La Birmanie fut notre tout premier voyage depuis mon installation en Thaïlande, à peine 3 mois plus tôt.
À l’époque (en 2008 donc), c’était un pays encore relativement reclus à cause de la junte au pouvoir depuis 1962. Avec un tourisme encore peu développé, mais du coup des prix très bas, l’hôtel qu’on avait sur Rangoun était alors à 12 $ contre maintenant presque le triple à 30 $ depuis les reformes et levée des sanctions internationales.
À noter que le nom complet actuel (république de l’Union du Myanmar) ainsi que l’hymne national et le drapeau ont été changés en 2010. Le nom Birmanie reste utilisé de manière plus ou moins officielle par bon nombre d’ambassade étrangère et c’est pourquoi j’en resterai majoritaire à cette dénomination.
La capitale a quant à elle été déplacée de Rangoun vers la ville nouvelle de Naypyidaw, crée au milieu de nulle part à 300 km au nord de Yangon (le nom officiel de Rangoun, faut suivre!).
Le tourisme est maintenant en plein développement, du coup les prix ont tendance à flamber, parce qu’il y plus de monde qui se lance dans la découverte de ce pays longtemps « craint ». Les Thaïlandais voisins y sont notamment nombreux à s’y rendre.
Tout ceci a récemment été un peu freiné suite au massage des peuples Rohingya dans les régions nord-ouest du pays. Mais l’engouement reste palpable. Le Myanmar (nom officiel toujours non reconnu pour certains pays…) possède une histoire récente plutôt houleuse, mais dont l’avenir ne peut être que prometteur.
Quand on pense « Birmanie », les images qui viennent en premiers, c’est la plaine aux milliers de temples et pagodes de Bagan, les pêcheurs du lac Inlé, les joues décorés du thanaka, une poudre protectrice du soleil.
Paradoxalement, on n’a pas encore vu à ce jour, ni les temples de Bagan ni le lac. Ce n’est évidemment que partie remise, car ils font partie sans conteste des incontournables.
L’attrait premier de la Birmanie reste sûrement l’aspect plus « reculé », de par son ouverture récente au monde. Il y a une certaine envie de découvrir un pays qui ne soit pas trop « spolié » par le tourisme, par opposition avec la Thaïlande que beaucoup considéreront comme « trop développé » et plus « authentique » (argh que je n’aime pas ce mot).
“Une jeune Birmane avec du thanaka sur les joues, caractéristique du pays”
“Deux jeunes moines bouddhistes dans une rue de Chaung Tha”
Les traces de son passé colonial sont visibles dans la plupart des grandes villes, où les anciens bâtiments administratifs, bien que pas toujours en super état, reflète les années sous le pouvoir de l’empire britannique qui dominait la région.
Il reste encore compliqué aujourd’hui de visiter pleinement le pays, du fait de conflits ethniques sporadique mais sans fin. Certaines zones restent inaccessibles, d’autres limités et demandant un permis spécial (voir les infos sur le site des affaires étrangères). Mais la plupart des points intéressants sont hors de ces zones troubles.
La Birmanie reste un pays avec une population accueillante, très diversifié en terme d’ethnie. Et bien que bouddhiste majoritairement, comme sa voisine de droite, l’architecture reste typique birmane.
De manière générale, on reste dans l’ambiance asiatique, donc avec une culture vraiment différente. Une ambiance de rue animée, on se sent en sécurité et bien reçu. Se loger, se nourrir reste bon marché même si on n’a certainement pas la même offre en terme de qualité et quantité qu’en Thaïlande.
La nourriture est peu connue du grand public et révèle pourtant quelques bons plats typique.
Pour les transports, c’est un peu plus chaotique du fait de l’état des routes et le style de transport, majoritairement locaux, donc bus plutôt vétustes, réseau de trains peu développé, mais ça fait partie de l’aventure !
Niveau paysage, le pays reste très varié, avec au nord et l’est, des montagnes, au sud et à l’ouest, des plages, sauvages et désertes pour beaucoup, tout le monde devrait y trouver son compte.
Voici en résumé, quelques infos essentielles à connaitre avant tout voyage en Birmanie.
Il est nécessaire au préalable de faire une demande de visa afin de séjourner en Birmanie. Les choses évoluant pour la Birmanie, il est possible de faire la demande via internet et il n’est donc pas obligatoire de se rendre à une ambassade.
Vous recevrez alors un e-visa (visa électronique) qui donne droit à un séjour de 28 jours précisément. Sachant qu’à ma connaissance, ce dernier n’est pas renouvelable sur place, c’est donc la durée maximale autorisée pour un séjour touristique au Myanmar.
Coût du visa = 50€ , ce qui n’est pas donné si vous partez en famille !Malgré ce tarif un peu rebutant, cela a l’avantage d’être extrêmement facile à obtenir puisqu’en quelques clics depuis chez vous, vous serez à même d’obtenir ce précieux sésame.
Pour l’obtenir, rendez-vous sur le site officiel de l’immigration du Myanmar, les indications sont assez simples mais par contre il n’est plus disponible en français (la capture d’écran vous montre qu’il fut un temps disponible dans d’autres langues).
Petite précision, il vous faudra connaître votre point d’entrée dans le pays. Donc pas possible « d’improviser » si vous êtes en voyage au long cours en Asie, vous devrez définir à l’avance par où rentrer en Birmanie.
On vous demande sur la page d’informations personnelles d’indiquer une adresse. Il suffit simplement de mettre celle de l’hôtel de votre première destination. Si vous arrivez par Yangon par exemple, il est préférable d’avoir au moins réservé un hôtel dans la ville avant (pour se faire, je vous redirige sur Agoda ou Booking si vous préférez).
Notez que vous ne pourrez faire de AirBnb ou tout logement chez l’habitant, donc pas d’autres choix.
Le délai officiel est de 3 jours ouvrables, mais en général, un jour suffit, en résumé, c’est très rapide donc peut se faire à la dernière minute (même si c’est jamais vraiment recommandé hein).
Si au début, ce dernier n’était valable qu’avec une arrivée via l’un des aéroports internationaux du pays (Yangon, Mandalay ou la capitale Naypyidaw), il est aussi disponible à la frontière terrestre à Kawthaung – frontalière avec la Thaïlande. Accessible via Ranong, c’est lors de ma précédente visite dans cette ville que je faisais justement une petite visite chez le voisin, mon dernier séjour en date en Birmanie.
Depuis le Covid, après une suspension un temps du e-visa, s’il est bien de nouveau disponible, les points d’entrées suivant ne semblent plus accepter à ce jour le visa électronique…Il est aussi nécessaire d’avoir une couverture santé couvrant le Covid 19.
Pour résumer, si vous comptez arriver via le Laos par les terres, notez que ce n’est pas possible car pas de postes frontières acceptant le e-visa (et à ma connaissance, pas de postes tout court permettant aux étrangers de rentrer dans le pays via le voisin Laotien).
Et si je ne suis pas à l’aise avec Internet me demandez-vous ? Il reste toujours l’option « classique », via une ambassade.
La première fois que je me rendais en Birmanie, l’option e-visa n’existant pas encore, c’est via l’ambassade de Bangkok que je faisais la demande. La même chose sera valable via celle de Paris ou autre.
Même si elle a déménagée depuis ma venue, l’ambassade de Birmanie à Bangkok se trouve toujours le long de l’avenue Sathorn, en l’occurrence à cette adresse :
150 N Sathon Rd, Khwaeng Silom, Khet Bang Rak, Krung Thep Maha Nakhon 10500, Thaïlande (l’ancienne adresse était au 132 de cette même avenue, donc juste à côté). La station de BTS (métro aérien) la plus proche est Surasak.
Horaires d’ouverture: du Lundi au Vendredi; Matin (pour les demandes de visa) : 09h00 – 12h00, Après-midi (pour récupérer le visa) : 15h30 – 16h30
Voici normalement la liste des documents demandés :
L’avantage de Bangkok comparé à d’autres ambassades, c’est qu’il est possible d’obtenir le visa le même jour que la demande. Par contre ce service est payant, si vous pouvez attendre, le délai normal est de 2 jours (il me semble, si c’est pas 3).
Attention par contre, car il y a tendance à y avoir pas mal de monde à cette l’ambassade. Avec une ouverture à 9h, il y a déjà une queue bien chargée dès 8h30 voire même avant…
L’ambassade de Birmanie à Paris se trouve à cette adresse :
No. 60, Rue De Courcelles, 75008, Paris, France
Horaires d’ouverture: du Lundi au Vendredi; Matin: 09h00 – 12h30, Après-midi: 13h30 – 16h00
Apparemment cette dernière n’a plus de site officiel…
Si vous faites une demande de visa par la poste, en plus des documents évoqués ci-dessus, il vous faut aussi joindre une enveloppe affranchie pour le retour de vos documents. Le délai d’obtention du visa est alors d’une dizaine de jours.
Conseil (de la part de Brice, le spécialiste de la Birmanie !) : si vous cherchez un hôtel à Bangkok et pas loin de l’ambassade de Birmanie, je vous conseille le Cooper Hostel, avec des chambres à partir de 15 €, une propriétaire super sympa, hôtel propre, excellente réputation et Internet qui fonctionne très bien.
Le visa a une durée de validité de 3 mois. Cela signifie qu’une fois votre visa en poche, vous avez jusqu’à 90 jours pour vous rendre en Birmanie. À ne pas confondre donc avec la durée de votre séjour (28 jours MAX).
Les trajets directs n’existent qu’inter-régionalement. À ma connaissance, il n’y a pas d’options de vol direct depuis l’Europe (ou très peu). Et même avec escale, c’est une destination moins prisée donc un peu plus chère que d’aller en Thaïlande dans ce cas.
Selon votre parcours, il peut être plus avantageux de venir via Bangkok et traverser ensuite une frontière terrestre selon celles précités plus haut avec votre e-visa, ou prendre un vol local via les compagnies low-cost pour faire par exemple un Bangkok – Mandalay. Sans être excessif niveau tarif, cela fait un gain de temps considérable pour démarrer son voyage au coeur de la Birmanie.
Dans tous les cas, vous ferez probablement au moins une escale selon la compagnie choisie, hors une compagnie ayant un bon tarif pour Yangon s’avère justement Thai Airways, qui fait escale à Bangkok.
Autre possibilité, l’excellente compagnie Singapore Ailrines, avec une escale à Singapour (dans le tout aussi excellent aéroport de Changi) propose des prix pouvant être inférieur à 600 €. Selon vos dates et promotions en vigueur (ou pas), une autre compagnie attractive est Vietnam Airlines, qui, selon l’aller ou le retour, fera escale à Ho Chi Minh Ville (Saïgon) ou Hanoï. Enfin la très bonne compagnie Qatar Airways, restant une valeur sûre pour toute destination en Asie, permet de rallier Yangon depuis Paris (avec escale à Doha), pour également moins de 600 € mais pour bénéficier d’escale pas trop longue, on est plutôt dans les 630 €, ce qui reste tout à fait intéressant.
La Birmanie n’est pas réputée pour son réseau routier en excellent état et ses transports confortable… Non. Le tourisme n’en étant encore qu’à ses balbutiements, cela se développe petit à petit sûrement, mais reste d’autant rustique que la Birmanie étant sujette à polémique, beaucoup la boycott et son essor touristique a dû mal à prendre.
Si on prend notre expérience perso, le bus restait notre principal moyen de transport. C’est bon marché, dessert pleins de destinations, mais ce n’est effectivement pas des plus confortables, en tout cas sur des moyens trajets. Il existe toutefois des bus plus récents et moderne qu’on a pu aussi tester donc ça dépend concrètement vos destinations, et votre budget aussi.
Le train reste assez peu utilisé par les touristes alors que le réseau ferré du pays, développé à l’origine sous la colonisation du Royaume-Uni, est assez conséquent (plus de 5 000 km de voies).
Reste les transports locaux, taxis d’un autre temps, rickshaw, trishaw ou même calèche seront vos options pour vous déplacer autours d’un site.
Il faut savoir que pour les plus longs trajets, il est courant que ce soit des bus de nuit. Partant généralement entre 16 h et 22 h h pour des arrivées au petit matin (vers 5-6 h). En tant que tel, ce n’est pas pour éviter un quelconque trafic important en journée, ni même vraiment économiser une nuit d’hôtel. Pour le Birman « moyen », ces bus leur permettent d’éviter de perdre une journée de travail. De plus, la chaleur étant plus tolérable, cela évite une éventuelle surchauffe de moteur pour des bus qui sont parfois au bout de leur vie. Après les bus pour les longs trajets sont clairement plus confortables.
Il est aujourd’hui possible de réserver certains trajets en ligne via :
Entre les villes, dans notre cas, nous avons principalement utilisé le bus. Avec en moyenne un trajet à 7 000 Kyats par personne (en 2014). On a moins eu d’occasions de faire des longs trajets vu qu’on se déplaçait dans une zone assez restreinte du pays.
Petite info : les bus récents mettent la clim à fond, si vous êtes sensible au frais, prévoyez un pull ou de quoi vous couvrir.
Les routes ne sont pas en excellent état donc les trajets sont plus longs que la normale en rapport temps/kilomètres (prenez en compte en faisant votre itinéraire en Birmanie). À titre d’exemple, un trajet Kinpun (au pied du Mt Kyaiktiyo, où se trouve le rocher d’or) jusqu’à Mawlamyine, c’est 150 km. En comptant un arrêt, il a fallut presque 4h…
Typiquement, un petit bus local reste une expérience en soit. Les stations de bus sont globalement sommaires, de celles qu’on a prises (sauf une un peu meilleure, à Chaung Tha). Pas de quais centralisés avec des numéros mais des comptoirs indépendants réparties autour d’une place, pour prendre les tickets en fonction des compagnies et destinations.
Malgré ça, on s’y retrouve en général, en demandant au locaux par rapport à là on l’on veut se rendre. Les bus en eux mêmes sont de styles variés, là encore, selon les distances.
Après, sur les trajets intermédiaire, on a le temps de profiter du paysage, car ils s’arrêtent souvent. Les bus locaux étant souvent délabrés, en plus des arrêts prévus, il peut y avoir des stops supplémentaires pour refroidir le moteur à l’agonie, et l’état général du bitume ne fait pas de cadeaux aux pneus.
Lors des divers arrêts, vous verrez les vendeurs de snacks, fruits et autres se précipiter autour ou même dedans pour espérer faire une vente, come c’est assez courant en Asie du Sud-est.
À l’intérieur, si les bus sont généralement des 32 places, on dépasse souvent ce nombre ou à défaut, le poids total est aux limites de ce que le bus peut supporter. Car en plus des personnes, ces derniers servent souvent de relais pour transporter toute sorte de marchandises.
L’arrière est rempli de cartons, cargaisons diverses et autres produits non-humains. Les couloirs sont aussi comblés si nécessaire, rendant souvent le voyage inconfortable, les genoux manquant cruellement de place. Si c’est en journée et qu’on ajoute la chaleur, vous avez un peu près une idée de ce qui vous attend. Préférez dans la mesure du possible les deux premiers rangs qui devraient être un peu épargné par le méli-mélo de sacs de riz, colis et autres.
Après, dit comme ça, ça paraît terrible mais d’une part, ce sont des trajets intermédiaires qui sont comme ça, donc pas excessivement long non plus, d’autre part ce n’est pas et heureusement, systématique. Il ne faut donc pas pas paniquer à l’idée de prendre les bus en Birmanie, y’a largement pire ailleurs.
Comme dans tous pays, vous serez confronté à plusieurs moyens pour vous déplacer d’un point à un autre localement. Si on trouve taxis classiques parmi les véhicules à quatre roues, généralement dans les grandes villes comme Yangon, Mandalay, Pathein, Mawlamyine ou encore Taunggyi, vous y trouverez aussi un réseau de bus publics, le long des principaux axes.
Concernant ces bus de ville, les tarifs sont bas, à 50 ou 100 kyat, oui oui, vous lisez bien, ça fait à peine 6 centime ! C’est en tout cas le cas à Yangon avec le système de bus de la ville, YBS (Yangon Bus Service). Bonne nouvelle en plus, depuis 2017, ils proposent une appli disponible en anglais sur Android.
Pratique pour s’y retrouver, sachant que les bus desservent le centre-ville et la banlieue, donc un réseau étendu. Vous avez toutes les infos sur les différentes lignes, code couleur etc sur le site myanmore. Comme conseil, ayez du change, car avec de grosse somme ça risque d’être problématique…
Concernant les taxis, ils seront nettement plus cher (comparé au bus) surtout compte tenu de la tendance à enfler le touriste… Car sauf changement depuis ma dernière venue, et en tout cas à Yangon, les taxis n’ont pas de compteur, donc ils peuvent vous sortir un peu n’importe quel tarif…
Mais il y a une tendance à connaître, en me basant notamment sur le site référent pour les tarifs à l’étranger (Numbeo), le prix de base devrait se situer aux alentours de 1 000 K – 1 500 K, comptez ensuite à peu près autant par kilomètre. Si donc vous rejoignez le centre-ville depuis l’aéroport de Rangon, soit environ 15 km, vous devriez en avoir pour quelque chose entre 15 000 et 22 000 K, soit aux alentours de 9-14 €.
Si vous voulez privatiser un taxi pour une journée, comptez alors de l’ordre de 5 000 K par heure.
Ensuite, on trouve similairement à la Thaïlande des pick-ups qui font des trajets intermédiaires, parfois autour des villes. Ces derniers sont aménagés avec trois rangées. Pour des trajets courts ça peut le faire, mais pour plus long, le ratio confort/prix ne vaudra pas celui des bus locaux. Ces pick-ups sont souvent bondés, et le seul moyen de pas trop galérer est de réserver les places à l’avant, plus confortables, mais par conséquent se négociant à 25 % voir 50 % plus cher que ceux entassés derrière.
Ils font notamment les liaisons entre des villes et des lieux intermédiaires, faisant généralement de nombreuses haltes pour charger / décharger. On les retrouve ainsi entre Bagan et le mont Popa, où, non loin de là, entre Myingyan et Meiktila (qui rapproche de Kalaw et son départ de trek) ou encore autour du Rocher d’Or à Kyaiktiyo pour ne citer que ces exemples.
Après le transport par excellence en Birmanie, ce sont les motos, aménagés avec des side-car, que l’on appelle localement « saiq-ka » mais dont le terme générique est plutôt trishaw. Il y aura parfois de simple moto taxi, comme on pouvait en trouver à Bago depuis l’arrêt de bus et qu’on prenait jusqu’à notre hôtel. On trouve aussi son penchant sans moteur, mais clairement plus destiné aux locaux les plus démunis.
Plus rarement vous croiserez des genres de tuk-tuk similaires aux voisins Thailandais ou Indien. Une course revient en moyenne à 4 000 – 7 000 kyats selon la distance (2,5 € – 4,35 €). Assez courant aussi, reste les calèches, à l’ancienne, ou même des carrioles tirés par les boeufs (plus rare quand même).
À ce jour, il n’est pas possible de louer une voiture privée pour soi, ou du moins c’est contraignant. De base vous lirez souvent qu’il est nécessaire de louer un véhicule avec chauffeur. Le pays n’est pas encore assez « ouvert » pour laisser des étrangers se balader librement sur leurs routes. Vous trouverez pour ça diverses agences permettant une location à la journée ou même sur plusieurs jours. Après forcément, c’est pas donné. Un aller-retour entre Yangon et Bago par exemple est chiffré à 110 $ sur ce site.
Mais depuis peu, il apparaît possible de conduire soi-même. Pour se faire, il faut obtenir l’autorisation auprès de l’agence gouvernementale MTT et de la Road Transport Administration Department (RTAD ; 01-36113). Cependant, la contrainte étant que vous devez impérativement être accompagné en permanence par un habitant… donc un guide en somme, car autrement je vois mal comment vous prendriez un gars random comme « caution »… De base, ces restrictions sont là pour éviter que le gouvernement est à gérer des accidents impliquant des étrangers.
En revanche, c’est possible à certains endroits de louer une moto ou des scooters, en général en dehors des grandes villes, même si c’est à priori possible d’en trouver à Mandalay. C’est ce qu’on avait fait lors d’une journée mémorable à Chaung Tha, entre les plages. On avait réussi à dénicher une bécane pour 10 000 K par jour (6 €), le tarif habituel que vous devriez trouver. L’essence coûte que dalle et vous trouverez des bouteilles en vendant au litre un peu partout au bord des routes (normalement 650 K le litre, soit à peine 40 centimes).
On avait aussi louer un scooter pour visiter les environs de Hpa An, une chouette région à voir et idéale à explorer de cette manière.
Concernant les vélos, c’est beaucoup plus répandu et bon marché. Les tarifs sont aux alentours de 1 000 K par jour pour un vélo de base, ça peut monter à 4 000 K si c’est proposé par un hôtel haut de gamme. Prenez soin de toujours vérifier les bases, freins qui fonctionnent, pneus gonflés correctement afin d’éviter tout soucis.
Vous pourriez même acheter sur place, on trouve des vélos venant généralement d’Inde, de Chine ou encore de Thaïlande, vendus à peine 100 €.
Si vous êtes voyageur au long cours et avec votre propre VTT (préférable au Myanmar), vous ne devriez pas avoir de problème avec la douane, et circuler dans le pays (hors zones de restrictions) ne pose pas de souci particulier (il y a peu de circulation en dehors des villes). Si vous cherchez une compagnie proposant des locations de vélos, ventes ou même des circuits à vélo, vous avez Cycling Myanmar, basé à Yangon : https://www.cyclingmyanmar.com/
Autre possibilité, toujours sur Yangon, la société Thin Asia Tours : https://think-asia-tours.com/
On l’oubli souvent mais il y a aussi des trains en Birmanie. Le train ayant été introduit par les Britanniques dès 1877. Mais ce n’est effectivement pas le moyen de transport privilégié car ce n’est pas le plus rapide pour se rendre à destination. Comptez 15 h de trajet pour faire Yangon – Mandalay ! Par contre cela reste tout à fait abordable avec un tarif dans ce cas à 15 € (soit 1 € par heure 😊 )
Le pays comporte 858 stations réparties le long des 5 403 km de son réseau ferroviaire. Comme le montre la carte (qui date de 2017), il est prévu une extension pour raccorder la ville de Sittwe, à l’Ouest (près de Mrauk U, site historique important) au réseau principal puis d’y ajouter une extension jusqu’à Mergui (Myeik) depuis Dawei (aussi appelé Tavoy).
Similairement à la Thaïlande, la Birmanie ayant une forme comparable, les voies couvrent surtout un axe Nord-Sud, avec moins de possibilités pour les axes Est-Ouest. La compagnie de transport gérant le réseau, Myanmar Railways (MR) était à l’origine formée par trois compagnies distinctes opérant dans diverses régions du pays.
En plus d’être plutôt lent, du fait de l’état vieillissant de son réseau (avec un écartement de 1 m et peu de doubles voies), les trains du Myanmar sont pas tout frais non plus. Il faut généralement s’armer de patience car les retards et les arrêts sont fréquents, mais comme on dit, ça fait parti du voyage !
Pour ce qui est de réserver, ce n’est pas nécessaire pour les trains de jours. Les guichets des gares dans les grandes villes sont normalement à même de délivrer des tickets aux étrangers. Ce ne sera pas forcément le cas dans les plus petites gares. Pour les couchettes, il est préférable de prendre ses billets deux jours à l’avance, voir plus en haute saison (novembre à mars).
Il est possible de réserver en ligne via ce site : https://myanmartrainticket.com/
Ce n’est pas le site officiel de la compagnie des chemins de fer mais un solution (normalement) fiable pour avoir ses billets sûr et à l’avance.
Du coup, en dehors des 647 km de l’axe Yangon – Mandalay (qui passe par Bago, Naypyidaw, la nouvelle capitale ou encore Thazi), qui sont régulièrement empruntés par des trains passager, le reste est assez délaissé. Exception faite aussi du Yangon Circle Line, ce train circulant en boucle autour de Rangoun, qu’on avait pour le coup emprunté.
On distingue jusqu’à quatre classes en Birmanie selon les trains. Pour la plupart cependant, on en trouvera seulement deux, supérieure et ordinaire. Les sièges de la classe supérieure sont normalement inclinables, plus confortable évidemment mais surtout ouvert à la réservation. Ce n’est pas le cas des sièges de la classe ordinaire, plus dur avec un dos droit.
Ensuite, selon les lignes, il existe sur certains trains une 1re classe. Contrairement au nom, ce n’est pas une catégorie supérieure ultime… C’est à peine une amélioration de la classe ordinaire, avec toujours des sièges en bois, mais rembourré au niveau des fesses.
Vous avez aussi les trains de nuits, appelée « upper class sleeper » ou « regular sleeper », comptant pour une classe à part. Cette classe consiste en une cabine avec généralement 4 couchettes, sinon 2 ainsi que la climatisation et des toilettes propres au bout du couloir.
Il existe une variante sur un train entre Yangon et Bagan (le 62), qui a des cabines privées, toilettes comprises, mais avec une configuration atypique. La voiture-lits spéciale est divisée en quatre compartiments séparés complètement autonomes, chacun occupant toute la largeur du wagon, chacun avec son propre vestibule d’entrée, ses propres toilettes et un espace siège / couchette avec 4 couchettes. Ça paraît chouette niveau intimité, mais il faut comprendre que niveau socialisation et expérience de voyage, ça peut être contraignant. Il n’y a pas de couloir et pas d’accès entre les compartiments ou de votre compartiment au reste du train, donc les voyageurs de cette classe ne peuvent pas ni croiser d’autres personnes, ni utiliser la voiture-restaurant.
Avec plus de 1 900 km de côte et de nombreuses îles dans le sud, vous imaginez bien que la Birmanie est minimum équipée pour naviguer sur ces eaux, que ce soit des rivières ou la mer. L’un des trajets les plus populaire étant la croisière entre Mandalay et Bagan. Après, si c’est justement en mode « croisière » donc plus luxueux, c’est forcément plus onéreux. La durée varie de deux jours à une semaine selon le type de bateau et le budget.
Dans sa version luxueuse, le moins cher est à priori la Deluxe Suite chez Sanctuary Retreats, disponible à partir de 450 $ pour deux jours de navigation.
Autrement, il faut se tourner vers les ferries gouvernementaux, bien moins cher mais forcément moins confortable. C’est géré par l’IWT (Inland Water Transport : http://www.iwt.gov.mm/). Parmi les axes populaires, on retrouve le trajet Yangon – Mandalay (via Pyay), un parcours de 423 km et 28 embarcadères, si vraiment vous êtes fan de ce genre de transport.
Pour les plus petits trajets, les ferries seront généralement simple, en bois et avec une capacité d’accueil limité à moins de 30 personnes.
Dans notre cas, outre un trip pour visiter les environs de Chaung Tha sur une genre de barque, et d’autres du même genre pour traverser les rivières de cette même région, on a seulement emprunté un bateau en Birmanie lors de notre trajet entre Ranong (en Thaïlande) et Kawthaung.
Peu probable que vous optez pour ce moyen de transport car plutôt onéreux et assez peu d’aéroport d’où vous seriez susceptible de vous rendre/en partir. De plus, les normes de sécurité et de maintenance des appareils ne sont pas aussi drastiques que dans les pays plus développés.
Certaines compagnies, pourtant réputées n’ont d’ailleurs pas pu se maintenir sur un marché à peine émergent, feu les compagnies comme Air Bagan ou Air Mandalay qui ont arrêtés leurs opérations en 2018 (malgré leur site internet respectif toujours en ligne mais ne proposant pas d’outil de recherche et donc de vols).
MAIS, avec le renouveau du tourisme au pays, certaines compagnies se démarquent comme Yangon Airways qui renaît de ses cendres. Prendre un avion peut s’avérer intéressant dans ce cas pour des vols inter-régionaux si vous êtes dans un voyage au long cours en Asie.
Parce que je l’ai fait pour les autres destinations que je couvre sur ce blog, voici un résumé des compagnies disponibles en Birmanie, si jamais :
Il n’est pas forcément obligatoire de réserver tout à l’avance. Toutefois, réserver peut s’avérer utile pour éviter les déconvenues si vous aviez repéré un petit guesthouse ou hôtel sympa mais qui s’avère finalement complet.
C’est notamment ce que nous était arrivé à Mawlamyine où on terminait dans un hôtel assez misérable faute de trouver mieux sur le moment (et parce que typiquement, on ne veut pas forcément se trimbaler ses sacs sur des kilomètres).
Bon après certes, parfois en réservant on a quand même des mauvaises surprises, mais en général cela fait gagner du temps.
Pour des chambres simples, c’est à dire sommaire, sans clim, on peut trouver dans les 10-15$. Si vous voulez un minimum de confort en chambre individuelle avec clim, comptez au moins dans les 30-35$.
Si vous cherchez un AirBnb, vous ne trouverez pas. La législation en Birmanie rend impossible à un particulier de pouvoir dormir chez un particulier Birman. Camper n’est pas trop commun non plus et je ne sais même pas s’il existe des emplacements dédiés.
Pour une montée en gamme, genre hôtel de charme, comptez alors plutôt dans les 80-100$. Pour citer un exemple concret, lors de mon passage à Kawthaung, j’avais séjourné au Victoria Cliff Resort, considéré comme un 4*.
Deux piscines, belle vue sur la mer et chouette resto, 80 € la nuit.
Une assurance voyage peut souvent changer la donne sur l’issue d’un pépin non prévue lors d’un séjour à l’étranger. Et surtout si vous partez dans le cadre d’un voyage de plusieurs mois en Asie, une bonne assurance peut s’avérer plus que bienvenue, car les assurances des cartes bleues sont limitées.
Le montant maximum pour les frais de soins pris en charge sur les CB classiques peut s’avérer insuffisant (de l’ordre de 10 000€ contre 200 000 € pour une assurance voyage dédiée) et ne couvre pas la responsabilité civile.
Je vous conseille ACS Solutions d’Assurance Voyage & Expatriation.
Je précise que si vous souscrivez à l’assurance via le lien, je toucherais une petite commission. C’est une manière simple d’aider à faire tourner le site, car une assurance est de toute façon préférable et ce sera donc bénéfique à la fois pour vous et moi.
Tout comme son voisin en Thaïlande, il n’y a pas de vaccins obligatoire en tant que tel, toutefois, plusieurs sont recommandé (et peuvent être encore plus selon vos points de destinations).
Vaccins Recommandés
Aussi, d’après les recommandations du ministère des affaires étrangères concernant la Birmanie, en plus de la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) toujours recommandée, un vaccin rubéole-oreillons-rougeole (ROR) si vous avez des enfants et une vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
Je ne connais pas la qualité des soins en général en Birmanie puisque je n’ai pas eu à tester… Mais à part dans les grandes villes, je doute que vous trouviez un hôpital bien équipé. C’est là qu’une bonne assurance peut s’avérer utile, pour prendre en charge les frais de transfert et rapatriement.
À défaut, si vous comptez faire du trek ou autre activité un tant soit peu sportive, faites un check-up avant de partir pour éviter les mauvaises surprises. Si vous suivez un traitement médicamenteux, n’oubliez pas d’emporter vos prescriptions.
À Rangoun, il y a une branche d’un excellent hôpital Thaïlandais si jamais :
Autre option, à la clinique SOS International : Inya Lake Hotel, 37 Kaba Aye Road, Rangoun. Tél : +95 1 657 922, +95 1 667 879.
Certaines régions sont encore aujourd’hui parsemées de mines antipersonnels dispersés dans les zones de conflits (lié aux indépendantistes de certaines ethnies). Dans les États Kayin (Karen), Shan, Kachin et Kayah, il est donc fortement conseillé de rester sur les principaux axes routiers et les sentiers régulièrement empruntés, ne partez pas en exploration hasardeuse, des explosions de mines ou d’engins sont régulièrement signalées.
Même si c’est valable dans pas mal de pays, évitez de prendre en photo tout ce qui est bâtiment miliaire, militaire eux-même ou policiers.
La Birmanie reste un gros producteur d’opiacé (opium), n’acceptez évidemment pas de tester si on vous en propose. Outre que je ne vais pas vous faire un dessin « la drogue, c’est pas bien », les délits liés à l’usage de drogue sont sévèrement punis en Birmanie.
N’oubliez pas que les plaines centrales autour de Bagan, notamment, sont sujettes aux tremblements de terre (le dernier important en 2016, de 6.8 sur l’échelle de Richter a endommagé le site et il y eu 3 morts).
Informations pratiques
– Numéros d’urgence –
Police : 199
Hôpital : +95 1 667 879
Si on regarde les infos du découpage administratif du pays, on voit encore souvent la notion de 7 régions, et 7 États composant le Myanmar. En réalité, comme écrit dans la rubrique « la Birmanie en bref », il y a aujourd’hui une 8e région, formé par la séparation de Naypyitaw, la nouvelle capitale, autrefois rattachée à la région de Mandalay. Si on détaille un peu, on a les sept régions qui forment ce qu’un Birman appellera concrètement la Birmanie, dans le sens peuplé par majoritairement par le groupe ethnique des Birmans (aussi appelés Bama) :
Les sept État quant à eux, correspondent chacun à un des autres principaux groupes ethniques composant la Birmanie, à savoir :
C’est d’ailleurs cette composition ethnique propre au pays qui participe à l’enlisement du pays dans des conflits armées, beaucoup de ces États ne reconnaissant pas la légitimité du pouvoir central Birman (qui plus est, largement militarisé malgré un début d’ouverture du pays depuis 10 ans).
Histoire de simplifier ici ce découpage, je vais définir 6 grandes « régions » pour parler des différents sites à voir à travers le Myanmar.
Sachant qu’il n’y a que 28 jours pour le visa, la plupart se concentrent sur la zone autour de Mandalay, Yangon et l’Est, qui regroupent une grande majorité des sites parmi les immanquables et classiques de la Birmanie. Mais en détaillant tout ça, on se rend compte vite, comme pour tout pays, qu’il y a beaucoup à faire !
Cela englobe tout le delta de l’Irrawady, le nom du principal fleuve irriguant cette large zone de plaine, en faisant une région prospère. C’est pour ça que l’ancienne capitale, Yangon, fut établi ici, tout comme Bago, ancien vestige d’un royaume birman.
Ce n’est pas pour rien qu’on a commencé par visiter cette région, elle mélange une approche culturelle avec des sites historiques et religieux importants (vieille ville de Bago, pagode de Shwedagon à Yangon) et des plages, Chaung Tha et Ngwe Saung qu’on visitait. On passait aussi à Pathein, ville connue pour ses fabriques d’ombrelles.
Si je rentre un peu dans le détail. À voir à Yangon, bon outre évidemment la pagode de Shwedagon, il y a aussi l’incontournable pagode de Sule, qui se trouve au milieu d’un rond-point, à côté de la mairie. Dernière pagode importante de la ville, pas mal animé avec des vendeurs de fleurs autour, la pagode de Botataung, situé pas loin de la rivière.
Si on reste côté religion, de par son passé colonial, il y a aussi plusieurs églises et même une cathédrale à Rangoun, St. Mary Cathedral. Pour une ambiance de marché, ça se passe au marché Bogyoke. En se baladant dans la vieille ville, on peut y voir quelques beaux bâtiments, comme The Secretariat, qui était le siège social et administratif de la Birmanie britannique, ou même la gare centrale.
Si vous voulez voir un parc de la ville, passez par le Mahabandula Park, sinon une balade autour du lac Kandawgyi s’impose. Ce dernier est surtout connu pour son restaurant flottant (le Karaweik) dont l’architecture vaut déjà le coup d’oeil (reprenant celle des barges royales), et y manger vous donne droit à un spectacle de danse traditionnelle.
Si vous passez par Pathein, outre les ombrelles, vous pouvez vous balader le long des quais, ambiance typique garantie, et une pagode à ne pas louper, la pagode Shwemokhtaw.
Et niveau plage, si la plus connue est Ngwe Saung, aménagée avec quelques hôtels de luxe, donc plus orienté touristes internationaux, on préférait se loger sur la plus locale Chaung Tha, charmante au demeurant, mais dont les environs sauvages étaient hautement plus agréables.
Concernant Bago (ou Pégou pour les francophones), je ne vais pas citer tous les temples tellement il y en a de regroupé dans cette ancienne capitale du royaume Môn. Mais les plus connus sont la pagode de Shwe Maw Daw (parfois écrit en un seul mot Shwemawdaw), la pagode de Kyaik Pun et ses quatre Bouddha assis ou encore la pagode Shwesandaw. Ça c’est pour les pagode à proprement parlé, sinon on peut citer le temple au millier de moines, Kya Kha Wain Kyaung, le temple au serpent sacré (sobrement référencé Snake Pagoda) ou encore le grand bouddha couché de Shwe Tha Lyaung, qui est couvert, sinon il y a non loin un aussi grand Bouddha à l’air libre, Naungdawgyi Myathalyaung. Enfin même si c’est une reconstruction, vous pouvez aussi visiter le palais Kan Baw Za Thadi (aussi nommé Kambawzathardi Golden Palace).
Si vous vous rendez vers la plage de Ngapali (région Ouest et Bengale), vous pouvez passer éventuellement voir la pagode Shwe Myin Tin (Akauk Taung). Le terme « pagode » est en fait là pour signaler que c’est un site religieux, mais ici, il ne s’agit pas d’un stupa, mais de sculptures de bouddhas dans les parois d’une falaise bordant la rivière Irrawaddy.
C’est malheureusement une région tristement mise en lumière du fait de la crise des Rohingyas… C’est pourtant dans cette région que vous avez l’un des plus beaux sites du pays, Mrauk U. C’est un site historique comparable à Bagan en importance même si moins étalé et comptant moins de temples. Le plus important d’entre eux, Koe-Thaung est une merveille architecturale. Mrauk U est situé à 2 h de la ville côtière de Sittwe. Quand je dis que c’est l’un des plus beaux sites du pays, c’est parce qu’il est bien moins fréquenté que Bagan, donc plus intimiste, mais avec toutefois de superbe ruine valant le trajet. Parce que l’inconvénient, c’est que Mrauk U se mérite d’autant que la zone, conflit oblige, n’est pas toujours accessible.
L’attraction première de la région reste dans aucun doute la plage de Ngapali, devenue l’une des principales stations balnéaires du pays. Pour les amoureux de la nature toujours, mais si vous êtes plutôt montagne, vous pouvez vous rendre au parc national de Nat Ma Taung (နတ်မတောင်အမျိုးသားဥယျာဉ်), situé à 200 km à l’Ouest de Bagan est l’un des (seulement) neuf parcs nationaux de la Birmanie.
C’est la région de Birmanie la plus visitée, et Mandalay, seconde ville du pays en terme de taille, est probablement plus populaire que Yangon. Il faut admettre que Mandalay possède quelques jolies temples et palais, en plus d’être un bon point de départ pour se rendre au célèbre site historique de Bagan. On peut citer le point de vue sur la ville au Mandalay Hill, une colline surmontée d’un temple, dominant le nord de la ville. Non loin, se trouve la pagode Kuthodaw et le monastère en bois Shwenandaw (aussi nommé Atumashi Kyaung). Autre temple intéressant, le temple du Bouddha Mahamuni, qui abrite une importante statue de Bouddha en bronze.
Un peu à l’extérieur de Mandalay, au nord-ouest, vous pouvez voir la pagode blanche de Mya Thein Tan et l’ancien temple de Mingun Pahtodawgyi. Au nord-est, c’est à Hsipaw que vous pourrez faire étape. Aussi orthographié Thibaw, la bourgade est réputée pour ses treks dans une belle région montagneuse et quelques attractions locales comme les ruines d’un temple « sobrement » intitulé « little Bagan », ou l’ancien palais Shan.
Au sud, à moins de 20 km, vous trouverez une ancienne capitale avec quelques beaux restes, Ava (aussi connu sous son nouveau nom, Inn Wa), dont le temple Lay Htat Gyi, Judson Memorial Stone ou encore la pagode Myint Mor Taung. En traversant la rivière vous serez alors à Sagaing, un important centre religieux, capitale de la province du même nom. Si « techniquement » elle fait partie de la région du nord, non traitée sur cette page car largement inaccessible, j’en parle ici de par sa proximité ave Mandalay. On y visite notamment la pagode d’Umin Thonze et le Tilawkaguru cave monastery.
Je l’évoquais quelques lignes plus haut, cette région centrale abrite l’un des sites les plus spectaculaires en Asie, l’ancien royaume de Pagan, plus communément appelé Bagan. La plaine, située au sud-ouest de Mandalay, le long du fleuve Irrawaddy, était le siège de la première capitale de l’empire birman, du IXe au XIIIe siècle. C’est aujourd’hui un vaste site archéologique où se répartissent des milliers de temples, parfois superbement conservés. Je citerai pour le plaisir, le temple de l’Ananda, la pagode de Shwezigon, Dhammayangyi ou encore l’immense Thatbyinnyu et ses 60 mètres de haut.
Non loin de Bagan, vous pouvez faire un tour au mont Popa, un ancien volcan surtout connu pour son temple perché, accessible via un escalier de 700 marches !
Pour compléter, si vous montez à Mandalay depuis la plage de Ngapali (ou inversement), vous pouvez passer par Prome (l’ancien nom de l’actuelle Pyay en fait), à côté duquel se trouve le site historique de Sri Ksetra. On visite des ruines datant d’une époque plus ancienne à Bagan puisque remontant entre le IIIe et le Xe siècle, alors que le royaume de Pyu domine la région. Sri Ksetra, avec le site archéologique Beikthano et les ruines du Halin World Heritage sont toute enregistré sous le patrimoine mondial de l’Unesco sous le terme « Anciennes cités pyu« .
Largement représenté par le grand État Shan, cette région borde aussi la Thaïlande, ce qui en fait une zone possible à visiter conjointement avec le nord et l’ouest de la Thaïlande. La principale attraction reste incontestablement le lac Inlé, où l’on vient admirer les pêcheurs traditionnels sur leur barque, le tout entouré par les montagnes. Vous pouvez embarquer pour un tour en bateau via le village de Lwe Nyeint. Il y aussi quelques pagodes valant le coup d’œil autour du lac, car elles regroupent un grand nombre de stupa. Dans le genre, on peut les pagodes de Shwe Inn Thein, non loin de celles de Nyaung Ohak, dont la végétation recouvrant les édifices donne une atmosphère particulière au site. Plus à l’écart du lac, derrière la montagne et au sud de Taunggyi, vous avez le complexe des pagodes de Mwe Taw Kakku, qui le plus important en nombre de stupas au même endroit.
C’est par ailleurs une région propice aux treks, le plus populaire étant de partir depuis la localité de Kalaw, et de rejoindre le lac sur deux ou trois jours en traversant la campagne à pied. Si vous faites un saut légèrement plus au nord, vous pouvez vous rendre aux grottes de Pindaya, abritant des milliers de statues de toutes tailles de bouddhas.
Le reste de la région est largement inexploré car inaccessible du fait des tensions ethniques. Toutefois, il est possible depuis Mae Sai, la ville la plus au nord de Thaïlande, de rejoindre Tachilek et explorer cette partie isolée de l’État Shan. Le plus intéressant se trouve autour de Kengtung. En vous rendant dans les villages de montagne, un peu plus au nord de la ville, ne loupez pas le monastère de Wan Seng (répertorié Wan Seng Monastery – วัดบ้านแสน sur Google Maps). Si cela me semble pas possible (faute d’autorisation), il y a pourtant de belles cascades à voir plus à l’Ouest en se rendant le long de la rivière Pang. Il y a notamment la série de chutes simplement marquées Waterfalls on Pang River et plus au sud, Kengtawng Waterfalls (dont le nom prête à confusion avec la cascade de Keng Tung, qui elle, manque d’intérêt).
Si on passe aux intérêts de l’État Kayah (partant du principe qu’il est accessible, car la région est, encore une fois, sujette aux conflits ethniques), j’ai surtout repéré et noté la pagode Taung Kwe, dans la petite ville de Loikaw. Le temple surplombe la ville car situé sur un promontoire naturel.
Enfin l’État karen (ou Kayin), on trouve pas mal de choses à voir, essentiellement autour de Hpa An, principale attraction de la région et facilement accessible depuis Mae Sot côté Thaïlande. L’un des principaux sites à voir étant la pagode de Kyauk Ka Lat, un petit temple construit autour d’une formation rocheuse qui ressort au milieu d’un lac. En ville, vous pourrez voir un beau coucher soleil au bord de la rivière Salouen (appelée Thanlyin en Birmanie, Salouen étant le nom donné par les Thaïlandais, alors que cette dernière longe la frontière plus au nord) en vous rendant à la pagode Shwe Yin Mhyaw.
En gravitant autour de Hpa An, on trouve quelques grottes intéressantes comme celle de Kaw Ka Thaung, qui est surtout un sanctuaire bouddhiste plus qu’un lieu à voir pour ses stalactites. Proche de la rivière Salouen, au Sud-ouest de Hpa An, se trouve la grotte de KawGon et ses façades remplies de sculptures de bouddhas. Pas loin, se trouve aussi une autre grotte valant le coup d’oeil, la grotte de Yathae Pyan.
Dans un style différent, mélangeant bouddhisme et beauté naturelle (grande salle, énorme stalagmite, petit lac), vous avez la grotte de Sadan. Typiquement, cette dernière se traverse à pied dans un sens, le retour pouvant se faire par bateau (ce n’est pas obligatoire, car cela demande un supplément). Dernière grotte que je peux suggérer, la grotte aux chauves-souris. Si c’est un spectacle auquel vous n’avez jamais assisté, c’est l’occasion, car vers 17 h, lorsque le soleil se couche, des millions de chauves-souris vont alors sortir de cette grotte, également au bord de la rivière Salouen, pour aller se nourrir, dévoilant alors un long ballet impressionnant de ces mammifères.
Comme c’est une région qui comporte quelques reliefs, elle est belle à voir en prenant de la hauteur. C’est possible à plusieurs endroits. En moins connu, vous avez d’abord la petite colline, face à Hpa An où se trouve la pagode de Pha Bhu Taung (répertorié ဖားပုတောင် ရှုခင်း).
Le spot par excellence étant sinon le sommet du mont Zwegabin (aussi épelé Zwe Ka Bin), qui, en plus d’offrir une sacré vue, est surmontée d’une pagode. Au pied de cette même montagne se trouve le Lumbine buddha Garden, un jardin abritant des milliers de statues de bouddhas alignés, et dont l’allée, se poursuit pour atteindre en hauteur le monastère de Ahtet Yay Ta Khun. Autre spot sur cette même chaîne de montagne, plus au nord, se trouve le mont Kyar Inn, également surmonté d’une pagode et avec vue sur Hpa An. L’avantage étant que c’est plus accessible (les autres spots comportant un grand nombre de marches) car il y a un parking proche du sommet.
Un peu à l’écart, un autre chouette spot pour dominer les environs se trouve à la pagode de Taung Wine. Si vous voulez prendre encore plus de la hauteur, c’est possible au mont Mulayit Taung, qui atteint les 2 000 m près de la frontière avec la Thaïlande, si vous allez plus au Sud.
On termine cette rubrique avec les deux régions du Sud bordant la côte Andaman, l’État Môn et la région de Tanintharyi. Et si je vous dis, mont Kyaiktiyo, plus précisément le Rocher d’Or, cela devrait vous parler en évoquant la Birmanie. Et bien cela rentre dans cette région puisque le site se trouve près de la ville de Kinpun, tout au nord de l’État Môn. Ce rocher en équilibre sur le sommet de cette montagne de 1 200 m attire de nombreux pèlerins, car il fait partie des trois sites sacrés du pays (avec le temple de Mahamuni et la pagode Shwedagon à Yangon).
En poursuivant plus au Sud, vous arrivez à Mawlamyine (anciennement Moulmein). C’est accessoirement la 3e ville du pays et ancienne capitale de la Birmanie Britannique (d’om la présence d’une ancienne église, St Matthew’s Church). La ville possède évidemment son lot de pagodes parmi lesquelles Kyeik Tha Lan, qui domine la ville sur sa colline. Si vous voulez en apprendre plus sur la culture local, vous pouvez jeter un oeil au Mon Cultural Museum, qui manque cruellement de moyen pour en faire un endroit réellement attirant. L’attraction première de la ville est en fait à l’extérieure, à 20 km au sud.
Le monastère de Win Sein Tawya est en effet le must à voir dans la région, avec son impressionnant bouddha couché de 180 m de long pour une hauteur de 30 m (la bagatelle d’un immeuble de 10 étages).
Toujours plus au Sud, vous pouvez rejoindre la ville de Dawei (aussi appelé Tavoy), d’où vous pourrez vous balader sur quelques belles plages sauvages. L’une des plus proches étant Shine Thar Yar Beach, connue pour sa pagode sur un îlot (Myaw Yit Pagoda) accessible via un ponton sur la mer. Je peux aussi citer plus au sud, Tizit Beach, et en bonus, sur la route de Mergui, la petite plage de Phoe Shann Beach, également avec une pagode sur un îlot.
Et on en arrive donc à Mergui, aussi appelée Myeik, ville qui sert de « porte d’entrée » au nord de l’archipel des îles Mergui (ou îles Myeik du coup). Car si la Thaïlande est réputée pour ces îles, notamment celles de Surin ou les Similans, sur la côte Andaman, la Birmanie possède aussi son lot de merveille de la nature et plages paradisiaques. Seulement, c’est encore mieux préservés, mais le prix à payer est par conséquent, plus important.
Parmi les îles remarquables, on peut citer la grande île de Zadetkyi, qui possède de superbe récifs et accueil au nord une communauté de ses (presque ex) nomades des mers, les Mokens (bien que cette visite ne me semble pas possible du fait de la proximité d’une base militaire à côté..). Il y a aussi le groupe d’îles autour de Macleod Island, notamment Nyaung Oo Phee Island au Sud, Pyin Sa Island à l’Est ou encore les petites îles Cockburn au Nord.
Au sud de l’archipel, se trouve Kawthaung, ville frontalière avec Ranong en Thaïlande (mais séparé par un bras de mer), d’où il est aussi possible de visiter quelques îles de l’archipel, notamment Horse Shoe Island (l’île fer à cheval), Drake Island ou encore l’île Bruer.
Pour résumer, c’est toute une région côtière donc surtout axé plages et îles, même si en cherchant un peu, vous trouverez toujours quelques temples et pagodes où vous ressourcer.
Voici une carte pour situer et résumer toutes les destinations et lieux d’intérêts en Birmanie :
Pour vous aiguiller, voici quelques suggestions d’itinéraires rapide :
Yangon (2 nuits) – Mandalay (2 nuits) – Bagan (1 nuit) – Lac Inlé (1 nuit) – Pindaya (1 jour)
Yangon (2 nuits) – Mandalay (2 nuits) – Bagan (2 nuits) – Kalaw (2 jours en trek) – Lac Inlé (2 nuits) – Pindaya (1 jour) – Bago (1 nuit)
Petite précision, si je mets Pindaya « un jour » et non « une nuit », c’est parce qu’il n’est pas nécessaire de dormir sur place, la visite se faisant couramment depuis le lac Inlé à la journée.
Yangon – Pathein (1 nuit) – Chaung Tha (3 nuits) – Yangon (3 nuits) – Bago (1 nuit) – Mt Kyaiktiyo (1 nuit) – Mawlamyine (1 nuit) – Hpa An (2 nuits)
Tout comme son voisin en Thaïlande, il s’agit majoritairement d’un climat dit tropical humide. On peut donc y distinguer 3 saisons :
– Saison sèche de fin octobre à février : c’est « l’hiver ». C’est la saison sèche, avec des températures restant globalement chaude mais agréable en journée, même douce plus au nord, et plus « fraîche » en soirée.
– Saison sèche ET chaude de mars à mai : c’est « l’été« . Températures plus élevés, le ressenti est clairement plus pesant que le reste de l’année sur la partie centrale et sud.
– Saison des pluies de juin à octobre : c’est la mousson. Des pluies régulières, généralement pas continue mais intense marque les journées souvent grises, avec peu de ciel bleu.
La période idéale se situe entre novembre et février voire mars selon les zones. Le temps est alors sec et ensoleillé et la chaleur tout à fait supportable pour profiter au mieux des visites. Par 2 fois, c’est en décembre que je m’y rendais pour ma part, avec beau temps comme prévu et une fois fin octobre dans le sud (à Kawthaung) où j’avais reçu un peu de pluie car en fin de saison des pluies.
Il est moins recommandé de visiter la zone centrale et sud de la Birmanie en période de mousson (contrairement à la Thaïlande qui me parait nettement plus facile d’accès toute l’année, malgré les pluies), du fait de l’état du réseau routier d’une part mais aussi surtout parce que la quantité de pluie est plus importante et la mousson clairement plus marquée que chez son voisin dans ses régions.
Oubliez Sittwe et le site de Mrauk U ainsi que la zone Mawlamyine et Hpa An, c’est particulièrement arrosé à cette période. Pour les régions de Mandalay, Bagan, lac Inlé, c’est moins le cas et reste relativement « visitable » toute l’année.
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Yangon |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 33 | 35 | 36 | 37 | 34 | 31 | 30 | 30 | 31 | 33 | 34 | 32 |
T° C Min | 17 | 19 | 22 | 24 | 24 | 23 | 23 | 23 | 23 | 24 | 22 | 18 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 0 | 0 | 1 | 2 | 13 | 25 | 26 | 26 | 19 | 12 | 5 | 0 |
Soleil** | 10 | 10 | 9 | 10 | 6 | 6 | 3 | 2 | 3 | 6 | 9 | 9 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Mandalay |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 28 | 31 | 36 | 38 | 36 | 34 | 33 | 33 | 33 | 32 | 29 | 27 |
T° C Min | 13 | 15 | 20 | 25 | 26 | 26 | 26 | 25 | 25 | 23 | 19 | 15 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 1 | 1 | 1 | 3 | 8 | 7 | 6 | 9 | 8 | 7 | 3 | 1 |
Soleil** | 10 | 10 | 10 | 10 | 9 | 7 | 6 | 5 | 7 | 7 | 9 | 9 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pyin Oo Lwin |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 22 | 24 | 27 | 29 | 28 | 26 | 25 | 25 | 26 | 25 | 23 | 21 |
T° C Min | 5 | 7 | 11 | 16 | 18 | 19 | 19 | 19 | 19 | 16 | 12 | 7 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 1 | 1 | 1 | 3 | 8 | 7 | 6 | 9 | 8 | 7 | 3 | 1 |
Soleil** | 10 | 10 | 10 | 10 | 9 | 7 | 6 | 5 | 7 | 7 | 9 | 9 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Sittwe |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 27 | 29 | 31 | 34 | 31 | 30 | 29 | 29 | 30 | 31 | 30 | 28 |
T° C Min | 15 | 16 | 18 | 24 | 25 | 25 | 25 | 25 | 25 | 24 | 21 | 17 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 0 | 0 | 0 | 3 | 13 | 23 | 25 | 25 | 18 | 10 | 4 | 0 |
Soleil** | 9 | 9 | 9 | 8 | 6 | 4 | 3 | 3 | 4 | 6 | 8 | 8 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Mawlamyine |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 32 | 33 | 34 | 35 | 32 | 29 | 28 | 28 | 29 | 31 | 32 | 31 |
T° C Min | 17 | 20 | 23 | 25 | 24 | 24 | 23 | 23 | 23 | 23 | 22 | 20 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 5 | 0 | 6 | 22 | 23 | 27 | 28 | 29 | 25 | 22 | 5 | 4 |
Soleil** | 7 | 8 | 10 | 12 | 11 | 7 | 6 | 7 | 8 | 9 | 7 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Mergui |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 32 | 32 | 33 | 32 | 30 | 29 | 29 | 29 | 30 | 30 | 31 |
T° C Min | 21 | 22 | 23 | 24 | 24 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 22 | 21 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 10 | 8 | 15 | 18 | 26 | 28 | 29 | 28 | 28 | 28 | 19 | 10 |
Soleil** | 9 | 10 | 9 | 9 | 9 | 7 | 6 | 7 | 7 | 8 | 7 | 9 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
La monnaie en Birmanie : la monnaie locale s’appelle le Kyat, que l’on prononce en gros « tchiatte ». Il est divisé en 100 pya qui font office de centimes. Mais il y a une particularité. La Birmanie faut parti de ces rares pays n’utilisant pas de pièces (dans le cadre du Myanmar, je préciserai, qu’il n’y en a normalement plus en circulation.
Une autre particularité est que sa monnaie n’est pas convertible à l’extérieur du pays. Son cours était même forcé jusqu’à pas plus tard que 2012, avec un taux officiel avoisinant les 9 kyats pour 1 euro, quand le marché noir proposait un taux à 1 100 kyats peu avant que le gouvernement ne s’aligne finalement sur ce tarif officiellement. En 2020, le taux avoisine les 1 600 kyats pour 1 euro.
Les billets actuellement en circulation en Birmanie sont les suivants :
Les valeurs s’échelonnent donc entre 6 centimes pour la plus petite coupure à seulement 6 € pour le plus grand billet. Le pays étant encore largement basé sur le liquide, attendez-vous à vous habituer à manipuler ces billets.
Avec un taux assez « bâtard », pas évident de s’y retrouver dans les conversions, le plus simple est d’arrondir en se basant sur une base de 1 € = 1 500 K.
Pour des petits montants, vous pouvez par exemple prendre les chiffres avant les 3 zéros, le diviser par deux et rajouter 10 à ce chiffre. Exemple, un objet à 75 000 K = 75/2 = 37.5 + 10 = 47.5 € environ. Cette méthode ne marche pas au-delà de 200 000 kyats évidemment car l’écart se creuse, auquel cas il faut rajouter +20, à partir de 300 000 kyats, rajoutez +30 etc.
Vous aurez probablement entendu parlé que les dollars sont largement acceptés (à conditions qu’ils soient en bon état), mais ça devient de moins en moins vrai. Quelques hôtels et restaurants seraient susceptibles de les prendre, mais la monnaie nationale est maintenant à privilégier. Vous verrez d’ailleurs qu’on vous servira rarement une carte écrite avec des taux en dollars, et vous y perdriez au change de toute façon.
Toutefois, l’idéal est d’en avoir un peu au cas où certains hôtels affichent leur prix en dollar, auquel cas autant payer le montant demander en évitant une conversion.
Au cas où vous vous posez la question, vos euros ne serviront à rien en Birmanie, en tout cas, pas pour payer. Pour le change c’est évidemment préférable.
La Birmanie est encore à peine à ses balbutiements concernant son tourisme. L’offre commence à s’étoffer, mais les prix restent proportionnellement plus haut que la Thaïlande si on prend une qualité équivalente.
La nourriture en Birmanie reste globalement bon marché. On trouve des petits restaurants un peu partout avec des régions ayant chacune leur spécialité (comme souvent en fait). On ne retrouve peut-être pas autant de saveurs qu’en Thaïlande, mais dans les régions visitées, j’ai pu goûter pas mal de bons plats, par contre, c’était souvent gras, pas dans le sens péjoratif en tant que tel, car après tout ça calait bien.
C’est ce qui nous a coûté le moins cher. Les transports sont très accessibles et assez variés pour arriver à se déplacer un peu partout. Sans compter des sites comme Bagan que l’on peut visiter à vélo pour 3x rien.
Suggestion minimum de budget journalier / personne – 25 € (Note: budget pour des vacances à budget moyen, avec hôtel 1 ou 2, sinon plutôt guesthouses; repas essentiellement dans des restaurants simples et utilisation des transports en commun et visites payantes mais pas tous les sites)
Puisqu’on parle argent. Si auparavant le dollar était monnaie courante voire même la principale utilisée, dorénavant, c’est bien la monnaie locale qui est privilégiée. Changez donc bien vos sous avant, en débarquant en 2014, on s’était fait avoir, pensant que le dollar serait toujours courant, que nenni ! C’est bien simple, à part 2 hôtels où l’on avait pu utiliser les dollars qu’on avait, on a dû changer tout le reste en Kyat.
Retrouvez la liste des articles concernant la Birmanie !
Une nouvelle journée d'exploration dans les environs de Hpa An, et quelle journée puisqu'elle marque notre dernière de ce séjour
Je vais découper les articles sur Hpa An en 2, comme les 2 journées fabuleuses que nous avons passé là
Après le rocher d'or, haut lieu de pèlerinage pour les bouddhistes, c'est une tout autre ambiance qui nous attendait à
Prochaine étape dans ce périple en Birmanie, le mont Kyaiktiyo et son rocher d'or. Une étape importante car c'est ici
Continuons si vous le voulez bien, ce périple à travers la Birmanie. Après Yangon (anciennement Rangoun), la prochaine étape logique
Des avis, suggestions ? Laissez moi un commentaire !
19/06/2019
Erkland Cyrille
Merci pour ces précieux conseils si bien détaillés. Ils nous seront très utiles pour notre prochain voyage avec notre junior.