Le parc historique de Si Satchanalai, « petite soeur » de Sukhothai
Si Satchanalai est une ancienne cité fondé dès 1250, à 60 km au nord de Sukhothai, la capitale d’alors. La ville devint vite une place importante car elle hébergeait notamment le prince héritier. Elle se développa surtout entre les 13e et 14e siècle, dont on retrouve aujourd’hui les traces de ce passé glorieux sous la forme de plusieurs ruines de temples, réparties sur une surface de 7 km². Cet ensemble forme un site classé patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1991.
Pourtant proche du parc historique de Sukhothai, Si Satchanalai est beaucoup moins visitée que sa consoeur, tout comme l’autre site historique de cette région, Kamphaeng Phet, situé lui plus au sud. Si vous aimez les sites historiques, il est envisageable de combiner une visite du parc historique de Sukhothai le matin et de se rendre à Si Satchanalai l’après midi.
1- Histoire de Si Satchanalai, en bref
Avant de devenir la ville de Si Satchanalai, c’est une petite bourgade du nom de Chaliang qui a vu le jour sur les rives de la rivière Yom, dès le 12e siècle. Située alors aux portes de l’empire Khmer, Chaliang était une petite ville prospère.
Ce n’est qu’après l’établissement de Sukhothai comme capitale du royaume Thaï naissant, que la ville de Si Satchanalai fut établie en 1250, non loin à l’ouest de Chaliang. C’était le second centre de Sukhothai, un peu comme une ville frontalière, car plus haut, on arrivait dans le domaine du royaume Lanna. C’était donc pour résumer, une ville plutôt importante à son apogée.
Au déclin de Sukhothai et alors que le royaume d’Ayutthaya prenait de l’importance, Si Satchanalai perdura en maintenant son rôle commercial et industriel dans la région.
Son contrôle balança alors entre les pouvoirs en place, le royaume Lanna au nord et Ayutthaya au centre. Sa chute fut le fruit de la destruction par l’armée Birmane débarquant depuis Lampang à la fin du 18e, peu avant la destruction dans la foulée d’Ayutthaya, laissant derrière eux un champ de ruines.
2- Les principales ruines de Si Satchanalai et Chaliang
Informations pratiques
Petite astuce : si vous êtes vite fait de passage et ne comptez de toute façon pas tout voir, pointez-vous vers 16h-16h30, vous pourrez toujours y jeter un oeil car l’entrée risque alors d’être gratuite car plus personne au guichet, et vous pourrez quand même en profiter jusque 17h30 sans difficulté 😉
Wat Phra Si Rattana Mahathat (Chaliang)
Probablement le plus ancien et la plus importante ruine de Chaliang. Si le nom vous dit quelque chose, c’est parce qu’il y a un temple du même nom à Lopburi et que le terme Wat Mahathat se retrouve souvent en Thaïlande puisque cela désigne des temples ayant ou hébergeant toujours, d’importante relique de Bouddha.
Sa construction remonte à la fin du 12e, lors du règne de Jayavarman VII, alors que Chaliang fait encore partie du grand empire Khmer.
C’est donc une structure qui en reprend les caractéristiques. L’architecture khmère set notamment reconnaissable à son mur d’enceinte en gros bloc de latérite. Le grand prang ayant été lui, redessiné sous la période d’Ayutthaya dans un style plus Thaï, bien que lui-même copiant le style khmer (défini comme Gopura). Pour rappel puisque déjà évoqué sur mon site, le terme prang fait justement référence à ce style architecturale en particulier, autrement on utilise localement le terme générique de chedi pour les tours en forme de cloche et dans le sens plus large, on s’en réfère à des « pagodes ».
L’autre particularité est la sculpture ornant l’entrée Est du complexe, où vous y verrez une pointe ornée de 4 têtes de Brahma ainsi que des bas-reliefs. Dans ce qui reste du bâtiment principal, assez bien conservé au demeurant pour un temple aussi ancien, on peut toujours admirer la statue de Bouddha assisse s’y trouvant. On peut également accéder à l’intérieur du prang.
Derrière ce dernier, se trouve les restes d’un grand stupa (chedi de style Sri Lankais, vous inquiétez pas, j’ai prévu de faire une page résumant les lexiques car je sais que ça peut être confus) et une autre statue de Bouddha, debout cette fois, avec les restes d’un bâtiment secondaire. Globalement le site du Wat Phra Si Rattana Mahathat est bien entretenu et en tant que tel, si la ruine a été gardé en l’état, le temple est toujours actif puisqu’on y trouve accolé bâtiment plus récent.
Derrière le temple coule la rivière Yom, qui forme une boucle et se retrouve aussi devant, donnant l’impression de se trouver sur une île (ou à défaut, une presqu’île). Notez qu’il est possible de rejoindre le village en face en traversant un pont suspendu.
Les temples secondaires de Chaliang
À proximité, avant d’arriver au Wat Phra Si Rattana Mahathat (วัดพระศรีรัตนมหาธาตุ), vous longerez l’ancienne muraille (ou ce qu’il en reste) de Chaliang sur votre gauche, puis vous croiserez 2 petits temples qui valent le coup d’œil.
Tout d’abord le Wat Chom Chuen (วัดชมชื่น), associé avec un petit musée qui inclut un site de fouille. On y retrouva pas moins de 15 squelettes et des indices indiquant une présence humaine dans ces lieux dès le 4e siècle et plus largement durant la période dite de Dvarati, entre le 6e et le 11e.
Ensuite vous avez le petit Wat Chan Chao (aussi vu orthographié Wat Jan Jao), avec son superbe prang khmer. Dans ce petit temple, on peut aussi voir un mondop, abri servant à contenir une statue de Bouddha, ici, debout.
En poursuivant en direction du Wat Phra Si Rattana Mahathat, vous croiserez le Wat Khok Singkharam (วัดโคกสิงคาราม) dont le mur d’enceinte au sud marquait la limite de la ville de Chaliang. Il est plutôt bien conservé car il possède encore des pans de murs toujours debout et on peut toujours voir ses trois chedis conjoints qui ne sont pas sans rappeler à plus petite échelle les trois chedis du temple royal Wat Phra Si Sanphet à Ayutthaya.
À vrai dire, ça me fait toujours bizarre de voir des vestiges du passé simplement trôner comme ça au bord d’une route, traversant ce qui est aujourd’hui un simple petit village. Je trouve que ça donne une aura particulière à l’endroit.
Wat Nang Phaya
Une fois que vous avez fait le tour des temples de Chaliang, vous pouvez rejoindre la zone principale. Au passage, une petite remarque pour signaler que Chaliang et le site principal de Si Satchanalai sont en gros distant de 3 km l’un de l’autre. Après avoir payé les tickets au centre d’acceuil, où vous pourrez aussi vous restaurez et boire, ainsi que louer les vélos, poursuivez sur le chemin jusqu’à passer entre les murailles de la vieille cité. Tournez à droite et vous croiserez peu après vos premières ruines, le Wat Nang Phaya (วัดนางพญา), ce qui signifie le temple de la reine.
L’ensemble a plutôt belle allure sous l’ombre de ses magnifiques arbres centenaires mais sa particularité est surtout qu’il reste préservés des bas-reliefs, qui décoraient toutes les façades extérieures du vihara, le hall de prière principal.
Avant de rejoindre la zone centrale, vous passerez à côté du Wat Suan Kaeo Uthayan Yai (วัดสวนแก้วอุทยานใหญ่) dont il ne reste pas grand chose si ce n’est les restes des colonnes qui soutenaient le toit et les restes de son chedi en forme de cloche dont il ne distingue que sa base.
Il y a aussi dans le coin son petit frère, le Wat Suan Kaeo Uthayan Noi (วัดสวนแก้วอุทยานน้อย) qui passe souvent inaperçu.
Wat Chedi Chet Thaeo
Sur la zone centrale du site historique, vous trouverez les deux principales ruines de Si Satchanalai. À gauche, si vous arrivez du Wat Nang Phaya, vous verrez le Wat Chedi Chet Thaeo (วัดเจดีย์เจ็ดแถว, orthographié Wat Chedi Chet Thaew sur Google Maps) dont le nom signifie simplement : les 7 rangées de stupas.
Autant dire que ce n’est pas ce qui manque dans cet imposant temple qui comptabilise pas moins de 32 pagodes, et qui, de par son importance et son mur d’enceinte de protection, indique un probable statut royal.
À l’entrée, vous remarquerez certainement sa statue de bouddha avec le Naga protecteur autour, superbement conservé. Si vous êtes observateurs toujours, et que vous avez visité Sukhothai au préalable, vous remarquerez que le chedi central avec sa pointe en forme de lotus ressemble comme 2 gouttes d’eau à celui du Wat Mahathat, le temple principal du parc historique de Sukhothai.
Wat Chang Lom
En face du Wat Chedi Chet Thaeo, se trouve le Wat Chang Lom (วัดช้างล้อม), Chang signifiant éléphant. On peut se demander pourquoi aux premiers abords, mais en s’approchant et avec un peu d’imagination, on peut reconnaître les formes d’animaux entourant son grand chedi, vous l’aurez devinez, 39 statues d’éléphants entouraient autrefois la base du chedi.
Chedi qui est assemblé avec des blocs de latérite et comporte une « terrasse » permettant d’en faire le tour à l’étage. Autour de cette terrasse, se trouvent des niches qui abritaient autrefois des statues de Bouddhas. La plupart sont bien abîmées mais certaines ont encore une tête.
Le Wat Chang Lom daterait de la fin du 13e siècle, époque où justement la latérite était encore largement utilisée sur ce type de construction plutôt que les fameuses briques rouges qui s’imposèrent à Sukhothai et dans une plus large mesure, à Ayutthaya.
Les temples de la colline : Wat Khao Suwankhiri et Wat Khao Pahnom Phloeng
Sur la colline derrière le Wat Chang Lom, vous trouverez deux temples, perdus au milieu des arbres, et où, une bonne partie de l’année, de nombreux oiseaux viennent s’y loger.
L’atmosphère (le bruit et l’odeur avec) y est du coup un brin particulière. Au choix, on peut soit y accéder par la gauche en contournant le Wat Chang Lom, suivez la route et tournez à droite vers où sa monte.
En haut, vous verrez sur votre droite des marches menant aux temples. L’autre option étant de se rendre sur la droite du Wat Chang Lom puis tourner à gauche jusqu’à arriver au pied de la colline, vous trouverez alors une belle série de marches (144 pour être exact) et vous serez alors entre les deux temples.
D’un côté, vous avez le Wat Khao Suwankhiri (วัดเขาสุวรรณคิรี) et son imposant chedi de trois étages. Si vous y accédez depuis la 2e solution, vous aurez alors à vous rendre à gauche après la première série de marches, 150 m plus loin, vous aurez une autre série de marches.
Autour du grand chedi, vous trouverez les restes d’un petit hall et ses portes d’accès en latérite, ainsi que les restes de plusieurs petites structures secondaires dont il ne reste plus grand chose. On peut aussi y voir ce qui servait de bassin pour se rincer les pieds avant d’accéder à l’intérieur du temple.
Sur l’autre partie de la colline vous serez au Wat Khao Phanom Phloeng (วัดเขาพนมเพลิง). Son nom peut se traduire par le temple de la montagne au feu sacré (bien que ma connaissance personnelle du Thai me fait dire que Khao et Phanom sont un pléonasme, les deux signifiant « mont » quand Phloeng peut se traduire par feu).
En vous y rendant, vous croiserez un petit mandapa (ou mondop) bien conservé, il n’était curieusement pas dédié à Bouddha, mais à une déesse locale, Chao Mae La Ong Sam Lee.
Derrière le mondop, se trouve le chedi principal, de style Sri Lankais. Enfin, au bout, vous y verrez les restes du ubosot et sa statue de Bouddha en position classique assise. Remarquez qu’avec la végétation, on aperçoit qu’assez peu, selon les saisons, la vue autour, mais elle est là quand même. Globalement, ces deux temples sont très peu visités et valent pour moi le coup pour cette immersion particulière dans ces ruines, rattrapées par la nature après un illustre passé.
3- Les anciens fours à poteries de Thuriang
Le royaume de Sukhothai était notamment réputé pour sa production de poterie et la ville de Si Satchanalai en était l’un des fleurons. Elle abritait à l’époque (au 13e siècle) une importante fabrique de bols et jarres en céramique, dont la fabrication provenant de l’argile récoltée sur les rives de la rivière Yom voisine.
Les céramiques étaient vernies avec une décoration incluant des motifs en fleurs, poissons ou plus simplement des cercles. Ces productions s’exportaient alors à Ayutthaya, le royaume naissant qui allait dominer plus tard la région, puis dans toute la péninsule Malaise, et même jusqu’aux Philippines, en Indonésie ou au Japon.
La fabrique de Thuriang possédait pas moins de 200 fours à poteries réparties sur une zone 1.5 km² le long de la rivière Yom. On trouve aussi des fours autour du Wat Phra Phai Luang à Sukhothai, mais dans une moindre mesure.
4- Les autres ruines de Si Satchanalai
Si vous avez un côté « explorateur », vous pourrez trouver plein d’autres ruines secondaires à proximité du site historique principal. Plusieurs petits temples sont visibles à même le bord de route et leur accès y est libre et gratuit.
Parmi les plus notables, j’en retiens le Wat Chedi Kao Yod, si vous arrivez depuis Sukhothaï par la route 1113 puis 1305 (en poursuivant tout droit depuis la porte nord du parc historique de Sukhothai), bifurquez à droite au seul carrefour en T que vous croiserez depuis Sukhothaï. Vous serez alors sur la route 1201, qui passe devant ce temple (et au moins un autre en bord de route).
Le temple en question est toujours très calme et en plus d’être entouré par la végétation, vous pouvez d’une traite visiter deux autres petits temples situés dans le prolongement de cette même colline. En plus d’être souvent seul, vous pourrez apprécier la campagne locale, avec ces vergers et les classiques rizières autours.
En approchant du site historique, on voit dépasser d’autres vieux chedis au-dessus des arbres sur les collines. Cela donne un visuel du plus bel effet à la belle saison quand tout est bien vert et luxuriant.
5- La ville de Si Satchanalai
Partant du principe que vous êtes indépendant niveau transport, vous pouvez toujours jeter dans la ville « moderne » de Si Satchanalai, qui s’est développé à 16 km plus au nord du parc historique. Vous pourrez jeter un oeil au musée, le Golden Clothing Sathon Museum, normalement simplement nommé Gold textile Museum. Le terme Gold (« or ») fait normalement référence au caractère précieux de la soie, dont il est question ici.
Plutôt qu’un musée du textile, je le vois presque plus comme un musée de la campagne. Avec ses maisons en bois, ces amas d’ustensiles et autres outils agricoles anciens, la partie textile se résume à quelques machines à tisser la soie, où parfois, de vieilles dames s’appliquent à les utiliser pour produire des écharpes et autres tissus qui peuvent être vendu sur place.
Toujours dans la ville même et concrètement en face du musée, vous pourrez toujours jeter un oeil au marché couvert pour vous imprégner d’une ambiance parfaitement locale.
6- Comment se rendre à Si Satchanalai depuis Sukhothai
Sachant que c’est très probablement depuis Sukhothai que vous vous rendrez à Si Satchanalai, la seule option en transport en commun est le bus. Il faut se renseigner au terminal de bus sur ceux passant à proximité de Si Satchanalai, ils vous déposeront normalement dans un village le long de la route 101.
C’est le fameux village dont je parle plus haut puisqu’il vous suffira de traverser le pont suspendu au-dessus de la rivière Yom pour arriver sur le site du Wat Phra Sri Rattana Mahathat. Avant de traverser, n’oubliez pas de louer un vélo (il doit y avoir un loueur normalement) pour mieux profiter des lieux (pour rappel 3 km sépare ce site et la partie principale).
7- Où dormir à Si Satchanalai
Rare seront ceux parmi vous qui dormiront à Si Satchanalai, la plupart des gens restant sur le site historique de Sukhothai pour ensuite rejoindre Phitsanulok et reprendre le train vers le nord ou empruntant un bus depuis la ville de Sukhothai.
Toutefois, si vous êtes en indépendant (véhiculé sous-entendu), vous pourriez tout aussi bien y faire une halte, après avoir visité Sukhothai en matinée puis Si Satchanalai l’après-midi. Car si vous poursuivez votre route vers le nord, rien ne sert alors de redescendre vers Sukhothai.
Auquel cas, voici mes suggestions (2 hôtels testés par mes soins) :
Chanalai Resort
Budget : à partir de 807 Bahts (22€)
C’est un hôtel récent possédant une piscine, dont j’ai vu qu’elle a déjà été rénové. Les chambres sont confortables et l’hôtel est plutôt bien entretenu. Le petit déj est inclus mais par contre ça restait bof et l’hôtel ne faisant pas restaurant, pour manger le soir, faut se débrouiller. Et son principal inconvénient est son emplacement un peu isolé, car à l’écart de la ville. Après, sachant que vous devriez être véhiculé si vous vous retrouvez à dormir là, ce n’est pas tant un problème, même si la marche à pied reste envisageable pour retourner en ville dénicher de quoi manger. Mais après, sans parler le Thaï, ce sera pas toujours évident de trouver un restaurant, d’autant que Si Satchanalai est une petite ville où il n’y a pas beaucoup de vie nocturne.
Mais il a du mal à attirer du monde donc je sais pas si ça va durer… Je laisse la phrase visible car je suis heureux que cet hôtel « revienne de loin ». Je pense que la rénovation de la piscine reflète un changement de propriétaire et / ou surement dans tous les cas, un changement de stratégie, qui a été payant car vu le nombre de commentaires sur Agoda et la note, que je voyais auparavant à 7,7 et maintenant montée à 8.0, augure une bonne gestion de l’endroit. Je suis content pour eux car j’avais de l’affection pour le staff de l’hôtel qui était toujours très poli et accueillant.
Sisatchanalai Heritage Resort
Budget : à partir de 988 Bahts (26€)
Testé une autre fois, c’était hors saison, donc il n’y avait pas grand monde, ce qui fait que tout le staff était au petit soin pour nous. J’avais un bungalow au bord de la rivière, chambre pas très grande mais c’était suffisant. Cet hôtel est plus proche du site principal puisqu’il est à environ 1 km de l’entrée donc plus pratique que l’autre ci-dessus.
Autre avantage, ils ont leur propre restaurant, qui proposait des plats corrects et aux tarifs raisonnables. Le petit déj était inclus.
Voilà, j’espère que cet article vous donnera l’envie d’aller jeter un œil à ce site méconnu, si vous ne faites pas avant d’overdose de ruines !
Histoire de compléter cette visite, voici tous les articles traitant des autres parcs historiques et anciennes villes qui sont cités dans cet article et dont je parle sur le blog :
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Eric
Bonjour super article très complet sur si satchanalai. ma compagne est de la bas j’adore y aller pour me ressourcer. Il y reigne une grande serenite. La vraie Thaïlande avec sa population adorable . Je prend mon vélo et déambule sans but au travers des temples. Le site peut aussi effectivement plaire aux ornithologues, il m est arrivé de croiser des toucans, grues etc. Il faut pour cela partir de bonne heure ou profiter du cocher de soleil sur les rizières. Peut être nous croiserons nous la bas…
Romain
Bonjour,
Merci pour ce témoignage sur ce site encore assez méconnu.