La Malaisie est connue pour être un melting pot culturel offrant des paysages variés, souvent perçue comme une bonne alternative à la Thaïlande que certains vont trouver « trop » touristique.
Je répondrais au passage à ces derniers qu’il faut juste être un peu curieux et sortir des circuits « classiques ». Et la Malaisie, avec ces 25 millions de visiteurs annuels est quand même bien plus visités que d’autres pays d’Asie du Sud-est (par comparaison, le Laos n’en a que 4 millions !).
Elle paraît simplement « moins » touristique, car 95 % des visiteurs proviennent des pays voisins ou à défaut, d’Asie, passant alors beaucoup plus inaperçu aux yeux des touristes « blancs » peu nombreux. Les premiers en terme de nombre étant les Anglais avec un peu moins de 400 000 visiteurs (comparé aux 10 millions de Singapouriens visitant le voisin, on comprend tout de suite la différence !).
On retrouve tout comme en Thaïlande, des montagnes, recouvertes pour certaines de jungle multi-millénaire, malgré que ses dernières s’amenuisent de par l’exploitation agricole grandissante. Ces jungles abritent pourtant de nombreuses espèces animales uniques dont certaines endémiques, c’est aussi la demeure des derniers orangs-outangs.
La Malaisie est aussi composée de multiples îles qui n’ont rien à envier à leurs voisines Thaïlandaises, avec plages superbes et beaux sites de plongée. Le pays étant assez développé, le tourisme y est développé en conséquence. Il est facile de déplacer d’un site à un autre et on trouve des établissements hôteliers partout.
Sa culture est un savant mélange entre les origines diverses de ces habitants, liée à une histoire coloniale importante. Tout d’abord par une incursion des portugais dès 1511, qui débarquèrent à Malacca, à l’ouest de la péninsule Malaise.
Cette dernière était alors un port important dans le réseau des marchands d’Asie du Sud-Est. Elle fut par la suite reprise aux mains des Portugais par les Hollandais de la compagnie hollandaise des Indes orientales (la fameuse VOC). Enfin, ce sera au tour des Britanniques de venir influer dans l’histoire de la région, dès le début du XIXᵉ et ce, jusqu’à son indépendance en 1957.
« Paysage insoupçonné de campagne sur l’île de Langkawi »
« La place rouge de Malacca, haut lieu du passé colonial portugais et hollandais »
La Malaisie possède un statut un peu particulier, car tout comme aux États-Unis, le pays est composés d’États, ayant chacun des degrés d’indépendance, mais étant fédérés autour d’une entité centrale.
C’est pour ça qu’on parle parfois de fédération de Malaisie. Son écart géographique, partagé entre la péninsule de Malaisie et l’île de Bornéo est justement dû à la jonction en 1963 des États de Sabah et Sarawak. Ces États, situés sur l’île de Bornéo, ayant acquis leur indépendance plus tard, mais décidant de rejoindre la fédération. Le petit sultanat de Brunei décidant lui de rester indépendant.
Et en parlant de sultanat, voici une autre particularité. La Malaisie est en effet une monarchie constitutionnelle. Et si elle fonctionne bien avec un monarque unique au pays, ce dernier est élu pour 5 ans, parmi les neuf Sultans des neuf États monarchiques de la péninsule malaise. Ces États fonctionnent avec un monarque traditionnel ainsi qu’un Premier ministre dirigeant le gouvernement local.
Un de ces États, celui de Perlis, est un cas un peu particulier, car il s’agit non pas d’un Sultan, mais d’un Raja (comme en Inde). D’autres États n’étant donc pas monarchique comme Penang, à majorité ethnique chinoise et Malacca, toujours sur la péninsule Malaise. Du côté de Bornéo, les États de Sabah et Sarawah, à tendance chrétienne, sont dirigés par des gouverneurs.
Voici en résumé, quelques infos essentielles à connaitre avant tout séjour en Malaisie.
Non. Réponse simple et efficace. En plus d’être exempt de visa, l’avantage est que c’est valable pour une durée de séjour jusqu’à 3 mois !
Cela laisse donc largement le temps d’explorer. Et c’est valable pour bien des nationalités, tous les pays de l’Union européenne sont concernés, les Suisses et Canadiens en bénéficient également. Même d’autres nationalités susceptible de lire ce blog auront ce même traitement de faveur, je pense aux Algériens, Tunisiens et Marocains.
En revanche, il y a tout de même toute une liste de pays qui n’obtiendront que 30 jours au lieu des 3 mois (pas mal de pays d’Afrique et d’Asie).
Pour voir les pays concernés c’est par ici (en anglais).
C’est par sa plus grande ville et capitale historique, Kuala Lumpur, que vous êtes le plus susceptible d’arriver, du moins avant d’être dispatché via un vol secondaire vers votre destination finale en Malaisie, si vous ne visitez pas d’abord Kuala Lumpur (ou KL, pour les intimes) et ses abords.
Sur mon test effectué pour écrire cette page, 3 compagnies ressortait en terme de tarif intéressant avec un temps de vol total pas trop long, mais avec minimum une escale (à ma connaissance, il n’y a pas de vol direct Paris – Kuala Lumpur).
Ces trois compagnies sont :
Ces deux dernières étant dans tous les cas des bons choix pour toute destination en Asie. Normalement, vous devriez vous en tirer pour des tarifs aux alentours de 500-550€ pour les meilleurs tarifs, hors promo spéciales éventuelles.
Le réseau routier est globalement bon. J’ai surtout utilisé le bus pour les trajets entre les différentes villes. Ça reste peu onéreux et c’est des bons bus, récents et pratiques. Sur place, je privilégie (comme souvent en Asie) la location d’une petite moto voire voiture, pour graviter autour de mon point de chute.
Ce n’est pas indispensable, car vous aurez sinon des taxis et, la spécialité locale qu’on retrouve un peu partout en Malaisie, le trishaw, sorte de pousse-pousse à vélo (bon, faut pas être pressé et pas avoir besoin d’aller trop loin).
Pour les taxis, vous pouvez utilisez l’appli locale, équivalente à Uber et qui marche très bien, c’est Grab (vous pouvez téléchargez l’application Grab ici).
Notez que si vous venez de Thaïlande, il y a aussi un train pour rejoindre et passer la frontière, il est donc tout à fait possible de faire un Kuala Lumpur – Bangkok en train (après faut avoir le temps).
J’ai à plusieurs reprises pu tester des trajets en bus. Pour me rendre à Malacca depuis Kuala Lumpur d’une part, et lorsque nous nous étions rendu au Cameron Highlands depuis Penang, lors d’une précédent séjour.
Ce que j’en retiens, c’est que c’est bien rodé. Le terminal des bus à Kuala Lumpur est bien foutu et super pratique, ce qui n’est pas autant le cas de celui à Penang sous la tour Komtar (mais ce n’est pas le seul terminal de l’île).
Les bus en eux-mêmes ont rien de spéciaux, ceux que j’ai pris étaient confortables, rien de particulier à signaler, ni trop vieux pourri ni forcément dernier cris.
Pour réserver, vous pouvez utiliser le site de redbus, ou ce site Bus Online Ticket (qui permet aussi les réservations de ferries et trains). Vous pouvez également faire une recherche via la boîte ci-dessous.
Les taxis sont plutôt bon marchés et on en trouve partout. Les voitures sont souvent des marques Malaisienne, notamment la fameuse Proton.
Les taxis sont généralement de couleurs rouge et blanc ou rouge et bleu, vous ne pourrez pas les louper. J’ai assez peu eu l’occasion de les emprunter, car en général je privilégie la marche à pied pour couvrir la majeure partie des distances, en complétant avec les bus localement.
Le taxis ça reste surtout le moyen de transport privilégié entre les aéroports et mon premier hébergement et vice-versa du fait d’avoir des bagages.
Le trishaw, c’est le moyen de transport local par excellence. On les trouve en général (de mon expérience) dans les villes à caractère historique, mais ne seront peut-être pas systématique partout.
Comme il s’agit d’un véhicule sans moteur (simple vélo accouplé à des sièges, en général devant le conducteur), il ne faut pas être pressé et c’est presque plus pour le fun ou pour dépanner si jamais vous êtes vraiment crevé à force de marcher. Par principe, ce n’est évidemment pas un type de transport avec lequel vous parcourrez de grandes distances.
Pour faire un tour dans une vieille ville, ça peut être originale, c’est le cas à Malacca ou George Town sur Penang. Compter 40 à 50 RM au moins pour une heure de balade.
Comme partout en Asie, la location de moto est un moyen pratique de se déplacer en toute indépendance. C’est particulièrement utile dans les îles dont certaines, ne disposent pas de transports en commun, en dehors du taxi.
Je pense notamment à Langkawi où j’avais loué un scooter sur trois jours pour découvrir à mon rythme toute l’île. Les tarifs étaient alors un poil plus cher que ce dont j’avais l’habitude de voir en Thaïlande ou ailleurs en Asie du Sud-est.
Compter de l’ordre 38 RM par jour plus une caution (perso elle n’était que de 50 RM mais ça peut monter à 200 RM).
Quelques règles de base à rappeler concernant une location de deux-roues :
Si vous n’êtes pas à l’aise en scooter ou n’en avez jamais fait, c’est pas à l’autre bout du monde que je conseille vraiment d’essayer. Préférez alors la voiture. On trouve des petits modèle locaux pas cher comme la Perodua Viva Elite que j’avais loué à Ipoh pour 36 € la journée.
Comme évoqué juste au-dessus, le réseau de train en Malaisie n’est pas ce qui est le plus développé. Avec un cumul de 1 833 km dont un peu moins de la moitié (767 km) sont électrifiés et en double voie, on est loin des 4 300 km de la Thaïlande, dont son réseau y est relié par les villes de Padang Besar à l’ouest et Tumpat à l’est. Pire encore si on compare au Japon, dont le pays y est similaire en terme de superficie et qui cumule lui, plus de 27 000 km de rails !
On trouve 2 lignes principales sur la partie péninsulaire du pays, qui comptent pour la majeure partie du réseau entier et cumulent 1 699 km. La plus importante étant celle à l’ouest, qui passe par Butterworth (ville sur la côte face à Penang) et termine son parcours à Johor Bahru, ville voisine à Singapour. La ligne passe par Ipoh (proche des Camerons Highlands), Kuala Lumpur et Palau Sebang (à 40 km de Malacca) entre autres points intéressants.
Une troisième ligne, qui ferait partie du fameux réseau de train rapide reliant la Chine à Singapour desservirait la côte est depuis Tempat, en passant par Kuala Terengganu avant de rejoindre Kuala Lumpur. Une autre ligne à grande vitesse de 350 km étant actuellement en construction pour relier la capitale et la cité-État de Singapour, le trajet ne prendrait alors plus qu’1h30 contre 6h40 actuellement (c’est donc plus rapide en bus car plus direct). Seul bémol, ce ne sera pas avant 2025 au mieux, 2030 plus vraisemblablement.
Sur Bornéo, il n’y a aucuns train dans le Sarawak et on ne compte qu’une seule ligne de 134 km dans l’État de Sabah, au nord de l’île.
Keretapi Tanah Melayu, généralement désignée par son acronyme KTM est la compagnie nationale des chemins de fer de la Malaisie. Si vous voulez réserver des trains, c’est donc par leur site que vous pouvez passer : http://www.ktmtrain.com/
Une alternative, proposant aussi d’autres types de transports étant: https://www.easybook.com/en-my/train
À et autour de Kuala Lumpur, on trouve un réseau de métros (Rapid KL) et train intercité dont le Klia Express, reliant le centre-ville à l’aéroport principal de Kuala Lumpur, isolé à plus de 50 km. En ville même, c’est un mélange de LRT (métro léger), MRT et monorail tandis que le Kommuter fait office de RER local.
Une appli utile pour s’y retrouver : Kuala Lumpur Metro Guide and Subway Route Planner, j’avais utilisé son équivalent à Séoul, super pratique et bien foutu.
La Malaisie étant composée d’un certain nombre d’îles, on y retrouve donc toute une série de terminaux de ferries pour s’y rendre. Certains sont aménagés pour transporter des véhicules tandis que d’autres sont consacrés qu’aux personnes.
Sur la péninsule, on distingue au moins 3 ports importants :
Il y a bien sûr d’autres ports réparties le long des côtes Ouest et Est. On peut citer le port Dickson, au sud de Kuala Lumpur et le principal du pays, port Klang. Mais ce dernier sert surtout à accueillir les bateaux de croisières (et les cargos).
Localement, il ne dessert que la petite île de pêcheurs de Ketam, et il est possible de rejoindre la ville de Dumai, sur l’île de Sumatra en Indonésie. Ville qu’il est aussi possible d’atteindre depuis le port de Malacca, où l’on peut par ailleurs circuler dans la vieille ville via son canal principal.
Sur la côte Ouest de la péninsule, les trois quais qui vous intéresseront sûrement sont celui de :
Du côté de Bornéo, vous trouverez un port important du côté de Kuching, au sud de Sarawak, d’où vous pourrez par exemple rejoindre Sibu, un peu plus au nord.
Autre spot, le port de Labuan, Territoire fédéral situé sur une île, vous pouvez la rejoindre depuis plusieurs villes côtières comme Limbang, Lawas ou Sitipang, mais aussi depuis Brunei. Vous pourrez aussi rejoindre le Jesselton Point, terminal de ferry principal à Kota Kinabalu, qui dessert notamment les îles des environs comme Pulau Gaya.
Au nord de Sabah, vous avez le port de Sandakan, reliant la ville de Zamboanga aux Philippines (voir les infos horaires et tarifs)
Enfin sur la côte Est de Sabah, il y a la ville de Semporna, desservant les îles Sipadan, Bum Bum ou Bohey Dulang entre autres. Plus au sud, le port de Tawau dessert 3 îles indonésiennes, Sebatik (partiellement Malaise aussi), Nunukan et enfin Tarakan.
Pour réserver les ferries, vous pouvez soit vous rendre sur le site BusOnlineTicket (qui proposent des tickets pour les bus, trains et ferries), soit utiliser directement l’outil de recherche ci-dessous.
Avec 62 aéroports à travers le pays (38 sur Bornéo et 24 sur la partie péninsulaire), il y a quand même de quoi faire pour circuler en interne en Malaisie ou rejoindre facilement une autre destination, que ce soit régional en Asie ou ailleurs.
Après, de ces 62 aéroports, une bonne quinzaine sont des STOLports (prévues pour des avions de petits gabarits donc peu probable que vous les utilisiez) et d’autres sont dédiés aux vols charters. Cela laisse tout de même 38 aéroports pouvant accueillir des gros-porteurs dont 8 aéroports internationaux qui sont à :
À ma grande surprise en rédigeant cette page, je m’aperçois que ça se démocratise un peu et on arrive à des prix similaires à des vols domestiques en Thaïlande. Toutefois, vu le nombre limité d’aéroports et de compagnies, vous aurez pas grand choix pour les vols domestiques.
La Malaisie étant assez touristique, on trouve aisément de quoi se loger. Il y en a pour toutes les gammes de budget avec beaucoup d’homestay et hôtels dont les tarifs tournent autour de 25 €.
Mais si vous préférez le luxe ou au contraire, êtes un adepte des dortoirs et autres guesthouse pas cher, il y aura aussi tout ce qu’il faut.
Retournant régulièrement en Malaisie, je ne vais pas lister ici tous les hôtels testés (vous trouverez ça sur la page dédiée aux hôtels en Asie).
Je vous propose quand même ci-dessous deux coups de cœur.
Une assurance voyage peut souvent changer la donne sur l’issue d’un pépin non prévue lors d’un séjour à l’étranger. Et surtout si vous partez dans le cadre d’un voyage de plusieurs mois en Asie, une bonne assurance peut s’avérer plus que bienvenue, car les assurances des cartes bleues sont limitées.
Le montant maximum pour les frais de soins pris en charge sur les CB classiques peut s’avérer insuffisant (de l’ordre de 10 000€ contre 200 000 € pour une assurance voyage dédiée) et ne couvre pas la responsabilité civile.
Je vous conseille ACS Solutions d’Assurance Voyage & Expatriation.
Je précise que si vous souscrivez à l’assurance via le lien, je toucherais une petite commission. C’est une manière simple d’aider à faire tourner le site, car une assurance est de toute façon préférable et ce sera donc bénéfique à la fois pour vous et moi.
On retrouve les mêmes recommandations que pour pas mal de pays d’Asie, avec aucune vaccination obligatoire, mais tout une série restant conseillée.
D’abord, être à jour dans vos vaccins classiques (DTP pour les adultes, ROR pour les enfants). Ensuite, en fonction des conditions locales de voyage (séjour en campagne prolongée par exemple) :
Le vaccin contre l’encéphalite japonaise étant surtout nécessaire en cas de séjour prolongé en zone rurale. Cette dernière étant transmise par le moustique, surtout en début de la saison des pluies, la protection contre ces derniers est particulièrement vitale, car il y a d’autres maladies transmissible par ces terribles nuisibles.
Un bon anti-moustique sera votre meilleur ami, car en Malaisie, il y a un risque de contracter plusieurs virus lié à ces insectes. À commencer par le paludisme (aussi appelée malaria). La plupart des médecins prescrivent de la Malarone lorsque les personnes se renseignent sur les recommandations pour un séjour en Asie.
Mais à savoir que les effets secondaires peuvent être dérangeants (nausée, fatigue, etc.) et à ne surtout pas prendre pour les femmes souhaitant une grossesse dans les 6 mois après l’arrêt de la prise du médicament. Il vaut mieux privilégier un bon anti-moustique en général plutôt que subir un traitement contraignant.
La malaria n’est présente que dans quelques zones de Bornéo, si vous séjournez en ville ou le long des côtes vous ne devriez pas être affecté et le traitement non nécessaire.
En dehors du palu, c’est la dengue qui peut être un problème sur Bornéo. Il n’existe pas de traitement spécifique (un vaccin existe mais non recommandé par l’OMS…) donc encore une fois, mieux vaut prévenir que guérir.
Le chikungunya ou encore le virus zika (dont les femmes enceintes y sont particulièrement vulnérables) sont aussi d’autres éventualités de virus possible transmissible par le moustique. Bref, les moustiques ce ne sont pas nos amis, protégez-vous la peau, mais aussi les vêtements, privilégiez les pantalons aux shorts, manches longues dans la jungle ou à la tombée de la nuit.
Vous pouvez aussi les imprégner de répulsifs et en préférant des teintes claires.
En cas de fièvre survenant au cours du voyage, n’hésitez pas à contacter les services médicaux.
À Sungai Bulot, non loin de Kuala Lumpur, vous aurez un établissement hospitalier spécialisé sur le traitement de la dengue, si jamais :
Utile dans sa trousse :
– antiseptiques
– traitements contre les troubles intestinaux
– anti-moustiques
– crèmes solaire
– crèmes pour les brûlures
Les conditions d’hygiène sont globalement très correctes en Malaisie, qui reste un pays relativement développé. Toutefois, surtout si vous êtes fragile de l’estomac, il y a toujours des précautions d’hygiène à prendre pour éviter tout soucis.
Et des règles d’hygiènes en générales :
Pour avoir testé un hôpital malaisien (suite à une infection par puces de lit), je peux en dire que ce n’est pas au même standing que les excellents hôpitaux Thai (reconnus comme 6e rang mondial, du moins dans le privé), mais ça reste très correct. La prise en charge fut juste un peu confuse pour savoir où se rendre (c’était à Penang), mais une fois qu’on s’est occupé de nous, c’est aller assez vite et à petit budget.
Si l’on fait abstraction des risques liés aux éventuelles catastrophes naturelles (glissement de terrain, inondations, tremblement de terre possible, vers la région de Sabah notamment), la Malaisie reste un pays globalement sûr.
On signale toutefois quelques cas de piraterie maritime, si vous êtes plaisancier, éviter la navigation en mer de Chine, de Sulu et des Célèbes, ainsi que la navigation de nuit dans le détroit de Malacca.
Comme partout, il reste possible de faire face à des vols à l’arraché, parfois avec violence dans les grandes villes, notamment Kuala Lumpur. Quelques cas de copies de cartes de crédit sont parfois signalés dans des hôtels ou restaurants donc soyez vigilant.
Également rapporté, quelques cas de boissons drogués pour commettre des vols et/ou viols, prudence là encore lorsque vous partagez une soirée et que des boissons sont de mise, ayez toujours un œil sur votre verre.
Après, de mon expérience perso, je ne me suis jamais vraiment senti en danger, en journée en tout cas, en soirée, j’ai jamais eu l’occasion de traîner.
On peut distinguer deux régions présentant un risque spécifique :
– Numéros d’urgence –
Hôpitaux à Kuala Lumpur
Hôpitaux ailleurs qu’à KL :
Ambassade de France en Malaisie :
Résumons ici les principales attractions en Malaisie, que l’on peut grossièrement découper en quatre régions.
Si je dois résumer succinctement quelles sont les destinations méritant un arrêt le long de la côte Ouest de la péninsule, ce seraient, du Nord au Sud :
Si on rentre un peu dans le détail, Langkawi est une île frontalière à la Thaïlande, depuis laquelle il est facile de rejoindre Ko Lipe et l’archipel des Tarutao ou de venir à Langkawi via l’une des ces îles, idem depuis Satun, si l’on vient ou veut rejoindre le continent.
C’est une grande île qui reste étonnement assez chill, pas trop bondé comme certaines îles de Thaïlande, ou sa « voisine » (100 km au sud) de Penang, plus populaire en terme de fréquentation.
Parmi ses attractions phares, on peut citer le Langkawi Sky Bridge, un pont suspendu entre deux pics surplombant la partie Ouest de l’île. On atteint le site via un téléphérique et si ce n’est évidemment pas gratuit (55 MYR), cela vaut quand même la vue !
L’île est aussi assez riche en faune et flore, que l’on peut observer autour de plusieurs cascades dont la plus connue est celle dites des « Seven Wells », ce qui se traduit par les « sept puits ». On y trouve aussi quelques belles plages comme la grande plage de Cenang, où se concentrent restaurant et activités balnéaires mais aussi la plus tranquille Tanjung Rhu, côtoyant une zone d’hôtels de luxe. Pour plus de détail, je vous renvoie vers mon article sur ce qu’on peut voir à Langkawi.
Vient ensuite l’île de Penang. L’une des îles les plus connues du pays, mais également plus fréquentée. Mais cela est compréhensible et comme l’île est vaste, il n’y a jamais un sentiment de foule intense donc ça reste agréable de s’y balader quelques jours. Vous pouvez parcourir les vieilles rues de George Town à la recherche des streets arts (peintures murales) et des oeuvres de « Making George Town« , des sculptures vous permettant d’en apprendre plus sur l’histoire de l’île.
Visitez les temples de clan chinois comme celui de Khoo Kongsi, jetez un œil à la maison indigo. Ne loupez pas le complexe Bouddhiste de Kek Lok Si et montez admirer la vue à Penang Hill en empruntant le vieux funiculaire. Enfin bien sûr, prenez le temps de souffler sur l’une des plages de l’île.
On en vient à Ipoh, petite étape, peut-être pas indispensable, avant de rejoindre les Cameron Highlands, mais qui a son charme. Entre ses peintures murales, ses restes de bâtiments coloniaux dont l’atypique château de Kellie, un riche marchand écossais, mais aussi ses temples et grottes au pied de falaises karstiques, Ipoh a quelques arguments méritant un ou deux jours de visite.
Les Cameron Highlands sont l’occasion de prendre un peu d’air frais. Situées à 1 600 m d’altitude, elles bénéficient d’un climat doux toute l’année ne dépassant normalement pas les 25 °C. Autour de Tanah Rata, le principal pied-à-terre des Cameron Highlands, vous trouverez plusieurs plantations de thé et chemins propices pour des randonnées, notamment autour de la forêt de mousse.
Voyez l’île de Pangkor, de retour sur la côte, comme un bonus balnéaire avant de rejoindre la capitale Kuala Lumpur. Outre ces deux tours jumelles Petronas et son parc adjacent (KLCC park), Kuala Lumpur est connue pour sa Place de l’Indépendance, où l’on peut admirer les façades de l’édifice Sultan Abdul Samad, datant de l’époque coloniale. Ses différents quartiers offrent une expérience pour tous, du centre Bukit Bintang, pour les fans du shopping, en passant par Petaling Street, Chinatown ou son marché Central, Kuala Lumpur devrait pouvoir vous occuper au moins 2-3 jours.
Dernière étape, Malacca (appelée localement Melaka), plus ancien port de Malaisie, à la position stratégique dans le détroit de Malacca. Fondé dès le début du XVᵉ siècle, c’était déjà une ville prospère lorsqu’elle fut prise par les Portugais. Après 130 ans de domination portugaise, Malacca passa aux mains des Hollandais pendant 150 ans avant d’être intégré à l’empire Britannique peu avant le milieu de XVIIIᵉ. Il en résulte une cité multi-culturelle.
À commencer par les restes du vieux fort surnommé A Famosa localement et l’église sur la colline Saint-Paul. Non loin de là, vous trouverez de l’animation vers Jonker Walk, principale artère de Chinatown. En vous y rendant, vous devriez passer devant la Place Rouge, reconnaissable à ses bâtiments comme l’église et la tour de l’horloge aux couleurs rouges.
À proximité de Chinatown, connue pour ses boutiques d’antiquités et surtout son marché de nuit, vous pourrez visiter le temple chinois Cheng Hoon Teng, un temple du XVIIᵉ richement décoré tandis qu’à quelques pas de là, vous aurez la mosquée Kampung Kling, datant du XVIIIᵉ siècle, qui présente un style javanais.
Non loin de là, baladez vous le long de la rivière Malacca, qu’il est aussi possible de visiter en bateau. Si vous cherchez un logement original, cherchez l’Apa Kaba Guesthouse, ce dernier est situé dans un quartier comportant quelques maisons anciennes dans le style Malais, le guesthouse étant lui-même dans une demeure typique et tenue par une famille accueillante. Vous trouverez une ambiance similaire autour de la villa Sentosa.
Si vous êtes accroc au sable sous les pieds, vous pourrez envisager un petit tour sur l’île voisine de pulau Besar.
Même topo, si je fais un résumé concis de ce qui caractérise cette région de la péninsule, voici ce qui en ressort :
C’est une région qui englobe plusieurs parcs nationaux importants, à commencer au nord par celui du Royal Belum State Park, frontalier avec la Thaïlande. Ce dernier abrite l’une des plus vieilles forêts tropicale au monde, qui aurait plus de 130 millions d’année (rien que ça).
Sur les bords de ses lacs (artificiels eux), on peut y trouver plusieurs villages abritant des Orang Asli (qui peut se traduire par « hommes des origines »).
Ce terme désigne en Malaisie les populations aborigènes présentes avant l’arrivée dans la péninsule des Malais, dont on fait une distinction ethnique. C’est un terme générique qui regroupe plusieurs peuples habitant aujourd’hui essentiellement les régions centrales de la péninsule. Parmi ces peuples, on peut citer les Semangs ou les Senoïs, qui présentent une population respective de 3 500 individus pour les premiers et plus de 60 000 pour les Senoïs.
Dans le parc national, vous pouvez faire de superbes excursions dans la nature (principalement par en bateau) pour observer la faune et la flore telles que les éléphants, cerfs, sangliers, oiseaux, et insectes pour les plus communs, ainsi que de nombreux arbres et plantes tropicales parmi lesquelles la Rafflesia, plus grosse fleur au monde qui n’éclot que de manière temporaire et pourrie en laissant une odeur particulièrement forte.
On y compte aussi pas mal d’espèces animales menacées qui vivent dans le parc national; tigres de Malaisie, rhinocéros de Sumatra, ours Malais, tapirs et gibbon à mains blanches, mais vu leur rareté, vous n’êtes pas prêt de tomber dessus.
Le parc national le plus connu est celui de Taman Negara, une zone de forêt tropicale recouvrant 4 300 km² au cœur de la péninsule Malaise. Elle formerait la plus ancienne forêt primaire encore présente sur terre, n’ayant pas subi les changements des périodes glaciaires. Le parc offre des caractéristiques similaires au Royal Belum en terme de faune et flore bien que ce dernier n’est pas particulièrement réputé pour l’observation de mammifères, mais il reste célèbre pour son chemin dans la canopée, le Taman Negara Canopy Walk.
C’est aussi un parc plus visité de par sa situation centrale, se visitant facilement depuis Kuala Lumpur et/ou en combinaison avec les Cameron Highlands, ou de passage depuis/vers les îles Perhentians. Si vous en avez le temps, vous pouvez compléter la visite de la région en vous rendant au lac de Kenyir.
Et en parlant des Perhentians, cela fait sans aucun doute une étape incontournable sur la côte Est de la péninsule.
Ces deux îles (Perenhtian Besar et Perhentian Kecil) sauront satisfaire autant les backpackers que les familles appréciant un minimum de confort. Les deux îles comportent des plages de sable blanc et des eaux turquoises qui est tout ce qu’on demande pour se genre d’endroit paradisiaque.
Une alternative aux Perhentians étant l’île de Redang, située à moins de 30 km plus au sud. Cette île en forme de cœur est notamment connue pour accueillir un sanctuaire pour tortue marine (Chagar Hutang Turtle Sanctuary).
L’île fait aussi partie d’un ensemble d’autres îles et îlots formant le Terengganu Marine Park, un espace maritime protégé qui comportent plusieurs spots de plongée, le plus réputée étant autour de l’île de Tenggol.
Si vous passez par la ville de Terengganu, ne manquez pas sa très photogénique mosquée de « cristal » (Masjid Kristal), moderne, mais le cadre au bord de l’eau est pas mal du tout. Autre point intéressant, de par son architecture extérieure notamment, le Terengganu State Museum. Et sur la petite île au milieu de la rivière (Pulau Duyong), peu avant le grand pont en construction (Draw Bridge), vous pourrez aller voir une fabrique de bateau en bois, servant aux pêcheurs locaux.
De la ville, il y a une île encore plus proche que celles déjà mentionnées, Pulau Kapas.
Enfin, puisqu’on est toujours dans la partie îles, dont la côte Est s’y prête bien, on trouve plus au sud l’île de Tioman. Située au large de Mersing (dans l’État de Pahang), Tioman est la plus grande île d’un ensemble de 64 îles composant également un parc maritime (il y a donc là aussi une taxe d’entrée de 5 RM) est la plus populaire après les Perhentians et Redang. Les villages de Tekek et Salang offrent toutes les commodités pour profiter de l’île, qui possède une petite particularité puisque cette dernière est une zone considérée comme « duty-free« , entendre par là hors taxe, comme dans les zones intérieures des aéroports.
Depuis Tioman, vous pourrez accéder à l’un des spots de plongée/snorkeling autour, parmi les îles notables du coin, on peut citer Seribuat et Sembilang, ou le groupement Tula, Labas et Chebeh.
Plus au sud de Tioman, se trouvent d’autres îles moins connues et pourtant moins éloignés du rivage, Sibu et Tinggi, qui peuvent offrir une alternative en lieu de repos posée. En s’éloignant de la côte dans la même zone, vous avez les superbes îles de Pulau Aur et Dayang, également réputées pour la plongée.
On en arrive à l’île de Bornéo et on commence avec le plus grand État composant la Malaisie, le Sarawak, sorte de pays dans un pays. C’est vaste, mais les principales attractions restent concentrées autour de deux villes :
Et on commence par Kuching. La ville, située non loin de la mer, est bordée par des canaux et zones marécageuses avec de la mangrove. Si dans la ville elle-même il n’y a pas grand chose en dehors du quartier de chinatown (china street), son vieux fort (Fort Margherita) et son étrange musée dédié aux chats, c’est une ville d’où il est facile de se rendre au parc national de Bako, le plus connus de la région. Il se trouve à 37 km de Kuching et on atteint son siège, qui sert de départ pour ses nombreux chemins de randonnée, uniquement par bateau depuis le village de Bako.
Le parc national de Bako est une langue de terre bordant la mer. Il est réputé pour son extraordinaire diversité de paysages, d’habitats, de plantes et de faune. Parmi les animaux que l’on peut rencontrer, le singe nasique, au grand nez caractéristique. En revanche, ne comptez pas vous baigner dans l’une de ses plages, elles sont aujourd’hui fréquentée par des crocodiles marins.
L’autre parc national important, proche de Kuching est celui de Kubah, à l’ouest de la ville. L’une des attractions du parc étant sa cascade près du sommet du mont Serapi. Si vous voulez voir des orangs-outans, l’un des meilleurs centres est celui de Semenggoh, au sud de Kuching (le Semenggoh Wildlife Centre).
Enfin, Kuching est un bon point de départ pour se rendre dans l’un des villages des tribus locales, vivant dans les fameuses « longhouses« , de longues habitations ou vivent plusieurs familles (regroupant parfois jusqu’à 100 personnes). Parmi ces tribus, on retrouve les Ibans (d’anciens chasseurs de têtes, je vous rassure, en dehors de la chasse, ils ont raccroché les armes depuis longtemps), dont leurs villages se trouvent tout autour de Kuching.
Une longhouse facile d’accès se trouvent au village d’Annah Rais, qui fait aussi homestay. Toutefois, pour ne pas tomber dans des pièges à touristes, il peut être préférable de faire appel à des agences spécialisées qui peuvent offrir une immersion sur plusieurs jours dans l’un de ces villages reculés. L’une d’elle est par ailleurs francophone, Bornéo à la carte, crée à l’initiative d’une française installée à Sarawak et justement marié à un Iban (au passage je signale une autre agence, anglophone elle, ayant bonne presse, c’est Rustic Borneo).
Le village vers lequel ils vous emmèneront sera proche de Sibu, une ville à 300 km au nord-est de Kuching qui peut par ailleurs servir d’étape avant de rejoindre Miri, encore plus au nord. Depuis Sibu (mais aussi depuis Kuching), vous pouvez vous rendre au parc national de Batang Ai avec son lac artificiel autour duquel sont installés des familles Iban dans leur longhouse.
En remontant vers Miri, vous pouvez éventuellement passer à Bintulu, petite cité balnéaire, mais le réel intérêt dans la région est le Niah National Park, situé à 140 km au nord de Bintulu et environ 90 km avant d’arriver à Miri. Ce parc national est réputé pour son complexe de grottes, abritant notamment des hirondelles, fabriquant leurs nids dans les hautes parois de ces grottes.
Ces dernières sont particulièrement demandées à Hong Kong et Singapour auprès de la communauté chinoise, y voyant des propriétés bénéfiques pour la santé à en boire un jus extrait de ces nids. Un travail à risque pour ceux qui les récoltes sur des échelles de bambous sur des hauteurs vertigineuses, mais une véritable manne pour qui peur en tirer un tarif allant jusqu’à 1000 $ par kilo !
Les grottes peuvent se visiter sans guide. Une des plus populaires étant « Great Cave », mondialement connue après qu’on y ait trouvé des restes humains, les plus anciens d’Asie du Sud-est (40 000 ans). En suivant les sentiers derrière la « Great Cave », vous tomberez sur une zone appelée Padang avant d’atteindre l’autre grotte populaire, « Painted Cave », où se trouvent, comme le nom l’indique, des peintures rupestres datant de 1 200 ans.
Enfin, comme évoqué au début de ce paragraphe, Miri est le point de départ vers le parc national du mont Mulu, l’un des seuls sites de Bornéo inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est le plus important parc en terme de taille et considéré comme le plus beau.
Sa particularité étant notamment ces énormes grottes dont la Clearwater Cave, plus longue grotte d’Asie du Sud-est (et 8e plus longue du monde avec sa rivière souterraine parcourant 108 km). Les grottes les plus faciles d’accès étant celle de Gua Payau ou Deer Cave ainsi que Langs Cave. Deer Cave est connue pour son spectacle journalier de millions de chauves-souris quittant la grotte pour chasser le soir venue.
Parmi les autres grottes notables, il y a Cave of the Winds, où se trouvent de belles stalagmites et stalactites ainsi qu’un vent frais y soufflant en permanence à l’intérieur (d’où son nom). Deux randonnées / treks sont populaires au sein du parc national. Le premier, est appelé « headhunters trail », qui consiste à randonner le long de plusieurs villages authentiques d’anciens « chasseurs de têtes ».
L’autre trek étant le « pinnacle trail », qui mène au mont Api et ses pinacles (roches calcaires formant des pics acérés). Ce trek assez physique n’est pas à la portée de tous et se fait généralement sur 3 jours et 2 nuits, incluant une heure de bateau, 9 km de marche en pleine jungle puis 2,4 km de grimpette ardue entre cordes, petites échelles et les quelques aides permettant d’atteindre le point de vue sur les pinacles.
Enfin, on termine cette longue rubrique des choses à voir en Malaisie avec l’État de Sabah, sur la pointe nord de Bornéo. Cette dernière est plus épargnée par la mousson et à l’avantage de pouvoir plus ou moins se visiter toute l’année. On peut en ressortir 4 étapes essentielles :
Sa principale ville, Kota Kinabalu est le lieu de départ vers la montagne au nom éponyme, le Mont Kinabalu, point culminant de la Malaisie avec ses 4 095 m. Y monter est d’autant un défi que les places sont limités à 185 personnes par jour (plus moins réparties en la moitié pour monter, et l’autre pour descendre). Cela se fait en général sur un trek de 2 jours et une nuit et vous permettra de dominer la région de Sabah.
Si la montagne n’est pas trop votre truc, alors bonne nouvelle, il y a aussi quelques îles dans les parages. La plupart font partie du parc national de Tunku Abdul Rahman, dont la plus grande, l’île de Gaya, est connue pour son village flottant (Kampong Gaya).
La plus propice à la détente étant l’île Manukan, véritable petit paradis. Une autre île, plus au sud, est surnommée « survivor island« , Pulau Tiga, puisqu’elle fut le théâtre pendant une saison de l’équivalent américain de Ko Lanta (le nom français étant lui, nommé d’après une île thaïlandaise au sud de Krabi, près duquel se déroula la première saison du célèbre jeu).
La région de Kota Kinabalu est aussi populaire pour faire du rafting, notamment sur la rivière Kiulu, de classe I, II (difficulté accessible aux enfants). Si vous aimez le challenge et êtes aguerrie dans la discipline, vous pouvez tester une descente sur la rivière Padas, plus au sud (proche du petit État fédéral de Labuan).
Il y a aussi dans la région plusieurs villages d’ethnies différentes comme les Rungus, bien que je n’ai pu mettre le doigt sur un lieu en particulier à recommander (à priori, au pied de la montagne Kinabalu ou pas loin).
Prochaine étape, Sandakan. Depuis cette ville côtière, vous aurez facilement accès à l’île aux tortues (Selingan), une des seules île de la région ouverte au tourisme (proche des Philippines), l’autre étant l’île de Langkayan, plus à l’ouest.
Proche de la ville, au niveau du village de Sepilok, se trouvent regroupés plusieurs centre de réhabilitation et conservation pour animaux. Un concernant les orangs-outans encore une fois (Sepilok Orangutan Rehabilitation Centre) même si ce dernier a un aspect plus mercantile que celui de Semenggoh (au sud de Kuching) et aussi un centre pour ours Malais.
On trouve aussi le Rainforest Discovery Centre (RDC), qui permet une balade au milieu de la canopée et en fait un bon spot pour observer les oiseaux tropicaux. Sur la côte à 20 km de Sepilok, vous pouvez aussi voir des nasiques à Labuk Bay.
C’est également depuis Sandakan que vous pourrez vous rendre vers les autres attractions phare de la région, le Kinabatangan Wildlife Sanctuary et les grottes de Gomantong.
Le Kinabatangan Wildlife Sanctuary est un sanctuaire longeant la rivière du même nom, Kinabatangan. Son principal accès se fait depuis le village de Sukau. La visite se fait généralement en longeant la rivière par bateau et permet de rencontrer beaucoup d’animaux sauvages parmi lesquels des orangs-outans, des nasiques (singes arboricoles au long nez), des crocodiles, des éléphants, des serpents, des insectes et de nombreuses espèces d’oiseaux, telles que des martins-pêcheurs et le calao.
Non loin de là, vous pourrez jeter un oeil à Gomantong, plus grand complexe de grottes de Sabah, connue pour d’impressionnantes colonies d’hirondelles.
Une étape possible avant d’aller à Semporna, Lahad Datu. Depuis cette petite ville côtière à l’Est de Sabah, vous pourrez visiter deux importantes réserves, la vallée de Danum et la réserve de Tabin. Si vous n’êtes pas rassasiés niveau animaux, cela peut être deux bonnes options, bien que les chances d’en voir sont moindres par rapport au sanctuaire de Kinabatangan. Danum Valley et Tabin Wildlife Reserve sont par contre deux forêts primaires particulièrement vierges.
Danum Valley forme l’un des écosystèmes les plus complexes sur cette planète, sa jungle est notamment populaire auprès des amateurs d’observations d’oiseaux. Outre sa faune et sa flore, vous y trouverez aussi des cascades et de quoi loger sur place.
La dernière étape avant de repartir de Bornéo depuis Tawau, est de s’arrêter à Semporna, d’où il est possible de se poser ensuite sur l’une des îles au large de cette bourgade. Avant de s’isoler sur l’eau, vous pouvez jeter un œil au musée local, située sur une colline d’où vous aurez une belle vue sur la région (Bukit Tengkorak Archaeological Heritage Site).
Parmi ces îles, il y a la grande Bum Bum, au sud de laquelle se trouve la plus petite île d’Omadal. Sur l’eau, se trouve à cet endroit un village flottant de nomade des mers, les Bajau Laut (aussi appelé « gitans de la mer », comme les Mokens en Thaïlande).
Il y a aussi l’île de Bohey Dulang et son superbe point de vue et la plus petite île de Mataking, connue pour son banc de sable reliant la plus petite île de Mataking Kecil.
Enfin pour les adeptes de la plongée, rendez-vous au sud de Semporna sur l’île de Mabul, d’où vous pourrez accéder au site de plongée de Sipadan. Une île considérée comme mythique et donc un must pour les plongeurs, appréciée pour sa biodiversité de poissons qui y est abondante.
Voici une carte pour situer et résumer toutes les destinations et lieux d’intérêts en Malaisie :
La Malaisie se découpe en deux zones distinctes :
Dès lors, il apparaît assez logique de choisir l’une ou l’autre de ces zones à visiter lors d’un séjour en Malaisie. Car à moins d’avoir vraiment beaucoup de temps à y consacrer (genre 2 mois), ça risque de faire juste si on prend une durée de moyenne de vacances de 15 jours.
Si l’on doit résumer les caractéristiques du pays, histoire de cibler une destination, on peut simplifier en disant que la partie péninsulaire permet des visites plus orienté culture. Évidemment on y retrouve aussi un aspect nature bien présent, avec quelques belles îles et plages mais entre Geoge Town sur Penang, Ipoh, la capitale Kuala Lumpur ou l’ancienne cité portuaire de Malacca, il y a tout de même de quoi assouvir votre soif d’histoire et d’architecture.
Enfin, Bornéo, est clairement plus orientée nature et paysage, entre ses grottes gigantesques (parc national de Mulu), parcs naturels et ses nombreux centres de conservations des animaux, notamment les orangs-outans, il y a de quoi satisfaire les passionnés d’observation de la faune et la flore.
Là encore, la culture n’est pas forcément en reste, Bornéo étant majoritairement habitée par des Dayaks (population indigène de l’île), réparties en 450 ethnies dont les Iban, Bidayuh ou Punan parmi les plus connus.
Une semaine c’est court, mais chacun fait comme il peut ! Alors à choisir, il faut évidemment cibler. Pour avoir justement fait moi-même plusieurs séjours hebdomadaires, voici quelques possibilités de visites sur cette durée :
En bref, pas mal de possibilité, à vous de cibler ce que vous préférez comme ambiance et type de vacances (plus découverte, ou détente)
À partir de cette durée, ça commence à être suffisant pour explorer un peu plus le pays. Mais comme le temps passe vite, j’aurais tendance à me concentrer soit sur la péninsule, soit sur Bornéo. Essayer de combiner les deux sur cette durée me semble être une mauvaise idée, car vous passerez trop de temps dans les transports et survolerez les deux.
Langkawi (3 nuits) – Penang (3 nuits) – Cameron Highlands (1 nuit) – Kuala Lumpur (3 nuits) – Taman Negara (1 nuit) – Perhentians (3 nuits)
Langkawi (3 nuits) – Penang (2 nuits) – Cameron Highlands (1 nuit) – Kuala Lumpur (3 nuits) – Malacca (2 nuits) – Tioman (3 nuits)
En gros je ciblerai soit la région du Sarawak, soit Sabah.
Pour le Sarawak, cela ferait quelque chose comme :
Kuching (3 nuits) – Bako (1 nuit) – Sibu (1 nuit) – Village Iban (3 nuits) – Miri (4 nuits) – Labuan (1 nuit) et repartir depuis cette île.
Pour l’État de Sabah :
Kota Kinabalu (4 nuits) – Sandakan (2 nuits) – Sukau (2 nuits) – Lahad Datu (2 nuits) – Semporna (1 nuit + 2 nuits sur une des îles) – Tawau (1 nuit) et repartir de Bornéo de cette ville.
Je tiens à préciser que ce ne sont pas là des « modèles », cela reste des suggestions de timing et destinations possible à voir sur cette durée. Il faut prendre en compte plusieurs paramètres comme les activités que vous pensez faire, votre façon de voyager (totale indépendance, tours localement etc.) qui vont influer sur la durée du séjour à chaque ville.
À partir de cette durée, il reste envisageable de faire un combiné entre la péninsule et Bornéo, en faisant un mélange entre deux itinéraires possibles sur 2 semaines, l’un pour la péninsule donc et l’autre, soit au Sarawak, soit Sabah.
Sinon, il reste la possibilité de se concentrer sur l’un ou l’autre.
Si on part sur un itinéraire plutôt roadtrip, c’est-à-dire avec un point d’arrivée et de sortie du pays différent (par exemple, dans le cadre d’un voyage au long cours en Asie), cela pourrait donner ceci :
Jour 1
Jour 2 et 3
Jour 4 à 7
Jour 8 et 9
Jour 10 et 11
Jour 12 à 14
Jour 15 à 17
Jour 18
Jour 19 à 21
Jour 22
Jour 23 à 26
Jour 27 à 30
Si vous décidez de partir à l’exploration de l’île de Bornéo, côté Malaisie donc, voici en un mois ce que cela pourrait donner :
Jour 1 et 2
Jour 3 à 6
Jour 7 et 8
Jour 9
Jour 10 à 15
Jour 15 à 19
Jour 20 à 22
Jour 23 à 25
Jour 26
Jour 28 à 30
Jour 31
La Malaisie possède un climat équatorial, qui se caractérise par une chaleur constante et un taux d’humidité important présent toute l’année. On y distingue deux périodes de moussons, qui influent différemment en terme de quantité de pluie et selon que ce soit sur la côte Est ou Ouest.
Les températures avoisinent les 31 degrés toute l’année, exception faite des zones montagneuses comme les Camerons Highlands, qui, avec ces 1 400 m d’altitude bénéficient d’un climat plus doux toute l’année avec des températures autour des 22 °C.
La meilleure période pour découvrir la Malaisie est pendant la mousson d’été, qui apporte moins de pluie et un ensoleillement possible plus important, globalement, de juin à septembre même si cela reste somme toute relatif.
En effet, il y a tout de même des disparités entre les villes côtières et dans les terres, mais aussi entre la Malaisie péninsulaire et la partie sur Bornéo, qui est très étalée.
La côte ouest de la péninsule étant moins touchée, particulièrement au nord, la bonne période peut s’étaler de janvier jusqu’à août, cela englobe par exemple des destinations comme l’île de Langkawi ou Penang, très proche du sud de la Thaïlande et donc avec un climat similaire, différent du reste de la péninsule.
La côte est de la péninsule sera quant à elle nettement plus arrosée du fait de l’influence de la mousson d’hiver. Ce qu’il faut retenir, c’est que la période à éviter en Malaisie s’étale de novembre à janvier de manière générale.
Et qu’en définitive, ce qui apparaît comme les mois idéaux à travers le pays sont février ainsi que juin et juillet.
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Langkawi |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 33 | 34 | 34 | 33 | 32 | 32 | 31 | 31 | 31 | 31 | 32 | 32 |
T° C Min | 23 | 23 | 23 | 24 | 24 | 24 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 4 | 4 | 9 | 15 | 18 | 15 | 16 | 17 | 22 | 22 | 19 | 10 |
Soleil** | 8 | 8 | 8 | 8 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Penang |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 32 | 32 | 32 | 32 | 31 | 31 | 31 | 31 | 30 | 30 | 31 | 31 |
T° C Min | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 23 | 24 | 24 | 24 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 9 | 9 | 12 | 17 | 18 | 14 | 16 | 18 | 23 | 24 | 22 | 14 |
Soleil** | 8 | 8 | 8 | 7 | 7 | 7 | 7 | 6 | 5 | 6 | 6 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Cameron Highlands |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 21 | 22 | 23 | 23 | 23 | 23 | 22 | 22 | 22 | 22 | 22 | 21 |
T° C Min | 14 | 14 | 15 | 16 | 16 | 16 | 15 | 15 | 15 | 15 | 15 | 15 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 11 | 11 | 16 | 17 | 18 | 13 | 14 | 16 | 20 | 23 | 21 | 17 |
Soleil** | 4 | 5 | 5 | 5 | 4 | 5 | 5 | 5 | 4 | 4 | 3 | 4 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Kuala Lumpur |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 32 | 33 | 33 | 32 | 32 | 32 | 32 | 32 | 32 | 31 | 31 |
T° C Min | 22 | 22 | 22 | 23 | 23 | 23 | 22 | 22 | 22 | 23 | 22 | 22 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 15 | 15 | 17 | 20 | 16 | 12 | 14 | 15 | 18 | 22 | 25 | 21 |
Soleil** | 6 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 6 | 6 | 6 | 5 | 5 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Kuala Tahan |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 29 | 30 | 31 | 31 | 32 | 31 | 31 | 31 | 31 | 30 | 29 | 29 |
T° C Min | 21 | 22 | 22 | 22 | 23 | 22 | 22 | 22 | 22 | 22 | 22 | 22 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 13 | 11 | 12 | 16 | 14 | 11 | 14 | 14 | 18 | 20 | 23 | 20 |
Soleil** | 6 | 7 | 7 | 7 | 7 | 6 | 7 | 6 | 6 | 5 | 5 | 5 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Redang (île proche des Perhentian) |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 28 | 29 | 30 | 32 | 32 | 32 | 31 | 31 | 31 | 30 | 29 | 28 |
T° C Min | 22 | 23 | 23 | 23 | 24 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 13 | 9 | 9 | 11 | 13 | 12 | 14 | 15 | 18 | 20 | 24 | 23 |
Soleil** | 6 | 7 | 8 | 8 | 7 | 7 | 7 | 7 | 6 | 6 | 5 | 4 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Malacca |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 33 | 33 | 32 | 32 | 31 | 31 | 31 | 31 | 31 | 31 | 31 |
T° C Min | 22 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 7 | 7 | 10 | 13 | 12 | 10 | 12 | 12 | 13 | 14 | 17 | 11 |
Soleil** | 6 | 7 | 7 | 7 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 5 | 5 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Mersing (île Tioman) |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 28 | 29 | 30 | 32 | 32 | 31 | 31 | 31 | 31 | 31 | 30 | 28 |
T° C Min | 23 | 24 | 23 | 23 | 23 | 22 | 22 | 22 | 22 | 22 | 23 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 12 | 8 | 8 | 10 | 11 | 11 | 13 | 13 | 13 | 14 | 19 | 20 |
Soleil** | 5 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 | 5 | 4 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Johor Bahru |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 32 | 32 | 32 | 33 | 32 | 32 | 31 | 31 | 31 | 32 | 31 | 31 |
T° C Min | 22 | 22 | 22 | 23 | 23 | 23 | 22 | 22 | 22 | 23 | 23 | 22 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 11 | 9 | 13 | 15 | 15 | 12 | 13 | 13 | 13 | 16 | 17 | 15 |
Soleil** | 6 | 7 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 5 | 5 | 5 | 4 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Kuching |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 30 | 30 | 31 | 32 | 33 | 33 | 32 | 32 | 32 | 32 | 32 | 31 |
T° C Min | 23 | 23 | 23 | 23 | 24 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 22 | 17 | 16 | 17 | 15 | 14 | 13 | 14 | 16 | 19 | 22 | 22 |
Soleil** | 3 | 4 | 4 | 5 | 6 | 6 | 6 | 5 | 5 | 5 | 5 | 4 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Miri (proche Gunung Mulu) |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 30 | 30 | 31 | 31 | 32 | 31 | 31 | 31 | 31 | 31 | 30 | 30 |
T° C Min | 23 | 23 | 23 | 24 | 24 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 14 | 10 | 9 | 12 | 13 | 12 | 11 | 12 | 14 | 17 | 17 | 18 |
Soleil** | 5 | 6 | 6 | 7 | 7 | 7 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Kota Kinabalu |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 30 | 31 | 31 | 32 | 32 | 32 | 31 | 32 | 31 | 31 | 31 | 31 |
T° C Min | 23 | 23 | 23 | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 8 | 7 | 6 | 8 | 12 | 13 | 13 | 13 | 14 | 16 | 17 | 13 |
Soleil** | 6 | 7 | 8 | 8 | 7 | 7 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Sandakan (Sepilok) |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 29 | 29 | 30 | 32 | 33 | 32 | 32 | 32 | 31 | 32 | 31 | 30 |
T° C Min | 23 | 23 | 23 | 24 | 24 | 23 | 22 | 23 | 22 | 23 | 23 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 18 | 12 | 10 | 7 | 9 | 12 | 12 | 13 | 13 | 15 | 18 | 19 |
Soleil** | 5 | 6 | 7 | 8 | 8 | 7 | 7 | 7 | 6 | 6 | 6 | 5 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Tawau (Sipadan) |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 32 | 31 | 32 | 32 | 32 | 32 | 31 | 31 | 32 | 32 | 32 | 32 |
T° C Min | 22 | 22 | 23 | 23 | 24 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 13 | 11 | 10 | 10 | 12 | 12 | 14 | 13 | 12 | 13 | 13 | 13 |
Soleil** | 6 | 7 | 7 | 7 | 8 | 6 | 7 | 7 | 7 | 6 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Les billets utilisés en Malaisie : 1, 5, 10, 20 et 50 Ringgits seront les coupures que vous rencontrerez le plus. Ils utilisent aussi des pièces en guise de centimes, mais sont souvent plus encombrantes qu’utiles.
Les cartes de crédit en Malaisie sont assez souvent acceptées, en tout cas sur la péninsule, c’était courant dans les commerces bien établis. Évidemment, pour les restaurants de rues ou plus simple, le cash reste roi.
Avec un taux d’environ 1 € = 5 RM la conversion est plutôt facile, en gros, il faut diviser les prix par 5 pour se faire une idée du prix.
Le tourisme étant assez développé localement (marché asiatique pour beaucoup), l’offre y est étoffé, l’autre bonne nouvelle, c’est que c’est globalement très bon marché.
Si vous êtes adeptes d’AirBnb, on trouve des appartements dans les principales villes normalement.
Évidemment, les tarifs monteront d’un cran sur les îles et les périodes de forte affluence (en juillet/août notamment). En gros, il faudra compter dans ce cas des tarifs démarrant autour des 160 RM pour des bungalows simples et dans les 700 RM pour le haut de gamme.
Ci-dessous, je vous donne ici des exemples tarifaires moyen, plutôt pour en ville, là où le choix d’hôtel rend les tarifs intéressants.
Comme tous les pays d’Asie, on trouve de quoi grignoter et se restaurer pour pas cher. Il y a souvent ce système des « food court », où l’on peut choisir des plats simples parmi une rangée de popotes.
Un petit « fried rice » (riz frit) de base coûte en général de l’ordre de 12 RM, ce qui correspond à la valeur des petits plats de base, qu’on trouve aux alentours des 10-15 RM. Le moins cher étant les nouilles frites, Mee Goreng, qu’on trouve dans les 7 RM.
On trouve aussi beaucoup de restaurants indien offrant des sets en plateau, également dans les 12 RM. Bien que ce soit un pays musulman, on trouve de tout de par l’influence également chinoise, donc il est possible de manger autre chose que du bœuf ou du poulet même si ce seront les viandes les plus communes.
Pour un restaurant plus international, compter dans les 60 RM pour un repas complet type entrée-plat-dessert. On trouve aussi de la bière, même si du coup, c’est un peu plus cher que pour les autres pays d’Asie du Sud-est.
QUELQUES REPÈRES :
Les transports sont globalement peu onéreux et plutôt bien développé. Il est aisé de se rendre d’une ville à une autre via les bus notamment. Les tarifs dépendront du type de bus et du trajet en question.
À titre d’exemple, un trajet depuis Penang jusqu’aux Cameron Highlands, c’est 40 RM (8,5 €), ce qui s’est fait en 7h (pause incluse) quant un trajet Kuching – Miri, qui demande 14h de route, coûte 90 RM (19 €), qui reste cohérent et pas cher.
On trouve aussi des taxis un peu partout, avec des tarifs intéressants, démarrant la course à 3 RM puis 1.25 RM par kilomètre. On s’en sort normalement pour 15 RM pour un trajet de 10 km.
Suggestion minimum de budget journalier / personne – 26 € (Note: budget pour des vacances à budget moyen, avec hôtel 1* ou 2*, sinon plutôt guesthouses; repas essentiellement dans des restaurants simples et utilisation des transports en commun majoritaires. Quelques visites payantes mais pas trop).
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16/09/2019