Je pense qu’on pourrait en écrire un roman à cette question, ou, à défaut, une thèse entière sur la particularité d’un voyage dans ce pays multiethnique, qui fascine autant qu’il peut repousser.
Pêle-mêle, l’Inde, c’est des saveurs, des couleurs, des odeurs. C’est une ode à la vie, à la mort. C’est de la joie côtoyant la tristesse, une terre recelant de trésors millénaires, une nature à couper le souffle.
Deuxième pays le plus peuplé au monde (derrière la Chine), peuple qui est globalement très accueillant (voir trop), souriant. La République de l’Inde prend son indépendance du Royaume-Uni en 1947, devenant peu à peu un pays industrialisé à forte croissance, mais avec de grandes disparités. C’est un pays riche en culture, peuplé de nombreuses ethnies, langues et religions dont celle, majoritaire, l’hindouisme.
L’Inde, c’est aussi le pays de Bollywood, la plus grande industrie cinématographique du monde. L’Inde c’est le berceau du bouddhisme et une terre spirituelle par excellence.
C’est un grand pays d’Asie du Sud dont on a fait qu’effleurer toute la splendeur qu’elle peut offrir. On peut l’entendre être qualifié de « difficile » pour le voyageur, car on est confronté à une sorte de pauvreté/saleté à l’état brut. Du moins, c’est particulièrement vrai sur la partie nord du pays. Mais comme c’est vaste et très réducteur de se limiter à cette image.
« Un brahmane à Varanasi »
« Alors qu’on assistait à une cérémonie de mariage en pleine rue. »
Parmi les régions valant le coup d’œil, je retiens au sud, le Kerala, ses lagunes verdoyantes, et sa côte sauvage de Malabar. Au sud-est, Pondichéry, l’ancien comptoir français. Les majestueux temples hindou du Tamil Nadu (temple du Rivage, de Brihadesvara, Meenakshi).
Dans le centre, le parc national de Bandhavgarh, dans l’État du Madhya Pradesh, les chutes de Jog dans l’état du Karnataka, ses grottes mystiques de l’état du Maharashtra (Karla, Bahja, Ajanta, Ellora etc.)
Au nord, Jaipur et son palais des vents, les couleurs de Jodphur, les joyaux du Rajasthan. La beauté des puits à degrés du Gujarat. L’unique temple d’or d’Amritsar. Bien entendu, je ne peux occulter le Taj Mahal d’Agra, véritable symbole d’amour absolu et merveille du monde, non loin de là se trouve l’ancienne cité l’Empire de Vijayanagarale (aujourd’hui simple village d’Hampi).
Je ne peux parler de l’Inde sans évoquer les montagnes et vallées du Cachemire, les monastères perchés du Ladakh, les terres reculées du Nagaland ou d’Assam, les célébrations du Holi, les danses traditionnelles.
Dans mon cas, puisque c’est ce que j’ai visité, je citerai les Ghats de Varanasi (Bénares), le temple de la Mahabodhi à Bodhgaya et enfin, Calcutta, et ses mémorables taxis jaunes, le Victoria Memorial.
Voici en résumé, quelques infos essentielles à connaitre avant tout séjour en Inde.
Quel que soit votre cas, c’est un grand OUI. Mais depuis 2015, les autorités indiennes ont mis en place un dispositif de délivrance de visa à l’arrivée, appelé « e-Tourist visa ». Ce dernier simplifie grandement les démarches bien qu’au passage, le prix du visa a aussi grandement augmenté.
Ce « e-visa » doit être demandé en ligne en utilisant le site officiel : https://indianvisaonline.gov.in/visa/tvoa.html
Il vous faut remplir les informations demandées et vous acquitter des frais de dossier, qui sont aujourd’hui de 80 $. Il faudra ensuite télécharger vos pièces d’identités pour finaliser cette formalité. À savoir :
En tant que tel, rien de complexe dans la demande, mais respectez bien les règles indiquées concernant les poids, couleurs et dimensions pour les formats de fichier. Attention de ne pas commettre d’erreurs, au risque de devoir refaire une autre application et repayer les frais de dossiers, votre demande de e-visa pouvant être refusée si non-conforme.
Une fois le tout validé, l’e-visa se matérialise par la réception d’une autorisation de voyage sous forme électronique qu’il faudra présenter à votre aéroport d’arrivée. Comptez 4 jours minimum pour la validation. Vous recevez par e-mail un document indiquant la mention “approved”.
N’oubliez pas de l’imprimer. Lors de votre arrivée à l’aéroport, il faudra vous présenter au comptoir E-Tourist Visa avec ce document et votre passeport.
Les officiers d’immigration y apposeront alors votre visa sous forme d’un tampon dans votre passeport. À ce jour, il n’existe que 3 types de e-visa : e-tourist, e-business et e-medical visa. Si vous êtes donc étudiant ou dans un autre cas (humanitaire par exemple), il vous faudra demander un visa « normal » (voir plus bas).
Votre passeport doit avoir une durée de validité d’au moins 6 mois à la date de délivrance de l’autorisation de voyage électronique.
Veillez à ce que vous ayez au moins trois pages vierges dont deux se faisant face. Il est important aussi de préciser que vous devez avoir un billet de retour prouvant votre sortie de territoire dans le temps impartie.
L’obtention du e-visa limite votre entrée en Inde aux points d’immigrations concernés, à savoir 28 aéroports (voir la liste ci-dessous) et 5 ports (Mumbai, Mormugao, Cochin, Goa et New Mangalore). Cela implique que vous ne pouvez pas arriver par voie terrestre avec un e-visa. Si vous voulez entrer en Inde depuis un pays voisin (autorisant un passage d’immigration internationale), vous devrez demander un visa classique (Ex. si vous arrivez depuis le Népal via Sonauli).
En revanche, il n’y évidemment aucune restriction à la sortie par voie terrestre avec un e-visa.
Autre bonne nouvelle, il est possible de faire sa demande jusqu’à 120 jours (4 mois) avant votre arrivée (contre 30 jours seulement auparavant). Enfin, depuis mars 2019, il permet de rester 90 jours maximum (contre 60 avant). Le e-visa a une durée de validité d’un an.
Il n’y a maintenant plus de limites sur le nombre d’entrées et le nombre de demandes de e-visa par an. Également pas de délai minimum à respecter entre deux e-visas, ce qui permet une visite prolongée du pays assez facilement.
Comme évoqué précédemment, le e-visa a quelques contraintes rendant parfois nécessaire la demande d’un visa « à l’ancienne » en bonne et due forme. On peut considérer 3 cas où le visa traditionnel devra être demandé, si vous n’êtes dans aucun de ces trois cas, optez pour le e-visa qui est moins cher et plus simple à obtenir. Les cas étant :
Le visa peut avoir une durée de validité de 3 mois, 6 mois ou 1 an. Il peut être à entrée simple, double ou multiple. Quel que soit le type, chaque séjour ne peut pas dépasser 90 jours.
Dans tous les cas, le tarif est de 105 € (ouch). Il existe aussi une version à entrées multiples valable 5 ans, comme sa délivrance reste exceptionnel, il doit être confirmé par l’Ambassade avant que vous puissiez soumettre votre demande. Son tarif est aussi plus élevé puisque ce visa sera alors de 200 €.
Si vous commencer à vous diriger votre le consulat ou ambassade de l’Inde la plus proche de chez vous, oubliez. Depuis maintenant plusieurs années, les demandes de visas sont gérés par un organisme privé, VFS Global.
La demande peut se faire via l’un de ses bureaux. En France, vous en avez à Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg et Bordeaux.
Les documents requis sont les suivants :
Pour voir toutes les infos et télécharger les formulaires
Si vous ne pouvez vous déplacer à l’un des bureaux physiquement, il est possible d’en faire la demande par courrier. Dans ce cas, il faudra rajouter 25 € au frais de visa.
Si vous n’êtes pas en France car déjà en cours de voyage, vous pouvez aussi trouver des centres dans certains pays. C’est notamment la cas en Thaïlande avec un bureau à Bangkok ici :
Indian Visa and Consular Application Centre
36/28, P S Tower, 10 Floor,Soi 21, Sukhumvit,
Klong Toey Nua, Dist., Wattana, Bangkok 10110
La soumission des documents se faisant entre 08h30 et 14h00 (du lundi au vendredi hors jours fériés).
La collecte du passeport se faisant par la suite entre 16h30 et 17h30 seulement (également du lundi au vendredi hors jours fériés).
Il y a aussi un bureau à Chiang Mai (voir les infos pour obtenir le visa Indien en Thaïlande).
La demande diffère légèrement par rapport à si vous le faites depuis votre pays d’origine. Vous aurez besoin de vous prémunir dans ce cas des documents suivants :
Si vous voulez simplifier les démarches, il existe des organismes indépendant qui peuvent vous aider, mais cela demande évidemment un supplément. Vous pouvez regarder chez action-visas ou avec ivisa.
Il faut compter en moyenne 6 jours ouvrés pour obtenir votre visa (c’est le cas depuis Bangkok). Au centre de Paris, hors période d’affluence (janvier, février, mai, juin et octobre), le délai peut s’avérer plus court (4 ou 5 jours) mais de manière générale, comptez jusqu’à 10 jours de marge pour obtenir le précieux sésame.
Si vous faites votre demande par courrier, ajoutez justement 10 jours de délai supplémentaire. Il est possible d’obtenir un visa en urgence pour le lendemain, mais ce dernier n’est pas possible à obtenir que sur justificatif (urgence médicale, décès, etc.) et uniquement depuis le centre VFS de Paris. En outre, cette procédure exceptionnelle coûte 60 € en plus du prix du visa normal.
Quelle que soit votre situation, les visas indiens ne sont pas prolongeables. Si vous souhaitez rester en Inde au-delà de la durée de votre visa, vous devrez alors sortir dans un pays frontalier afin d’y demander un nouveau visa (par exemple au Népal, cas courant), puis revenir en Inde avec votre nouveau visa.
En cas de dépassement de la durée légale, les autorités indiennes sont strictes. Si vous avez dépassé la durée de séjour autorisée par votre visa, vous ne serez pas autorisé à embarquer si vous tentez de prendre l’avion. Vous devrez payer une amende (proportionnelle à la durée dépassée) et régulariser votre situation avant de pouvoir finalement quitter le pays, démarche qui prend alors plusieurs jours.
En supposant que vous vouliez vous rendre dans des zones protégées, il faudra alors faire une demande de RAP/PAP (Restricted/Protected Area Permit). C’est le cas par exemple si vous comptez visiter l’état d’Arunachal Pradesh (dont les frontières avec la Chine sont floues) . Le visa touristique ne donnant pas de base, accès à ce lieu.
Vous devez demander ce permis une fois en Inde au FRO (Foreigner’s Registration Office de New Delhi) ou au FRRO (Foreigner’s Regional Registration Office). Possible aussi pour l’Arunachal Pradesh au Arunachal Pradesh Deputy Resident Commissioner’s Office dont il y a un bureau à Kolkata et Guwahati.
Autre cas, si vous voulez vous rendre au nord du Sikkim, région himalayenne jouxtant le Bhoutan, vous pouvez ajouter une demande d’autorisation lors de votre demande de visa, cela vous donnera alors droit à un séjour sur place (dans le Sikkim) de 15 jours maximum. Pour rester plus longtemps au Sikkim, il faudra alors passer par le FRO ou FRRO et demander le RAP/PAP.
Il est aussi possible d’obtenir 30 jours sur place en se rendant au Rangpo border crossing checkpoint et demander un Inner Line Permit pour visiter le Sikkim (sauf nord, qui requiert un RAP/PAP).
Pour Manipur, le Nagaland et le Mizoram, un RAP/PAP n’est plus exigé, toutefois, il reste nécessaire de s’enregistrer aux bureaux du Foreigner Registration Office (FRO) le plus proche dans les 24h suivant votre arrivée.
Pas de restriction pour l’Assam et l’état du Meghalaya. Côté Ouest, il existe des restrictions sur certaines zones du Cachemire, renseignez vous bien avant !
Cette restriction a par contre été levé pour les îles Andaman et Nicobar, ainsi que pour les îles de la mer des Laquedives (Lakshadweep).
Selon votre zone de visite, vous aurez l’embarras du choix concernant votre point d’atterrissage. Depuis la France, vous aurez le plus de choix en vol direct avec la compagnie national, Air India.
Un vol Paris – New Delhi se trouve normalement à moins de 600 € dans ce cas. Si vous ne voyez pas d’inconvénients à faire escale avant d’arriver en Inde, vous avez des vols à partir de 360 € avec Oman Air.
Notez que selon votre destination finale en Inde, vous devrez potentiellement faire escale à Delhi ou Mumbai avant de poursuivre. C’est le cas par exemple si vous rejoignez Goa ou Kolkata.
Pour vous aider, voici une carte interactive pour repérer l’emplacement des différents aéroports internationaux permettant une arrivée avec un e-visa :
Fort de son imposant réseau de plus de 67 000 kilomètres, l’Inde est sans conteste le pays du train. C’est bien simple, sur tout notre séjour, tous les longs trajets ont été effectué en train. Mais voyons tout de même en détail les différents moyens de transports disponible à travers le pays.
Je ne peux pas trop parler par expérience du coup, mais c’est le fruit de mes recherches dans la rédaction de cette page. Tout d’abord, sur place, les routes et les rues, il faut savoir que c’est souvent l’anarchie. Donc l’idée de louer une voiture, c’est vraiment à vos risques et périls… Même en conducteur expérimenté que je suis en Thaïlande, je n’ai pas osé conduire en Inde.
C’est désordonné, c’est chaotique, ça klaxonne de partout, ça double dans tous les sens. Bref, c’est l’Inde. Après, je reste persuadé que ce n’est pas partout pareil. Les choses évoluent sûrement aussi avec le temps.
Pourtant il y a de quoi faire, avec plus de 5 millions de kilomètres de routes, cela fait de l’Inde le 2e plus grand réseau routier au monde !
En supposant que votre destination ne soit pas couvert par le train ou que les horaires de ce dernier ne soit pas compatible avec votre planning de séjour, le bus reste une solution.
Après de ce que j’en ai vu, les trajets sont limités qu’à quelques villes et des sites de réservations que j’ai testé, difficile de trouver les trajets que je voulais. En faisant le test pour un trajet Kolkata – Varanasi, le seul site apparemment fiable permettant cela, c’est Red Bus : https://www.redbus.in/
Dans ce cas, le trajet prend 16 h en bus pour un coût de 750 ₹ (environ 10 €), c’est donc pas le meilleur exemple puisque c’est plus cher et plus long que le train…
Si vous circulez dans l’état de l’Uttar Pradesh, une compagnie fiable est l’UPSRTC (Uttar Pradesh State Road Transport Corporation). Il y a par exemple des bus Varanasi – Agra à partir de 800 ₹ (le double si bus VIP).
Vous pouvez faire les réservation en ligne via leur site : https://www.upsrtconline.co.in/
On pensait naïvement que l’anglais était assez répandu en Inde et que prendre un taxi serait du coup assez facile. Ce n’était pas le cas à Calcutta… On a galéré à faire comprendre au taxi où il devait se rendre (un hôtel réservé à l’avance) et ce dernier, alors qu’au départ, il voulait nous emmener à un spot à lui, a dû s’arrêter demander aux gens où c’était. Il a fini par nous lâcher à proximité sans pour autant nous déposer devant.
Bref, c’était un peu la débrouille. Seul point positif, le fait d’avoir expérimenté les mythiques voitures Ambassador, les taxis jaunes de la ville.
La prise en jour à ce jour est de 30 ₹, officiellement. Comptez ensuite 15 ₹ par kilomètre. Notez qu’il y a un supplément de prise en charge depuis l’aéroport, normalement de 100 ₹.
Si vous voulez un service de taxi fiable à Calcutta, vous avez ce site. Autrement, vous pouvez faire appel à Uber, et la version locale, Ola dont vous pouvez télécharger l’appli ici.
Si l’on prend la version la plus locale, c’est en rickshaw (genre de pousse-pousse à vélo) que vous vous déplacerez, ou sinon avec l’inénarrable tuk tuk. On prenait par exemple ce dernier entre la gare de Gaya et Bodhgaya, à 10 km de distance. Ça nous avait coûté seulement 150 ₹. À ce tarif-là, c’est en fait un tuk tuk partagé. Donc d’autres personnes le hélaient sur la route et ils s’entassaient à côté du chauffeur surtout, car avec nous 2 derrière, ça laisse quand même peu de place en plus.
L’avantage aussi du tuk tuk, c’est qu’on peut le louer à la journée ou demi-journée, permettant de voir plusieurs sites sans se soucier de négocier un tarif individuellement. On avait fait ça à Varanasi pour combiner les visites du fort Ramnagar et l’université hindoue de Bénarès (Banaras Hindu University), on en avait pour 800 ₹ pour 4 h de services (ça reste cher je pense, mais on n’est pas de très bons négociateurs, vu le salaire moyen en Inde, on se dit qu’on donne un coup de pousse).
Il était possible de louer un tuk tuk avant le covid pour se balader dans le Kerala mais la société proposant cela a malheureusement arrêtée (sachant qu’elle est basé au Sri Lanka, ce service est toujours disponible pour ce pays, voir ici si jamais)
Le rickshaw enfin, c’est la version non motorisée du tuk tuk. Les tarifs étant à la louche, c’est très variable. Voulant faire plaisir, on a pris un rickshaw juste pour faire 700 m entre notre lieu d’hébergement à Bodhagaya et le temple de la Mahabodhi, c’était 40 ₹. Pour un autre trajet d’1 km entre notre hôtel à Varanasi et le Ghat le plus proche (Assi Ghat), on payait seulement 20 ₹.
Pour rallier notre hôtel, à l’écart au sud jusqu’au centre-ville, on payait 110 ₹ pour moins de 4 km. Avec tout ça, ça vous donne une idée des prix.
Pour louer un taxi à la journée, on l’avait fait à Bodhgaya pour faire les visites à Rajgir et les ruines de l’université de Nalanda, ça nous avait coûté 3 000 ₹ (soit un peu moins de 40 €). Cela nous semblait raisonnable puisqu’il faut compter plus de 160 km aller-retour (et une journée complète).
Je l’évoquais en intro, c’est le transport par excellence en Inde. Enfin, par excellence dans le sens du choix. Après ça reste similaire au service des trains en Thaïlande. À savoir des trains assez lent, pas inconfortable, mais quand même assez rustiques.
Ça reste le moyen de transport idéal pour couvrir les longues distances. En train de nuit, vous bénéficierez de couchettes (4 par compartiments), permettant de se reposer et d’arriver à peu près frais le lendemain.
Vous pouvez réserver via le site officiel des chemins de fer Indien : https://www.irctc.co.in/nget/
Par contre, vérifiez bien avant le nom des gares, car si vous tapez la ville, vous risquez de ne pas la trouver dans la liste déroulante. Par exemple, cherchez Howrah pour Calcutta et non la ville Kolkata, pour Goa, c’est Vasco Da Gama, etc.
Ça reste raisonnable dans les tarifs, avec par exemple un Howrah (Kolkata) – Gaya à 1 080 ₹ (soit environ 14 €) pour 6h30 de trajet.
J’étais, je dois le dire, agréablement surpris, car je m’attendais à des trains bondés, bruyant, chaud. Rien de tout ça. Chacun est dans sa couchette, les gens, arrivé à l’heure de dormir, se montraient raisonnable et y’avait de la clim (presque trop froide, merci la couverture fournie pour la nuit). Je parle bien entendu là de la classe qu’on avait pris, la 2e classe.
En gros les classes des trains sont découpés comme suit :
Par contre, la gestion des gares est propre à l’Inde, à savoir chaotique. Si à Howrah, la principale gare de Calcutta ça allait (vous aurez la possibilité de faire appel à des porteurs prêts à vous servir pour porter votre sac depuis l’arrivée des taxis jusqu’à votre quai), c’était moins le cas ailleurs.
À Gaya par exemple, alors qu’on partait ensuite à Varanasi, on a stressé à l’idée de louper notre train. Car l’affichage était manuel, il fallait donc attendre que le papier arrive avec nos noms marqués pour confirmer qu’on est bien prévu sur tel train et surtout sur quel quai ce dernier va arriver. Et en général, ça arrive au dernier moment…
Sans compter que bouger d’un quai à un autre peut être le parcours du combattant tant il y a foule (les gens s’entassent par terre en attendant leur train, faute de place). L’arrêt au gare étant assez court, il fallait surtout pas le rater.
Niveau métro :
Il y a à l’heure actuelle une seule ligne opérationnelle à Calcutta, celle-ci desservant la ville sur un axe nord-sud via 24 stations. Plusieurs autres lignes sont actuellement en couloirs de construction, mais je n’ai pas trouvé de dates concernant leurs éventuelles ouvertures.
Selon la distance, les tarifs varient de seulement 5 ₹ à 25 ₹ le trajet (pour consulter les tarifs et infos). Il existe aussi un système de carte pour éviter de sortir du cash à chaque fois. Par contre, évitez les heures de pointe parce que c’est un enfer. Personne vous laissera sortir si vous êtes coincés au milieu du wagon, faut littéralement nager dans la foule, empêcher la porte de se referme parce que le conducteur il s’en fout d’attendre, j’ai pété un plomb et après m’en être sorti, tout en bloquant la porte, j’ai du tirer Jitima par les bras pour la faire sortir…
À Calcutta toujours, il y a aussi un vieux tram rustique (opérationnel depuis 1880 !) qui circule toujours dans le centre. Si on n’a pas essayé, ça peut être un moyen original de circuler dans la ville. Le tarif est donné en plus, 6 Rs si moins de 4 km, 7 Rs si plus. C’est par ailleurs le seul tramway de toute l’Inde.
Pour le métro, il en existe aussi à Hyderabad, Delhi et Jaipur.
Vu les distances à parcourir, prendre l’avion peut vite s’avérer une bonne idée, même si forcément, cela reviendra moins cher que le train, mais ô combien bénéfique. À titre d’exemple, il faut compter pas moins de 39 h en train pour faire un Delhi – Goa. Alors certes, cela ne va vous coûter que 40 € mais quelle galère…
En avion, vous trouverez des vols dans ce cas à partir de seulement 60 € pour seulement 2h40 de trajet. Parmi les compagnies locales, vous avez celles-ci :
À noter que Jet Airways, filiale indienne d’Etihad Airways, a finalement fait faillite, c’est pourquoi, malgré que c’était la compagnie privée la plus importante du pays, elle ne figure pas dans cette liste. C’était pourtant la seule testée lors de mon séjour, entre Mumbai et Calcutta…
L’Inde est probablement le pays où l’on a dormi dans des endroits ayant le plus d’extrême en différence. Du boui-boui restant correct à Kolkata en passant par un temple sans couverture à dormir sur une planche et pour finir dans un bel hôtel 3*… Vous l’aurez compris, on trouve de tout.
Il suffit d’y mettre le bon prix et on trouve des chambres tout à fait correct. Le meilleur rapport qualité prix qu’on ait eu était le Rahul Guest House à Varanasi avec 21€ la chambre.
La meilleure chambre qu’on s’est offerte étant au retour à Kolkata avec 66 € la nuit au Casa Fortuna. Quand je parle de « boui-boui » pour le premier hôtel à Calcutta, c’était l’Hotel Esplanade Chambers. Ce dernier restait correct dans l’ensemble, mais restait cher au vu de la prestation. L’ascenseur y menant était flippant et une seule place possible… La chambre était légèrement humide et pas nickel propre, même si, au regard de l’Inde, on se disait que ça restait correct.
Pour Bodhgaya, si ça vous intéresse, vous pouvez dormir au Beauty Guest House qui a bonne réputation (et la garde). Si vous n’êtes pas exigeant et êtes accompagné de Thaïlandais(e), il est possible de séjourner gratuitement au temple Thai principal s’il y a des places disponibles.
En gros, pour avoir une chambre individuelle correcte, il faut au moins compter dans les 20-25€. En deçà, il ne faudra pas être trop regardant. Pour les gros budgets, il y a par contre quelques hôtels mythiques en Inde. Je pense notamment au Taj Mahal Palace à Mumbai.
On essaye souvent de partir pour se faire plaisir, sans pour autant dépenser à tout va. L’assurance a donc tendance à être zappé, faute de budget mais aussi de méconnaissance. Car une assurance voyage, surtout si vous partez plusieurs mois en Asie peut s’avérer plus que bienvenue en cas de pépin, celles par défaut des cartes bleues étant limitées.
Le montant maximum pour les frais de soins pris en charge sur les CB classiques peut s’avérer insuffisant (de l’ordre de 10 000€ contre 200 000 € pour une assurance voyage dédiée) et ne couvre pas la responsabilité civile.
Je vous conseille ACS Solutions d’Assurance Voyage & Expatriation.
Je précise que si vous souscrivez à l’assurance via le lien, je toucherais une petite commission. C’est une manière simple d’aider à faire tourner le site, car une assurance est de toute façon préférable et ce sera donc bénéfique à la fois pour vous et moi.
Comme beaucoup de pays d’Asie, une série de vaccins, bien que pas obligatoires, sont tout de même préconisés.
Vaccin recommandé :
Selon les conditions du séjour :
Si vous séjournez du côté de Mumbai (Bombay) et Pune, des cas de tuberculoses parfois résistantes sont signalés. Un vaccin antituberculeux n’est pas de trop, mais pensez surtout à votre hygiène, lavez-vous les mains fréquemment.
Le plus important est de se prémunir d’un bon anti-moustique, en Inde, vous auriez à subir la Dengue ou le virus Zika. Il y a aussi un risque avec le virus Chikungunya mais il ne concerne pas toutes les régions (Delhi, Kerala, Goa, Andhra Pradesh, Gujarat, Karnataka, Maharashtra, Orissa, Territoire de Pondichéry).
Et c’est sans compter le paludisme. Les risques sont moindres dans les villes, mais en période de mousson de juin à septembre, surtout dans les campagnes, la recrudescence de moustiques augmente le risque. Portez de préférence des vêtements clairs.
Si vous êtes enceinte, mieux vaut reporter votre séjour, ou à défaut, bien en parler avec votre médecin pour éviter d’éventuelles fâcheuses conséquences.
Les conditions d’hygiène sont globalement assez rustique donc même si cela peut paraître évident, il y a quelques précautions à prendre, d’un point de vue alimentaire d’abord :
Et des règles d’hygiènes en générales :
Contre la pollution
Les grandes agglomérations indiennes sont malheureusement réputées pour être parmi les plus pollués au monde. À l’heure où j’écris ces lignes, l’indice de qualité de l’air à New Delhi par exemple dépasse les 150 dans tous les quartiers de la ville.
En somme, il y a de fortes concentrations de particules fines PM2.5 qui sont nocives pour la santé si exposition prolongée, et surtout si vous êtes sensibles des voies respiratoires. Cela peut causer des inflammations des voies respiratoires, une diminution des capacités respiratoires entraînant des irritations, des difficultés, voire des douleurs respiratoires. L’air pollué peut également entraîner des irritations aux yeux et affaiblir le système immunitaire.
Pour regarder les taux au jour le jour en Inde, vous aurez tout sur le site de l’AQICN
Pour réduire les risques, en cas de pics de pollutions prolongés, achetez des masques filtrants de type N95 ou FFP2.
Randonnées en haute montagne
Si vous comptez vous rendre dans les zones montagneuses, comme le Ladakh par exemple, il est recommandé de faire preuve d’une grande prudence en cas d’apparition de troubles respiratoires.
Si vous n’êtes pas habitué à la haute altitude, votre corps a besoin de s’adapter. Si vous arrivez direct en avion à Leh par exemple, qui est à 3 500 m, donnez-vous deux / trois jours d’acclamation et de repos avant de monter plus haut. Sinon, montez par pallier si vous arrivez depuis la plaine en voiture par exemple.
Si vous prévoyez une randonnée, n’y allez pas sans un minimum de préparation physique. En cas de trouble respiratoire, il convient de redescendre dans les zones de plus faible altitude et dans tous les cas de ne pas poursuivre l’ascension.
L’Inde est, dans son ensemble, un pays relativement sûr, dans lequel on peut voyager sans grande difficulté. Mais comme partout, il convient de respecter un certain nombre de règles et de vigilance. De manière générale, il est conseillé :
Bon, là, je retranscris gentiment les directives de la mère patrie. Sur le terrain dans les zones visitées, on a jamais vraiment pensé à faire tout ça… En revanche, je me dois de signaler les conditions de visite si vous êtes une femme.
Les risques spécifiques pour les femmes
Vous devez malheureusement savoir que l’Inde est un pays connaissant le plus de problème avec le viol et les violences faites aux femmes, y compris aux étrangères, parfois violés sous les yeux de leur compagnon de voyage.
Les cas d’agression sexuelles ou harcèlement (incluant attouchements, comportements déplacés, exhibitionnisme) sont signalés régulièrement. Par précaution donc, si vous êtes une femme et qui plus est, si vous voyagez seule en Inde, il y a quelques précautions à avoir :
Là encore, je retranscris ce que les autorités en disent, ils parlent même d’adopter un comportement « avec retenue » mais ça me parait évident de pas jouer les rentre-dedans…
Beaucoup de femmes ayant voyagé seules en Inde ont eu de très bonnes expériences. D’autres auront senti les regards insistant, etc. Je pense que cela dépend des régions et chacun aura son expérience propre.
Comme je suis un homme, je n’ai eu aucun souci, mais ayant été avec ma femme durant ce voyage, à ma connaissance, elle n’a eu aucuns soucis en terme d’interaction avec la gente masculine.
Les risques dans les transports
Si l’on prend en compte le ratio nombre de véhicules et nombres d’habitants, l’Inde n’est pas si dangereuse que ça (la Thaïlande fait bien pire en étant actuellement dans le top 5 quand ce n’est pas premier tout court). Mais les statistiques sont quand même affolantes. En gros, un accident mortel toutes les quatre minutes. Quotidiennement, on dénombre plus de 1 300 accidents qui coûtent la vie à 400 personnes à travers le pays.
S’il y en a à disposition, mettez vos ceintures, même dans un bus.
Dans le train, il faut être attentif à ses effets personnels (notamment en couchette) car les vols sont plutôt fréquents sur les lignes Bénarès-Delhi, Agra-Delhi, Calcutta-Bénarès et Calcutta-Puri. Ayant pris la ligne Calcutta – Bénarès (Varanasi), j’avais mis toutes mes affaires importantes dans un petit sac, lui-même enfoncé dans mon sac à dos principal qui était fermé par un cadenas.
Pour éviter de vous faire dépouiller, évitez dans les transports et ailleurs, de consommer une boisson offerte par un inconnu (particulièrement à Goa où cela semble fréquent dans les bars).
Arnaques, escroqueries et délinquance
On rapporte des cas d’escroqueries à la pierre précieuse dans les régions du Rajasthan, Goa et Dharamsala. Toujours sur la ligne de train nord entre Agra, Varanasi et Calcutta, des vols à la tire, notamment dans les gares, sont signalés régulièrement.
Gardez sur soi vos documents personnels et argent, de préférence dans une pochette intérieure. Pour réserver, préférez une gare au guichet officiel pour le train plutôt qu’une agence, certaines gonflent les prix. Certains rabatteurs pourraient aussi vous évoquer une annulation de train pour vous emmener en taxi privé à la place.
Pour avoir pris nos premiers billets via notre hôtel à Calcutta, ceux-ci nous avait quand même chargé 500 Rs de frais soit 50 % du prix d’un billet, je ne dis pas que c’est une arnaque, mais ça reste une commission élevée.
À Delhi notamment, méfiez-vous des chauffeurs de taxi qui commencent à vous annoncer que votre hôtel est en fait fermé ou inaccessible.
Je passerai outre les conseils lié aux risques de catastrophes naturelles, car c’est valable partout, notez juste qu’il y a un risque sismique au nord du pays, que la mousson peut être violente, que certaines zones côtières peuvent être affectées par des cyclones (généralement, entre avril et décembre et plus particulièrement de mai à novembre).
Du fait de l’instabilité des frontières dans certaines zones du pays, il n’est pas recommandé de s’y rendre. C’est particulièrement le cas dans l’État du Jammu-et-Cachemire (Srinagar étant sa capitale l’hiver, quand l’été c’est Jammu), frontalier avec le Pakistan.
C’est une zone instable avec parfois des attaques et des émeutes du fait des réclamations indépendantistes d’une partie de la population. Là encore, je vous livre la version « ministère des affaires étrangères ». Dans la pratique, les touristes, notamment indiens, s’y rendent nombreux chaque saison et sont rarement pris pour cible et les militaires, nombreux dans la ville. Concrètement, l’attraction principale étant le lac et ses « maisons » flottante, cette visite est normalement peu risquée.
Après la recommandation de l’état se veut pour éviter tout risque envers ses concitoyens, si l’on regarde la carte, l’Inde entière est considéré comme en zone de « vigilance renforcée ».
Je terminerai ce chapitre en évoquant New Delhi une dernière fois, la capitale. Éviter les hôtels dans les quartiers de Paharganj et Nabi Karim, apparemment devenus craignos.
Informations pratiques
– Numéros d’urgence –
Résumons ici les principales attractions en Inde. On peut pour se faire découper le pays en 6 grandes zones, ayant chacune leur caractéristique.
C’est une région Himalayenne de l’Inde. Depuis sa capitale Leh, vous trouverez plusieurs monastères et sites bouddhistes côté culture, et de superbes lacs et montagnes côté nature. C’est une région propice aux randonnées.
Parmi les attractions, on peut citer la vallée de la Noubra, celle du Zanskar, le lac Pangong, le monastère de Thiksey ou celui de Key, dans la vallée du Spiti.
Autour de la capitale du pays, et sur toute la partie nord du pays, vous trouverez déjà pléthore de sites incroyables à visiter. À commencer par Agra et le Taj Mahal, situé à 250 km au sud de Delhi. Autrefois capitale de l’important royaume Moghol, elle abrite aussi des mausolées de figures importantes et le fort rouge d’Agra.
L’Uttar Pradesh est par ailleurs l’État le plus visité par les Indiens.
C’est au final la région qu’on a le plus vu puisque c’est dans cette zone qu’on inclut Bodhgaya et Varanasi. Bodhgaya étant un haut lieu de pèlerinage pour les bouddhistes puisque c’est l’endroit où le Bouddha Gautama Siddartha aurait atteint l’état de l’Éveil. Varanasi (ancienne Bénarès) est une ville sacrée millénaire, célèbre pour ses Ghats donnant sur le Gange.
Aux confins de cette zone, proche du Ladakh, se trouve aussi le temple d’Or, qui trône majestueux au milieu du lac à Amritsar (tant qu’à faire, vous pouvez aussi visiter le fort Gobindgarh).
C’est dans cette vaste région qu’il est plus facile d’observer les tigres (mieux que dans le Bengale lui-même), on distingue deux spots de choix pour cela. Tout d’abord le parc national de Bandhavgarh, dans l’État du Madhya Pradesh, où se trouvent aussi le site historique de Khajurâho et ses temples millénaires (notamment le temple de Lakshmana, célèbre pour ses sculptures illustrant différentes positions du Kama Sutra).
L’autre option pour voir des tigres est plus au sud, au parc national de Kanha.
Coincée entre la Chine, le Bangladesh, le Bhoutan et la Birmanie (rien que ça), cette zone est presque une enclave. Peu visitée, c’est une région montagneuse pourtant réputée pour ses plantations de thé et ses tribus des montagnes.
Dans l’État de l’Assam, on trouve plusieurs parcs nationaux et réserves naturelles dont la plus connue est celle de Kaziranga, où se trouve une réserve animalière abritant le plus grand nombre de rhinocéros à une corne.
Dans le petit État de Meghalaya, il y a aussi beaucoup de cascades et chutes d’eau parmi lesquelles les plus impressionnantes sont sans aucun doute les chutes de Kynrem et les NohKaLikai Falls.
Au nord de l’Arunachal Pradesh, et moins connue, vous pourrez voir les chutes de Nuranang, dévalant la pente sur plus de 100 mètres. Autre coin méconnu, le site d’Unakoti, dans l’État de Tripura. Cette colline abrite un ancien lieu de culte shivaïte avec d’énormes reliefs rocheux célébrant Shiva sur tout un flanc.
Abritant notamment le fameux tigre du Bengale, cette partie de l’Inde dont la ville la plus connue reste la trépidante Calcutta (appelez là selon la prononciation locale et en l’occurrence son vrai nom Kolkata) propose l’une des plus grandes variétés de paysage réunies en une seule région.
Le Bengale-Occidentale à lui seul, englobe le delta du Gange, le plus grand du monde (excusez du peu) et la zone himalayenne centrée autour de Darjeeling, célèbre pour son train de montagne et ses vues spectaculaires sur le roi des montagnes, l’Everest.
Plus au sud, dans l’État d’Odisha, vous trouverez le long de la côte des temples hindou millénaire. le plus célèbre étant le temple de Jagannath à Purî. Plus dans les terres, vous avez le temple de Lingaraja, un complexe hindouiste dédié à Harihara. C’est le plus grand et l’un des plus anciens temples de Bhubaneswar.
Cette zone englobe la capitale du cinéma indien, Mumbai (anciennement Bombay), une ville densément peuplée (+18 millions d’habitants), centre financier et plus grande ville du pays, qui se trouve sur la côte ouest de l’Inde.
Mumbaï est connue aussi pour sa porte de l’Inde, son île et les grottes d’Éléphanta. Mais son État, le Maharashtra, n’est pas le plus visité d’Inde (par les étrangers) pour rien. On y trouve la plus grande concentration de tigre du Bengale au parc national de Tadoba.
Je peux citer aussi le superbe mausolé de Bibi Ka Maqbara, situé à Aurangâbâd. Les chutes de Kune, les grottes de Karla, celles d’Ellora et Ajantâ, qui font partie du patrimoine mondial de l’Unesco.
Frontalier avec le Pakistan, on trouve le coloré Rajasthan, les terres des Maharajas. Entre la ville « rose » de Jaipur et celle, « bleue » de Jodphur, ses nombreux palais et ses forts sont des vestiges des royaumes qui se disputaient autrefois la région.
Cet État est aussi une zone désertique avec Jaisalmer comme principale ville en son cœur. Balade à dos de chameau et visite du fort de Jaisalmer étant les points forts de la région. Là encore, on peut y voir des tigres au parc national de Ranthambore, à 160 km au Sud de Jaipur.
Enfin vous avez le Gujarat, bordant la côté du golfe d’Arabie et ses mystérieux puits à degrés.
Cela inclut le Kerala et ses lagunes (backwaters), le Vieux-Goa et ses nombreuses églises. Ces côtes, faisant face à la mer d’Arabie, étaient autrefois la conquête des colons portugais, dont il reste de nombreux vestiges.
En vous éloignant des côtes, vous aurez l’occasion de rejoindre les Athirappilly Falls, superbe chutes d’eau non loin du sommet de l’Anamudi, car oui, le Kerala est aussi montagneux. Et pas si petite car les chaînes de montagnes de la région dépassent les 2 500 m d’altitude.
Plus au sud, un stop dans la ville Thiruvananthapuram s’impose. Vous pourrez y découvrir le temple hindou de Sree Padmanabhaswamy, dédié à Vishnou. À côté, se trouve l’atypique palais Kuthira Malika, le tout étant au bord d’un petit lac.
Enfin vous avez l’État du Tamul Nadil, le 2e plus visité d’Inde par les étrangers. Sa capitale, Chennai (anciennement Madras) servait de garnison et était un comptoir commercial pour la Compagnie britannique des Indes orientales. Elle est aussi connue pour sa longue plage de Marina, l’une des plus grandes au monde (13 km de long).
Chennai est une porte d’accès vers la ville de Kanchipuram, célèbre pour sa production de saris en soie tissés à la main, mais aussi l’une des sept villes saintes de l’Inde, car cette dernière abrite des temples importants comme celui de Kamakshi, et de Mahabalipuram.
Dans un village côtier, à Mahabalipuram, vous avez le temple du Rivage, l’un des plus anciens en Inde (8e siècle) et à côté, Cinq Ratha, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Plus au sud, vous avez Pondichéry, petit bout de colonie française en Inde dont on peut toujours y voir son ancien quartier français. Mais le Tamil Nadu est surtout réputé pour ses temples hindous de style dravidien.
Si l’on peut résumer tout ceci de manière succincte, cela donne ceci sur une carte :
Le pays étant vaste, dites vous que pour tout visiter en une seule fois, cela demande plusieurs mois. Mais même à partir d’une semaine, il est toujours possible d’avoir un aperçu si l’on cible bien la région. Et commençons par la partie nord (puisque c’est celle dont j’ai eu un aperçu).
Si l’on prend mon exemple concret, notre voyage était découpé comme suit :
Kolkata (1 nuit) – Bodhgaya (2 nuits) – Rajgir et Nalanda (1 jour) – Varanasi (3 nuits) – Kolkata (1 nuit)
Comme il fallait bien commencer la visite de ce grand pays quelque part, c’est par le Bengale et le nord qu’on commençait. Le fait que Jitima soit Bouddhiste a participé au choix puisqu’on y incluait la visite de Bodhgaya, où se trouve l’arbre de la Bodhi sous lequel Gautama Siddhartha aurait atteint l’éveil. L’autre raison étant que Kolkata, notre point d’entrée et de sortie, est plus proche de la Thaïlande.
Si vous voulez rester dans le classique, vous pouvez faire l’itinéraire qui a même un petit nom, « le triangle d’Or », car c’est celui permettant de voir un condensé de l’essentiel autour de la capitale, New Delhi. Cela donne quelque chose comme :
Delhi (2 nuits) – Agra (1 nuit) – Fatehpur Sikri (2 nuits) – Jaipur (2 nuits) – Delhi
Après 2 jours d’exploration à Delhi à voir la plus grande mosquée d’Inde, Jama Masjid, Fort Rouge, une forteresse d’architecture moghole, et la tombe d’Humayun, entres autres, vous pouvez rejoindre Agra en train pour allez voir le Taj Mahal et le fort rouge d’Agra (oui, mais c’est pas le même).
Ensuite, direction la cité de Fatehpur-Sikri, capitale impériale de l’Empire moghol de 1571 à 1584 sous l’empereur Akbar. La ville est un musée à ciel ouvert, car elle a su préserver de nombreux bâtiment de l’époque, pour la plupart en grès rouge, témoignant de l’architecture indienne du XVIᵉ siècle. Parmi ces joyaux de la ville, la « porte de la victoire » (Buland Darwaza), la grande mosquée où le palais de Jodha Bai.
Complétez cette boucle en passant du temps dans la ville « rose » de Jaipur, capitale du Rajasthan. Allez à l’essentiel en visitant le City Palace et le fort d’Amber.
Delhi (1 nuit) – Agra (1 nuit) – Jaipur (2 nuits) – Pushkar (2 nuits) – Udaipur (2 nuits) – Jodhpur (2 nuits) – Jaisalmer (2 nuits) – Delhi (1 nuit)
Si votre voyage se concentre uniquement sur le Rajasthan, commencez par une journée par voir l’essentiel à Delhi. Après les visites à Agra comme évoqué ci-dessus, continuez votre périple vers Jaipur. Par rapport à l’itinéraire sur une semaine, on est jusque là pareil. C’est après que cela évolue.
Faites un stop à Pushkar, ville sacrée pour les hindous. Détendez vous au bord du lac en jetant un œil aux temples l’entourant avant d’aller crapahuter voir la vue depuis le temple de Savitri Mata.
Vous arrivez à mi-parcours à Udaipur, centrée autour du Pichola, datant du XIVᵉ. Admirez la vue depuis le City Palace et imprégnez vous de l’atmosphère depuis le Gangaur Ghat avant d’étudier le détail des sculptures du temple de Jagdish.
Sur la route de Jodhpur, arrêtez vous au temple jaïn de Ranakpur dans la petite ville de Kumbhalgarh, qui est aussi surplombé par un immense fort. Prochaine étape, la ville bleue de Jodphur. Vous aurez justement un joli aperçu du patchwork de couleurs depuis la citadelle de Mehrangarh, qui domine la vieille ville.
Pour terminer ce petit périple nordien, traversez le désert pour arriver à Jaisalmer. Vous pourrez aller voir les dunes de sable à dos de dromadaire, histoire de varier les paysages un max dans ce séjour au cœur des anciennes cités des rajas, les grands-rois.
Une variante à l’itinéraire axé nord, consisterai à prolonger en gros mon propre itinéraire, en démarrant de Kolkata (Calcutta). Après Bodhgaya et Varanasi, rejoindre le site historique de Khajurâho. Le site est connu pour ses nombreux temples hindous et jaïn datant pour la plupart du Xᵉ et XIᵉ. Le plus important d’entres eux étant le temple de Kandariya Mahadeva.
Avant de rejoindre Bhopal, passez voir les palais et temples d’Orchhâ comme le temple Ram Raja, datant du XVIIᵉ. Si vous avez un intérêt pour le Bouddhisme et son histoire, passez la ville de l’empereur Ashoka, Sanchi.
Si l’ambiance des ghats de Varanasi vous manque déjà, vous pouvez voir ceux de l’île sacrée d’Omkareshwar et éventuellement ceux de Maheshwar. Enfin terminez ce séjour au Rajasthan en combinant Udaipur, et remontez par Pushkar, Ajmer, Jaipur et enfin, terminez ce séjour par new Delhi.
Goa (2 nuits) – Cochin (1 nuit) – Alappuzha (2 nuits) – Varkala (2 nuits)
Commencez par une visite de la vieille ville de Goa puis le lendemain, un tour sur les plages autour et si ce n’est pas votre truc, enfoncez vous un peu dans les terres voir les chutes de Dudhsagar.
Poursuivez plus au sud en vous arrêtant à Cochin visiter le vieux fort. Prochaine étape, Alappuzha, toujours connue sous son ancien nom Alleppey, c’est ici que vous pourrez apprécier la verdure entourant les « backwaters » du Kerala. Goûter l’excellente cuisine locale, baladez vous en bateau le long des canaux et lagons.
Terminez votre séjour sur les plages sacrées de Varkala, et longez ses côtes sauvages agrémentées de falaise de 15 m.
Mumbai (2 nuits) – Goa (2 nuits) – Hampi (2 nuits) – Mysore (2 nuits) – Kerala (5 nuits)
Après la capitale de Bollywood, passer 2 jours plus relax à Goa avant de rejoindre Hampi voir les ruines de l’ancienne cité Vijayanagara, vous pouvez ensuite passer par Mysore voir l’imposant palais et les jardins avant de terminer tranquillement dans le Kerala.
Le temps peu alors être divisé entre Cochin, les backwaters depuis Alleppey et prendre un peu l’air de la montagne à Munnar ou Kumily.
Une alternative à l’itinéraire ci-dessous consiste à rejoindre Chennai en avion depuis Cochin. De là, vous pouvez descendre jusqu’à Pondichéry en passant voir les temples de Mahabalipuram, ce faisant, vous verrez également une partie de la côte est du sud de l’inde.
Chennai (2 nuits) – Mahabalipuram (2 nuits) – Pondichéry (2 nuits) – Tiruchirappalli (2 nuits) – Madurai (2 nuits) – Munnar (2 nuits) – Cochin (2 nuits)
En débarquant à Chennai, commencez par vous imprégner de l’ambiance indienne. Allez visiter les principaux temples comme celui de Kamakshi et Mahabalipuram. Descendez ensuite plus au sud voir les temples de Mahabalipuram, notamment le temple du Rivage et Cinq Ratha.
À Pondichéry, baladez dans une atmosphère « à la française » dans la vieille ville puis rejoignez Tiruchirappalli (toujours connue sous le nom de Trichy). Visiter le fort de la ville, le grand temple de Sri Ranganathaswamy. À Madurai, visiter le temple de Mînâkshî avant de partir dans les montagnes à Munnar.
Vous pouvez ensuite terminer votre séjour à Cochin (puisqu’il y a un aéroport international).
Vu la taille du pays, l’Inde jouit d’une variété de climats allant du climat tropical humide ou sec au climat équatorial, désertique ou même montagnard. Toutefois vu ses latitudes, on peut y voir une similarité dans l’ensemble avec le climat en Thaïlande, rythmée par une saison de mousson.
Précisément, le climat indien est un climat dit de moussons tropical semi-aride et chaud. On distingue alors 4 saisons dans l’année découpée comme suit :
La meilleure période pour découvrir l’Inde se situe entre les mois de novembre et mars, durant la saison sèche, quand les températures y sont plus agréables et qu’il ne devrait pas y avoir de pluie. Si vous voulez éviter la cohue de la haute saison, évitez le mois de décembre.
Après, je parle surtout pour l’ensemble du pays. Pour le sud, janvier et février reste l’idéal car pas de pluie et température plus douce. Après si pendant certains mois de la mousson ça reste envisageable d’y séjourner (ne serait-ce qu’au début vers juin-juillet), à l’inverse évitez l’été en avril/mai. Les chaleurs y sont étouffantes et la nature sera particulièrement terne (surtout au nord du pays, j’en sais d’autant quelque chose qu’on y était justement début mai).
Selon la région que vous ciblez précisément, l’idéal peut se situer à une autre période. Je pense évidemment au Ladakh. Pendant l’hiver, c’est enneigé, donc beaucoup de routes sont impraticables sans compter qu’il faut être équipé pour le froid.
Dans ce cas, la meilleure période pour visiter cette région himalayenne est de fin mai jusqu’à septembre. La région n’est normalement pas touchée par les pluies de mousson et le temps y sera donc sec, plus de neige (à vérifier à l’avance, car parfois, ça peut bloquer les routes jusque début juin) donc liberté de mouvement en voiture pour mieux explorer.
Autre exemple avec le Rajasthan, qui lui, possède un climat semi-aride, il y pleut peu et à part juillet août ou de la pluie est possible, cela sera négligeable comparé aux régions à la mousson marquée.
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Delhi |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 21 | 24 | 29 | 36 | 39 | 39 | 35 | 34 | 34 | 33 | 28 | 23 |
T° C Min | 8 | 10 | 15 | 21 | 26 | 28 | 27 | 26 | 25 | 19 | 13 | 8 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 1 | 2 | 1 | 1 | 2 | 4 | 10 | 11 | 5 | 1 | 0 | 1 |
Soleil** | 7 | 8 | 8 | 9 | 8 | 7 | 5 | 6 | 7 | 9 | 8 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Mumbaï |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 31 | 32 | 33 | 33 | 32 | 30 | 30 | 30 | 33 | 33 | 32 |
T° C Min | 17 | 18 | 21 | 24 | 26 | 26 | 25 | 25 | 24 | 23 | 21 | 19 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 15 | 23 | 21 | 14 | 3 | 1 | 0 |
Soleil** | 9 | 9 | 9 | 10 | 10 | 5 | 2 | 2 | 6 | 8 | 8 | 8 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Jodhpur |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 25 | 28 | 33 | 38 | 41 | 40 | 36 | 34 | 35 | 36 | 31 | 27 |
T° C Min | 10 | 12 | 17 | 23 | 27 | 28 | 27 | 25 | 24 | 20 | 15 | 11 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 2 | 6 | 6 | 3 | 1 | 0 | 0 |
Soleil** | 9 | 9 | 9 | 10 | 10 | 8 | 6 | 6 | 8 | 10 | 9 | 9 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Leh |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | -2 | 2 | 7 | 12 | 16 | 22 | 25 | 25 | 22 | 15 | 8 | 2 |
T° C Min | -14 | -11 | -6 | -1 | 3 | 7 | 11 | 10 | 6 | -1 | -7 | -12 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 0 | 2 | 2 | 1 | 0 | 0 | 1 |
Soleil** | 6 | 6 | 7 | 8 | 8 | 9 | 7 | 7 | 8 | 8 | 8 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie (plutôt de neige dans ce cas)
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Goa |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 31 | 33 | 33 | 33 | 32 | 30 | 30 | 31 | 33 | 34 | 32 |
T° C Min | 20 | 20 | 23 | 26 | 28 | 27 | 26 | 26 | 27 | 25 | 23 | 21 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 0 | 0 | 1 | 1 | 4 | 22 | 27 | 23 | 14 | 6 | 3 | 1 |
Soleil** | 11 | 11 | 10 | 10 | 10 | 5 | 4 | 4 | 6 | 8 | 10 | 10 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Kochi |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 32 | 32 | 32 | 33 | 32 | 30 | 29 | 29 | 30 | 31 | 31 | 32 |
T° C Min | 23 | 24 | 25 | 26 | 26 | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 1 | 1 | 2 | 6 | 11 | 23 | 22 | 20 | 14 | 14 | 8 | 2 |
Soleil** | 9 | 9 | 9 | 8 | 7 | 5 | 5 | 5 | 6 | 6 | 6 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Ooty |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 20 | 21 | 22 | 23 | 22 | 18 | 17 | 17 | 18 | 19 | 19 | 20 |
T° C Min | 6 | 7 | 8 | 11 | 1 | 11 | 11 | 11 | 10 | 10 | 9 | 7 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 1 | 1 | 2 | 5 | 8 | 8 | 10 | 9 | 9 | 11 | 7 | 4 |
Soleil** | 8 | 8 | 8 | 8 | 7 | 4 | 4 | 4 | 5 | 5 | 6 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Puducherry |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 28 | 30 | 32 | 34 | 37 | 37 | 36 | 35 | 34 | 32 | 29 | 28 |
T° C Min | 20 | 21 | 23 | 26 | 27 | 27 | 25 | 25 | 25 | 24 | 22 | 21 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 1 | 1 | 1 | 0 | 2 | 2 | 5 | 6 | 6 | 8 | 9 | 6 |
Soleil** | 8 | 9 | 9 | 9 | 8 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Kolkata |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 26 | 29 | 33 | 35 | 35 | 34 | 32 | 32 | 32 | 32 | 30 | 27 |
T° C Min | 14 | 17 | 22 | 25 | 26 | 27 | 26 | 26 | 26 | 24 | 20 | 15 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 1 | 2 | 3 | 5 | 9 | 15 | 20 | 20 | 16 | 8 | 2 | 1 |
Soleil** | 7 | 7 | 7 | 8 | 7 | 4 | 3 | 3 | 4 | 6 | 6 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Varanasi |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 23 | 26 | 33 | 38 | 40 | 38 | 34 | 33 | 33 | 33 | 29 | 25 |
T° C Min | 9 | 12 | 16 | 22 | 25 | 27 | 26 | 25 | 24 | 21 | 14 | 10 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 2 | 2 | 1 | 1 | 1 | 5 | 14 | 13 | 10 | 2 | 1 | 1 |
Soleil** | 7 | 8 | 8 | 9 | 8 | 6 | 4 | 5 | 5 | 8 | 8 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Guwahati |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 24 | 26 | 30 | 31 | 31 | 32 | 32 | 32 | 31 | 30 | 27 | 24 |
T° C Min | 10 | 12 | 16 | 20 | 22 | 25 | 25 | 25 | 24 | 22 | 17 | 12 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 1 | 3 | 5 | 12 | 15 | 17 | 20 | 15 | 13 | 6 | 2 | 1 |
Soleil** | 7 | 8 | 7 | 7 | 6 | 4 | 4 | 5 | 5 | 7 | 8 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Hôtel – L’Inde possède un grand nombre d’hébergements pour toutes les gammes de budgets, mais il faut savoir y mettre un prix minimum pour éviter les éventuels désagréments liés à un hôtel trop bas de gamme. Après bien évidemment, selon les régions, les tarifs varient.
Dans une région populaire comme le Rajasthan versus le Bihar (où nous étions, à Bodhgaya), les tarifs varient du simple au double.
Repas – nourriture – La nourriture reste bon marché en généra. Attention toutefois à l’hygiène, je me suis chopé une belle intoxication alimentaire lors de notre dernier jour (et dernier repas en plus, pas de bol) à Kolkata.
Dans ce cas précis, c’était dû à la chaleur de la journée, dans un restaurant pas particulièrement climatisé. Sachant pourtant qu’on avait mangé dans ce même restaurant le midi même sans soucis ! Préférez un endroit où les ingrédients ont l’air frais.
Pour en revenir au coût, un repas moyen dans un petit restaurant local devrait coûter dans les 100 Rs (soit moins de 2 €), comptez à partir de 7 € si c’est plus « cosy ». Si vous êtes adepte des petits snacks, vous trouverez à partir de 50 Rs.
Le tout dépendra de votre façon de consommer, notamment si vous comptez agrémenter quelques repas avec de la bière ou autre alcool. Idem pour les boissons en générale, si vous êtes consommateur de café et autre, cela rajouter un coût à prendre en compte.
Transports – Le train sera probablement votre principale moyen de transport en Inde. Localement, les rickshaws (tuk tuk motorisé ou non) seront le moyen de locomotion par défaut. Avec des tarifs tournant autour de 70 Rs par trajet selon la distance localement.
Suggestion minimum de budget journalier / personne – 27 € (Note: budget pour des vacances à budget moyen, avec hôtel 1* ou 2*, sinon plutôt guesthouses; repas essentiellement dans des restaurants basiques et utilisation des transports en commun au quotidien. Quelques visites payantes : pour avoir une idée des tarifs)
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19/07/2019