se déplacent ! »
« Des enfants amusés par ma présence. »
Quand on pense plage, on a automatiquement Sihanoukville qui nous vient en tête, pourtant, j’ai moi en image l’île de Roh Rong, qui fait partie de ma « liste » de choses à voir.
Dans les destinations classiques, on retrouve Battambang, une manière de découvrir la campagne cambodgienne de manière originale en utilisant les anciens chemin de fer, construit du temps de l’Indochine française. Les Cambodgiens utilisent des lattes en bambou avec un petit moteur et des roues sur rails et hop, le tour est joué.
Si on retrouve justement un peu partout des traces de l’Indochine, ne serait-ce que dans l’architecture des bâtiments, on peut citer la ville de Kampot, connue pour ses plantations de poivres et ses marais salants, car oui, c’est au bord de mer. Non loin de là, il y a l’atypique grotte Phnom Chhngok Cave Temple, qui contient, comme son nom l’indique, un vieil édifice de l’époque pré Angkorienne. Ce temple troglodyte hindou (dédié à Shiva) a été construit au 7e siècle.
Si je reviens sur les vieilles pierres justement, Angkor n’est certainement pas la seule merveille qu’abrite le Cambodge. On peut citer la cité de Sambor Prei Kuk, antérieure à Angkor Vat (6e siècle) et sa multitude de temples en briques disséminés dans les bois alentours.
Niveau nature, le Cambodge n’est pas en reste, dans les régions reculé de l’est du pays, frontaliers avec le Viêtnam et le Laos, on trouve au nord le superbe parc national de Virachey. Plus au centre et frontalier du Vietnam, la région du Mondolkiri ne demande qu’à être parcourue.
Ce qui m’a freiné jusqu’alors à y revenir ? Le Cambodge est un pays marqué par la pauvreté, et marqué tout court de par le massacre commis par les Khmers rouges il y a à peine plus de 40 ans. Et j’ai ce sentiment que cela se ressent sur leur caractère. Comme un regard triste, un rapport avec les gens où l’argent n’est jamais loin, je caricature mais c’est parce que mon ressenti est justement difficile à écrire.
Par comparaison, le Laos, leur voisin du nord, est tout aussi pauvre mais avec un accueil bien plus normalisé et chaleureux. Et si les choses ce sont améliorés depuis ma première visite, j’ai toujours eu du mal avec l’aspect parfois déprimant de croiser nombre d’enfants travaillant sur les sites d’Angkor à vendre cartes postales, livres et autres babioles dans toutes les langues pour pouvoir payer leurs études (dans le meilleur des cas).
On se sent toujours coupable de ne rien acheter, car c’est leur donner une mauvaise habitude et en même temps, parfois difficile de résister à donner un coup de pouce, même s’il nous semble vain.
Voici en résumé, quelques infos essentielles à connaitre avant tout séjour au Cambodge.
Oui, à moins que vous soyez détenteur d’un passeport de l’un des pays suivant :
Un visa tourisme coûte 30$ et permet un séjour de 30 jours, prolongeable en se rendant au bureau de l’immigration. Comme il est basique à obtenir, en gros juste le passeport et remplir les documents + photo d’identité, beaucoup de personnes le font simplement sur place en arrivant (Visa on arrival).
Attention toutefois si vous êtes Algérien, le visa doit être obtenu à l’avance, et pour ça, ça tombe bien, il y a un e-visa.
Le e-visa est un poil plus cher que le « on arrival » à 36$. Tout comme un visa classique, on vous délivre une autorisation de séjour valable pour une durée définie (ici, 30 jours par défaut pour un visa tourisme). La seule différence est que vous aurez cette autorisation au préalable, cela peut donc éviter quelques désagréments lié au passage de la frontière terrestre (voir plus bas le paragraphe concernant les arnaques). Si vous arrivez en avion, cela n’influe pas beaucoup, mais reste une garantie de partir l’esprit un peu plus libre.
La démarche reste assez simple, voici en gros les quelques étapes pour obtenir le sésame, et en premier, connectez vous au site officiel du gouvernement Cambodgien. Tout d’abord, vous pouvez passer le site en français en cliquant sur le menu déroulant en haut.
Ensuite, il y a une série d’étapes que vous connaissez déjà si vous avez déjà eu à faire un e-visa :
Une fois fini, vous devriez recevoir un mail récapitulant votre demande et surtout, un numéro de référence, pour voir où en est votre demande. Pour se faire, en revenant sur le site, cherchez dans le menu l’option « Vérifier et changer ».
Une fois le e-visa prêt, vous recevrez de nouveau un e-mail vous invitant à le télécharger. Sachant que ça peut être très rapide puisque si une demande est faites le matin, vous pourrez avoir la confirmation dans la journée même.
Comme souvent pour les e-visa, d’où la nécessité de connaître votre point d’arrivée avant, il ne peut être utilisé que via certains accès :
On en vient au sujet qui fâche. Les arnaques aux frontières. L’arrivée au Cambodge est malheureusement réputée pour être particulièrement sujette aux moyens de vous soutirer quelques sous en plus.
Attention, je ne suis pas en train de me plaindre par rapport aux montants impliqués, qui restent assez minimes, mais une arnaque, quel que soit son montant, reste immorale et inadmissible, même dans un pays pauvre.
Et c’est encore pire quand ce sont les officiels qui trempent directement dedans.
Histoire de ne pas surcharger cette fois, j’ai écrit un article dédié concernant le passage de cette frontière.
Alors là, on entre dans la catégorie corruption niveau +2000. Cette frontière est terrible dans le sens où elle concerne autant le côté laotien que côté cambodgien. Même si, de l’expérience de la plupart des passages, c’est plus facile côté Laos (car vous en sortez) que côté Cambodge.
Et cette corruption est organisée à plusieurs niveaux puisque même les bus faisant la traversée de la frontière sont de mèche. Les chauffeurs se proposant de vous prendre vos passeports et s’occuper des visas moyennant 40$…
Soit 10$ juste pour pouvoir rester assis dans un bus… Un peu chère la prestation de quelques minutes, même si je ne doute pas que cela arrange bon nombre de touristes réfractaire à l’administration (n’est pas Cahuzac qui veut).
Pour résumer, comme expliqué jusqu’à présent, le visa cambodgien, c’est normalement 30$ point. Hors ici, on va vous rajouter tout un tas de frais sortis de nulle part et n’ayant aucune validité officielle. Pour citer un exemple, on vous demandera typiquement 35$ pour le visa, comme si ce dernier avait mystérieusement augmenté depuis le jour précédent où vous auriez encore vérifié l’info sur le net.
La première étape, c’est de rejoindre la frontière. Beaucoup de touristes le font alors en transit puisque prenant un bus se rendant vers leur destination finale, généralement Siem Reap ou Phnom Penh.
Si vous voulez faire tout en indépendant, il vous faudra être patient. Vous pourrez prendre un tuk tuk depuis Naka Sang, le village où se trouve le principal embarcadère pour les 4 000 îles. Il vous fera les 17 km de trajet pour 100 000 Kips (10€) et vous déposera à 200 m du poste frontière laotien, si vous le partagez à plusieurs, ça reste correct.
Et là, les ennuis commencent. Pour sortir du Laos, on vous demande 2$. Ça fait cher le coup de tampon…. Si vous refusez, on va vous ignorer et vous annoncer que vous restez coincé au Laos.
Dans les faits, si vous restez patiemment et tendez régulièrement votre passeport au douanier avec le sourire, ça finit généralement par passer. Vous pourriez voir d’abord passer l’un de ces cars chargés de touristes qui payeront joyeusement sans se poser de question et avec de la chance, vous passerez dans la foulée, sans payer.
Côté Laos, l’avantage et qu’ils restent relativement calme si vous refusez de jouer à leur petit jeu. C’est juste une « guerre » psychologique. Le plus important est de ne pas perdre son sang-froid.
Ensuite, vous traversez le No Man’s Land et arrivez côté Cambodge. Là, on prétextera un check-up médical et on vous demandera 2$ de plus. Selon les cas, cette étape est facile à éviter (si vous avez un carnet de santé international par exemple) ou à défaut, à négocier (1$).
Vient ensuite l’étape du visa en lui-même. Si vous avez déjà votre e-visa en poche, il se peut qu’on vous demande encore 2$ juste pour tamponner (ça fait chère l’encre…) mais ça devrait facilité grandement le passage sans trop de « dégâts ». Par contre, si vous faites le visa on arrival, les choses se gâtent.
Les Cambodgiens prennent leur cinéma très au sérieux et se montre direct agressif.
Si jamais vous arrivez via le bus dont je parle juste avant et refusez « l’offre » du chauffeur, ce sera vous qui devrez affronter les douaniers avec la pression du chauffeur qui ne manquera pas de vous dire qu’il partira sans vous si ça traîne trop… D’où l’option de venir par vous-même à la frontière, prendre votre temps et ensuite prendre un bus tranquillement après la frontière pour rejoindre votre destination.
Il faut remplir le formulaire et donner une photo d’identité puis donner les 30$, qui comme évoqué plus haut, se transforme souvent en 35$ direct. Si vous ne voulez pas participer à ce racket organisé, les douaniers ne vont pas vous faire de cadeau, on vous gueule dessus, vous menace de ne pouvoir rentrer et vont même jusqu’à déchirer votre formulaire, bonne ambiance…
Certains seraient tenté de se poser cette question et lâcher l’affaire en prenant l’option tout compris de 40$ avec le bus. Certes. Il est évident que ça peut être perturbant de se faire aboyer dessus par un officier assermenté du gouvernement… Mais ça reste de l’intimidation et globalement, ils ne sont pas patient, donc si vous restez poli et patient, ça finit généralement par passer.
Au final, c’est à vous de voir si, au-delà de l’économie que ça peut faire, vous souhaitez participer à ce juteux business ou non.
Si vous voulez vous rendre directement au Cambodge depuis la France, c’est dans sa capitale, Phnom Penh (PNH), qu’il vous faudra arriver.
Selon votre parcours et si notamment votre cible prioritaire est de visiter les temples d’Angkor, cela peut être une bonne option de venir par Bangkok et traverser la frontière terrestre à Aranyaprathet pour rejoindre Siem Reap. Ce n’est pas forcément plus court en tant que tel, mais les tarifs des vols Paris – Bangkok seront certainement plus intéressant qu’un Paris – Phnom Penh, qui par ailleurs, n’existe tout simplement pas en vol direct (à moins que la compagnie nationale Cambodia Angkor Air, ne se mette à le proposer).
Toutefois, il existe des options intéressantes, notamment via Thai Airways, la compagnie nationale Thaïlandaise, passant d’abord par Bangkok puis faisant le vol Bangkok – Phnom Penh via sa filiale Thai Smile (à partir de 470 € le vol Paris – Phnom Penh dans ce cas).
La même chose est possible pour un Paris – Siem Reap avec Thai Airways mais revient plus cher (au moins à partir de 590 €) mais avec une escale retour généralement longue. Idem avec d’autres compagnies comme China Eastern, un Paris – Siem Reap peut se trouver à 500 € mais une escale longue à Shanghai entre 8 et 12h.
Dans les autres options intéressantes on peut citer Singapore Airlines, avec escale à Singapour pour 600 € ou encore Cathay Pacific avec escale à Hong Kong, qui sont deux excellentes compagnies.
Ma première venue remonte à 2007. C’était le premier pays que je visitais en Asie en dehors de la Thaïlande, à une époque où je ne vivais pas encore sur place. En ce temps-là, une bonne partie de la route entre la frontière avec la Thaïlande et Siem Reap n’était même pas goudronnée… C’est dire si le pays revient de loin.
Car depuis quelques années, une croissance atteignant parfois les 10 % a permis d’améliorer les choses. Se déplacer au Cambodge en 2019 est moins épique qu’il y a plus de 10 ans.
Parce que ça restait bon marché et nous arrangeait, mon premier transport local au Cambodge fût un taxi… Une vieille voiture ramassant la poussière le long des 150 km séparant Siem Reap de Poipet, la ville à la frontière. Négocié à 40 $, sachant qu’on était 2 et vu la distance, on trouvait ça raisonnable et surtout pas prise de tête. Mais c’était il y a plus de 10 ans. Les choses évoluent.
Le système de bus de transport, que ce soit régional ou national est encore assez hasardeux, comparé à d’autres pays d’Asie du Sud-est. Toutefois, ça commence à s’organiser et on peut trouver des compagnies sérieuses comme Phnom Penh Sorya, qui propose un service avec des bus moderne depuis la capitale. En similaire, il y a la compagnie Mekong Express, qui par ailleurs proposent quelques liaisons en ferry et de la location de scooters.
Il existe même des liaisons vers l’international (comme un Phnom Penh – Bangkok ou pour rejoindre Ho Chi Minh au Vietnam) et chacune de ces compagnie propose aussi une appli pour pouvoir réserver depuis votre mobile.
Entre Phnom Penh et Siem Reap, c’est aussi en bus que je circulais avec la compagnie Giant Ibis, qui propose des bus moderne tout confort (avec Wifi s’il vous plait), petite collation et siège confortable. Assez long, car route en mauvais état et les arrêts, il faut 6h pour rallier les 320 km (soit une moyenne d’à peine plus de 50 km/h). Mais c’est d’un très bon rapport qualité prix (15 $), donc préférable à un vol Phnom Penh – Siem Reap, bien plus cher compte tenu de la distance (voir plus bas).
Notez qu’ils ont aussi une liaison Bangkok – Siem Reap.
En dehors de la capitale, il y aura généralement bien un terminal de bus mais je suis moins calé pour en parler vu que j’ai finalement eu peu d’occasion d’en prendre. Méfiez vous par contre de la frontière avec la Thaïlande à Poipet, pour rejoindre Siem Reap. Et j’en parle dans mon article, c’est une frontière particulièrement sujette aux arnaques.
Car s’il existe bien un terminal de bus « officiel », ce dernier est à l’écart. On vous y emmène « gentiment » via une navette gratuite. Mais c’est un terminal un peu fantasque, car les bus attendent d’être pleins pour partir, ce qui arrive quasiment jamais notamment parce que les taxis qui traînent là font pression pour proposer leur service moyennant un supplément et qu’il y a rarement assez de monde pour se faire…
Il existe sinon des minibus privés, qui, s’ils seront éventuellement plus cher que ces bus fantômes qu’on vous fait miroiter à cette station de bus, seront au moins efficace et direct. J’en parlais aussi à la fin de l’article cité plus haut, il s’agit d’une compagnie locale :
Il y a encore beaucoup à faire dans l’amélioration des routes lors de mon séjour en 2014 avec le bus Giant Ibis, les routes étaient toujours non goudronnées sur des kilomètres.
Je n’évoque pas les bus urbain, car ces derniers sont tout simplement inexistant au Cambodge, y compris dans la capitale Phnom Penh !
Localement dans les villes, les tuk-tuk sont rois, après on est en Asie. Après, ils diffèrent en général de leur cousin thaïlandais et on les appelle localement des moto-dop. Au Cambodge, ces engins sont en fait des carrioles attachés à l’arrière d’une petite moto. Ils sont le moyen de transport privilégié par les touristes, que ce soit pour visiter les sites d’Angkor et se rendre d’un point de visite à un autre à Phnom Penh par exemple. Les locaux les utilisent aussi, juste je souligne qu’ils sont plus populaires, à ce jour, que les taxis « voitures », qui sont simplement plus rare. C’est aussi et surtout le moyen qui reste bon marché (et plus rapide et que le vélo).
Tout le monde ne peut se permettre de faire les visites à vélo (comme c’est possible à Angkor) et louer soi-même une moto n’est pas possible depuis Angkor. Il est courant de les louer à la journée, surtout si vous en êtes satisfait, histoire de ne plus se prendre la tête à en chercher un (même si à Phnom Penh ce n’est vraiment pas ce qui manque), vous faites toutes les visites à Angkor (typiquement sur 3 jours) avec le même chauffeur.
Sur une journée de base, 6-8 heures, comptez 15$ la journée. Pour une journée à rallonge, comptez le double, 30$. Ce qui est souvent le cas puisque se lever tôt permet de mieux apprécier les temples le matin et éviter la foule en visitant Angkor, en plus de voir les levers de soleil superbe sur la région et idem au coucher de soleil.
Autrement les courses au coup par coup reviennent généralement à 1 $ le kilomètre.
En tant que tel, il est rare de trouver des loueurs de voitures SANS chauffeur au Cambodge. La faute à une conduite chaotique qui refroidis les sociétés internationales à l’idée de laisser des étrangers conduire. Ça reste mon interprétation, vu le hic que cela pourrait causer avec des accidents à répétition, même non-grave, et les conséquences avec les assureurs.
Mais la réalité est que conduire au Cambodge demanderait une certaine expérience de la conduite asiatique. Car si on conduit bien à droite, ça déboule de partout et vous pouvez oublier les priorités. Et en plus des véhicules à moteur, c’est tout ce qui traîne autour qui peut s’avérer des dangers. Les nombreux piétons aux bords des routes, les animaux, l’état des routes globalement mauvaises et tous ces paramètres sont à prendre en compte.
J’ai trouvé un seul loueur se « risquant » à l’exercice, basé à Phnom Penh, avec des tarifs à partir de 50 $ par jour normalement. Il possède un ensemble de véhicules, plutôt bien entretenus même si certaines voitures ont presque 20 ans. Vous pouvez contacter Mr Henry sur sa page Facebook :
Et il a aussi un profil sur l’équivalent du bon coin cambodgien, le site Khmer 24 (les tarifs affichés là étant pour une location au mois) :
Pensez à bien faire votre permis international (à demander auprès de votre préfecture via une procédure en ligne, cela peut prendre plusieurs mois). Vous pouvez même sur place faire la demande du permis de conduire cambodgien, cela évite des quiproquo avec les policiers n’étant pas au courant de la validité (officiellement reconnu) du permis international au Cambodge. Vous trouverez toutes les infos ici.
Évidemment, la même remarque concernant le chaos des routes est valable pour la location de scooter. C’est pour cette même raison que vous ne trouverez pas de locations de ce type à Siem Reap. Enfin, si, vous pourriez en trouver, mais à des tarifs assez élevés vu que c’est officiellement interdit. J’ai par exemple vu un Honda Click récent (2019) en loc à 18 $ par jour (sur le site : Eco Adventure Electric BikeTour)
En dehors de Siem Reap c’est différent. Vous pouvez par exemple trouver des motos en location à Phnom Penh sur le site ci-dessous, à partir de 6 $ seulement par jour.
Reste la possibilité de louer « sagement » des vélos. Vous en trouverez normalement, facilement un peu partout et pour des tarifs autour des 2-3 $ la journée (peut-être moins, selon l’état des vélos). La mode étant dernièrement aux vélos électriques, combinant un effort amoindrie et une vitesse accrue pour visiter les sites librement.
Un leader à Siem Reap étant Green Bike (à l’heure où je rédige ces lignes, la compagnie est listé comme étant en vente, attention donc aux éventuelles retombées). Un concurrent sérieux étant Bayon Electric Bike Rental.
Ne l’oublions pas, mais le Cambodge est un pays côtier. De plus, il est traversé par un fleuve important, le Mékong, et possède un grand lac central. Vous l’aurez compris, il est possible de naviguer au Cambodge.
Le pays cumule 1 900 km de voies navigables, même si l’état des routes s’améliorant, ajouté au retour du train, le bateau devient plus obsolète à l’intérieur du pays. L’essentiel des liaisons étant surtout pour relier Sihanoukville aux îles de Koh Rong et Koh Rong Sanloem. Pour se faire, il existe un site qui propose des ferries :
Pour naviguer sur le lac Tonlé Sap, connu pour ses fameux villages flottants, vous pouvez emprunter un bateau entre Phnom Penh et Siem Reap, bien que le paysage s’avérera monotone sur les 5 h de ce trajet. En plus intéressant, vous pouvez naviguer sur le lac entre Siem Reap et Battambang plutôt, mais éviter de le faire en saison sèche.
Il existe aussi un trajet entre Phnom Penh et la ville frontalière de Chau Doc au Vietnam, via le Mékong justement. Pour réserver, vous pouvez utiliser le site Direct Ferries, qui est aussi partenaire de Buva Sea.
Si une nouvelle ligne reliant la frontière thaïlandaise depuis Poipet jusque Sihanoukville est en projet, le réseau ferré du Cambodge est l’un des plus pauvres et vétuste d’Asie… Malgré un réseau pré-existant, du fait de la période de l’Indochine, ce dernier n’a pas été entretenu, faute de moyen et d’une histoire compliquée. La vieille gare de Phnom Penh, ouverte en 1932, a repris du service qu’il y a quelques années et la plupart des trains circulant sont très lent.
Avec la ligne Ouest qui a été construite dans les années 30-40 quand la ligne Sud date des années 60, sans jamais avoir été vraiment rénové, plus les dommages liés à la guerre civile (Khmer Rouge), le réseau ferré au Cambodge est fatigué en plus d’être limité. Autant dire que ce mode de transport est avant tout réservé aux inconditionnels du voyage en train.
Jusqu’en 2009, il ne restait qu’un seul service de train au Cambodge, de Battambang à Phnom Penh. Il a fonctionné tous les deux jours jusqu’en 2006, date à laquelle il a été ramené à une fois par semaine, et en 2009, il a complètement cessé de fonctionner. De 2009 à 2016, il n’y avait pas de trains de voyageurs réguliers au Cambodge, seulement des bus.
Si le réseau est depuis revenu à la vie, la carte est assez explicite, et à l’heure actuelle, on ne compte que les lignes suivantes :
La portion Phnom Penh – Sihanoukville, qui passe par Takeo et Kampot n’est opérationnelle que depuis 2016 et la portion entre Phnom Penh et Poipet n’allait que jusqu’à Battambang encore très récemment. Mais on sent une volonté d’étendre et améliorer ce réseau, sous l’impulsion du fameux projet chinois de « nouvelle route de la soie » (le Pan Asian Railway Network, reliant Kunming à Singapour). Ainsi, des lignes sont prévues pour passer sur la partie nord du lac Tonlé Sap, reliant Phnom Penh et Siem Reap en train. Il y a aussi une ligne Nord, prévu pour rallier à la fois la frontière avec le Vietnam et la frontière avec le Laos (au niveau des 4 000 îles).
Je parlais de trains lent et de patience, il faut savoir qu’à ce jour, faire un Phnom Penh – Sihanoukville va prendre plus de 7h30 quand un trajet en bus le fait en « seulement » 5 h (dans le meilleur des cas, en général, c’est plus de l’ordre de 6h30, ce qui reste plus court quand même qu’en train).
Mais ça reste une option pas chère, appréciée même des locaux, puisque ce trajet coûte 7 $ contre pratiquement le double à 13 $ en bus (avec Giant Ibis en tout cas, il existe certainement moins cher en bus plus local).
Pour avoir les infos en terme d’horaires et tarifs, vous avez le site officiel de la compagnie qui s’est vu octroyer une concession de 30 ans pour exploiter les chemins de fer au Cambodge :
Il y a aussi des infos (peut-être même plus à jour) sur leur page Facebook, ainsi que des photos pour vous donner une idée des trains circulant dans le pays. Certains ont l’air d’avoir des intérieurs climatisés et plutôt moderne quand d’autres s’apparentent à une 3e classe avec des sièges alignés comme dans certains métros.
Le transport aérien peut s’avérer utile pour gagner du temps, compte tenu des durées de trajet en bus ou en train quand c’est possible. Il existe aujourd’hui des compagnies low-cost (souvent géré par des investisseurs étrangers) offrant des tarifs oscillant entre 55 et 80 € aller-retour pour des vols Phnom Penh – Siem Reap par exemple. L’avantage est qu’elles sont récentes donc d’un bon standing comparé aux moyens généraux dont disposent le Cambodge en terme de transports et d’infrastructures.
Le Cambodge comprend 3 aéroports internationaux à ce jour, qui sont par ailleurs les seuls aéroports que comptabilise le pays :
Après voilà, avec 3 points de chute possible, cela limite grandement l’intérêt, surtout si on prends en compte l’aspect « écologique » et les distances à parcourir compte tenu de la taille du pays. Mais cette remarque vaut surtout pour des vols domestiques, hors, cela peut s’avérer intéressant dans le cadre d’un voyage en Asie, si vous devez rejoindre une prochaine destination n’étant pas forcément le pays voisin ou proche.
C’est pourquoi je vous expose ci-dessous les différentes compagnies qui permettent des liaisons internes et internationales à partir de ces aéroports. Toutes sont basés à Phnom Penh sauf la dernière, Sky Angkor Airlines, basée à Siem Reap.
Avec les compagnies à bas coût, le service est manifestement en option et n’atteint certainement pas le niveau d’autres compagnies régionales d’Asie, et notamment de la Thaïlande, plutôt bon élève dans ce domaine (c’est pas parfait non plus ni le même niveau de vie et expérience non plus on est d’accord !).
Comme c’est le pays que je connais le moins, je ne vais pas trop m’avancer sur les types d’hébergements, mais de ce que j’en ai vu, c’est comme partout, on trouve autant du petit guesthouse à pas cher que des grands complexes hôteliers, du moins, dans les lieux touristiques.
En dehors justement, je ne pourrais dire, mais par contre, je pense que les standards dans l’ensemble s’améliorent car entre le choix qu’il y avait à Siem Reap en 2007 et celui en 2016, c’était bien différent, et en mieux. Personnel mieux formé, plus accueillant et surtout chambre propre avec clim, dans des tarifs raisonnables.
Voici quelques exemples d’hôtels que je recommande :
Un hôtel qui, entre 2014 et 2016, s’est vu agrandir d’un nouveau bâtiment tout beau tout neuf juste en face de « l’ancien ». Le tarif des chambres montant à 16 € contre 10 € auparavant. Mais même à ce tarif, ça reste une excellente référence avec des chambres très propre et moderne (pour le nouveau bâtiment, l’ancien étant un peu plus tristounet, du moins en 2014). L’emplacement reste proche du vieux marché de Siem Reap et à côté de plusieurs restaurants sans être dans une zone bruyante.
À Phnom Penh, c’est au The Artist Residence (qui s’appelait alors Guesthouse et non Residence) que je posais mes valises. Très bien situé, juste en face du musée national, la chambre était vraiment cool avec le lit en mezzanine, climatisée et j’avais payé seulement 24 € (chambre individuelle, moins cher si en dortoir évidemment). J’ai vu des photos récentes, il a déjà subi un petit lifting et garde sa bonne réputation.
De ce que j’en vois, il y existe aujourd’hui une offre assez importante de gamme d’hôtels similaire à ceux qu’on peut trouver en Thaïlande, pour des tarifs variant entre une quinzaine d’euros et dans les trente euros si on monte en gamme.
Les conditions sanitaires n’étant pas particulièrement d’un standard élevé, un séjour au Cambodge n’est jamais vraiment sans risque. Idem concernant un risque d’accident de la route, toujours possible en Asie sachant qu’y louer un deux-roues et souvent un moyen privilégier pour se déplacer en toute indépendance. De plus, une assurance voyage, surtout si vous partez plusieurs mois en Asie peut s’avérer plus que bienvenue en cas de pépin, car les assurances des cartes bleues sont limitées.
Le montant maximum pour les frais de soins pris en charge sur les CB classiques peut s’avérer insuffisant (de l’ordre de 10 000€ contre 200 000 € pour une assurance voyage dédiée) et ne couvre pas la responsabilité civile.
Je vous conseille ACS Solutions d’Assurance Voyage & Expatriation.
Je précise que si vous souscrivez à l’assurance via le lien, je toucherais une petite commission. C’est une manière simple d’aider à faire tourner le site, car une assurance est de toute façon préférable et ce sera donc bénéfique à la fois pour vous et moi.
Tout comme son voisin en Thaïlande, il n’y a pas de vaccins obligatoire en tant que tel, toutefois, plusieurs sont recommandés (et peuvent l’être encore plus selon vos points de destinations).
Vaccins Recommandés
D’après les recommandations du ministère des affaires étrangères concernant le Cambodge, en plus de la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) toujours souhaitable, un vaccin rubéole-oreillons-rougeole (ROR) si vous avez des enfants et une vaccination antituberculeuse est également à envisager.
Le plus important est de se prémunir d’un bon anti-moustique, car outre le paludisme, c’est surtout des maladies comme la Dengue ou le virus Zika qu’il faut craindre.
Je ne connais pas la qualité des soins au Cambodge puisque je n’ai pas eu à tester… Ce qui est sûr, c’est que les structures hospitalières du Cambodge sont de niveau inégal et ne correspondent pas toujours aux standards internationaux, je parle du moins que les hôpitaux publiques.
Les conditions d’hygiène sont globalement assez rustique donc même si cela peut paraître évident, il y a quelques précautions à prendre :
Quelques adresses à retenir en cas de soucis :
Des vols à l’arraché sont reportés dans des lieux comme Siem Reap. Même notre chauffeur de tuk tuk nous disait de faire attention à pas trop mettre en évidence le sac à main/dos.
Personnellement, je n’ai jamais eu aucun souci, mais c’est comme partout, quelques précautions d’usage sont de mise, ne pas chercher la bagarre avec des locaux, ne pas prendre part à des attroupements.
Si vous conduisez, surtout un 2 roues, soyez particulièrement vigilant vu l’état des routes et par pitié, ne jouez pas les aventuriers de la liberté, portez un casque ! Ne laissez pas votre passeport en caution.
– Numéros d’urgence –
Police : 117 ou 118
Samu : 119
Essayons de synthétiser les attraits du Cambodge. Ayant beaucoup moi-même à y découvrir, une bonne partie de ce que je partage là sont tout simplement des destinations faisant partie de ma liste « à voir ». Le pays compte 24 provinces plus la capitale; Phnom Penh, qui possède un statut à part.
Pour des raisons de « lisibilité », je vais découper les régions en quatre. Cela revient plus ou moins à tracer un découpage en croix avec donc un quart Nord-ouest, Nord-est, Sud-ouest et Sud-est. Si je résume, le quart Nord-ouest correspond à toutes les régions autour du lac Tonlé Sap. Le quart Nord-est correspond à une zone campagnarde et montagneuse, c’est probablement la partie la moins visitée du royaume. Le quart Sud-est correspond à Phnom Penh et ses environs. Enfin, le quart Sud-ouest, englobe tout le littoral, avec les principales îles qui font du Cambodge un pays aussi apprécié pour ses plages paradisiaques autant que pour ses ruines mythiques.
Le lac Tonlé Sap, c’est le centre névralgique du pays. Si des hommes d’affaires peu scrupuleux s’accaparent le business de faire visiter ces réfugiés Vietnamiens qui vivent sur des maisons flottantes à Chong Kneas, le lac offre bien plus que ça, avec plein de communauté de pêcheurs, beaucoup ayant plutôt des maisons sur pilotis que flottante, mais le charme y est.
Un exemple étant celui que j’avais visité plus récemment, Kampong Phluk, plus à l’Est de Siem Reap. Plus loin, vous avez le village de Kampong Khleang, tandis qu’au sud du lac, plus proche de Phnom Penh, il y a le Kampong Chhnang Floating Village.
Après, c’est surtout une grande région qui inclut beaucoup de sites historiques de premier plan. À commencer bien sûr par les temples d’Angkor, situé à côté de Siem Reap. Ce site, de renommée mondial et patrimoine mondial de l’Unesco était autrefois une cité glorieuse de l’empire Khmer, qui s’étalait jusqu’à l’Ouest de la Thaïlande actuelle. C’est évidemment devenu un must et l’attraction première du pays. Que ce soit l’imposant Angkor Vat, populaire pour les lever de soleil (plus qu’au coucher), le mystique temple Bayon aux visages énigmatique ou le Ta Prohm dont la nature a repris ses droits, vous aurez de quoi vous émerveiller pour quelques jours.
Pour autant, il ne faut pas occulter tous les autres sites khmers importants. Si Angkor est le plus ancien (et le plus vaste) dans la liste du patrimoine mondial, on peut citer le temple de Preah Vihear, également inscrit au patrimoine de l’Unesco (depuis 2008). Le complexe est situé à la frontière avec la Thaïlande, ce qui lui valut des clashs réguliers entre les deux armées, du fait d’un différend sur la légitimité du ladite frontière (réglé à ce jour au tribunal international de la Haye).
Dernier site ajouté en 2017, la zone des temples de Sambor Prei Kuk, vient compléter cette liste des sites actuellement enregistrés comme patrimoine mondial de l’Unesco au Cambodge. Ce site archéologique signifiant en khmer, « le temple dans la forêt luxuriante » est reconnu comme étant l’ancienne capitale Ishanapura, qui prospéra entre la fin du VIe siècle, jusqu’au début du VIIe siècle (soit avant Angkor). Par ailleurs, en longeant cette frontière avec la Thaïlande, bordée par une chaîne de montagne, on peut y dénicher tout un tas de petites ruines, dont certaines sont aussi accessible côté Thaïlande (j’en parlerai dans un article).
En s’éloignant un peu, il est possible de visiter quelques pépites, certaines sont d’ailleurs sur la liste indicative, en vue d’une demande d’inscription auprès de l’Unesco. On a d’abord au Nord-ouest de Siem Reap, non loin de la frontière Thaïlandaise justement, le temple Banteay Chhmar, parfait exemple des complexes de l’âge d’or Angkorien.
À l’Est, ce sont deux sites que vous pouvez visiter en vous rendant vers le Preah Vihear. Tout d’abord, à 60 km de Siem Reap, il y a les vestiges du temple Beng Malea, un imposant complexe du XIIe siècle. En remontant vers le Nord, vous pouvez faire un tour au site archéologique de Koh Ker, aussi appelé Chok Gargyar. Le principal temple ressemble étonnamment aux pyramides Maya d’Amérique centrale, mais le site regroupe pas moins de 76 ruines de temples datant du Xe siècle. Le Pram Temple voisin est un bon exemple de vieux temple qui s’est fait joliment englobé par les racines des arbres.
Au nord d’Angkor, vous pouvez compléter votre visite avec le parc national de Phnom Kulen, qui combine un espace naturel protégé et d’anciens temples éparpillés dans sa forêt. Le site le plus connu étant Kbal Spean, qui comprend des gravures à même la roche le long d’un ruisseau. Sur la partie ouest de cette montagne, rendez-vous à la chute de Phnom Kulen, qui se décompose en deux étages, le 2e étant le plus beau. À côté, vous y verrez deux temples, le plus récent Preah Ang Thom et son bouddha couché, tandis que vous avez le Kraol Romeas dans les parages si vous êtes déjà en manque de ruine.
Au sud de la montagne, plus proche de Beng Mealea, vous pouvez aller voir quelques sculptures au milieu de la forêt, dont celle d’un éléphant au site dit « Elephant Pond ». Enfin pour compléter, vous avez plusieurs ruines autour du village d’Anlong Thum, notamment le temple de Bram ou d’Aur Pha On, et aussi des sculptures sur la roche au site de Peung Tbal.
Non loin du sanctuaire faunique de Beng Per, se trouve enfin le complexe de Preah Khan Kompong Svay, autre site sur la liste indicative qui complète cette déjà longue liste de sites archéologiques que compte le Cambodge.
Parlons un peu du Sud du lac Tonlé Sap. L’étape « classique » étant la ville de Battambang. Si on trouve bien sûr quelques temples comme le Phnom Banan, à 20 km au sud ou le Wat Ek Phnom ou nord, c’est avant tout pour son ambiance campagnarde que la ville est appréciée. Autre attraction, le Phnom Sampov, une colline surplombée d’un temple et où se trouve également une grotte aux chauves-souris sortant en masse le soir venu.
Jusqu’à récemment, l’attraction première était à vrai dire la balade le long des rails sur des « bamboo train« , des « trains » improvisés avec un plateau en bambou sous lequel on place deux essieux et le tout tracté par un moteur de moto ou tondeuse. L’idée était à l’origine d’utiliser les vieux rails abandonnés pour le transport de marchandises et de personnes, devenant une attraction touristique à part entière. Cette activité due évidemment s’arrêter en octobre 2017, avec la réhabilitation et remise en route du service de train entre Phnom Penh et Poipet, via Battambang.
Face au manque à gagner de ceux qui vivaient de cette activité, un service de train maison à été mis en place autour du Phnom Banan (aussi appelé Vat Banon) et renommé par conséquent « Banon Bamboo Train ». Mais je tiens à préciser que de ce que j’ai vu comme photo, c’est juste « Disneyland » et n’a plus rien à voir avec le côté « débrouillard » des bamboo trains d’origine.
C’est là que se trouve les 2 principales réserves naturelles du pays, le parc national de Virachey, frontalier avec le Laos, et la région du Mondolkiri, qui borde le Vietnam. Amoureux de la nature, c’est là qu’il faut vous rendre. En plus d’être superbe, c’est peu touristique.
Le premier, le parc national de Virachey est située dans une région reculée du Cambodge. Il est recouvert par des forêts épaisses parfaites pour les adeptes du trekking (je vous recommande Green Jungle Trekking Tours qui a excellente réputation), mais possèdent aussi de vastes prairies ouvertes comme Veal Thom, contrastant beaucoup avec l’idée qu’on se fait du Cambodge. La petite ville de Krong Ban Lung sert de point de départ pour la visite du parc et les treks associés. Autour, vous pourrez y visiter plusieurs cascades : Kachanh Waterfall, Katieng Waterfall ou encore les 7 steps Waterfall, plus à l’écart au Sud.
Le second, le Mondolkiri, dont le nom signifie « rencontre des collines », englobe toute une province. C’est aussi une région peu visitée, car moins facile d’accès. On y visite des cascades, comme la chute de Bousra ou encore la petite chute de Dak Dam, proche du village du même nom abritant la communauté des Bunong, une ethnie minoritaire du Cambodge. Le Mondolkiri est aussi une région populaire pour y observer des éléphants. Pour se faire, deux endroits possibles, le Mondulkiri Project et l’Elephant Valley Project, tout deux situé dans la bourgade de Sen Monorom (aussi orthographié Saen Monourom), où se trouve également une cascade à proximité.
Les autres provinces formant ce quart Nord-est sont aussi intéressantes. Je peux citer Stoeng Treng, traversée par le Mékong et dont vous avez, 30 km au sud des 4 000 îles au Laos, la forêt inondée de l’île de Koh Han. Sa caractéristique étant ses racines particulières, capable de résister au fort courant de la saison des pluies. Rendez-vous plus au sud à Kampi, dans la province de Kratie, si vous voulez une chance d’apercevoir le dauphin le plus rare sur cette planète, le dauphin du Mékong, plus communément appelé dauphin de l’Irrawaddy (du nom de la principale rivière traversant la Birmanie).
Enfin plus au Sud, en revenant vers Phnom Penh, vous pouvez faire un passage par Kampong Cham. Près de cette ville bordant le Mékong se trouve une belle ruine qui fait partie d’un temple toujours actif, le Wat Nokor.
Comme pour tout pays, la capitale, Phnom Penh vaut quand même bien une petite visite. Parmi les attractions principales, on retrouve bien sûr son palais royal, ses musées, notamment celui de l’ancienne prison des khmers rouges, Tuol Sleng ou encore le Wat Phnom, petit temple surplombant une petite colline, entouré d’un parc. Un petit tour au marché central de Phnom Penh complétera votre visite de la capitale.
Mais outre la ville elle-même et ses anciens bâtiments coloniaux et temples, il y a aussi la petite île de Koh Dach. Située au milieu du fleuve Mékong, qui traverse Phnom Penh, elle est surnommée l’île de la soie. En remontant plus au nord, vous pouvez jeter un oeil au temple d’Oudong, au sommet de la colline de Phreah Reach Traop.
Comme pour la Thaïlande, le sud du Cambodge est privilégié pour ses côtes, ses plages et îles. C’est là que se trouve Sihanoukville, sorte de Pattaya locale, les casinos en plus. À coté de la ville en pleine métamorphose, se trouve les paisibles îles de Koh Rong et Koh Rong Sanloem. Sur Koh Rong, la plus grande, on se prélasse sur Sok San Beach ou Kaoh Touch Beach tandis que sur Koh Rong Sanloem, plus proche de Sihanoukville, on apprécie la quiétude de Lazy Beach ou sa voisine Sunset Beach, bien que la plage principale et la plus grande de l’île, Saracen Bay Beach, soit aussi très bien.
Les îles « Rong » ne sont pas à confondre avec celle au nom similaire de Koh Kong, plus au nord en se rapprochant de la frontière Thaïlandaise. Koh Kong étant par ailleurs plus sauvage. Attention toutefois à l’orthographe des noms, car le nom de Koh Kong désigne aussi toute la province ainsi que sa ville principale. C’est peut-être pour distinguer tout ça que l’île est toujours orthographié « Koh Kong » quand la ville et la province sont généralement distingué par le terme Kaoh Kong (la ville étant aussi appelée Krong Khemara Phoumin). MAIS, le souci, c’est que la plage répertoriée Koh Kong Beach sur Google Maps correspond à celle proche de la ville (et sans intérêt), quand celle marquée Kaoh Kong Beach correspond à la plage principale de l’île !
C’est le moment de souligner que lorsque je parle d’îles « paisibles », ça pourrait malheureusement ne pas durer du fait des investissements chinois à Sihanoukville transformant durement la zone. Quand je vois les changements arrivés en si peu de temps sur l’île de Koh Rong Sanloem ou encore celle de Koh Russey une île au sud de Sihanoukville encore sauvage il y a à peine 5 ans, et avec maintenant deux gros complexes hôtelier, ce n’est pas de bon augure.
Paradoxalement, c’est dans cette même région que se trouve la principale chaîne de montagne du pays, la chaîne des Cardamomes, où se trouve le point culminant du Cambodge, le Phnum Aoral (1 813 m). C’est une région parmi les mieux préservées du pays. Ce n’est pas pour rien qu’elle englobe trois parcs nationaux, le parc national de Kirirom à l’Est, le parc national Boutum Sakor, au Sud-ouest et enfin le parc national de Preah Monivong, au coin Sud-est et avec vue sur mer.
Ce dernier est surtout connu pour sa célèbre station d’altitude de Bokor (1 064 m), abandonnée à plusieurs reprises dont la dernière fois au début des années 70 et jusqu’à récemment, au début des années 2010.
Construit avec ambition dans les années 20 pendant la période de l’Indochine française, ce qui devait devenir une station climatique (similaire à Dalat au Vietnam, dans le style et ambiance) s’avéra un échec cuisant. En résulta l’église, qui se visite toujours, le bureau de poste (détruit en 2012), la pagode des cinq jonques (Sampov Pram Pagoda), toujours en activité et surtout le mythique Bokor Palace. D’autres bâtiments arriveront plus tard, dans les années 60, alors que viendra un second souffle sur le site, avec l’apparition d’une mairie, en fait, l’ancienne résidence du roi Monivong, un casino et une station de police. Si ces montagnes abritèrent les derniers bastions rebelles des Khmers Rouges jusqu’aux années 90, elles ont depuis connues un regain d’intérêts et un projet ambitieux d’en faire une véritable petite ville est en cours de réalisation. Le Bokor Palace a depuis été superbement restauré afin d’accueillir des hôtes à nouveau, tandis qu’un autre hôtel de luxe et casino démesuré a poussé sur cette montagne, le Thansur Sokha Hotel.
Pour en revenir sur les îles, si vous allez voir les côtes sauvages du parc national de Boutum Sakor, allez ensuite au petit port de Kiki Sakor. Vous aurez dans sa baie un groupe d’îles, notamment King Island ou Koh Totung (aussi orthographiée Kaoh Totung), un petit paradis perdu. La zone est a priori un spot connu des plongeurs.
Si vous remontez vers la frontière avec la Thaïlande, outre Koh Kong déjà mentionné, vous pouvez faire un tour au sanctuaire Peam Krasaop si vous n’êtes pas déjà familier des mangroves, puis aller aux chutes de Tatai non loin de là (Tatai Waterfall).
Si vous restez plus proche du Vietnam, alors une étape à Kampot s’impose. C’est une petite ville tranquille, non loin de Bokor, dont la fierté locale, outre son rond-point arborant une sculpture de durian géante (fruit asiatique mythique de part sa forte odeur) est sa production de poivre, considéré comme l’un des meilleurs au monde. Pour l’anecdote, bien qu’étant situé au Vietnam, c’est au large de Kampot que se trouve l’île de Phu Quoc, à moins de 20 km des côtes cambodgiennes (le trajet est plus long pour accéder à l’île depuis le Vietnam, alors à 45 km des côtes d’Ha Tien, mais c’est le seul moyen car pas possible de s’y rendre directement depuis le Cambodge).
À proximité, vous pouvez y voir des marais salants et un vieux sanctuaire dans une grotte, Phnom Chhngok Cave Temple. Et si justement vous aimez les formations rocheuses et les cavités, vous pouvez visiter au passage Phnom Kbal Romeas, un ensemble de grotte karstique et site de fouille archéologique datant de la préhistoire (lui valant le surnom de berceau du Cambodge).
Enfin dernière étape, Kep, une zone côtière appréciée pour sa plage et dont vous pourrez l’admirer depuis les hauteurs du parc national de Kep, ou depuis le petit temple Wat Samathi Pagoda. Au large de Kep se trouve une petite île pour profiter de plage déserte, Koh Tonsay.
En bonus, si vous revenez vers Phnom Penh, vous pouvez passer par Takéo, capitale de la province du même nom. Vous avez à l’ouest de la ville le site méconnu de Angkor Borei et Phnom Da. En remontant vers Phnom Penh, à 60 km au Sud de la capitale, vous avez le Phnom Chisor, un temple situé sur une colline dominant la campagne de Takeo.
Voici une carte pour situer et résumer toutes les destinations et lieux d’intérêts au Cambodge :
Pour vous aiguiller, voici quelques suggestions d’itinéraires rapide :
Siem Reap (4 nuits) – Battambang (1 nuit) – Phnom Penh (2 nuits)
Pour détailler un peu, en une semaine, c’est en supposant fortement une excursion en combiné depuis un pays voisin, genre la Thaïlande. Vu la durée, l’idée est de se concentrer sur l’essentiel et j’imagine que c’est qui vous intéresse dans ce cas, les temples d’Angkor. En l’occurrence, il faut de mon avis un minimum de 3 jours pour voir l’essentiel du site, qui est pas mal étalé (on parle d’une ancienne cité, donc c’était vaste).
En comptant le temps de transport le jour de votre arrivée, une nuit avant d’entamer les visites n’est pas de trop, d’où 4 nuits à Siem Reap. Pour rejoindre Phnom Penh, un petit arrêt à Battambang est envisageable mais pas obligatoire.
Phnom Penh (2 nuits) – Mondolkiri (2 nuits) – Kampot (2 nuits) – Koh Rong (2 nuits) – Sihanoukville (1 nuit) – Battambang (2 nuits) – Siem Reap ( 4 nuits)
Un circuit comme celui-ci devrait vous permettre de voir un peu tous les aspects du Cambodge. En tenant compte des temps de transports, c’est peut-être un poil ambitieux, mais reste adaptable dans l’idée.
Au Cambodge, le climat reste similaire à ces voisins, c’est un climat tropical. Même si on ne fait pas trop de distinction avec la saison chaude de mars à mai qu’on appelle l’été en Thaïlande.
Ici, on découpe juste les saisons en 2.
Si vous voulez profiter des plages du Cambodge, la température de la mer est très chaude toute l’année, variant de 28 °C en janvier à 30 °C en juin.
La meilleure période pour découvrir le Cambodge se situe donc entre les mois de novembre et mars durant la saison sèche. L’idéal étant janvier et février pour avoir des températures plus agréables et moins humide.
Après, j’y mets un bémol quand même, pour avoir été au Cambodge à différentes saisons (respectivement décembre, août et mars), chaque saison offre ses avantages et inconvénients. Beaucoup détestent l’idée qu’il peut pleuvoir, mais faut voir ce que cela apporte !
C’est la saison des rizières et la nature, bien arrosée y est bien verte, avec de belles couleurs quand il ne pleut pas, et comme évoqué plus haut, ça tombe pas en permanence (après certes, cela peut dépendre des années).
Au mois de mars à l’inverse, le temps est chaud et sec. Donc oui, pas de pluie, mais plus d’herbe au sol, les champs sont vides et labourés. Les arbres perdent leurs feuilles et une brume de chaleur gâche les points de vue.
Comme la situation est similaire, je vous invite à lire mon article sur la météo mois par mois en Thaïlande pour comprendre les avantages / inconvénients selon les mois.
Sinon, le pays étant assez petit, la météo ne change pas grandement d’un point à un autre, rendant assez facile de planifier son voyage.
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Phnom Penh |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 32 | 34 | 35 | 34 | 33 | 32 | 32 | 31 | 30 | 30 | 30 |
T° C Min | 21 | 22 | 23 | 26 | 26 | 24 | 24 | 26 | 25 | 24 | 23 | 22 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 3 | 2 | 5 | 9 | 16 | 17 | 20 | 21 | 20 | 24 | 12 | 5 |
Soleil** | 8 | 8 | 8 | 8 | 8 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 8 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Siem Reap |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 34 | 36 | 36 | 34 | 33 | 32 | 32 | 31 | 31 | 31 | 30 |
T° C Min | 19 | 21 | 23 | 24 | 25 | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 22 | 20 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 1 | 2 | 4 | 7 | 15 | 15 | 18 | 18 | 18 | 15 | 6 | 2 |
Soleil** | 9 | 9 | 8 | 8 | 7 | 6 | 6 | 5 | 5 | 7 | 8 | 9 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Battambang |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 33 | 35 | 35 | 34 | 33 | 32 | 32 | 31 | 30 | 30 | 30 |
T° C Min | 19 | 21 | 23 | 24 | 24 | 25 | 24 | 24 | 24 | 23 | 22 | 20 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 5 | 7 | 15 | 23 | 26 | 25 | 28 | 28 | 29 | 24 | 12 | 4 |
Soleil** | 8 | 9 | 9 | 10 | 10 | 9 | 8 | 8 | 8 | 7 | 7 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Sihanoukville |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 31 | 32 | 34 | 32 | 31 | 30 | 31 | 31 | 31 | 31 | 32 |
T° C Min | 24 | 25 | 25 | 25 | 27 | 26 | 26 | 25 | 25 | 25 | 24 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 5 | 5 | 6 | 9 | 17 | 19 | 20 | 20 | 21 | 19 | 13 | 8 |
Soleil** | 8 | 8 | 8 | 8 | 6 | 6 | 5 | 5 | 5 | 6 | 7 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
La monnaie au Cambodge : si la devise officielle est le Riel (abréviation KHR), c’est le dollar qui a tendance a être le plus utilisé. De plus, si vous avez encore des Bahts de Thaïlande ou des Dôngs vietnamien, vous pourriez trouver des marchands les acceptants. Par contre attention dans ce cas avec le jonglage dans les conversions. Mieux vaut en rester au combo Riel-Dollar.
Les billets et pièces actuellement en circulation au Cambodge sont les suivants :
Vous remarquerez que les pièces ont des valeurs recoupant celles des billets. Vous allez me dire, mais quel est l’intérêt ? En fait, les billets sont principalement utilisés, mais les pièces sont toujours en circulation, malgré une marginalisation depuis les années 90 et toujours valident. Il peut donc arriver que vous en ayez en main en guise de change, mais ça devrait rester rare.
Pour mettre l’échelle de valeur, un billet de 50 riels correspond à 1 centime d’euro, quand la plus grande coupure, 50 000 riels équivaut à 10 €. À la base, le cours du riel est basé sur celui du dollar, avec un taux fixé à plus ou mois 1 $ = 4 000 riels. Pour l’euro, cela donne un tax actuel (2020) à 1 € = 5 000 riels.
L’avantage est que la conversion est assez facile. Pour faire la conversion rapide, multipliez par deux les chiffres avant les zeros, puis divisez par 10. Un exemple, vous voyez quelque chose à 175 000 riels, ça fait donc 175×2 = 350 /10 = 35 €.
Le Cambodge possède un tourisme très localisé. Donc, en dehors des villes à succès (aka Siem Reap, Sihanoukville et Phnom Penh pour simplifier), l’offre en hôtellerie peut s’avérer limitée et, à défaut, plus rustique.
La nourriture au Cambodge reste abordable. Mon expérience restant limitée à ce jour, je ne me prononce pas trop dessus, car j’ai surtout eu droit à des restaurants proposant un mix plats occidentaux et quelques spécialités locales.
Les transports sont abordables sur les longs trajets. Localement, les motos-dop seront vos « amis », avec des tarifs tournant autour de 2-3 $ par trajet selon la distance bien évidemment. Location à la journée de l’ordre de 15-20 $ minimum.
Suggestion minimum de budget journalier / personne – 25 € (Note: budget pour des vacances à budget moyen, avec hôtel 1 ou 2*, sinon plutôt guesthouses; repas essentiellement dans des restaurants simples et utilisation des transports en commun et visites payantes mais pas tous les sites)
Retrouvez la liste des articles concernant le Cambodge !
Si vous êtes à la recherche d'une aventure mystérieuse remplie de sites impressionnants et d'expériences immersives, le Cambodge est la
Passer une frontière terrestre marque souvent le début d'une nouvelle aventure mais est parfois synonyme de galère, voici mes trucs
Aujourd'hui, je vous emmène dans un lieu chargé d'histoire
Si je connaissais Siem Reap et les temples d'Angkor au Cambodge, je n'en connaissais rien d'autre. Alors quand l'occasion s'est
Profitant d'un nouveau séjour à Angkor, j'ai voulu faire une mise à jour de mes photos et visiter un max
Le lac Tonlé Sap est notamment connu pour abriter plusieurs communautés habitants sur des maisons flottantes ou sur pilotis, petit
Des avis, suggestions ? Laissez moi un commentaire !
22/06/2019