Indonésie : Balade en scooter au plateau de Dieng
J’avais donné rendez vous la veille pour avoir le scooter à 8h, ce qui sera chose faite, revenant tout juste de mon lever de soleil les choses se goupillent bien, Jitima est prête, nous partons après le petit dej. Mais la pluie ne nous quitte pas. Par chance, on nous file également la « capote », genre de poncho en plastique épais, efficacement étanche contre la pluie. Pour ce petit périple voici la carte très sommaire dont je disposais :
On voit bien la boucle de la veille partant du « We are here », direction nord vers « pengilon and warna lake » passage vers Bima temple puis l’autre temple avant celui central de Arjuna. Aujourd’hui, c’est direction « candradimuka crater » et son dringo lake dont je mentionne plus loin que l’on ira pas jusque là, avant ça le premier passage passera par le Jalatunda well. Sachant que n’ayant que des noms, nous ne savons pas du tout à quoi ressemble tout ça…
Je ne sais pas à quoi carbure les usines du coin mais elles fument bien (vu la blancheur j’ose espérer que ce ne seraient que des vapeurs d’eau…)
La vallée de l’autre côté de Dieng plateau (sous entendu pas le côté par lequel nous sommes arrivés).
Au travail.
J’avais peur de glisser sur la route humide avec cette pente super raide.
Il avait pas l’air bien réveillé.
Après la descente, la montée.
En suivant les panneaux indiquant les points « intéressants » je m’arrête sur un bout de chemin qui a l’air de faire office de parking.
Des champs de choux (à répéter très vite dans votre tête)
Une petite série de marches d’escalier s’ouvre devant nous.
Les plantations bordent le ravin…
Voilà ce qu’il y a à voir, un gros trou béant (ancien cratère), soyons honnête pas immanquable bien qu’impressionant.
Nous continuons notre route censée conduire vers un des cratères du complexe, en l’occurrence celui de candra dimuka si je ne m’abuse. La route n’étant plus j’hésite à m’y engager jusqu’à ce qu’un autochtone me fais signe d’y aller à pied, soit, allons-y, encore une petite grimpette en perspective.
Alors que l’on ne nous a pas encore vraiment vu, seul un curieux nous fais face.
Quelques secondes plus tard ça se bouscule un peu plus au portillon.
Les regards essayent de suivre les cameras qui s’enclenchent, là, Jitima les attire presque tous.
Ils auraient bien besoin de mouchoirs.
Après l’école nous croisons la mosquée du coin.
Quelques habitants aussi.
Et après, presque uniquement de la verdure (des plantations pour être plus précis puisque la colline en est recouverte).
Depuis notre premier arrêt la pluie avait cessée, en espérant que cela se maintient.
La dernière maison que nous croiserons.
Là d’où s’échappe la fumée est notre objectif.
Un projectile du volcan local qui s’est planté là.
La pluie de ces derniers jours alimentent à fond les ruisseaux.
En pause clope, et toujours des sourires.
Par moment ça monte sec et la chaussée est relativement défoncée. Pour ma part ça va bien, en plus j’avais acheté spécialement des chaussures de marche pour l’occasion qui sont ma foi efficace. Jitima pour sa part, en plus d’être moins endurante (encore que plus qu’une Thaïe « moyenne » quand même) elle pensait qu’on allait juste traîner en scooter et n’avait donc que ces flip flop…
Vu l’état du chemin j’avais de la peine pour les amortisseurs des motos qui s’aventuraient dans le coin.
Comme je marchais plus vite, ça me laissait le temps de prendre mes photos tranquillement en attendant…
Bien que Jitima ralentissait la cadence nous avons mis une petite demi-heure pour atteindre notre but qui entre nous était plutôt décevant, quand je vois l’effort à fournir j’avais de la peine pour Jitima qui avait l’air exténuée et tirait clairement la tronche…
Point positif on aura pas eu de pluie… Il y a normalement un lac un peu plus haut en continuant mais déçu par ce cratère et surtout ayant pitié de Jitima je décide de laisser tomber le lac et de redescendre.
Les moindres lopins de terre sont exploités.
Ce petit bout de goudron témoigne qu’il y eu une route à une certaine époque…
Encore un qui a voulu être ”immortalisé”.
Le temps se recouvre, je suis en train de ne pas regretter d’avoir poussé la balade plus haut. Ici nous sommes en fait redescendu jusqu’à un peu plus bas que Dieng, à l’opposé de là d’où nous venons de faire notre petite vadrouille (d’où nous sommes arrivés depuis Wonosobo).
Il est temps de revenir rendre le scooter et plier bagages.
Dès que l’on sera redescendu (en route vers Yogyakarta) on aura droit à quelques éclaircies.
Mais qui n’ont pas vraiment durées…
Ici, nous sommes près de Yogyakarta de nouveau. Le trajet retour contrairement à l’aller s’est donc fait d’une seule traite. Il aura fallu changer 5 fois de bus pour enfin revenir vers notre guesthouse, la même qu’à l’aller, car nous avions promis au proprio que nous repasserions, malgré que nous recevrons des propositions de chambre à des prix intéressant, 80.000 avec air condition au lieu des 120.000 IDR de notre GH sans air, mais notre parole n’a pas de prix…
