>  Voyage en Thaïlande   >  Provinces du Centre   >  Kanchanaburi   >  Chutes d’Erawan : comment profiter au mieux de ce parc national emblématique
cascade du parc national erawan kanchanaburi
0
(0)

Le parc national d’Erawan est surtout connu pour ses chutes d’eau à sept niveaux. Très fréquenté, mais facile d’accès, c’est une belle excursion nature — à condition de bien s’organiser.

Je m’attaque ici à un vrai classique de la région. Et il était temps : la dernière fois que j’en parlais vraiment, c’était… en 2010. Depuis, mon style de présentation et d’écriture a radicalement changé, et le site aussi. J’avais aussi brièvement évoqué Erawan dans mon article sur les incontournables de Kanchanaburi, mais cette fois, je vous propose un topo complet : comment visiter les chutes dans de bonnes conditions, éviter la foule, et repérer les niveaux à ne pas manquer — surtout si vous n’avez pas le temps (ou l’envie) de tout faire.

Présentation du parc national d’Erawan

Le parc national d’Erawan (อุทยานแห่งชาติเขาเอราวัณ) se situe dans la province de Kanchanaburi, à environ 70 km au nord-ouest de la ville de Kanchanaburi et à un peu moins de 200 km de Bangkok. Grâce à la nouvelle autoroute, le trajet depuis la capitale peut se faire en un peu moins de 3h — ce qui reste raisonnable, mais pas anodin non plus si on envisage l’aller-retour dans la journée.

Car si c’est une excursion populaire depuis Bangkok, il faut quand même comprendre que ça implique de passer 6h sur la route pour visiter une seule attraction (allez, deux en comptant le pont, qu’on voit généralement au passage)… C’est surtout dommage de venir jusque-là sans explorer le reste de la région, qui a pourtant bien plus à offrir que les seules chutes. Kanchanaburi ne manque pas d’intérêt entre son histoire, ses lacs, ses paysages montagneux et les coins nature le long de la rivière Kwaï.

carte emplacement + trajet bangkok parc national erawan

Le parc d’Erawan en lui-même couvre une superficie de plus de 500 km², mêlant forêts, montagnes calcaires et rivières. Sa principale attraction reste bien sûr les fameuses chutes à sept niveaux, dont les bassins aux eaux turquoise attirent aussi bien les visiteurs thaïlandais qu’étrangers. Leur nom vient d’Erawan, l’éléphant mythologique à trois têtes (aussi connu chez les hindous sous le nom d’Airavata, monture du dieu Indra), que la dernière cascade serait censée évoquer.

À noter aussi : le parc se situe non loin du barrage de Srinagarind, qui forme un vaste lac artificiel et constitue une autre attraction de la région. Moins connu des voyageurs de passage, le coin mérite pourtant qu’on s’y attarde, ne serait-ce que pour une balade ou une nuit en maison flottante.

Randonnée jusqu’aux 7 niveaux de cascades

En arrivant au parking, vous trouverez de quoi vous restaurer si vous voulez grignoter ou boire un coup avant de vous lancer dans la balade. Avant d’accéder au sentier, vous passerez par le comptoir pour payer les droits d’entrée au parc national. Pour ceux qui ont du mal à marcher, un système de navette (type voiturette de golf) est disponible en supplément pour vous éviter la première portion jusqu’au niveau 1.

Pour les autres, le sentier traverse la forêt. Depuis là, il faut parcourir environ 2 km pour atteindre le 7e et dernier niveau, en comptant les 500 m qui séparent le parking de la première cascade. Comptez au minimum 2h pour faire l’aller-retour, surtout que ça grimpe pas mal à partir du 3e niveau.

panneau indication distances des chutes erawan kanchanaburi

Voilà ce qui vous attends.

En résumé, les premiers niveaux ne posent aucune difficulté d’accès : chemins larges, bétonnés, et parfaitement adaptés à tous les publics. Ensuite, le terrain devient plus irrégulier, avec des enchaînements d’escaliers, un sentier brut qui serpente entre racines et rochers… Rien d’insurmontable, mais mieux vaut être bien chaussé. Cela dit, les aménagements récents ont nettement simplifié la progression : de nombreuses portions un peu plus techniques sont désormais équipées de plateformes en bois, et même atteindre le 7e niveau reste une tâche aisée (alors qu’avant, il fallait un peu plus mériter la montée).

Pour donner un point de comparaison (j’aime bien les avant/après), voici deux images placées côte à côte : à gauche, une portion de la montée avant les travaux (image tiré de Googe Maps) ; à droite, une zone aménagée récemment avec une plateforme en bois, comme on en trouve désormais à plusieurs endroits. Ce n’est pas exactement le même spot, mais ça donne une bonne idée de l’évolution — on voit bien qu’à l’époque, il n’y avait tout simplement… rien.

À savoir avant de monter : au-delà du 2e niveau, les bouteilles plastiques sont interdites. Des contrôles peuvent avoir lieu à l’entrée du sentier, donc mieux vaut prévoir une gourde pour rester hydraté.

Et si vous comptez vous baigner, le port du gilet de sauvetage est désormais obligatoire. Vous trouverez un comptoir de location à l’arrivée de la 1ère cascade du parc : 20 ฿ par personne pour les 3 premières heures, puis 20 ฿ supplémentaires par heure. Ne comptez pas trop sur la resquille : des gardes sont postés à chaque chute et n’hésitent pas à rappeler à l’ordre ceux qui ne respectent pas les consignes.

À noter : l’eau des bassins est remplie de petits poissons qui n’hésitent pas à venir mordiller les peaux mortes sur les pieds. C’est sans danger, mais ça peut surprendre ! Certains y voient un « fish spa » naturel et gratuit… d’autres un petit désagrément.

Niveau 1 et 2

Les deux premiers niveaux, faciles d’accès et moins restrictifs, sont aussi les plus fréquentés du parc — en particulier par les groupes thaïs. Des tables en bois sont disposées à l’ombre des arbres et servent souvent de coin pique-nique. Les familles viennent s’y rafraîchir, surtout les week-ends et pendant les chaudes journées de l’été (entre mars et mi-mai).

Concrètement, le 1er niveau, « Lai Kung Rang« , est tellement discret que beaucoup le remarquent à peine. Il y a pourtant deux petits bassins peu profonds, parfaits pour barboter avec de jeunes enfants.

Le 2e niveau, en revanche, est bien plus visible. « Wang Mat Cha« , son petit nom, est déjà plus photogénique, avec une large piscine naturelle turquoise. C’est la seule bien exposée au soleil, plus profonde… et pleine de poissons ! C’est souvent ici que les familles s’arrêtent pour se baigner.

C’est aussi à ce niveau qu’on trouve les principales commodités du parc : douches, toilettes, zone pour se poser et manger. L’avantage, c’est que beaucoup de visiteurs s’en contentent — et qu’à partir du 3e niveau, la balade devient tout de suite plus tranquille.

Du niveau 3 au niveau 5

Après le checkpoint du niveau 2 où l’on vérifiera vos tickets d’entrées et si vous êtes dans ce cas, vos bouteilles plastiques peuvent être gardées dans des consignes, vous aurez une première série de marches menant au niveau suivant. L’ambiance devient tout de suite plus sauvage mais le sentier reste facile à suivre.

Un petit pont enjambe le ruisseau, l’occasion de voir une cascade intermédiaire – certaines n’étant pas incluses dans les niveaux, on a ce qu’on pourrait qualifier ici de niveau 2,5. La cascade 3, « Pha Nam Tok » n’est quant à elle qu’à 10 min de la précédente. Elle fait légèrement dévier du chemin principal. Pas d’inquiétudes, vous n’avez même pas à vous éloigner de 50 m du pont pour rejoindre cette chute.

Perso, je trouve que c’est une des plus photogénique du parc. La cascade dévale la pente d’une traite sur une belle hauteur, faisant une belle douche naturelle pour qui s’approche au pied de celle-ci. De manière générale d’ailleurs, c’est toute la portion entre la cascade n°3 et la 5e qui est visuellement la plus intéressante.

Pour reprendre le chemin de la montée, revenez au pont et poursuivez à droite le long du sentier bétonné. Peu après vous aurez un escalier assez raide, qui demande un certain effort, c’est pratiquement le passage le plus difficile de tout le parcours.

En haut, vous serez récompensé par une vue sur la montagne qui fait face au parc national, toute recouverte de bambou. Là aussi, je vous mets deux photos comparatives pour vous rendre compte de la différence de couleurs et rendu en fonction de la saison :

Peu après, on atteint le 4e niveau, « Ok Nang Phee Sue« . La cascade s’étale sur deux blocs de roche calcaire, en pleine forêt. Là encore, une petite piscine vous attends pour la baignade bien que cette dernière soit de taille plus modeste et un peu plus casse-gueule à rejoindre depuis le sentier.

L’avantage, c’est qu’il y a généralement un poil moins de monde qui s’arrête à cette dernière. Autrefois, ce niveau était apprécié pour son toboggan naturel. En observant la chute, on peut voir en effet une partie lisse au milieu de chaque rocher, qui étaient utilisé pour se jeter dans l’eau. Depuis, cette activité n’est plus possible et il faudra se contenter d’un simple plouf dans le bassin.

niveau 4 ok nang phee sue parc national erawan kanchanaburi

Niveau 4.

En continuant la montée, on passe encore une petite série de chutes intermédiaires, que j’appellerais « niveau 4.5 », à hauteur d’un petit pont intermédiaire. Après quelques marches et une petite descente, le sentier longe le ruisseau au plus près. C’est dans cette zone qu’on a le plus de chances de croiser des singes : des macaques qui viennent parfois boire ou se prélasser dans les parages.

Un peu plus loin, on retraverse le ruisseau via un autre pont récemment refait. On croise quelques beaux troncs d’arbres, et la lumière douce rend l’endroit particulièrement photogénique. La suite est encore meilleure : après un passage facile longeant une plateforme en bois, on arrive, au bout d’une vingtaine de minutes, à la chute n°5 — l’une des plus belles du parc.

Le 5e niveau, « Buar Mai Long« , est un peu à part. Ce n’est pas une chute bien distincte comme les précédentes, mais plutôt un ensemble de petits bassins naturels et un plus large, reliés par des mini-cascades. Le tout serpente au milieu des rochers et des racines d’arbres, dans une ambiance calme (les bons jours). L’endroit est plus étalé, avec plusieurs zones propices à la baignade dans une eau claire, et un cadre qui mérite qu’on s’y attarde un peu.

Aparté sur la “faune locale”

Entre deux cascades, on croise parfois quelques habitants plus discrets du parc. Des singes peuvent faire leur apparition entre la 4e et la 5e chute, surtout en début ou fin de journée. On croise aussi souvent des lézards de toute taille, notamment le fameux varan, commun partout en Thaïlande. Si on prend le temps d’observer, il y a toujours quelques oiseaux ou papillons colorés dans les zones un peu plus calmes.

Les niveaux 6 et 7

On approche de la fin. Auparavant, c’était un peu la débrouille à partir de là. Il y a avait bien quelques échelles en bois dont on peut voir les vestiges toujours visibles mais il fallait un peu se frayer son propre chemin, quitte à se mouiller un peu les pieds, faute de plateforme adéquat.

Mais ça, c’était avant. Désormais, le tracé est balisé et des passerelles en bois surélevées ont été installées sur les portions les plus chaotiques. Cela dit, tout n’est pas parfaitement lissé non plus : certains tronçons restent bien abrupts, avec racines et pierres à escalader, d’où l’importance d’avoir de bonnes chaussures.

Arrivé au niveau suivant, il faut légèrement s’écarter du tracé principal, mais son accès a été grandement facilité (je pèse mes mots, tellement c’est incomparable avec avant). Autrefois, sans panneau pour le signaler, beaucoup passaient à côté. Et pour cause : il fallait obligatoirement se mouiller les pieds pour traverser les bassins, juste pour entrapercevoir la cascade — ou plutôt, la série de chutes composant « Dong Pruk Sa ».

Le niveau 6 est sans doute le plus brouillon de tous. Ce n’est pas une chute nette ou spectaculaire comme certaines précédentes, mais plutôt un enchaînement de petites dénivellations, de vasques, de filets d’eau qui serpentent entre les rochers et les racines. Ça coule un peu de partout, sans qu’on sache trop où commence et où finit la cascade.

L’endroit n’est pas désagréable pour autant : il y a un côté un peu sauvage, désordonné, avec quelques bassins d’eau claire et des troncs d’arbres tombés ça et là. Mais clairement, ce n’est pas ici que vous sortirez l’appareil pour la « grande photo ».

Lors de ce passage, les traces bien visibles laissées par une grosse tempête survenue l’année précédente étaient flagrantes. Plusieurs arbres ont été déracinés, ouvrant largement la vue sur la zone, autrefois bien plus enserrée dans la végétation. Le contraste est flagrant quand on a connu les lieux auparavant.

En avant/après, ça donne ça :

Quant au petit pont de bois que l’on traverse ici pour atteindre le point de vue sur cette chute, il fait partie des infrastructures ajoutées récemment, comme ailleurs sur le parcours.

Encore 10 minutes d’effort et un petit passage sur le ruisseau — sans pont cette fois, attention à ne pas glisser — et vous voilà au 7e et dernier niveau. À l’arrivée, un panneau symbolique vous accueille : « You are the conqueror » (“Vous êtes le conquérant”).

Cette ultime cascade, baptisée « Phu Pha Erawan » (qui donne son nom au parc), est nichée au pied d’une falaise calcaire. C’est la plus haute de toutes en termes de dénivelé, avec l’eau qui s’écoule en plusieurs filets sur la roche recouverte d’herbe et de mousse par endroit.

Deux bassins distincts sont visibles mais l’un est trop peu profond pour se baigner. Résultat : tout le monde s’agglutine dans l’autre, ce qui limite vite l’espace. Et paradoxalement, alors que c’est le niveau le plus éloigné, c’est aussi l’un des plus fréquentés (avec le 2e), sans doute parce qu’il incarne une forme de “récompense” pour ceux qui vont jusqu’au bout — et aussi (surtout même) parce que l’accès est devenu plus facile.

Sur le côté, une petite cascade coule quand le débit le permet, et permet d’avoir une vue d’ensemble sur le niveau. Attention en vous y rendant : la roche peut être très glissante par endroit (j’ai failli me rétamer à cet endroit et me suis bien érafler ne me retenant à l’arbre heureusement présent…)

À noter : si le parc national ferme vers 17h, l’accès à ce dernier niveau est coupé dès 15h30. Un ranger présent sur place commence alors à faire redescendre les visiteurs.

Conseil : Pour l’accès à la baignade, le cadre etc., les niveaux 2, 3 et 5 sont les plus agréables. Pas forcément utile de monter jusqu’au 7 si vous manquez de temps ou qu’il y a du monde.

Temps indicatifs entre chaque niveau (hors pause, baignade ou photos) :

– Niveau 1 → 2 : 2 min
– Niveau 2 → 3 : 5 min
– Niveau 3 → 4 : 10 min
– Niveau 4 → 5 : 20 min
– Niveau 5 → 6 : 10 min
– Niveau 6 → 7 : 10 min (ça grimpe un peu plus)

Conseils pratiques pour visiter Erawan

    • Horaires : 8h à 16h30 (accès au 7e niveau fermé à partir de 15h30)
    • Tarif : 300 ฿ pour les étrangers, 150 ฿ pour les enfants
    • Parking : 20 ฿ (moto), 30 ฿ (voiture)
    • Prévoir : maillot de bain + serviette (si vous comptez vous baigner), sac étanche, chaussures antidérapantes, antimoustique
    • Règles : plastique interdit après le 2e niveau. Gilet OBLIGATOIRE si vous comptez vous baigner.
    • Période idéale : de novembre à février (éviter les week-ends et grandes vacances d’été entre fin mars et début mai)

➤ Et pour se rendre compte de la différence de niveau d’eau selon la saison, voilà un petit comparatif entre novembre et mars :

Comment aller aux chutes d’Erawan

Le parc national d’Erawan est accessible en transport local, en excursion organisée ou par vos propres moyens. Selon le temps dont vous disposez et votre budget, voici les principales options pour s’y rendre :

En bus local depuis Kanchanaburi

C’est l’option la plus économique. Des bus bleus partent environ toutes les heures depuis la gare routière de Kanchanaburi. Le trajet dure 1h30 et coûte 50 ฿ par personne. Le terminus se trouve directement à l’entrée du parc.

➡️ Pratique mais peu flexible : mieux vaut partir tôt. Notez aussi qu’il s’agit de vieux bus sans clim, donc heureusement que le trajet reste assez court…

bus local kanchanaburi erawan

Le bus local Kanchanaburi – Erawan.

En scooter ou en voiture de location

Cela reste un mode de transport populaire en Thaïlande, idéal si vous voulez gérer votre timing ou éviter les heures de forte affluence. La route est facile et en bon état. Comptez 1h à 1h15 depuis le centre-ville.

  • Location scooter : ~200 à 300 ฿/jour
  • Location voiture : ~1000 ฿/jour (hors essence)

⚠️ Je ne peux que rappeler les règles de prudence : port du casque obligatoire, permis international vivement conseillé, et évitez ce genre de sortie sans un minimum d’expérience en deux-roues. Je vous renvoie pour ça à mon article sur la conduite en Thaïlande.

Depuis Bangkok

Il faut compter environ 3h de route depuis Bangkok. Des minibus partent du terminal sud (Southern Bus Terminal / Sai Tai Mai), ou depuis Mo Chit. Tarif indicatif : 150 à 200 ฿ pour Bangkok → Kanchanaburi en minivan.

Des excursions à la journée existent aussi, mais elles sont très condensées — souvent combinées à d’autres arrêts touristiques comme le pont de la rivière Kwaï.

➡️ L’idéal est de dormir à Kanchanaburi la veille pour profiter des chutes sans courir.

Powered by GetYourGuide

Peut-on dormir dans le parc ?

Oui, c’est possible — et plutôt pratique si tu veux profiter pleinement des chutes dès l’ouverture du parc.

  • Camping : vous pouvez venir avec votre propre équipement moyennant 30 ฿ par nuit. Si vous préférez le confort d’un matelas, ou pas vous encombrer en équipement, vous pouvez louer un kit (tente, matelas, sac de couchage et oreiller) pour environ 150 ฿ par nuit.
  • Bungalows du parc (via DNP) : ils coûtent entre 800 et 5 000 ฿, selon la taille et l’option choisie. Une réduction de 20 % est appliquée du lundi au jeudi.
    L’idéal est de réserver directement sur le site du DNP, depuis la Thaïlande. Le site ne permet pas de réserver depuis l’étranger, et quoi qu’il arrive, on ne peut pas réserver plus de 60 jours à l’avance.
    La démarche est expliquée ici, mais tout est en anglais… et c’est franchement pas le process le plus fluide.

reserver accomodation parc national erawan kanchanaburi

Sinon, dormir à Kanchanaburi reste l’option la plus simple. On trouve un large choix d’hébergements à tous les prix :

en ville, autour du marché de nuit et de la gare,
au bord de la rivière Kwaï, que ce soit dans le centre ou dans un cadre plus nature, le long de la route menant au parc, pour ceux qui veulent être proches de l’entrée sans être trop loin de la ville.

Mes recommandations de logements à Kanchanaburi :

  • Le Good Times Resort, très bon rapport qualité prix, avec piscine. Idéalement proche de la zone animée avec restaurants, et au bord de l’eau.
  • The Bridge Residence Hotel, à côté du précédent, offre un prestation très correcte, également avec une piscine et un bar restaurant sympa.
  • Chez Bure – Bure Homestay, pas de piscine et un peu à l’écart mais super accueil et chambre cosy offrant un bon rapport qualité/prix.
  • Warm Well Hostel, situé dans la rue parallèle au Chez Bure, c’est une bonne option pour les budgets plus serré.

Envie d’un cadre plus nature ? Voici deux exemples au bord de la rivière Kwai, proche du parc (mieux vaut être véhiculé) :

  • Erachon Raft Resort, vous avez quelques bungalows flottants, l’attraction du quoi mais ils ont aussi un bâtiment moderne bien sur terre, si dormir sur l’eau vous perturbe.
  • River Hill Side Resort, autre bonne option dans les parages.
hotel flottant sur riviere kwai proche parc national erawan

Exemple d’hôtel flottant le long de la rivière Kwai, proche du parc national d’Erawan.

Autres idées de visite autour d’Erawan

Si vous avez un peu de temps devant vous, voici quelques suggestions de lieux à combiner avec la visite des chutes d’Erawan — que ce soit en chemin ou dans les environs immédiats :

  • Le pont de la rivière Kwaï (Kanchanaburi)
    Incontournable si vous n’avez pas encore visité ce symbole de la ville. Il peut faire office d’étape sur le trajet retour.
  • Le musée Hellfire Pass
    Un lieu chargé d’histoire, sur l’ancienne ligne de chemin de fer construite pendant la Seconde Guerre mondiale. Une visite forte, qui peut se combiner facilement si vous êtes véhiculé.
    ➡️ Je détaille ces deux visites (le pont et le musée) dans cet article dédié au chemin de fer de la mort.
  • Excursion en bateau
    Que ce soit depuis le pont ou sur le lac de Srinagarind, la région offre quelques balades en bateau dans un cadre paisible. Une option sympa pour prolonger l’escapade nature, en plus des hébergements flottants.
  • Prasat Muang Sing
    Un site historique incluant un petit temple khmer que beaucoup ignorent.
  • Wat Tham Suea
    Un temple impressionnant, véritable complexe perché au sommet d’une colline, à quelques kilomètres de la ville.
    ➡️ Pour plus d’infos et d’autres suggestions : mon article complet ici.
  • Wat Tham Phu Wa et ses grottes
    Un temple original avec un sanctuaire souterrain creusé dans la roche, souvent ignoré des circuits classiques.

Et si vous avez besoin d’un aperçu rapide pour faire vos choix, je vous renvoie à mon article plus général : 6 lieux à visiter à Kanchanaburi entre histoire et nature.

En résumé : est-ce que ça vaut le coup ?

Oui, à condition d’éviter les pics de fréquentation. Même si c’est touristique, ça reste un site naturel agréable, bien entretenu, et parfait pour une sortie facile à la journée. L’eau turquoise, les poissons, la marche en pleine forêt… c’est une belle parenthèse. Et si vous arrivez tôt, que vous prenez votre temps et que vous ciblez bien vos niveaux, c’est encore mieux.

Les voyageurs en quête d’un cadre plus tranquille, mais tout aussi impressionnant, peuvent aussi se tourner vers les chutes de Huai Mae Khamin (article à venir), à 43 km au nord-est, dans le parc du barrage de Sri Nakharin. En semaine, on y croise à peine une poignée de visiteurs.

Résumé express : Accessible, très fréquenté, mais joli et bien organisé. Meilleur combo : y aller tôt, idéalement à l’ouverture, monter direct en haut, et vous baigner au fur et à mesure en redescendant, en fonction de la foule qui arrive.

L'article vous a plu ?

Note globale 0 / 5. Nombre de votes : 0

Pas encore de vote. Soyez le premier à noter cet article !

L'article vous a plu ?

Suivez moi sur les réseaux sociaux

Lorsque je découvrais la Thailande en 2006, je ne m'attendais certainement pas à y poser mes valises 2 ans plus tard ! Depuis, je suis basé à Bangkok et je voyage régulièrement à travers tout le pays (surtout au nord !). Je partage mes récits, photos, conseils pour aider à planifier votre séjour en Thailande et sur les pays d'Asie. Ce blog s'adresse à tous ceux qui veulent découvrir le pays du sourire, qui cherchent un peu d'aventure et ceux qui rêvent d'Asie.

publier un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.