
Villages autour de Borobudur : immersion dans la vie locale
Après un peu de repos nous étions près à repartir sur notre bécane et parcourir les environs avec cette fois une météo bien plus clémente :

Enfin presque, d’abord un petit buffet à volonté en guise de déjeuner juste à côté de notre GH. C’était pas mémorable mais au moins on avait l’estomac bien rempli. On a mangé tout seul aussi, un grand buffet juste pour 2…
En suivant le guide (le bouquin j’entends, à aucun moment nous aurons un guide en tant que personne) nous atterrissons à ce temple qui n’est composé que d’une seule tour trônant au bord de la route, on ne s’est donc pas vraiment arrêté là.
Toujours des sourires qui se dessinent en nous voyant (bon là on voit pas trop mais c’était concrètement le cas)
Et ma curiosité m’a poussée sur le retour à aller dans la direction du panneau indiquant un sens interdit (oui quitte à parcourir les environs je jette un œil à toutes les routes…), voyant quand même des gens y aller et venir et personne ne m’arrêtant.
Je m’arrête juste après avoir dérapé sur la route qui comporte une fine couche de cendre rendant le sol très glissant, j’ai perdu l’équilibre mais sans me renverser car je roulais à 5 à l’heure.
Comme les curieux, locaux en l’occurrence, viennent jeter un œil, une dame (pas la fille sur la photo évidemment) en a fait son fond de commerce en installant son étal à cet endroit.
Comme je l’évoquait la précédente éruption est dû au volcan Merapi, elle a eu lieu en Octobre dernier, soit 6 mois auparavant, et le nettoyage n’est pas encore fini.
Le pont a disparu… voilà concrètement pourquoi il y avait un sens interdit, la route est tout simplement coupée.
Observez les feuilles des palmiers qui tombent vers le bas, cela est dû à l’éruption et en l’occurrence au poids des cendres qui sont tombés, comme les photos l’attestent, en grande quantités.
Je ne sais pas quelle est la fonction des sacs plastiques mais on peut pas dire que ça embellisse… (probablement effrayer les oiseaux en vibrotant avec le vent ?)
De retour vers Borobudur nous nous rendons au marché, cette fois pas vide, bien que plutôt sur la fin car le gros de l’activité est plutôt le matin quand les marchandises sont encore fraîches.
Encore une fois beaucoup nous regarderons avec amusement et se prendront au jeu des photos avec plaisir pour beaucoup (mais pas tous non plus)
Sous la partie couverte il fait relativement sombre car peu d’éclairage en dehors de la lumière naturelle.
Il fallait voir cet homme pauvre en tout point trier et s’occuper des déchets, siffler et pousser la chansonnette, cela offrait un contraste saisissant entre son gagne pain, c’est vraiment pas la même philosophie de vie…
Convaincu par les lieux, nous décidons de rester une nuit de plus pour nous permettre d’aller voir les villages plus en détail, et tant qu’à faire, comme à notre habitude, imprimer les clichés pris au marché et les distribuer (et bravo les rimes). Aussi, on se décidait à tenter le lever de soleil pour le lendemain (faut que le temps soit favorable et vu le temps maussade jusqu’à présent ce n’était pas gagné…)