S’il y a bien une destination pas mal boudé par les Européens, c’est bien la Corée du Sud, plus largement ignorée au profit de son voisin, le Japon, bien plus populaire. Et il est vrai que moi le premier, on ne peut pas dire que ce pays faisant vraiment parti de ma « liste » et de mes priorités.
Ironie du calendrier, on enchaînait justement ce voyage en Corée du Sud alors que notre précédent voyage était… au Japon ! La comparaison put donc être faite dans la foulée. Et il faut le dire, la Corée du Sud, bien qu’ayant des similitudes en terme d’architecture, a bien son caractère à part. Empruntant aussi de la culture chinoise, c’est à la fois un mix et une culture à part entière, mais en aucun cas une pale copie du Japon, comme on l’entend parfois.
Personnellement, je n’avais pas d’a priori en particulier concernant la Corée du Sud, mais je n’étais pas particulièrement emballé à l’idée d’y aller. Du coup, c’est le genre de voyage au final intéressant, car en partant en s’attendant à rien de spécial, on a tout à découvrir.
Parce qu’on s’y intéresse peu, on retient surtout son histoire récente. Avec dans un premier temps, l’annexion par le Japon de la Corée en 1910, puis peu après la Seconde Guerre mondiale, cette guerre terrible qui verra la Corée rester scindée en deux. Pour autant, c’est un pays à l’histoire millénaire et un royaume qui prospéra sur la péninsule en toute indépendance.
C’est notamment ce que je découvrais en faisant un arrêt à Gyeongju, autrefois capitale de l’important royaume de Silla, qui marqua le royaume il y a de ça mille ans. D’ailleurs, il faut admettre que notre séjour étant clairement plus axé culture que paysage. Bien qu’étant allé du nord au sud du pays, de sa capitale Séoul (capitale qui pourrait d’ailleurs changer de place bientôt) à la vile côtière de Busan, on n’a pas trop pu admirer les paysages Coréens.
La capitale d’ailleurs, Séoul, étant intéressante, ce qui fait qu’on y passait près de la moitié de notre séjour ! 4 jours en tout sur les 10 jours passé en Corée du Sud. On y trouve des vieux quartiers, des palais royaux, des temples et un cadre plutôt agréable, entouré par des montagnes. On y croisait par ailleurs cette mode tendance au Japon (qu’on peut aussi constater en Thaïlande) de s’habiller de manière traditionnelle sur les sites historiques.
Bien que le pays n’est pas particulièrement grand, je recommande tout de même d’y consacrer au moins deux semaines. Dans notre cas, faute de budget on limitait le temps mais on aurait aimé inclure une visite sur l’île volcanique de Jeju, au Sud-ouest du pays. Comme on y mange bien et qu’on est revenu avec une impression plutôt positive, il n’est pas impossible qu’on revienne explorer un peu plus le pays dit, du « matin calme ».
« Vue en hauteur de Séoul, entouré par les montagnes »
« Balade dans le charmant village d’Hahoe »
Voici en résumé, quelques infos essentielles à connaitre avant tout voyage en Corée du Sud.
Non. Pour les ressortissants européens, et concernant les cours séjour, entre 30 et 90 jours selon votre nationalité. Pour les titulaires d’un passeport français, belge, luxembourgeois, suisse, mais aussi marocain, vous pouvez séjourner jusqu’à 90 jours sans visa en Corée du Sud. Si vous êtes Canadien, vous aurez même droit à séjourner 180 jours. En revanche, vous ne bénéficierez que de 30 jours si vous êtes Tunisien. Pour les Algériens, comme souvent pour vous, il est nécessaire de demander un visa au préalable, vous trouverez l’adresse de l’ambassade de Corée à Alger ici.
La condition requise (valable pour beaucoup de pays) étant d’avoir un passeport valide au moins six mois après la date du retour.
Pour un séjour supérieur à 90 jours, un visa est obligatoire et à demander au préalable. Selon la démarche, il est évident que différents types de visas seront à demander. Mais comme ici, le blog est avant tout axé voyage, dans le sens loisir et tourisme, je ne vais m’épancher sur tous les types de visas.
En France, vous avez une ambassade principale à Paris mais aussi divers consulats honoraires à Lyon, Papeete, Marseille, Rouen dont vous avez les adresses (ainsi que celle du centre culturel Coréen et plusieurs écoles de langue coréenne en France) :
À titre d’infos générales, on distingue les visas suivant en dehors du tourisme :
Étant donné que ce dernier type de visa a un rapport direct avec le tourisme, je peux détailler un peu les conditions de ce visa particulier.
C’est ce qu’on appelle plus communément le Permis Vacances Travail (le fameux PVT, aussi appelé WHV pour les anglophones). Il permet de séjourner, comme pour les autres pays acceptant ce visa, pendant une durée maximale d’un an. Normalement c’est un visa dont le rôle est de permettre de visiter un pays, tout en pouvant acquérir une expérience professionnelle en voyageant dans un pays étranger.
Les règles changeants d’un pays à un autre, en Corée, les voici :
Il y a ensuite les conditions propre à ce type de visa, à savoir être âgé d’au moins 18 ans et de moins de 30 ans à la date de dépôt du dossier. Vous ne pouvez pas faire une demande si vous avez déjà bénéficié de ce type de visa auparavant pour la Corée (il n’est possible d’obtenir qu’une seule fois un PVT à destination d’un même pays).
Parmi les autres conditions, il faut évidemment être résidant en France au moment de la demande et ne pas être accompagné d’un parent lors de son séjour.
Deux autres conditions sine qua non pour obtenir son visa étant de souscrire à une assurance médicale, valable le temps du séjour soit un an. Il faut également posséder un billet aller-retour, et disposer d’un dépôt minimum de 2 500 € sur un compte bancaire. Une exception toutefois, si vous ne prévoyez pas de vol retour en France (dans le sens, ne voulez pas prendre à une date précise à l’avance), il reste possible de faire la demande de PVT, mais il faut alors justifier d’avoir les moyens financiers pour cet achat.
Pour avoir des infos plus complète, je vous renvoie vers ce site qui détaille les conditions de la demande de PVT en Corée du Sud :
Si on compte pas moins de huit aéroports internationaux en Corée, dont deux à Séoul (le principal, l’aéroport international d’Incheon et celui de Gimpo), il reste assez peu probable que vous arriviez ailleurs que par sa capitale Séoul.
Pour effectuer ce vol, on retrouve deux compagnies coréenne en direct, Asiana Airlines, la moins chère, et la principale compagnie nationale, Korean Air. Vous aurez aussi la possibilité de voyager avec Air France.
Les départs se font alors depuis Paris (CDG) et mettent minimum 10h50 à l’aller (12h30 au retour). Donc, si je récapitule, en vol direct, vous avez :
Si je détaille un peu, avec Air France, vous avez au moins 2 vols quotidiens, faisant la liaison CDG (Paris) – ICN (Séoul – Incheon). Un à 13 h et un autre à 21 h.
Pour trouver des tarifs plus intéressants, il vous faudra avoir au moins une escale, portant la moyenne du trajet à 14 h par sens. Mais on peut trouver alors des prix en dessous des 500 €, plutôt pas mal vu la distance (après ça dépend la saison bien sûr).
Quatre compagnies se démarquent pour leur courte escale et leurs tarifs attractifs :
Toutes ces compagnies arrivent à Incheon, une île à 50 km du centre-ville de Séoul. Si l’aéroport de Gimpo, bien plus proche du centre (10 km environ) et certes plus pratique, les options sont alors plus limités. Ça reste possible avec deux compagnies japonaises, Japan Airlines, avec escale à Haneda (Tokyo), et ANA, passant également par Haneda à Tokyo. Par contre, les tarifs sont similaires de ceux en direct, avec 805 € au mieux pour ANA et 882 € pour Japan Airlines.
Les options sont globalement plus limitées que pour d’autres destinations en Asie (ce qui montre bien que la Corée attire moins). La seule autre compagnie que je peux citer et pourrais avoir des tarifs compétitifs, c’est Lufthansa. La compagnie allemande peut s’avérer une bonne option, avec un tarif qui reste en dessous des 600 €, avec une escale à Munich restant assez courte.
Le pays n’étant pas très grand, moins de 400 km dans sa longueur et moins de 300 km dans sa largeur, il est assez aisé de transiter d’une ville à une autre sans passer un temps fou dans les transports. D’autant que le pays est assez dense en terme de population (516 habitants par km²), ce qui fait que la Corée du Sud est globalement bien desservie, que ce soit en bus ou en train.
On testera d’ailleurs ces deux moyens de transports, avec le bus pour les plus court trajets et le train pour les plus longs. Le réseau ferroviaire en Corée du Sud, bien que réduit par rapport à son apogée à la fin des années 80, cumule tout de même 3 378 km dont environ la moitié électrifiés ( 1672 km). Les trains de la Korail, la compagnie national des chemins de fer (Korean National Railroad ou KNR pour les intimes) sont modernes, confortable, dont une version de train à grande vitesse, le KTX.
En ville, les grandes agglomérations comme Séoul, Busan, Daegu ou encore Incheon auront un métro, facilitant l’accès aux divers quartiers. Ce qui fait que globalement, prendre un taxi n’est pas vraiment indispensable, bien que ces derniers seront évidemment présents dans les grandes villes. On en compte 70 000 rien qu’à Séoul, sur un ensemble de 250 000 dans tout le pays.
Pour accéder à des sites hors des centres-villes, vous aurez en général des bus de ville permettant ces déplacements à moindre coût. Ce ne sont d’ailleurs pas les transports qui vont vous coûter cher en Corée, dans notre budget cela représentant 17 % du total dépensé lors de ce séjour, soit le plus petit montant derrière le budget pour les visites.
De manière générale, voici une appli Android qui m’a bien été utile pour ce séjour en Coée du Sud :
Si vous préférez avoir plus d’infos en temps réel et voulez rester connecté, vous pouvez alors prendre une carte Sim locale. Se faisant, je vous conseille d’utiliser l’application Naver pour vos déplacements, disponible ici :
Par défaut, parce qu’à l’origine elle n’avait été conçue qu’en Coréen, vous trouverez les instructions ici pour la passer en anglais.
Il faut juste comprendre une chose, la Corée étant techniquement toujours en guerre avec le nord, le gouvernement n’ouvre pas les données cartographiques du pays via API à des sociétés étrangères comme Google, d’où le fait que Google Maps n’est pas des plus pertinents en Corée du Sud.
On utilisait pour pas mal de nos déplacement une carte prépayée appelée T Money. Comme tout ces genres de carte pratique pour le transport, cela permet de charger des sous sur une carte et de payer simplement en bipant sur les machines, évitant ainsi de devoir sortir du cash à chaque fois. Dans d’autres villes de Corée, vous trouverez la Cashbee ou encore la Hanaro Card, au fonctionnement similaire. Toutefois, la T Money reste la plus pratique car elle fonctionne plus largement dans le pays.
La carte ne coûte que 2 500 wons (1,85 €) et on la trouve dans tous les dépanneurs/supérettes (GS25, CU, 7-Eleven, Ministop, Buy The Way, etc.) affichant le logo T Money ou Cash Bee, dans les villes où ces cartes sont acceptés. La carte T Money peut également être achetée auprès de distributeurs automatiques de billets et de recharges de cartes dans les stations de métro de la région métropolitaine de Séoul. Et c’est là aussi son avantage, c’est qu’on peut l’utiliser aussi pour le métro (c’est le genre de carte qu’on attend toujours depuis des lustres à Bangkok…).
À la base, j’ai vu qu’il existait aussi une carte pour les touristes, appelé Korea Tour Card, qui coûte 4 000 wons (3 €), qui reste une variante de la T Money, avec quelques remise sur des attractions comme le musée national d’art moderne et contemporain de Séoul ou encore Lotte World, un parc d’attraction au Sud-est de Séoul. J’ai pas creusé l’info car je viens seulement de voir que ça existait et je sais pas si cette carte a un réel avantage par rapport à la T Money normale.
La cartes est facile à recharger et à la fin de votre séjour, vous pouvez choisir de la garder en souvenir ou pour une autre fois, ou la redonner pour récupérer la petite « caution » de 500 wons.
On n’a pas eu beaucoup besoin de prendre les bus de ville. C’était assez intuitif parce qu’on les a essentiellement pris dans des zones où l’on avait des infos à la fois en coréen et en anglais. Ce ne sera pas toujours le cas et c’est là où le métro s’avère plus pratique.
À Gyeongju toutefois, j’étais agréablement surpris par certains arrêts de bus, qui sont super pratique au niveau des infos, avec affichage digital des lignes de bus passant là et leur position avant votre arrêt.
Les bus de villes à Séoul comportent toutefois un code couleur pour aider à s’y retrouver un peu :
De manière générale, il faut savoir qu’en Corée, on valide son titre en entrant dans le bus, mais il ne faut pas oublier de le faire également en sortant !
La ville où on a le plus utilisé le bus, c’était à Gyeongju, sachant que plusieurs sites étaient à l’écart du centre, et qu’il n’y a pas de métro, ça restait pratique et facile pour se déplacer, et à moindre coût surtout. Pour aller par exemple au temple Bulguksa, à une quinzaine de kilomètres du centre, ça revient à 2 000 wons par personne soit 1,5 €.
En général, les tarifs sont similaires au métro, soit au alentours de 1 300 wons pour les bus généraux. Certaines villes comme Daegu on un service de bus express facturé 1 650 wons, à peine plus.
Le bus fut notre choix de transport pour les moyennes distances. Le type de bus dépendra de la ligne et la longueur du trajet. Pour des moyennes distance, ce qui m’avait surpris, c’est l’état des bus.
Alors non, je vous rassure tout de suite, ce n’était pas des vieux bus pourri comme on peut parfois rencontrer ailleurs en Asie du Sud-est notamment, mais ce n’est pas comme on pourrait s’y attendre quelque part avec un pays comme la Corée du Sud. Je m’attendais à des bus un peu plus moderne. Pour autant, vu les distances parcourues, ça suffisait largement et on peu pas dire que c’était inconfortable pour autant. Au moins, on ne se retrouve pas entassé avec des chargements de personnes en extra, de poules ou autres, comme ça peut être le cas ailleurs en Asie (à prendre avec humour, ce n’est pas une critique en tant que telle).
Après cela ne reste que notre expérience, pour des lignes assez courte et secondaire. On distingue concrètement deux types de bus, les bus express (gosok bus) et interurbains (sioe bus) en Corée du Sud. Ce sont donc plutôt ces derniers qu’on a empruntés. Les bus express sont a priori plus « élaborée », avec des sièges incluant un écran individuel et des prises USB pour charger vos appareils électroniques.
La différence entre les bus express et les inter-urbains vient dans la longueur des trajets et l’importance des villes reliés.
Ils relient en général deux grandes villes, en liaison directe vers sa destination (les escales dans une ville au passage étant plutôt rare). On distingue deux types de bus express, qui ne seront pas aux même tarifs, avec d’une part les bus normaux, bons marchés et de l’autre, les bus de « luxe », qui correspondent plus à ce que je décris brièvement ci-dessus. Notez que les bus nocturnes ont des tarifs plus élevés que les bus circulant en journée.
C’est les bus qui relient les petites et moyennes villes. Ces derniers incluent souvent une ou plusieurs escales dans d’autres villes avant d’atteindre sa destination finale. Ils sont alors moins chers mais mettent évidemment plus de temps. Les bus sans escales sont désignés « Mujeongcha (무정차, non-stop) » ou « Jikhaeng (직행, ligne directe) ».
On prenait le bus à deux reprises. Ce fut le cas entre Andong et Gyeongju, qui nous avait coûté 10 800 wons (soit 8 €) pour un trajet de 140 km. On reprenait le bus dans la foulée pour rejoindre notre dernière étape, Busan, situé à 80 km de Gyeongju. Dans ce cas, vous pouvez trouver des bus Kobus à partir de 5 400 wons seulement.
D’ailleurs, le seul site que j’ai trouvé (en anglais) pour réserver à l’avance, c’est celui des Kobus :
Après, il n’est pas nécessaire de réserver à l’avance si vous n’êtes pas en période de vacances en Corée. En venant le jour même, vous devriez trouver une place, après mieux vaut éviter les réservations à la dernière minute quand même pour éviter une déconvenue.
Comme dans tous les pays, vous aurez au moins dans les grandes villes, des taxis à dispositions. Mais pour dire si les transports en communs sont globalement largement suffisants, on n’a, de mon souvenir, pas pris une seule fois de taxi en Corée. Similairement à ce qui s’était passé au Japon, les bus et métros ont largement suffit pour couvrir nos déplacements.
Les taxis peuvent être pris autant à des bornes dédiés, aux spots spécifiques comme en sortie de gare ou terminaux de bus mais aussi simplement les héler dans la rue. Pour savoir s’ils sont libres, le panneau taxi sur le toit sera allumé en rouge.
Les taxis sont divisés en 4 types :
Les tarifs justement sont similaires à la France donc forcément on évite… À Séoul, la course démarre à 3 800 wons (soit 2,80 €, plus qu’à Paris !) puis 757 wons par kilomètres si pas de trafic (précisément, c’est 100 wons tous les 132 m). Autre exemple, à Busan, la prise en charge se fait à 3 300 wons sur les deux premiers kilomètres, pour un tarif de 700 wons par kilomètre ensuite (100 wons tous les 143 m), donc revient moins cher.
Un deluxe démarre la course à 5 000 wons puis applique une charge de 200 wons tous les 144 mètres. La nuit, vous aurez l’habituelle surcharge de 20 %, effective entre 23 h et 4 h du matin. Selon le type de taxis, la prise en charge sera aussi plus élevé. Comptez 4 600 wons de départ à Séoul la nuit.
En me renseignant pour rédiger cette page, je tombais notamment sur cette info, m’étonnant pour ce pays, mais rappelant cruellement la tendance en Thaïlande, il n’est pas rare de voir un taxi refuser les passagers. Certains chauffeurs refusant par exemple une course parce que trop courte, ou à l’inverse, parce que la course ne va trop loin et pas dans la direction souhaitée alors que ce dernier fini bientôt sa journée de boulot. Il peut même y avoir un refus de s’arrêter prendre un étranger les hélant, en raison de la crainte des problèmes de langue… Ce type de comportement est réprimandé par la loi donc je sais pas si c’est vraiment courant ou pas.
Parmi les autres infos en vrac que je peux donner sur prendre un taxi en Corée :
Pour terminer, je mentionnerai une appli pour votre smartphone pour réserver les taxis. Si vous êtes familier de Grab, en Asie, il y a un équivalent en Corée du Sud, Kakao T. Vous pouvez la télécharger depuis le Google Store sur Android ici : Kakao Taxi.
Pour vous dire, j’ai crée exprès un compte pour notamment vérifier sur cette dernière était depuis dispo en anglais (ce n’était pas le cas au début). La création d’un compte est intuitive et se fait rapidement et il suffit de changer dans les « setting » la langue par English, alors que par défaut, cette dernière vient en coréen forcément.
La location de voiture reste toujours une possibilité pour avoir liberté totale de mouvement. Lorsque le budget le permet, c’est toujours une manière de découvrir un pays autrement, un peu plus intimement quelque part. En plus, vous serez pas dérouté (jeux de mot facile) puisqu’en Corée, on roule aussi à droite. Après, je ne sais pas comment est la conduite là-bas et si c’est facile en dehors des villes de se repérer puisque pour une fois, je n’ai pas testé. Mais les panneaux en ville sont en tout cas sous-titrés.
Niveau administratif, le permis de conduire international est nécessaire et s’obtient auprès de votre préfecture en faisant une demande en ligne (c’est gratuit). Attention parce que les délais de livraisons sont parfois très long (plusieurs mois), donc prévoyez à l’avance si vous comptez conduire lors de votre séjour en Corée.
Pour louer, vous pourrez faire appel aux loueurs internationaux classique type Avis, Hertz etc. qui sont toujours des valeurs sûres en cas de litiges (encore que, personne n’est parfait). Vous avez aussi des partenaires locaux comme Lotte Rent-a-car, sous branche d’Hertz a priori. J’ai vu aussi qu’il existe un système de partage de voiture, en l’occurrence, j’en ai repéré deux :
Les deux sites étant en coréens par contre, c’est dommage. Green Car est notamment spécialisé dans les voitures électriques, et on en a croisé sur une borne à Séoul, ce qui m’a fait découvrir cette option. Si jamais, il y a ce site indiquant des informations en anglais sur ce mode de transport .
Concernant les vélos à louer, c’est à Gyeongju qu’on aura l’occasion de tester. À la base par hasard, car ce n’était pas spécialement prévu, mais en se rendant sur notre premier lieu de visite, on passait devant une boutique. Du coup on s’est dit que ça pouvait être une bonne idée, car on disposerait de plus de temps pour faire le tour de la vieille ville.
Au passage, ils avaient aussi des scooters à louer, mais comme c’était plus cher, on s’est contenté des vélos, on s’est dit que ça resterai de toute façon plus pratique (et de toute façon, je n’avais pas le permis international).
Lors de notre visite, on avait payé 7 000 W (à peine plus de 5 €) par vélo pour la journée. Ils ont un site, mais uniquement en coréen… gjbike.co.kr
Sinon voici leur emplacement sur Gmaps :
Enfin comme dans bien des métropoles maintenant (même à Bangkok, c’est dire), on trouve des vélos en libre-service type vélib. On a en a vu en tout cas à Séoul, et je ne serais pas surpris qu’il y en ait dans d’autres grandes villes. Je n’ai, par contre, pas regardé les tarifs mais j’imagine que ça doit rester abordable.
Vu la circulation qu’on a pu voir, ça nous semble tout à fait faisable de faire du vélo en ville. Lorsque j’en ai vu, c’était en sortie de métro, ce qui peut parfaitement être complémentaire pour atteindre un point donné sans avoir à marcher (on aurait pu le jour où l’on rejoignait la rivière en traversant le pont Bango depuis le quartier Gangnam, ça faisait une trotte quand même).
Le réseau ferré est plutôt efficace en Corée du Sud. Rapide, moderne, c’est un moyen de transport qui reste bon marché compte tenu des distances parcourues et l’équivalence au TGV.
Il y a aussi des trains normaux, mais avec des temps de parcours plus long. Dans le cas du trajet Séoul – Andong, il fallait compter 3h en KTX alors qu’un train normal va prendre dans les 8h. la raison étant que dans ce cas, la liaison n’est pas directe. Mais sur d’autres liaisons, quand le KTX va mettre 2h et quelque, le train normal (qu’on appelle Saemaeul), mettra en gros le double, dans les 4 h donc.
Vous pourrez aussi emprunter le « sea train », littéralement train de la mer, si vous vous rendez sur la côte Nord-est du pays. En effet, le long des 58 km de côte entre Gangneung et Samcheok (en passant par Donghae), il est possible d’emprunter une petite ligne dédiée au tourisme pour profiter des paysages sauvages de cette côte, avec des sièges carrément aménagés sur le côté, pour faire face à la mer.
On distingue quatre types de trains en Corée, en fonction du nombre d’arrêts et de la vitesse de ces derniers :
Sur les trains longue distance, les KTX majoritairement, la Korail offre un choix simple entre deux classes: les sièges standard et la première classe. La classe première propose des rangées de 3 sièges (2+1, comme en France donc) et 4 sièges par rangée pour la classe standard.
Vous trouverez des machines vendant des snacks et boissons dans les trains, des toilettes propres et des sièges confortables. Certains trains (KTX-Sancheon) ont même des sièges orientables, permettant d’être dans le sens de la marche quelque que soit la direction.
Si vous êtes déjà sur place, rendez-vous simplement au guichet de la gare et donnez votre destination et l’heure souhaité s’il y a plusieurs choix. Il y a aussi des machines pour les trains express circulant autour de Séoul. C’est notamment le cas pour le train reliant l’aéroport Incheon au centre-ville, bien pratique puisque trace direct en ville.
Si vous souhaitez réserver en ligne, c’est possible jusqu’à un mois à l’avance, pas au delà. Pour se faire vous avez d’abord les sites officiels :
Pour un trajet Séoul – Busan, comptez pas plus de 2h30 pour parcourir les 325 km et un tarif moyen de 59 000 wons (soit 44 €). Globalement, comptez entre 50 et 100 € selon la classe et le trajet.
Si vous comptez visiter une grande partie de la Corée en train, il est intéressant de prendre un Korail Pass, similaire au populaire JR Pass chez leur voisin du Japon. En Corée, ils proposent des forfaits de 2 jours à 5 jours.
Pour ce qui est des tarifs, ça s’échelonne de 121 000 wons (90 €) par adulte (à partir de 13 ans) pour le pass 2 jours et jusqu’à 210 000 wons (155 €) pour le pass 5 jours. Outre la rentabilité de base, le pass permet de réserver des places en première classe à 50 % si vous souhaitez bénéficiez d’un upgrade.
Il est normalement possible de réserver ses billets de train pour la Corée sur ce site, efficace pour l’Asie, et dont je suis partenaire. Autrement si pas de choix, vous pouvez regarder sur le site Trip.com qui vend des tickets Korail : https://www.trip.com/trains/korail/
Pour compléter la partie sur les rails, la Corée possède un métro dans plusieurs grandes villes, bien pratique pour visiter les principaux sites et bouger d’un quartier à un autre (vous allez me dire, c’est le but). Vous aurez ainsi des métros à Séoul, Busan, Daejeon, Daegu et Gwangju.
Le plus complet étant bien sûr celui de la capitale, Séoul. Parti d’une seule ligne de 8 km en 1974, le réseau compte aujourd’hui 23 lignes pour un impressionnant cumul de plus de 1 100 km. Ce qui englobe quand même faut préciser, la région métropolitaine.
Pour vous donner une idée, voici une carte du réseau de Séoul :
Impressionnant n’est-ce pas ?
Après vous avez une version en ligne plus clean et pratique pour se repérer sur ce site : seoulmetro.co.kr
Vous avez surtout des applications pour vous aider (je ne donne que les liens Android car je tourne pas sur Mac…) :
Le métro de Séoul n’est pas entièrement souterrain puisque certaines lignes s’apparentent au RER parisien. Vous pouvez par ailleurs rallier l’aéroport d’Incheon via ce dernier avec l’AREX (le train express dédié à l’aéroport). Le trajet dure 45 min direct et coûte 10 350 wons (7,7 €). Vous pouvez prendre aussi la version « All-Stop train », qui coûte moitié moins cher mais va par contre s’arrêter à toutes les stations intermédiaires, pas top si vous êtes pressés.
Il y a un train toutes les 30 à 45 min si direct, toutes les 5 à 15 minutes pour le All-Stop. Dispo de 5h23 à 22h48 au départ de l’aéroport d’Incheon et entre 6h10 jusqu’à 22h50 depuis Séoul Sation. Le train étant équipé pour placer vos bagages dans des emplacements dédiés.
Comme on peut s’y attendre en Corée (et en Asie de manière générale), le métro est ordonné et propre. Vous trouverez les indications en coréens pour aussi toujours en anglais. Les annonces des prochains arrêts sont eux énoncés en pas moins de 4 langues ( coréen, anglais, chinois et en japonais).
Seul bémol, la fréquence des métros qui serait en moyenne toutes les 4 à 6 minutes sauf en heure de pointe où vous aurez des métros toutes les 2/3 minutes.
Le métro est bon marché puisqu’un ticket de base coûte 1 350 wons et 1 250 wons si vous utilisez la carte T Money évoqué plus haut, ce qui fait à peine 1 €.
Les horaires sont assez classiques pour un métro, à savoir, les premiers métros démarrent à 5h30 et les derniers passent entre 23h30 et minuit selon l’arrêt et la ligne.
Repérez vous bien sur les panneaux pour trouver la bonne sortie, car chaque station comporte souvent de nombreuses directions pour sortir.
La Corée étant un archipel, elle est donc entourée par la mer et c’est donc tout naturel de posséder un réseau de port maritime et des liaisons en ferries.
Il est possible de relier la Corée avec la Chine, le Japon ou encore la Russie pour des liaisons internationales mais je ne vais pas particulièrement développer cette partie ici, vous trouver toutes les infos sur le site de l’office de tourisme : Ferries internationaux en Corée. Sachant que beaucoup de site concernant les compagnies de transports sont pour beaucoup en coréens ou chinois mais plus rarement en anglais, il peut être préférable de se renseigner directement sur place dans le port concerné.
Proche de Séoul, il y en a deux, le port d’Incheon, et le port Pyeongtaek plus au sud.
Si vous avez la petite île d’Ulleung, à 150 km au large de Donghae, sur la côte Est , c’est surtout l’île de Jeju ou Jeju-do comme appelée localement. C’est la plus connue et plus prisée, y compris par les locaux eux même. Jeju étant une île volcanique, les coréens la surnomme volontiers la petite Hawaï, même si le nom peut paraître un poil présomptueux. Toutefois l’île a l’air tout de même bien belle,avec quelques beaux reliefs et côtes sauvages. Ce qui lui vaut d’être inscrite sur la liste du Patrimoine Naturel de l’UNESCO.
On regrette de pas avoir eu le temps de s’y rendre, mais c’était pour pas non plus « survoler » cette île, et sa voisine, Udo, qu’on a fait l’impasse. On pourra y consacrer plus de temps une prochaine fois 😉
La plupart des ports du sud de la Corée permettent de rejoindre Jeju-do. Notamment depuis Busan, même si là, ça commence à faire loin puisqu’il faut compter 12 h de trajet. Autrement, il faut compter en moyenne 4-5h pour rejoindre l’île de Jeju, cette dernière étant à plus de 80 km des côtes.
Le port le plus proche se trouve à Wando, et permet avec la compagnie Hanil Express de faire le trajet en seulement 1h20, avec le ferry Blue Narae sinon en 2h30. Vous pouvez pour se faire réserver sur le site Directferries.
L’avantage des ferries, c’est d’abord de profiter du paysage, mais aussi leur coût raisonnable, en gros de l’ordre de 35 € pour la liaison Wando – Jeju. C’est l’occasion aussi de voir d’autres îles au passage comme Chuja, au nord de Jeju, située entre le continent et cette dernière. Enfin, il y a la possibilité de pouvoir embarquer une voiture, pratique si vous êtes en roadtrip.
Il y a aussi pas mal de liaisons depuis Mokpo, sur la côte Ouest.
Il faut être en possession d’un passeport en cours de validité ou d’une carte de séjour pour se rendre sur les îles et emprunter les ferries. Pour embarquer un véhicule, prévoyez 1 à 2 heures de marge avant l’heure de départ pour être sûr de faire parti du voyage. Si vous êtes sans véhicule, 40 minutes avant le départ suffisent.
Attention, car l’émission des billets se termine 10 minutes avant le départ et après la fermeture des guichets, même les passagers ayant réservé se retrouvent alors dans l’impossibilité de recevoir leurs billets et ne peuvent logiquement pas monter à bord du ferry.
Comme évoqué plus haut, on distingue 8 aéroports internationaux en Corée du Sud, pouvant servir de point de chute dans le pays, avec, dans l’ordre d’importance (en terme de trafic) :
On trouve sinon en tout 15 aéroports publics en Corée du Sud, soit sept de plus que la liste ci-dessus, certains étant d’ailleurs plus fréquentés que des aéroports dit internationaux, c’est le cas de Gwanju par exemple, qui, avec ces presque deux millions de passagers annuels, dépasse largement l’aéroport de Muan et ses 300 000 passagers. Ce récent aéroport étant à cheval entre Gwanju justement et Mokpo, une ville côtière d’où il est possible de prendre un ferry pour Jeju, soit dit en passant). On s’aperçoit que pratiquement tous les aéroports sont situés sur les côtes, avec l’exception de Wonju.
Là encore, dans l’ordre de fréquentation, vous avez donc ces villes et aéroports possible en Corée du Sud :
En tant que tel, vu le réseau de transport évoqué juste avant, le train et les bus devraient largement suffire. Une liaison interne ne sera réellement nécessaire que si vous êtes pressé et encore, en comptant les temps d’enregistrement des bagages etc., pas sûr que vous soyez gagnant (sans compter le CO2 engendré pour la planète, puisque c’est d’actualité…)
Là où ça peut être utile, c’est pour rejoindre l’île de Jeju. Si vous faites par exemple le même itinéraire que le nôtre, en le prolongeant depuis Busan, plutôt que vous taper 12 h de ferry, il est possible de prendre un vol Busan – Jeju, avec Jeju Air par exemple, pour des tarifs aller-retour attractif à partir de 34 € (avec bagage en cabine).
J’étais moi-même surpris en faisant la démarche de regarder les différentes compagnies Coréenne, d’en trouver un aussi grand nombre. Outre les deux principales compagnies du pays déjà évoqués, Korean Air, la compagnie nationale, et Asiana Airlines, on trouve toute une flopées de plus petites compagnies. Certaines étant des filiales de ces deux compagnies, d’autres, indépendantes, mais restant cantonné à des liaisons particulières.
Et dans l’ordre d’importance, en fonction du nombre de destinations desservies, on trouve les compagnies suivantes :
C’est la première et plus importante compagnie low cost indépendante en Corée et basé, comme le nom l’indique, sur l’île de Jeju. Elle dessert un ensemble de destinations essentiellement en Asie du Nord-est, Sud-est et quelques unes en Océanie comme Guam, Saipan (îles Mariannes du Nord) ou la Gold Coast en Australie.
C’est une filiale low cost d’Asiana Airlines. Sur le même principe que sa concurrente, avec pour différence déjà d’être basé, comme le nom l’indique, à Busan, la compagnie dessert quelques villes en Corée mais aussi pas mal de ville en Chine, dont Hong Kong et Macao, quelques unes au Japon, Asie du Sud-est (Vietnam majoritairement) ou même encore la Russie (Vladivostok).
Autrefois appelé Hansung Airlines, c’est la 3e plus grosse compagnie low cost du pays. Elle dessert bon nombres de destinations en Corée, Japon, Chine ou encore l’Asie du Sud-est dont Bangkok et Phuket. Elle a aussi une liaison deux liaisons en Russie (Vladivostok et Khabarovsk) ainsi que des vols vers Guam et Saipan.
Anciennement Air Korea, c’est une filiale low cost de Korean Air. Elle dessert plusieurs grandes villes de Corée mais aussi des destinations à l’international, Japon, Chine mais aussi Asie du Sud-est (dont une liaison vers Bangkok) et jusqu’à Hawaï.
Basée à l’aéroport Gimpo de Séoul, c’est une autre compagnie low cost desservant des destinations similaires à celles cités précédemment. On peut préciser que cette compagnie fait la liaison avec Bangkok.
Autre filiale de la compagnie Asiana. Elle ne part que des aéroports de Séoul ou Jeju et dessert quelques destinations au Japon, Chine et une variété de destinations en Asie du Sud-est. Je peux citer le Vietnam avec Da Nang, Hanoi ou Nha Trang mais aussi Boracay aux Philippines, Siem Reap au Cambodge ou encore Kota Kinabalu en Malaisie (sur Bornéo).
Petite compagnie régionale opérant depuis Yangyang, ville côtière au Nord-est du pays, avec des vols vers Séoul (Gimpo) et Jeju.
Dernière née de la liste, c’est une petite compagnie régionale basée à Ulsan et desservant uniquement Séoul et Yeosu avec ses deux avions ATR-72.
Avec 17 millions de visiteurs annuels, la Corée du Sud n’a pas à rougir de sa « performance », même si on est loin des 30 millions de touristes en 2019 au Japon et les 40 millions en Thaïlande. Après, la Corée du Sud dépend surtout d’un tourisme régional, avec en tête de liste les touristes chinois (comme partout) puis les Japonais, comptant à eux deux pour plus de la moitié des touristes. D’ailleurs, les Européens sont étonnamment absents du classement des 12 nationalités visitant majoritairement la Corée du Sud (la Thaïlande étant 6 avec un demi-million de curieux).
Pour ce qui concerne les hôtels, on retrouve une large gamme, des guesthouses, hostels pour les petits budgets aux hôtels plus classiques.
On y trouve également des hébergements unique en Corée, les Jjimjilbangs. Semblable aux Onsens du Japon, les Jjimjilbangs sont les saunas Coréens. Vous allez me dire quel rapport avec dormir ? Il s’agit en fait d’endroit dédié à la détente en général, et cela peut inclure une nuit sur place. L’avantage étant que c’est normalement peu onéreux (moins de 10 €). Si vous voulez en connaître plus sur ces saunas, ouvert 24/24h, vous avez le bon article sur Korean Dream.
Si jamais vous êtes amené à rester sur une plus longue durée, vous pourriez tester un Goshiwon, sorte de mini studio à prix proportionnel à la taille, limité.
Je vous dresse une liste ci-dessous des meilleurs hôtels testés lors de notre séjour en Corée du Sud :
Notre premier pied-à-terre en débarquant en Corée du Sud. Et on démarrait par un hôtel d’une catégorie plutôt classe. Si j’ai vu des tarifs à partir de 46 €, attendez vous à payer éventuellement plus cher, à nos dates, c’était plutôt 74 € par nuit ! Et si je l’ai pris c’est grâce aux cumuls des points Agoda, qui m’ont permit de rester à cet hôtel 4 étoiles bien placé (proche du métro Euljiro 3(sam)ga ou Myeongdong) pour seulement 32 € les deux nuits !
Deuxième hôtel testé à Séoul, dans un quartier différent et plutôt cool, Insadong. C’était un hôtel un peu en semi-autonomie, dans le sens où, à part le chat, ne pas s’attendre à quelqu’un à l’accueil. Mais on a quand même croisé le propriétaire qui reste soucieux de ses clients. La chambre est petite mais ça suffit.
Un guesthouse idéalement situé. On était non loin du terminal de bus par lequel on arrivait et proche de la plage de Haeundae, et également à côté du métro. La chambre était petite, mais ça allait encore (15 m²). Le staff du guesthouse est plutôt cool. Petit déj à gérer soit même. Globalement bon rapport qualité-prix.
Même remarque que pour d’autres pays. La Corée reste un pays globalement sûr malgré son belliqueux voisin, mais le risque 0 en général n’existe pas. Du coup, une assurance voyage reste toujours un plus pour faire face aux frais d’hospitalisation et dépenses de santé qui peuvent vite être élevé sans contrat d’assistance en bonne et due forme.
Une assurance santé sera particulièrement utile si vous partez plusieurs mois en Asie, car en cas de pépin, les assurances de base des cartes bleues ne couvrent que 3 mois et avec des conditions souvent limitées.
Le montant maximum pour les frais de soins pris en charge sur les CB classiques peut s’avérer insuffisant (de l’ordre de 10 000€ contre 200 000 € pour une assurance voyage dédiée) et ces assurances basiques ne couvrent généralement pas la responsabilité civile.
Je vous conseille ACS Solutions d’Assurance Voyage & Expatriation.
Je précise que si vous souscrivez à l’assurance via le lien, je toucherais une petite commission. C’est une manière simple d’aider à faire tourner le site, car une assurance est de toute façon préférable et ce sera donc bénéfique à la fois pour vous et moi.
Cette rubrique est similaire à celle sur le Japon, la Corée du Sud ne posant pas de soucis particulier au niveau de l’hygiène et rencontrant moins de maladies liées aux moustiques, il n’y a aucune vaccination obligatoire en tant que tel.
Comme toujours, soyez à jour dans vos vaccins classiques (DTP pour les adultes, ROR pour les enfants). Après c’est surtout en fonction des conditions de votre voyage que certains vaccins pourraient être conseillés.
Bien qu’un traitement contre le paludisme ne soit pas nécessaire en Corée du Sud, il existe toutefois une zone répertoriée comme à risque. Cela correspond au nord du pays et plus précisément des zones rurales dans la partie nord des provinces de Gyeonggi et Gangwon (y compris la fameuse DMZ).
Autre souci notable qu’on peut rencontrer en Corée du Sud, c’est la pollution atmosphérique. Pas dû au pays lui-même mais plutôt au vent ramenant des particules fines depuis le voisin, la Chine. C’est particulièrement le cas au printemps, avec le phénomène dit des « vents jaunes ». C’est un phénomène combinant poussières et particules polluées, qui se chargent depuis le désert de Gobi et survolent la Corée à cette période de l’année, pouvant causer des troubles respiratoires.
Pour vous renseigner sur la qualité de l’air, voici un site, qui fonctionne pour le monde entier d’ailleurs :
Les conditions d’hygiène sont bonnes en Corée et ne devrait donc pas poser de soucis particuliers de ce point de vue-là. Les conditions sont similaires à l’Europe. Tout est bien lavé, emballé, il est peu probable que vous expérimentez en Corée des problèmes d’estomac (même si le risque 0 n’existe pas encore une fois). Les règles d’hygiènes globales restent donc de vigueurs !
En dehors des tensions possibles à la frontière, dont je rappelle que la Corée du sud-est « techniquement » toujours en état de guerre avec son voisin du Nord, il existe peu de problèmes quant à la sécurité des voyageurs. Il reste aussi peu probable d’être confronté à des vols, agressions ou même arnaques.
On peut distinguer tout de même plusieurs risques en Corée du Sud :
Numéros d’urgence –
Pour faire face aux éventuels problèmes de communication, les autorités coréennes (plus précieusement de la National Emergency Management Agency ou NEMA) ont mises en place une application appelée « Emergency Ready app » disponible en anglais sur Android et l’Apple Store. Elle est utilisée pour se tenir au courant sur les risques concernant la sécurité et faciliter la communication avec les services de secours et d’urgence. L’application contient aussi des infos comme enseigner aux utilisateurs comment faire de la réanimation cardio-respiratoire (RCR).
En plus de ça, vous avez un numéro d’appel unique (1588-5644) vers un service de volontaires pouvant servir d’interprètes pour toutes démarches.
Enfin, preuve en est que la Corée du Sud accorde de l’importance à son tourisme puisque, tout comme la Thaïlande, elle a mise en place une police touristique.
Hôpital à Séoul avec praticien francophone
Ambassade de France en Corée du Sud :
La Corée du Sud est divisée en 17 régions administratives. En plus des neuf provinces (appelées « do »), on comptent huit villes ayant un statut à part, qui sont gérés administrativement parlant comme des provinces. Et de ces villes, il y en a six métropolitaines (qu’on nomme « gwangyeogsi »), et deux villes au statut spécial (appelées « teukbyeolsi »), accueillant les institutions gouvernementales.
Ainsi on retrouve le découpage suivant :
Les six villes métropolitaines étant, avec leur numéro correspondant sur la carte ci-après :
Les neufs provinces formant le reste des régions administratives de la Corée du Sud sont les suivantes :
Cette dernière jouissant d’un statut qu’on pourrait comparer aux régions autonomes de Chine. Officiellement, le nom de la province de Jeju est Jeju Special Self-Governing Province, après avoir reçu en 2005 une série de pouvoirs administratifs qui étaient auparavant réservés au gouvernement central.
Bien que le pays n’est pas excessivement grand, je vais découper les visites en regroupant les provinces nord (avec le suffixe « buk« ) et les provinces sud ((avec le suffixe « nam« ) portant le même nom (chacune ayant été séparée en 1896 lors d’un important remaniement administratif). j’inclus aussi dedans les métropoles, qui bien qu’étant séparées d’un point de vue administratifs, sont géographiquement incluses dans les 6 zones de découpage que je vous propose ci-après.
Elles correspondent en fait à 6 régions culturelles telles que la Corée fut traditionnellement divisée de manière non-officielles mais qui reflètent les frontières historiques, géographiques et dialectales de la péninsule. Ces dernières étant :
Gyeonggi est la province au coin Nord-ouest de la Corée du Sud, région voisine par ailleurs de la Corée du Nord. Bien que séparées administrativement parlant, c’est ici que se trouve Séoul, ainsi que la ville d’Incheon, qui accueille l’aéroport international principal du pays depuis près de 20 ans.
L’attraction majeure de cette province est sans conteste l’imposante forteresse de Hwaseong, construite à la toute fin du XVIIIe siècle dans la ville de Suwon, au sud Séoul. Le site, surnommée la « forteresse brillante » est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Aujourd’hui, il ne reste guère que la muraille pour attester de l’imposant édifice qui dominait la région jadis. Elle permet en la longeant de faire une belle balade autour de la vieille ville et ses monuments l’entourant.
Moins connue mais aussi enregistré au patrimoine mondial de l’Unesco, vous avez la forteresse et le palais de Namhansanseong, un site au coeur des montagnes du Sud-est de Séoul.
Autrement, j’en retiens deux endroits qui pourrait plaire aux amoureux de la nature, sans trop s’éloigner de Séoul. Les deux sont d’ailleurs voisins et situés au Nord-est de Séoul. Il y a tout d’abord le district de Gapyeong, qui regroupe plusieurs massifs montagneux, jardins, arboretum et même parc à thème dans une même zone. Vous pouvez ainsi voir le jardin du matin calme, puis arpenter la montagne voisine de Chungnyungsan. Depuis la ville, vous pouvez vous déplacer de manière originale en utilisant le Gapyeong Rail Park, des vélos sur rail longeant la rivière mais dont le point d’orgue est au début avec le passage du pont enjambant la rivière.
je vous l’indique ici, bien qu’en réalité elle est intégré à la province voisine de Gangwon, mais non loin de là juste au sud, vous pouvez faire un tour sur la populaire île de Nami, située au milieu de cette même rivière. Célèbre depuis qu’elle fut mise en avant dans un soap opera coréen à la TV, c’est une île qui se veut écotouristique. Vous y trouverez des galeries, musée, spectacles et festivals dans un cadre verdoyant. L’attraction principale étant son allée d’arbres Ginkgo, une espèce panchronique (fossile vivant).
À Pocheon, les principales attractions sont Pocheon Art Valley, une ancienne carrière de granite (similaire à ce qu’on avait pu voir à Ipoh, en Malaisie), transformée en un espace dédiée à la culture et l’art. Il y a aussi la chute de Bidulginangpokpo.
Au nord de Séoul, outre en périphérie le parc national de Bukhansan, qui borde littéralement la ville et permet quelques belles balades, vous avez un peu plus excentré, la vallée et le mont Gamaksan, populaire pour une randonnée, traversant un pont suspendu.
Dans la capitale, on trouve quelques attractions phare du pays, parmi celles listés dans le patrimoine mondial de l’Unesco. Je peux citer l’ensemble du palais de Changdeokgung, palais royal incontournable de Séoul, mais aussi le sanctuaire de Jongmyo, situé à proximité. Étonnamment, le principal palais royal, Gyeongbokgung ne fait pas parti du patrimoine de l’Unesco même s’il reste un incontournable de la ville. Autre palais notable, Deoksugung, populaire pour sa relève de la garde royale.
Parmi les autres incontournables de Séoul citons :
Je vous parlais juste au dessus de la muraille de Suwon (forteresse de Hwaseong), mais vous avez aussi une muraille à Séoul même, qui entourait ce qui était une petite ville de banlieue auparavant.
Cette dernière n’est pas très loin du palais de Changdeok et passe à côté d’un quartier sympa, Hyehwa, habillé par des peintures murales (Ihwa Mural Village). Il s’agit d’un quartier étudiant, plutôt branché, qui abrite Ihwajang, la résidence du premier président de la Corée du Sud pour l’anecdote.
Si vous avez un intérêt pour l’histoire, alors une petite visite à la zone démilitarisée (DMZ), marquant la séparation entre les deux Corée (et paradoxalement la zone la plus militarisée au monde malgré ce nom…). L’attraction complémentaire étant de se rendre à la JSA (Joint Security Area), zone de frontière où fut signé l’armistice en 1953. Cet accord toujours en vigueur entre la Corée du Nord et du Sud, marqua la fin des affrontements, mais les deux pays restent techniquement toujours en guerre.
À première vue, on se dit que ce n’est que la ville voisine de Séoul, hébergeant l’aéroport international. Mais cette dernière révèle quelques surprises. À commencer par la petite île de Muui, juste à côté de l’aéroport justement. Certes pas une île tropicale pour se baigner dans des eaux translucides, sinon, il faut changer de pays, mais cela reste un cadre agréable pour sortir de la ville.
Ensuite, et c’est peut être plus inattendue, vous avez un site faisant parti du patrimoine de l’Unesco. Je parle là des dolmens de Ganghwa, une autre île de la côte, au nord d’Incheon (et frontalière de la Corée du Nord). Si vous êtes curieux (c’est pour ça qu’on voyage normalement), vous pouvez faire un tour au Chinatown d’Incheon, mais aussi au récent parc Central Park Songdo. Une création récente dans le quartier d’Incheon de Songdo, véritable île artificielle avec un parc au nom équivoque, inspiré du fameux parc de New York.
L’attraction phare de cette province se trouve au nord, près de la côte où se trouve la ville balnéaire de Sokcho. je parle bien entendu du grand parc national de Seoraksan et son sommet pointant à plus de 1 700 m. Le parc offre un ensemble de sentiers de randonnée, vue dégagée, cascades et une flore/faune luxuriantes. Sa popularité vient notamment du fait de ses crêtes rocheuses comme le Ulsanbawi Rock, son point de vue au niveau des ruines de l’ancienne forteresse de Gwongeumseong et bien sûr des cours d’eaux avec son lot de belles cascades comme celles de Yukdam ou les chutes de Biryong.
Enfin, montagne oblige, en automne, c’est un festival de couleurs, notamment au pied du pic Biseondae, où se trouve la vallée de Cheonbuldong. Dans le parc national, pour les plus flemmard, vous aurez à disposition un téléphérique (Seoraksan Cable Car) pour prendre de la hauteur.
En descendant vers la ville balnéaire de Donghae, vous pourrez faire un break sur la jolie plage de Chuam, dont vous pourrez y admirer les falaises au nord de la plage via le pont piéton suspendu. Pour vous rendre dans cette ville, quoi de mieux que d’emprunter le train touristique « Sea Train », proposé par la compagnie nationale Korail depuis la ville de Gangneung. Après cette « pause », vous pourrez vous recueillir au temple dans les montagnes, à Samwhasa, près duquel se trouve des chemins de rando et les cascades jumelles de Ssangpogpo.
En vous enfonçant dans les montagnes toujours, vous pourrez voir quelques beaux points de vue. C’est le cas à Seondol, mais aussi au Ari Hills Resort Skywalk Observatory et sa vue sur la longue boucle en U de la rivière qui serpentent entre les montagnes.
Proche de la province voisine du Chungcheon du Nord, vous pouvez vous rendre à la grotte Gossi. Autres grottes notables, le duo Hwanseongul Cave et Daegeumgul Cave, nichées dans une superbe vallée au pied du mont Deokhangsan.
Le Chungcheong ou la région culturelle de Hoseo est formée par deux provinces distinguées par un suffixe indique Nord et Sud, à peu près au centre du pays. Ces dernières n’étant pas vraiment l’une sur l’autre, mais plutôt celle du Nord au centre du pays, donc à l’Est par rapport à celle du Sud qui borde la côte Ouest.
Un des sites les plus important de cette province est le temple de Beopju. Ce complexe est l’un des sept monastères bouddhistes de montagne, qu’on appelle des Sansa et qui sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Il se trouve au Sud-est de Cheongju, niché dans la région montagneuse qui englobe le parc national de Songnisan.
Entre les villes de Jecheon et Yeongju, plus au nord de la province, vous aurez quelques visites intéressantes centrées autour de la montagne Sobaeksan. Vous pourrez aller voir la curiosité locale, des pitons rocheux sortant du milieu de la rivière (les Dodamsambong Peaks), près duquel se trouve la grotte de Gosu. Également non loin, vous pourrez visiter le temple de Guinsa, qui est récent (1945) mais niché au pied d’une montagne (comme souvent en Corée vous allez me dire) dans un cadre verdoyant.
Cette partie de la province paraît moins intéressante au premier abord. Mais elles révèlent quelques sites important. En premier lieu, l’aire historique de Baekje (Buyeo Gwanbukni Baekje Historical Site), inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Comprenant huit sites distincts comme la forteresse Gongsanseong et plusieurs tombes royales, c’est un incontournable dans cette région. Autre site classé par l’Unesco, qui fait partie de l’ensemble des Sansa, temples des montagnes évoqués plus haut, le temple de Magoksa, au nord de Gongju.
Pour les amoureux de la nature, j’en retiens surtout les belles randonnées possibles, notamment avec les couleurs d’automne, au Daedunsan Provincial Park, au sud de Daejeon. Je peux ensuite préciser que la province est côtière. À l’Ouest, vous trouverez donc plusieurs plages et côtes plus ou moins sauvage et même des dunes (Taean Sinduri Coastal Dune).
Dans la région se trouve l’une des métropole au statut spécial, qu’on peut voir aussi écrit avec son ancien style d’écriture, Daejon. Son principal intérêt réside dans la montagne de Gyeryongsan, jouxtant la ville.
Également séparée de la province en tant que telle, se trouve une nouvelle ville, au centre de la Corée du Sud à quelques kilomètres au nord de Daejeon. Sejong est le résultat d’un projet d’aménagement du territoire ambitieux lancé en 2007 dans le but de créer une nouvelle capitale. L’objectif était de réduire le déséquilibre des pouvoirs entre la mégapole de Séoul et les provinces du Sud. Un projet sujet à controverse et conflit politique, qui s’est depuis amenuisé, pour n’héberger que quelques ministères et d’autres établissements gouvernementaux. Sejong est devenue une capitale administrative, inauguré en 2012. Rien d’historique en tant que tel, mais la curiosité de visiter une ville sortie de terre il y a moins de 10 ans pour être la seule raison d’une visite ici.
La région culturelle du Yeongnam est le berceau du royaume Silla, un royaume millénaire qui a laissé des traces rendant la région particulièrement intéressante à visiter.
Tout d’abord, si vous aimez les petits bouts de terre isolés, vous pouvez vous rendre sur l’île de Ulleung. Bien que située au large de Donghae (à 150 km des côtes), cette petite île (moins de 10 km par 10 de côté), dépend bien de la province de Gyeongsang du Nord et non de Gangwon. Dominée par le mont Seonginbong, qui permet quelques belles randonnées en forêt, vous avez aussi au moins une cascade et des points de vues sur les falaises abruptes entourant Ulleung.
En se reconcentrant sur le continent, on retrouve deux des sept temples des montagnes, inclut dans les Sansa enregistré au Unesco World Heritage. Il y a le temple de Buseoksa, au nord de Yeongju et celui de Bongjeongsa, au nord-ouest d’Andong.
Il y a aussi une des neuf académies néo-confucéennes coréennes, qu’on appelle Seowon et également listés au patrimoine mondial de l’Unesco que j’écris décidément beaucoup de fois. Dans cette province, on en trouve quatre, Oksan-seowon, à l’ouest de Pohang et le trio Dosanseowon, Byeongsan-seowon, Sosu-seowon, autour d’Andong toujours.
Et justement, Andong peut être une étape intéressante, tout comme nous y sommes passé. Si nous n’avons pas visité son pont piéton (Woryeonggyo Bridge), le plus long pont (387 m) du genre en Corée du Sud, enjambant la rivière Nakdong, Andong nous servait de base pour aller visiter le photogénique et autre site classé par l’Unesco, le village folklorique de Hahoe. La région est par ailleurs connue pour son folklore autour des danses traditionnelles impliquant des masques, ce à quoi on assistait au village d’ailleurs. Andong est aussi connue pour son alcool de riz local, le Soju, qu’on avait goûté au marché d’Andong.
L’étape incontournable dans le Gyeongsang du Nord, c’est la ville de Gyeongju, véritable musée à ciel ouvert qui englobe plusieurs sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. On retrouve ainsi le combo grotte de Seokguram et temple Bulguksa, situés proche l’un de l’autre, à l’extérieure de la ville. Les zones historiques de Gyeongju dans leur ensemble sont également incluses dans les « biens » enregistrés par l’Unesco. Elles englobent les tombes royales de la dynastie Joseon qui parsèment la zone, l’ancien observatoire astronomique de Cheomseongdae et l’étang de Wolji et les ruines du palais de Donggung.
C’est proche de Gyeongju, au nord, que se trouve un autre vieux village, similaire à Hahoe et également inscrit au patrimoine de l’Unesco, le village « clanique » de Yangdong.
Juste au sud, c’est le parc national de Gyeongju, qui englobe le mont Namsan (à ne pas confondre avec la colline où se trouve la N Seoul Tower). En plus d’être un terrain propice aux randonnées, vous y dénicherez quelques vestiges du royaume Silla, essentiellement des petites pagodes en pierre ainsi que des sculptures de Bouddha.
Au nord-ouest de Daegu, à côté de la petite ville de Gumi, se trouve une curiosité locale, le temple Yagsaam (aussi orthographié Yaksaam ou Yaksa-am), littéralement accroché à flanc de la montagne qui fait partie du Geumosan Provincial Park.
Enfin mention « honorable » pour la ville de Mungyeong, qui concentre quelques attractions intéressantes. Au nord, vous avez les vieux remparts, et un site qui a été reconstruit pour servir de décor à des série TV historique (au Mungyeong saejae open the set), jamais ça vous botte. Au sud, vous aurez plusieurs spots baignade dans la rivière et rando vers le mont Daeyasan.
Son principal attrait réside dans le parc national de Jirisan, qui abrite de beaux paysages (et des ours noirs d’Asie), proche de la ville de Jinju. La province descendant jusqu’au bord de mer, tout au sud, vous pourrez vous rendre sur l’île de Geoje, considérée comme propice aux escapades romantique. Au large de cette dernière se trouve la petite île de Oedo, connue pour son jardin botanique la recouvrant presque entièrement.
C’est aussi dans cette province que se trouve un autre des sept temples Sansa, le Tongdosa, à l’ouest d’Ulsan. Si vous allez à l’ouest de Daegu, vous avez un temple important au milieu de la montagne du parc national de Gayasan, le temple Haeinsa (que vous pouvez atteindre via la localité de Goryeong). Autre temple notable si vous n’avez pas eu votre dose, le Tripitaka Koreana, que vous pouvez visiter dans la foulée puisque situé à seulement quelques centaines de mètres de Haeinsa. Ce dernier étant listé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Si vous aimez le charme des villages ancien, vous pouvez vous rendre au Namsa Yedamchon Village, au nord-est de Yeosu, proche des côtes Sud.
Aussi orthographié Taegu, c’est la principale agglomération de la région, qui peut servir de base pour visiter les environs. Elle est connue pour sa tour, la E · WORLD 83 Tower, plus haute que la N Seoul Tower, avec ses 312 m. Sans avoir besoin de monter cette tour, vous pourrez dominer la ville depuis le parc Apsan.
Daegu est aussi connue pour son grand marché de Seomun,plus grand marché de rue traditionnel, regroupant pas moins de 4 000 magasins.
Ulsan est une ville portuaire située au sud-est de la Corée du Sud, donnant sur la mer du Japon. On y trouve quelques rues colorés, une grande plage (Ilsan Beach) et une série de parcs longeant la rivière Taehwa, dont le Taehwagang National Garden. Et si vous aimez les fleurs, vous avez aussi le Ulsan Grand Park, au pied d’une des collines entourant la ville. Sur un autre, vous aurez un point de vue sur la ville, au lieu dit Hamwollu.
On en arrive à Busan, aussi orthographié Pusan. La célèbre cité balnéaire du Sud-est de la Corée du Sud. C’est là qu’on y visitait un autre site, patrimoine mondial de l’Unesco, le photogénique temple en bord de mer, Haedong Yonggungsa, construit au XIVe siècle. Sa principale plage, Gwangalli, regroupe là parfois des surfeurs avec en toile de fond la pont Gwangwan. On vient pour se reposer sur sa plage de Haeundae, où se déroule chaque année un festival de sculptures sur sable auquel on a eu la chance d’y assister (le Sands Festival de Busan est très populaire en Corée).
Proche du port et de son marché aux poissons de Jagalchi, se trouve un quartier commerçant avec restauration de rue, autour de BIFF square et du marché Gukje. Et non loin se trouve la Busan Tower, oui, parce que la Corée aime les tours. Enfin, l’une des principales attractions de Busan étant Gamcheon Culture Village, un quartier dont les maisons colorées sont adossées aux collines. Devenue une attraction touristique en ajoutant de la couleur à ses ruelles pentues, des cafés et restaurants sympa et un côté artistique à l’ensemble qui en font une balade intéressante sur une demi-journée.
La seule visite qu’on a pas faite, du fait du temps pourri, c’était le parc naturel Taejongdae, situé au bout de l’île Yeongdo-gu. Il est possible d’y faire une balade en longeant les falaises, avec une très belle vue sur l’île.
Les provinces de Jeolla, culturellement correspondant à la région de Honam, sont peut-être parmi les plus ignorées de la Corée, alors qu’elles regroupent pas mal d’attractions intéressantes.
On distingue plusieurs montagnes pour les adeptes des randonnées et si vous voulez admirer les couleurs d’automne. Le plus connu est le Naejangsan National Park, situé à mi-chemin entre Gwangju et Jeonju. Autre parc important, notamment apprécié en hiver pour sa petite station de ski, le parc national de Deogyusan, situé à l’est de Jeonju. Au nord de Jeonju, c’est le Daedunsan Provincial Park et son pont suspendu qui peut offrir de belles balades.
Comme vous pouvez déjà le remarquer, beaucoup des attractions sont répartis autour de Jeonju, qui peut s’avérer un bon point de chute. Et dans la ville elle-même, je vous invite à faire un tour dans le Jeonju Hanok Village, quartier regroupant les maisons traditionnelles coréennes dans la même veine que Bukcheon à Séoul.
Et c’est aussi proche de cette ville que vous pouvez combiner nature et temple intéressant, en vous rendant au mont Maisan. La montagne est surmontée de deux gros rochers semblables à deux oreilles de chevaux. Le temple Tapsa qui se trouve dans les parages dénote avec les habituels temples coréens. Ce dernier est entouré par des pagodes en pierre et le petit complexe bouddhiste est entouré par la nature, offrant un cadre inédit.
Un site historique important se trouve plus au Sud, à Gochang. Outre la forteresse de Gochangeupseong, une ancienne fortification entourant une petite butte dominant la petite ville, vous trouverez un des sites de dolmens enregistré au patrimoine mondial de l’Unesco. Je vous évoquais plus haut celui situé à Incheon, vous avez par ici le Gochang Dolmen Site
Et puisque je parle des dolmens, voici où se trouve le 3e site du pays, Hwasun Dolmen Site, dans le district de Hwasun, au Sud de Gwangju. Tant qu’à être dans ce district, vous pouvez jeter un œil au temple Unjusa, avec ses nombreuses sculptures en pierre de Bouddha, certaines gravés à même la roche, sur des parois ou au sol.
Si vous allez dans le coin Sud-ouest, vous pourrez voir l’un des Sansa manquant à la collection, le temple Daeheungsa, situé dans une montagne au sud de Haenam. Arrivé sur la côte, c’est un véritable patchwork d’îles et de plages. Il y a l’embarras du choix. Parmi celles-ci, on peut nommer Hongdo, éloigné sur l’Ouest, avec ses falaises escarpés.
Je vous propose ensuite une ville intéressante dans cette province, Suncheon, connue pour sa baie (Suncheon Bay Nature Reserve), une zone humide propice à l’observation d’oiseaux et appréciée pour ses champs de roseaux. En ville même, vous pourrez visiter ses jardins, Suncheon Bay National Garden. Si vous aimez le cinéma et les dramas coréens en particulier, vous pouvez visiter une reconstitution de village, ayant servi de décor extérieur au Suncheon Drama filming.
Enfin, en partant dans les montagnes à l’ouest de la ville, vous pourrez voir le septième et dernier Sansa listé par l’Unesco, le temple Seonamsa, au coeur de la montagne Jogyesan. Vous atteindrez le complexe en enjambant son petit pont en pierre, après avoir fait une balade en forêt tout en longeant un ruisseau. Sur l’autre versant, il y a le tout aussi photogénique temple Songgwangsa, près du lac.
Ancienne capitale de la province de Jeolla du Sud, aujourd’hui « indépendante » avec son statut de ville métropolitaine, la ville en elle-même a peu d’attraits. On peut citer les restes de l’ancienne muraille à m’est de la cité ou sa rue animée, 1913 Songjeong Station Market.
En revanche à proximité, vous avez la réserve naturelle à côté du lac Gwangjuho, près duquel se trouve les jardins de Soswaewon, un jardin coréen typique de la dynastie Joseon. Plus au sud, vous aurez des randonnées possible au parc national de Mudeungsan, connu pour ses formations rocheuses.
Seul site naturel de Corée du Sud intégré au patrimoine mondial de l’Unesco, l’île de Jeju se révèle une île populaire pour ses paysage volcaniques et ses côtes sauvages. Vous pouvez gravir la plus haute montagne de Corée (le mont Hallasan, culminant à 1 947 m), en partant proche du temple Gwaneumsa, vous y ferez là ce qui est probablement la plus belle randonnée de l’île.
Vous aurez aussi une belle vue sur la montagne en vous rendant à l’ancien cratère Geomun Oreum, lui même situé à côté du Jeju World Natural Heritage Center.
Après qui dit montagne, dit cascades. Vous pouvez admirer quelques belles chutes sur l’île comme celle de Cheonjeyeon, à ne pas confondre avec une autre cascade de l’île, Cheonjiyeon, ou encore celle de Jeongbang qui se jette directement dans la mer.
En suivant la côte justement, vous pourrez y observer quelques belles formations rocheuses. C’est le cas aux falaises de Jusangjeolli, non loin de la chute de Cheonjeyeon mais aussi sur la côte Yongmeori. Si vous êtes curieux, rendez-vous sur la « mysterious road », appelée localement Dokkaebi Road, pour « défier » la lois de la gravité.
Autre site naturel notable sur l’île, le tunnel de lave de Manjanggul, situé dans les terres, côté Est. C’est non loin du Seongsan Sunrise Peak, un ancien cratère qui offre un beau panorama sur Jeju. Et pour terminer ce séjour, quoi de mieux que se prélasser sur les quelques belles plages de Jeju-do comme celles de Geumneung Eutteumwon et Hyeopjae.
Enfin, vous aurez peut-être l’occasion d’y croiser les dernières « sirènes » de Corée, les Haenyo (littéralement femmes de la mer). C’est une communauté de femmes gagnant leur vie en plongeant dans la mer, jusqu’à 10 m et en apnée, pour pêcher des fruits de mer. Ces dernières étant plutôt âgée et probablement dans la dernière génération à pratiquer cette pêche particulière.
Voici une carte pour situer et résumer toutes les destinations et lieux d’intérêts en Corée du Sud :
La Corée du Sud étant à ce jour assez peu visité par les occidentaux, il y a encore tout à découvrir si je puis dire. Pour autant, il y a bien entendu comme partout quelque incontournables, notamment des sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, dont on en verra un certain nombre.
Dans notre cas, avec 10 jours plein sur place, ce qui est à la fois court, mais aussi un minimum pour découvrir un ensemble du pays, on est allé à l’essentiel.
L’idée de départ serait de simplement passer ce temps sur Séoul. L’air de rien, il y a de quoi faire rien qu’en restant dans la capitale, en combinant avec un petit tour vers la DMZ. Il serait tout à fait possible de ne pas sortir de la capitale en allant dans les musées, en traînant ça et là mais ce n’est pas trop le genre de la « maison ». Du coup, cela donnerait le programme suivant, incluant un peu de nature :
Si vous voulez limiter le temps en ville, vous pouvez toujours rejoindre la côte Est et visiter le parc national de Seoraksan, où se trouve quelques beaux paysages et chutes d’eau, notamment la superbe Towangseong Falls.
Une autre possibilité, notamment si c’est votre deuxième incursion au pays du matin calme, c’est de vous rendre sur l’île de Jeju. Il est possible d’y passer 4/5 jours facile. En tournant autour de sa principale montagne et ancien volcan, à l’origine de la naissance de l’île, vous aurez quelques belles visites pour apprécier les charmes des paysages coréens.
Sur les deux journées supplémentaire, pourquoi ne pas rejoindre Busan et voir un site culturel du pays important, le temple de Haedong Yonggungsa.
Comme c’est le temps dont nous disposions, c’est donc notre itinéraire que je vous donne ci-après, vous donnant une idée de ce qu’il est possible de faire sur un peu plus d’une semaine (et moins de deux donc). Un parcours démarrant logiquement dans la capitale, Séoul, jusqu’à la côte Sud à Busan, avec une bonne dose de culture entre les deux.
Jour 1, 2 et 3
Jour 3 et 4
Jour 5 et 6
Jour 7 et 8
Jour 9 et 10
De base, le plus simple est de combiner notre itinéraire et d’y ajouter une visite de Jeju en fin de séjour. Cela permet de voir tous les principaux sites culturels du pays (classé au patrimoine mondial de l’Unesco, comme le village d’Hahoe et les sites de Gyeongju), et de passer un peu de temps au cœur de la nature en terminant sur l’île.
On peut aussi imaginer un parcours un peu plus « varié » en effectuant l’itinéraire suivant :
Alors oui, si vous comptez, ça fait 15 jours, ça n’est jamais que la presque « norme » quand on parle de deux semaines 😉 Et il suffit juste d’ajuster en fonction de vos goûts. Vous pouvez par exemple supprimer la journée à la DMZ si cela ne vous intéresse pas, sinon enlever une journée à Séoul ou autre.
C’est un itinéraire qui en gros, combine ce qu’on aurait fait si on avait eu cette durée de voyage et reflète donc notre façon de voyager. Il est évident qu’il y a d’autres endroits à explorer, comme évoqué plus haut, mais je m’en tiens là aux lieux plutôt immanquables, en partant du principe d’un voyage unique en Corée.
Sur cette durée, vous devriez avoir de quoi bien faire le tour du pays. Et je vous en propose un itinéraire parmi d’autres, parce qu’évidemment, parcourir un pays entier demandera toujours plus de temps, mais avec cet exemple, vous devriez voir l’essentiel.
Jour 1 à 5
Quelques jours dans la capitale pour s’imprégner de la culture et se remplir la panse avant de partir un peu à « l’aventure ».
Jour 6 à 9
Rendez-vous dans la province de Gangwondo pour un premier break nature avec une balade dans les montagnes du Nord-est et les plages de la côte Est.
Jour 10 et 13
Un bout de notre itinéraire, rejoignez Andong puis l’ancienne capitale du royaume Silla, Gyeongju.
Jour 14 et 15
Jour 16-20
Un break sur une île, c’est toujours agréable, surtout quand cette dernière est surnommée par les locaux « l’Hawaï de Corée ».
Jour 21-26
Retour sur le continent via Goheung
Jour 27 et 28
Remontez vers le nord par les terres.
Jour 29-30
Retour à la case départ, Séoul.
Quelques précisions sur cet itinéraire. Concernant les jours 6 à 9, Donghae est intéressante puisque peu être combiné avec la visite du temple dans les montagnes de Samhwasa et la double cascade non loin de Ssangpogpo.
Pour le transfert vers l’île de Jeju depuis Busan, concrètement, prenez le ferry si vous avez le temps, où êtes plus en accord avec le principe du slow travel, sinon il reste l’avion pour gagner du temps (mais pas écolo).
Pour détailler un peu les jours 21 à 26, si vous aimez et n’en avez encore jamais vu, rendez-vous aux plantations de thé près de Boseong. Pour les amoureux des oiseaux et de la nature, prochaine étape, la réserve de Suncheon (Suncheon Bay Nature Reserve). Rejoignez ensuite Gwangju, pour apprécier les montagnes du parc national de Mudeungsan, superbe en automne. Vous pouvez ensuite remonter vers Damyang, surtout si vous n’avez pas encore vu la fameuse bambouseraie d’Arashiyama à Kyoto, car vous y trouverez une version coréenne, somme toute modeste, au Damyang Bamboo Park.
Sinon, à la place des bambous ou en complément selon votre timing, vous pouvez visiter le parc national de Naejangsan, à ne pas manquer si vous voyagez en Corée en automne. Les feuilles seront alors multicolores et cette montagne est particulièrement photogénique.
Pour les journées 27 et 28, remontez sur Jeonju, où se trouve un « village » composé d’habitations traditionnelles coréenne (Jeonju Hanok Village). En rejoignant Daejeon, passez la journée au parc national du mont Daedun. Cette montagne est un lieu de sortie classique pour les Coréens, particulièrement populaire avec les couleurs d’automne. Le Daedunsan provincial park est aussi connu pour son pont en suspension et ses randonnées jusqu’au sommet.
Pour les derniers jours, en revenant à Séoul, selon vos visites en début de séjour, vous pouvez compléter celles manquantes, si jamais un palais était par exemple fermé le jour prévu. Sinon, il y a de chouette coin nature proche de la ville. Par exemple, avec la visite des dolmens de l’île Ganghwa-do. Autrement, vous pouvez simplement consacrer ces journées au shopping, achats souvenirs en vous rendant aux quartiers commerçant de Myeongdong ou Hongdae Street.
La Corée du Sud fait partie des régions avec un climat tempéré, similairement à l’Europe. On y distingue donc bien quatre saisons, mais avec quelques subtilités, de par les reliefs et l’emplacement du pays. La Corée est caractérisée par deux climats différents, selon que vous soyez dans le nord ou le sud du pays.
En détaillant un peu :
Le printemps en Corée se traduit par des températures idéales, s’échelonnant entre 18° et 23°C. C’est une période où, comme au Japon, on peut y voir de nombreux cerisiers en fleurs (vers début avril). Vous pourriez aussi assister à des festivals, comme celui auquel on a assisté à Busan, le Sands Festival, où des fêtes religieuses, comme le superbe festival des lanternes en mai, célébrant l’anniversaire de Bouddha. En revanche, il faut s’attendre au retour de la pluie sur la côte Est dès le mois de mai.
L’été est une période apportant des chaleurs plus tropicales, donc lourdes (jusqu’à 30°C et plus), de par un taux d’humidité important (similairement à la Thaïlande). C’est aussi la saison des pluies, appelée jangma en Corée, qui implique de fortes précipitations avec parfois des typhons touchant les côtes Sud.
L’automne est la saison privilégiée par les coréens pour visiter leur pays. Les températures restent assez douces (entre 10° et 20°C), les pluies sont plus rares et surtout les arbres se parent de multiples couleurs avant de séparer de leurs feuilles. C’est à cette période, vers fin septembre ou début octobre (selon les années) qu’à lieu la fête des récoltes, “Chuseok”. Il s’agit de l’une des plus importantes fêtes traditionnelles coréennes.
L’hiver peut être rude en Corée du Sud. À moins d’être fan de neige ou en tour du monde des stations de skis, il reste peu probable que vous alliez en Corée à cette saison. Le ciel sera certes bien dégagé mais au prix d’un air très sec rendant les températures parfois glaciales.
On considère de manière globale que le printemps et l’automne offrent les meilleures conditions pour visiter ce pays.
C’est celle où l’on était pour effectuer notre périple (après la mi-mai). Le beau temps étant de mise à Séoul et tout le long du séjour, avec des températures agréables, ni trop fraîches, ni trop chaudes dans son ensemble. Comme évoqué, on était à Busan sur la fin du voyage, donc plus avancé dans le mois de mai. Le fait d’avoir eu de la pluie à cette saison reste possible effectivement sur la côte Est. Dans notre cas, cela ne nous a pas trop affectées heureusement puisque cela n’a été que sur une seule journée sur nos deux jours à Busan.
Le printemps, c’est la saison des floraisons, peut être un poil moins populaire qu’au Japon mais il y a aussi quelques beaux spots pour apprécier les cerisiers en fleurs.
Concernant l’automne, c’est la magie du changement de la végétation. Les montagnes deviennent alors multicolores, jaune, rouge, orange, marron et vert s’entremêlent comme pour profiter d’un dernier « miracle » de la nature avant d’hiberner pour l’hiver rude.
Petite précision, vers fin septembre ou début octobre (selon les années) a lieu la fête des récoltes, “Chuseok”. Il s’agit de l’une des plus importantes fêtes traditionnelles coréennes. Un peu comme avec Songkran en Thaïlande (aussi lié à l’agriculture), c’est une période de vacances importante où de nombreux locaux quittent la ville pour rejoindre leur famille. L’inconvénient étant d’y trouver plus de commerces fermés et les villes qui se vident (cela peut paraître bien, mais cela donne aussi un aspect moins « vivant »).
Donc si je résume, les meilleures période pour visiter la Corée du Sud sont les mois suivants :
La période à éviter étant de juin à août du fait des possibles cyclones et période de pluies plus intense selon les régions.
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Séoul |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 2 | 5 | 10 | 18 | 23 | 27 | 29 | 30 | 26 | 20 | 12 | 4 |
T° C Min | -6 | -3 | 2 | 8 | 13 | 18 | 22 | 22 | 17 | 10 | 3 | -3 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 7 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 16 | 15 | 9 | 6 | 9 | 7 |
Soleil** | 5 | 6 | 6 | 7 | 7 | 6 | 4 | 5 | 6 | 6 | 5 | 5 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Cheongju |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 3 | 6 | 12 | 20 | 24 | 28 | 30 | 31 | 26 | 21 | 13 | 6 |
T° C Min | -7 | -5 | 0 | 6 | 12 | 18 | 22 | 22 | 16 | 8 | 2 | -4 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 8 | 7 | 9 | 8 | 9 | 10 | 16 | 14 | 9 | 6 | 9 | 9 |
Soleil** | 5 | 6 | 6 | 7 | 8 | 7 | 5 | 6 | 6 | 7 | 5 | 5 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Gwangju |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 5 | 8 | 13 | 20 | 24 | 27 | 30 | 31 | 27 | 22 | 15 | 8 |
T° C Min | -3 | -2 | 2 | 8 | 13 | 18 | 23 | 23 | 18 | 11 | 5 | -1 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 11 | 9 | 10 | 9 | 9 | 11 | 16 | 15 | 10 | 7 | 9 | 10 |
Soleil** | 5 | 6 | 6 | 7 | 7 | 6 | 5 | 6 | 6 | 7 | 6 | 5 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Suncheon |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 6 | 8 | 14 | 20 | 25 | 28 | 30 | 31 | 27 | 22 | 15 | 9 |
T° C Min | -5 | -4 | 0 | 5 | 11 | 16 | 21 | 21 | 16 | 8 | 2 | -4 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 8 | 8 | 9 | 9 | 9 | 10 | 15 | 14 | 9 | 6 | 8 | 8 |
Soleil** | 5 | 6 | 6 | 7 | 7 | 5 | 4 | 5 | 5 | 6 | 5 | 5 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Sokcho |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 4 | 5 | 10 | 16 | 20 | 23 | 26 | 27 | 24 | 19 | 13 | 7 |
T° C Min | -4 | -2 | 2 | 7 | 12 | 16 | 20 | 21 | 16 | 11 | 5 | -1 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 6 | 7 | 9 | 8 | 9 | 11 | 16 | 15 | 11 | 7 | 8 | 5 |
Soleil** | 6 | 6 | 6 | 7 | 7 | 5 | 4 | 5 | 5 | 6 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Donghae |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 5 | 7 | 11 | 17 | 21 | 23 | 26 | 27 | 24 | 20 | 14 | 8 |
T° C Min | -3 | -2 | 2 | 7 | 12 | 16 | 20 | 21 | 16 | 10 | 5 | -1 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 6 | 6 | 9 | 7 | 9 | 11 | 14 | 15 | 12 | 8 | 7 | 4 |
Soleil** | 6 | 6 | 6 | 7 | 7 | 6 | 5 | 5 | 5 | 6 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Andong |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 4 | 6 | 12 | 19 | 24 | 27 | 29 | 30 | 26 | 20 | 13 | 6 |
T° C Min | -7 | -5 | -1 | 5 | 11 | 16 | 21 | 21 | 15 | 8 | 1 | -5 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 14 | 13 | 9 | 6 | 6 | 5 |
Soleil** | 6 | 7 | 7 | 7 | 7 | 6 | 5 | 5 | 5 | 6 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Gyeongju |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 6 | 7 | 12 | 18 | 23 | 25 | 29 | 30 | 25 | 21 | 15 | 9 |
T° C Min | -3 | -2 | 2 | 8 | 13 | 17 | 21 | 22 | 17 | 11 | 5 | -1 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 5 | 7 | 7 | 9 | 8 | 10 | 13 | 11 | 10 | 7 | 6 | 4 |
Soleil** | 6 | 6 | 7 | 7 | 8 | 7 | 6 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Busan |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 8 | 10 | 13 | 18 | 22 | 24 | 27 | 29 | 26 | 22 | 16 | 11 |
T° C Min | -1 | 1 | 5 | 10 | 14 | 18 | 22 | 23 | 19 | 14 | 8 | 2 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 5 | 6 | 8 | 9 | 9 | 10 | 14 | 11 | 9 | 5 | 5 | 4 |
Soleil** | 6 | 7 | 6 | 7 | 7 | 6 | 5 | 7 | 6 | 7 | 6 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Jeju |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 8 | 9 | 13 | 17 | 22 | 25 | 29 | 30 | 26 | 21 | 16 | 11 |
T° C Min | 3 | 4 | 6 | 10 | 14 | 19 | 23 | 24 | 20 | 15 | 10 | 5 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 13 | 10 | 11 | 10 | 10 | 11 | 12 | 14 | 11 | 7 | 9 | 11 |
Soleil** | 2 | 4 | 5 | 7 | 7 | 6 | 6 | 6 | 5 | 6 | 4 | 3 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
La monnaie en Corée : le won sud-coréen, que l’on transcrit comme ceci ₩ est utilisé depuis 1962. Ce dernier avait brièvement été remplacé entre 1953 et 1962 par le hwan, faisant suite à une importante inflation, non endiguée par le changement de monnaie. Le terme Won, est similaire au Yuan chinois ou au Yen japonais, s’écrivant à l’origine avec le même caractère qui signifie simplement « rond ».
Les billets et pièces actuellement en circulation en Corée du Sud sont les suivants :
Le découpage des billets et pièces est similaire à celle du Japon malgré un rapport de 10 (1 ₩ = 10 ¥). En arrondissant, dites vous qu’une pièce de 1 ₩ correspond à 1/1250e d’euro… Autant dire que pareillement au Japon, on peine à savoir quoi faire de la petite monnaie s’accumulant… Les valeurs des autres pièces s’échelonnant jusqu’à un peu moins de 0,4 € pour celle de 500 ₩.
On comprends alors aisément pourquoi la valeur des billets, émis par la Bank of Korea, grimpe jusqu’à 50 000 ₩, qui ne valent au final même pas 40 € (37 € en 2020). Pas évident avec ce rapport de simplifier le calcul mental et s’y retrouver dans les sommes affichées. Mais pour faire au plus proche, il faut d’abord ne pas « tenir compte » des trois zéros. Pour se rapprocher de la valeur en euro, retranchez 25 % à ce chiffre. Cela reste assez facile puisque cela correspond à 1/4 en moins de votre valeur de départ.
Un exemple, vous voyez quelque chose à 75 000 ₩ (oui, ça parait beaucoup hein !), ça fait donc 75-25%, soit 75-75/4 (soit 18,75) = 56,25 €.
Globalement, les hôtels sont assez cher, comme en Asie du Nord et similaire au Japon bien que proportionnellement moins élevé. Ci-dessous, je vous résume la gamme tarifaire que l’on retrouve en Corée du Sud :
La nourriture coréenne a le mérite d’être plutôt bon marché, même si je lui reproche d’être parfois pas assez copieuse (mais ça dépend les plats et restaurants évidemment). Pour un repas plus copieux, on arrive vite dans des tarifs similaire à l’Europe.
Les transports sont clairement bon marché si on compare au voisin japonais. En tout cas, localement, les bus de villes, les métros, et même les taxis sont étonnement pas cher en Corée.
Ce qui nous coûta la plus cher fut le retour en train depuis Busan jusqu’à Séoul, la plus longue distance effectuée d’une traite. Utilisant le fameux train rapide coréen, le KTX, les tarifs sont tout de suite plus élevé qu’en bus, même si ça reste raisonnable vu la prestation et le temps passé. Ce qu’on n’a pas eu à faire, mais s’avère aussi assez dispendieux, c’est de louer une voiture, qui là, revient bizarrement plus cher qu’au Japon, du test que j’ai effectué par curiosité.
Suggestion minimum de budget journalier / personne – 47 € (Note: budget pour des vacances à budget moyen bas, pas vraiment « backpacker », mais pour se faire un minimum plaisir. Hôtels en guesthouses voire hôtel 2*, éventuellement 3* si promo, en chambre individuelle. Repas essentiellement dans des restaurants simples mais quelques petits plaisirs et utilisation des transports en commun majoritaires. Des visites payantes sans en abuser et pas forcément tous les jours).
Mes articles sur mon séjour en Corée du Sud.
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16/07/2020