Singapour est un petit pays, mais malgré sa taille, n’en reste pas moins multi-facettes. Singapour est un melting pot entre chinois, malais et indiens, mais également étrangers travaillant dans ce pays prospère. Ce qui caractérise Singapour, c’est donc ce mélange culturel où toutes les religions se côtoient.
La cité-État est aussi connue pour son engagement environnemental et ses règles assez strictes en faisant un pays perçu comme rigide. L’île est très densément urbanisée (la plus élevée d’Asie et la deuxième sur le plan mondial), mais possède malgré tout une végétation luxuriante – y compris en plein centre-ville – valant à Singapour le surnom de « ville jardin ».
Cette abondance de verdure découle en partie d’un climat équatorial, inlassablement chaud et orageux tout au long de l’année.
Située à la pointe sud de la péninsule Malaise, séparée de son voisin, la Malaisie par le détroit de Johor, Singapour était d’abord un comptoir commercial important dès le XIVᵉ siècle, alors connu sous le nom de Tumasik puisque sous influence Javanaise.
C’est lorsqu’un prince provenant de Sumatra s’exila sur l’île à la fin du XIVᵉ siècle qu’elle prit son nom actuel « Singapour », tiré du sanskrit « Singapura » et qui signifie « ville du lion ». Sachant qu’il n’y a jamais eu de lion par ici, mais des tigres, il pourrait y avoir eu confusion sur les fauves rencontrés par les explorateurs de l’époque…
Après des déboires avec le puissant royaume d’Ayutthaya, Singapour devint un repère de pirates avant de se vider de ses habitants. C’est dans ce contexte qu’arrive les Néerlandais à la fin du XVIIᵉ siècle, dont la région sera intégrée à l’Empire colonial néerlandais entre 1684 et 1811.
La domination des Hollandais de la VOC se fera jusqu’à l’arrivée des Britanniques, quand le royaume des Pays-Bas tombe sous domination napoléonienne. C’est en 1819 que sir Thomas Stamford Raffles achète l’île au sultan de Johors (pour 33 000 dollars espagnols), contrôlant l’île à cette époque, afin de fonder un poste de commerce.
L’idée est d’en faire un port pour faire face à une éventuelle domination commerciale des Néerlandais dans la région. Elle devint donc une base navale britannique importante, permettant de contrôler le passage à travers le détroit de Malacca, avant de se tourner vers une utilisation plus commerciale. Aujourd’hui encore, le port de Singapour est l’un des plus importants ports mondial en terme de tonnages exportés (3e derrière celui de Shanghai) et sir Thomas Stamford Raffles est considéré comme le véritable fondateur de Singapour.
Il faudra attendre après la Seconde Guerre mondiale et après avoir brièvement appartenu à la Fédération des États de Malaisie pour que Singapour devienne finalement cette cité-état indépendante dont la réussite économique fait aujourd’hui bien des envieux.
Singapour jouit d’une stabilité politique remarquable, qui a su apporter modernisme et croissance continue au prix d’une main de fer sur le peuple. Sa particularité étant de pratiquer un libéralisme économique sans pour autant faire de libéralisme politique (on considère Singapour tantôt comme une « démocratie autoritaire » mais comme le pays n’est pas multipartite, la même famille étant au pouvoir depuis l’indépendance, on parle volontiers de « dictature bienveillante »).
« Quartier pour sortir à deux pas du centre, près de la rivière de Singapour »
« Une vue de Singapour, tout de vert vêtue, depuis le pont Henderson Waves du Southern Ridges »
Voici en résumé, quelques infos essentielles à connaitre avant tout séjour à Singapour.
Non. Réponse simple et efficace. En plus d’être exempt de visa,c’est valable pour une durée de séjour jusqu’à 3 mois, ce qui est presque trop compte tenu de la taille du pays…
Certains pays comme le Canada ne donne droit qu’à 30 jours, ce qui reste de toute façon largement suffisant dans un cadre touristique. D’autres pays doivent faire une demande de E-Visa mais je ne pense pas que parmi mes lecteurs vous soyez concerné. En revanche, si vous êtes Algériens, Tunisiens ou Marocains, vous devrez faire une demande de visa (c’est normalement facile via un service comme ivisa).
Singapour est tout comme Bangkok un sérieux concurrent comme hub en Asie, avec un peu plus de 60 millions de passagers par an, l’aéroport de Singapour accueille à peine plus que celui de la capitale Thaïlandaise.
À la différence près que Changi, l’aéroport international de Singapour est plébiscité comme étant le meilleur aéroport au monde (l’ajout de sa cascade intérieure et jardins n’y est pas étranger non plus).
Il y a l’embarras du choix sur les compagnies, toutefois les tarifs sont assez variables selon que vous prenez un vol direct ou avec escale(s).
En vol direct, on trouve des tarifs à un peu moins de 600 € (dans les 580 €), ce qui est très correct. Deux compagnies à ma connaissance propose des vols direct depuis Paris :
En vol avec escale, on trouve des billets intéressants à moins de 400 €, avec la compagnie Swiss par exemple (391 €) ou également en partenariat avec Lufthansa (à partir de 389 €).
Toujours en dessous de 500 €, on retrouve l’excellente compagne Qatar Airways, Etihad ou Turkish Airlines, qui a aussi très bonne réputation.
La cité-État est très bien desservie en transports en commun. Entre les bus et le métro (MRT), vous aurez de quoi vous déplacement à moindre frais, car s’il y a bien quelque chose de peu onéreux à Singapour, c’est bien ça.
En dernier recours, si vous rejoignez une zone non desservie ou hors horaires d’ouvertures du MRT, il y a toujours évidemment des taxis et l’avantage de Singapour, c’est qu’on n’est pas emmerdé avec les bouchons.
Le plus simple pour utiliser les transports en commun est d’utiliser une carte rechargeable, appelée EZ Link (ça se prononce comme easy en anglais, ce qui veut dire facile).
On distingue en gros, deux types de cartes. Pour les locaux et ceux qui reviennent régulièrement à Singapour, il y a la EZ Link de base.
Elle se trouve au niveau des guichets du TransitLink, qu’on trouve dans toutes les stations de MRT. Le prix est de 12 S$, décomposé comme ceci 7 S$ de crédit + dépôt de garantie non remboursable de 5 S$.
Il est aussi possible de les acheter au 7-Eleven, cela vous coûtera 10 S$, avec un crédit de 5 S$ + un dépôt non remboursable de 5 S$. Vous devez conserver un solde minimum de 3 $ dans votre carte EZ-Link pour pouvoir embarquer dans les MRT et les bus (histoire d’avoir assez pour le trajet en question). Lorsque votre solde tombe en dessous de 3 $, vous devez recharger pour continuer à l’utiliser.
Sachant que le montant minimum à créditer est de 10 $ à chaque fois. Vous pouvez recharger avec des espèces et des cartes de débit / crédit dans les machines des stations de MRT.
De part ce système d’utilisation, cette carte n’est intéressante que si vous séjournez plus de trois jours à Singapour. En deçà, la carte Singapore Tourist Pass est clairement plus intéressante.
La carte Singapore Tourist Pass (SPT), se décline en trois versions selon la durée 1 jour, 2 jours ou 3 jours et coûte respectivement 10 S$, 16 S$ et 20 S$ (ce qui a diminué car c’était auparavant 20/26/30S$ comme une erreur sur le site officiel le stipule mais d’après mes vérifications, c’est bien 10/16/20 maintenant).
L’avantage étant que les trajets sont illimités (sur la base d’usage de transports « standards », voir « avertissement ci-après) et s’il y a un dépôt de garantie de 10 S$ à l’achat de la carte, ce dernier est remboursable en le remettant dans une machine adéquate (faut juste pas oublier).
Vous pouvez vous procurer ce pass dans l’une des stations le proposant (voir la liste ici). Il existe aussi des variante comme la STP+, donnant droit à quelques bonus (moyennant un apport de base plus élevé à 38 S$) et la SG Pass à 25 S$.
La SG Pass est valable de base pour 3 jours, pas de dépôt de garantie, mais sinon je ne comprends pas trop la différence avec le Singapore Tourist Pass de base… Vous avez toutes les infos en anglais sur le site officiel sinon.
J’en retire deux appli générale pour vous aider dans votre séjour sur place, notamment pour trouver quelles activités faire, où manger et des infos sur le réseau de transport :
Le réseau de bus couvre toute l’île principale et permet d’accéder à des zones à ce jour non desservies par le métro (même si avec les lignes en cours d’extension et rajout, cela devrait limiter son usage).
De base, vous pouvez payer cash dans le bus, le problème étant qu’il faut faire l’appoint car l’appareil ne rend pas la monnaie. C’est pour ça qu’il est plus pratique d’utiliser les cartes rechargeables ou le Singapore Tourist Pass.
Ils sont confortables et les arrêts de bus bien marqués et relativement clair en infos. Selon le kilométrage et le type de bus (Basic, DLT/NRT, LRT, Express services), les trajets coûtent en moyenne de l’ordre de 2 S$ (1,6 €).
Vous pouvez connaître tous les tarifs sur le site officiel de SBS Transit, le principal opérateur des bus à Singapour.
Pour planifier un trajet, vous pouvez utiliser le site Bus Router, qui répertorie tout les arrêts de bus. De base, les bus circulent aux mêmes horaires que le métro, soit en gros de 5h30 à minuit mais il existe des lignes de bus de nuit, uniquement les week-ends et jours fériés. On distingue deux types de ligne, les Night Rider et les Night Owl.
Il existe aussi un bus transfrontalier qui rejoint la ville de Johor, en Malaisie (Service 950). Il assure la liaison entre Woodlands Regional Interchange et JB Sentral Terminal. Pour accéder à ce service, prenez le MRT jusqu’à Woodlands ou à la station de Marsiling. À la station Woodlands, dirigez-vous vers l’échangeur régional Woodlands. Si vous descendez à la station Marsiling, vous pouvez monter à bord du Service 950 à partir de l’arrêt de bus situé en face de la station Marsiling.
Les applications utiles pour se déplacer en bus à Singapour :
Les taxis assez répandus, si ce n’est pas le transport le moins cher, cela reste étonnamment bon marché. Et comme toujours, cela reste pratique à utiliser lorsqu’on a des bagages à transporter et / ou un point de chute bien précis non desservi par les bus ou métros.
Comme je le disais plus tôt, l’avantage est qu’il n’y a pas vraiment de bouchons à Singapour, d’une part du fait des taxes élevés rendant le prix des véhicules « luxueux » (une voiture de base coûte genre 100 000 S$), de l’autre dû aux taxes pour circuler sur les parties centrales de Singapour.
Autre point positif, c’est Singapour, il y a donc peu de risque d’arnaques et de forfait « pigeon » comme la Thaïlande. Il existe plus d’une dizaine de compagnies différentes dont certaines étant dans la catégorie limousine (donc plus chère) mais pour s’y retrouver et réserver à l’avance, une seule application à recommander c’est Grab, aussi populaire dans d’autres pays d’Asie du Sud-est.
Le compteur démarre normalement à 3 S$ puis 0,55 S$ par kilomètre.
Un exemple : un trajet depuis l’aéroport international jusqu’à un hôtel vers Clarke Quay devrait coûter de l’ordre de 29 S$ (soit moins de 20 € pour un trajet de 20 km).
Pour estimer le coût de votre trajet en taxi : https://www.taxisingapore.com/taxi-fare-calculator/
Depuis 1987, Singapour bénéficie d’un réseau de métros (MRT), somme toute modeste à l’origine, mais atteignant aujourd’hui 5 lignes, couvrant déjà pas mal l’île principale dont une se rendant à l’aéroport international de Changi. À cela, s’ajoute un réseau de métros léger (LRT), qui permet d’alimenter le métro principal depuis quelques quartiers auparavant plus isolés.
Cela fait un cumul de 119 stations à ce jour pour un total de 200 km de lignes, parfois terrestres, parfois souterraines. Je peux aussi signaler qu’à l’heure actuelle, il y a une ligne en construction, deux en développement et une autre en planification, ce qui porterai le total à 9 lignes et devrait double le nombre de kilomètres, passant à 400 km d’ici 2040.
Là aussi, la carte EZ Link ou la STP (Singapore Tourist Pass) est votre meilleure amie pour éviter de payer un ticket individuel à chaque fois et perdre du temps. En gros, les trajets coûtent aux alentours de 1,5 S$ donc bon marché pour le coup.
Les noms des lignes sont codés en deux lettres correspondant aux quatre horizons, ce qui aide pas mal pour se repérer. On a par exemple la ligne verte, dans un axe Est-ouest, donc en anglais East-West, ce qui donne EW.
On trouve ensuite les lignes nord-sud en rouge (NS), nord-est en violette (NE), la ligne centrale – ligne jaune (CC) et la ligne du centre-ville appelé Downtown (DT) en bleu.
Les horaires de fonctionnement sont globalement de 5h30 à 00h30 et de 6h00 à 1h00 pendant les fêtes. Les intervalles entre les trains dépendent du trafic, mais en moyenne toutes les 2/3 minutes. Aux heures de pointe, il y a des trains toutes les minutes.
Singapour Guide du Métro et carte interactive : appli hors ligne pour connaître le trajet et changement de ligne à effectuer si nécessaire. J’avais la même à Séoul et très sincèrement, ça m’a bien aidé.
Singapour étant composé de plusieurs îles et entouré d’eau, il y a bien évidemment des services de ferry. J’ai pu tester ça depuis le quai de la Marina (Marina South Pier) en me rendant vers les îles St John et Kusu, au sud de Singapour. Pour cette partie, c’est via la compagnie Singapore Island Cruise & Ferry Services. Un trajet vers ces îles coûte 18 S$ par adulte (11 €).
Toujours au sud, à côté de l’aéroport de Changi, vous avez le Tanah Merah Ferry Terminal d’où vous pouvez rejoindre les îles indonésiennes de Bintan et Batam, faisant toutes deux parties de l’archipel de Riau.
L’île de Batam étant aussi accessible depuis le Harbour Front, autre quai pour ferry situé proche du port de Singapour (à côté de l’île de Sentosa). De ce quai vous rejoindrez normalement Sekupang, quand depuis Tanah Merah, cela vous mène à Batam Center Ferry Terminal, dans une autre zone de l’île.
Depuis le Harbour Front, vous pouvez également rejoindre l’île de Kiramun, toujours en Indonésie, au quai de Tanjung Balai Karimun (sud de l’île).
Vous pouvez retrouver toutes les compagnies de ferries et sites respectifs partant du Harbour Front ici. Pour réserver ces trajets, c’est par ici.
Au nord, vous avez les bateaux pour vous rendre sur l’île de Pulau Ubin, une des dernières zones préservés de Singapour. Cela se fait via des petits bateaux plus rustique en bois, appelés bumboat, et accueillant 12 passagers pas plus. Là les trajets sont vraiment pas cher puisqu’on s’en sort pour 3 S$ seulement l’aller.
De nouveau proche de l’aéroport international, mais toujours au nord, vous avez le quai Changi Terminal, qui relie celui en Malaisie de Tanjung Belungkor Ferry Terminal, point de chute pour se rendre ensuite vers la plage de Desaru, populaire pour les sorties week-ends.
Pour réserver les trajets depuis le Tanah Merah Terminal ou Changi Terminal, vous pouvez utiliser cet outil de recherche :
Le pays étant petit, pas besoin de faire des trajets sur place en avion. Il est à noter toutefois qu’en dehors du principal aéroport international de Changi, on trouve un petit aéroport public (car je ne compte par les multiples aérodromes, essentiellement militaire, que compte l’île), l’aéroport de Selatar, desservie par une seule compagnie :
Singapour n’est malheureusement pas connue pour ses tarifs bon marché en terme de logements. Attendez vous donc à payer une chambre de l’ordre de 50 € par nuit si vous êtes à deux et 25-30 € en hostel et guesthouse si vous êtes seul.
Lors de ma première venue, j’avais pris un hôtel en fonction de mes besoins (de l’ordre professionnel à l’époque), plus éloigné du centre et m’en sortait à 40 € la chambre individuelle (Geylang, ou se trouve le quartier rouge de Singap).
Lorsque je revenais à Singapour pour quelques jours, j’avais pu tester un super petit hôtel dont je vous mets les infos ci-dessous.
Une assurance voyage peut souvent changer la donne sur l’issue d’un pépin non prévue lors d’un séjour à l’étranger. Et surtout si vous partez dans le cadre d’un voyage de plusieurs mois en Asie, une bonne assurance peut s’avérer plus que bienvenue, car les assurances des cartes bleues sont limitées.
Le montant maximum pour les frais de soins pris en charge sur les CB classiques peut s’avérer insuffisant (de l’ordre de 10 000€ contre 200 000 € pour une assurance voyage dédiée) et ne couvre pas la responsabilité civile.
Je vous conseille ACS Solutions d’Assurance Voyage & Expatriation.
Je précise que si vous souscrivez à l’assurance via le lien, je toucherais une petite commission. C’est une manière simple d’aider à faire tourner le site, car une assurance est de toute façon préférable et ce sera donc bénéfique à la fois pour vous et moi.
Les conditions sanitaires générales à Singapour sont aux standards européens donc moins contraignant en terme de vaccination à faire.
Concrètement, à part être à jour dans vos vaccins classiques (DTP pour les adultes, ROR pour les enfants), il n’y a rien de spécifique en plus, aucun vaccins obligatoire ni particulièrement recommandés.
On reste tout de même en Asie, qui plus est dans une zone tropicale. Donc les moustiques sont présents toute l’année. S’il n’y a pas la malaria à Singapour, on peut tout de même rencontrer des infections par les autres virus.
Je peux citer la dengue, dont il n’existe pas de traitement spécifique, le chikungunya ou encore le virus zika (dont les femmes enceintes y sont particulièrement vulnérables). Bref, les moustiques ce ne sont pas nos amis, protégez-vous la peau, mais aussi les vêtements, munissez vous d’un bon anti-moustique, ce sera votre meilleure arme.
Singapour est une île, et il y a des plages (oui, oui) mais pour autant, il vaut mieux éviter de s’y baigner. Le port de Singapour étant l’un des plus actifs du monde (3e rang), l’eau est chargée en hydrocarbure, surtout sur les côtes nord de l’île (où certaines plages sont tout simplement interdites à la baignade en raison de la mauvaise qualité de l’eau).
Singapour est une ville sûre, avec un faible taux de criminalité, donc pas grand chose à dire dans cette rubrique…. Le pays n’hésite pas à mettre de grand panneau public pour rechercher des témoins même en cas de « simple » agression verbale.
Pour les plaisanciers, quelques actes de piraterie sont signalés vers le détroit de Malacca, entre les îles Riau en Indonésie et Singapour. Mais les espaces maritimes sous souveraineté singapourienne sont considérés comme sûrs.
En risque climatique, attention aux orages, parfois violents sous ces latitudes et surtout fréquent (en moyenne un jour sur deux !).
– Numéros d’urgence –
Hôpitaux à Singapour :
Pharmacies
Les pharmacies Guardian’s sont situées dans les grands supermarchés ; des pharmacies de permanences se trouvent également dans chaque hôpital.
Ambassade de France à Singapour :
Résumons ici les principales attractions à Singapour, que je vais juste découper selon ce qu’on trouve sur l’île principale (Pulau Ujong) et les autres (on dénombre 63 îles faisant partie du pays).
Beaucoup de monde imagine une grande ville sans saveur, trop chère, axé shopping et surtout « trop moderne », donc inintéressant par rapport à d’autres cités asiatiques. Pourtant, c’est comme partout, quand on s’y intéresse un minimum, on découvre vite que Singapour révèle quelques surprises.
La notion de « ville jardin » déjà n’est pas volé, car Singapour peut se targuer d’avoir un très bon ration en terme d’espaces verts disponible par habitant (77 m²). L’une de ses créations les plus populaire est sans doute les jardins de la baie (Gardens by the Bay), avec ses impressionnantes structures faisant office de « supers arbres » et dômes à la flore unique.
Ces attractions étant situées derrière la Marina Bay et son hôtel iconique dominant le centre-ville de Singapour, le Marina Sands. Parmi les espaces verts prisés, on peut aussi citer le Southern Ridges, un ensemble de cinq parcs reliés entre eux pour former cette balade à travers les petites crêtes du sud de Singapour.
Vous pouvez commencer au niveau du Mont Faber, où se trouve un téléphérique joignant l’île de Sentosa puis poursuivre vers le pont Henderson Waves pour atteindre Telok Blangah Hill Park et son chemin dans la canopée avant de rejoindre Hort Park et continuer ainsi jusqu’à Kent Ridge Park, à 4 km de votre point de départ.
Autres espaces verts importants, autour du réservoir d’eau de Mac Ritchie, où vous aurez un sentier de promenade ainsi qu’une tour d’observation (Jelutong Tower) et un pont suspendu, vous faisant passer au-dessus de la canopée (TreeTop Walk).
Non loin se trouve la réserve naturelle de Bukit Timah, ou se trouve le point culminant de Singapour (Accrochez-vous, c’est à … 163 m…).
En bord de mer, rendez-vous à la réserve humide de Sungei Buloh, tout au nord, où vous aurez des passerelles surplombant les marais, composés de mangroves essentiellement.
Sous ces latitudes, on trouve aussi des forêts tropicales et la faune qui va avec, oiseaux exotiques, singes, cochons sauvages, etc.
Au niveau des quartiers intéressants, vous avez ceux le long de la rivière, Boat Quay ainsi que Clarke Quay, où sont regroupés des restaurants et des lieux pour sortir le soir.
Ensuite, vous avez plusieurs quartiers selon les différentes origines des habitants composant Singapour. D’un côté, vous avez Chinatown et son imposant temple de la dent de Bouddha, ses petites rues animées avec boutiques souvenirs et restaurants locaux.
Dans une autre zone, vous avez Little India et ses rues colorés, ses épiceries et restaurants indiens et temple hindou. Non loin de là, vous serez à Arab Street, le quartier des Malais et sa grande mosquée.
Si vous aimez le shopping ou voulez un peu de frais pour manger tout ce que vous voulez, c’est vers Orchard Road qu’il faut se diriger, le quartier commercial de Singapour (enfin, un des quartiers, mais c’est le plus connu).
Avec tout ça, vous devriez avoir vu l’essentiel de ce qui compose le charme de Singapour.
On en arrive aux îles éparpillés autour de la principale composant majoritairement Singapour. À vrai dire, la plupart étant surtout dédié soit aux militaires, soit au port, il en reste assez peu pour le public à visiter :
Sentosa est l’île consacré à l’amusement, avec son parc d’attraction et ses hôtels de luxe, l’intérêt est limité si vous n’êtes pas intéressé par ce genre d’ambiance. À noter que s’il y a des plages au sud de l’île, cela donne sur une zone portuaire où circule un grand nombre de navires.
St John et Lazarus sont deux îles à l’origine bien distinctes mais aujourd’hui reliées par un pont. Elles sont connues pour leurs plages et nature préservée, lieu privilégié des locaux pour pique-niquer le week-end ou simplement se relaxer le temps d’une (presque) journée. L’île de Kusu est une petite île jouxtant St John et Lazarus, qui se visite d’ailleurs dans la foulée vu les horaires et le circuit du ferry se rendant vers ses îles.
Les îles Hantu sont similaires au groupe St John/Kusu, mais encore plus proche du port malgré qu’elles soient aussi préservées.
Enfin, au nord de Singapour, jouxtant la Malaisie, vous avez l’île de Pulau Ubin, dernier bastion complètement naturel de Singapour. C’est une île autrefois exploitée pour son granit, mais aujourd’hui, c’est un petit paradis perdu, symbolisant ce qu’était le Singapour d’autrefois, vierge et sauvage, avec des villages et pas de béton sur ces côtes. Une île idéale à découvrir à vélo.
Voici une carte pour situer et résumer toutes les destinations et lieux d’intérêts à Singapour :
Vu la taille du pays, il n’y a évidemment pas en tant que tel des « itinéraires » à proprement dit, mais plutôt des balades à la journée possibles, en regroupant les différents quartiers.
Si je fais un résumé de ce que je vous propose ci-dessous, comptez une semaine complète si vous voulez vraiment faire le tour de Singapour.
Pour voir l’essentiel, je dirais que c’est faisable en trois jours, si votre budget ne vous permet pas plus.
En démarrant à Gardens by the Bay, dirigez vous vers Esplanade Park pour rejoindre le devant de la Marina puis passage « obligé » devant le symbole de Singapour et la fontaine du Merlion Hotel où vous aurez une vue globale de la baie et de l’hôtel Marina Bay Sands.
Poursuivez vers le Raffles Places Park, au cœur du quartier des affaires, puis longez les quais de Boat Quay jusqu’à Clarke Quay éventuellement, plus animé le soir.
Vous pouvez ensuite passer par le parc de Hong Lim au bord duquel trône le superbe hôtel est sa façade de verdure, le Park royal on Pickering.
Enfoncez par la suite dans le quartier de Chinatown, situé entre la route New Bridge et South Bridge Road. En vous rendant vers cette dernière, vous passerez devant la mosquée de Jamae (Masjid Jamae), à côté duquel se trouve un temple hindou, Sri Mariamman.
Un peu plus loin, toujours en longeant South Bridge Road, vous avez le temple chinois de la dent de Bouddha (Buddha Tooth Relic Temple). Vous pouvez aussi jeter un oeil au petit musée du temple Fuk Tak Chi, puis à l’autre temple chinois important de la zone, le Thian Hock Keng Temple.
Selon votre timing, vous pouvez vous arrêter là sinon, soit terminer au Pearl’s Hill City Park,ou si vous aimez les musées, au Singapore City Gallery, retraçant l’évolution de Singapour.
En dehors de Chinatown, situé dans une zone différentes, vous avez Little India et Arab Street, plus axé quartier Malais (et où se trouve d’ailleurs le Malay Heritage Center), au nord de la Marina.
Côté quartier indien, visitez le Sri Veeramakaliamman Temple, haut en couleur. Autre point de repère coloré, la maison appelée Tan Teng Niah.
Perdez-vous dans les petites rues et longez Dunlop Street, passez devant la mosquée Abdul Gafoor et l’église Notre-Dmae de Lourdes avant de rejoindre la mosquée du Sultan (Masjid Sultan), marquant l’entrée vers le quartier Malais et Arab Street.
Pour les centres commerciaux, c’est du côté d’Orchard Road qu’il faut se diriger, que vous pouvez compléter avec un tour au parc du Fort Canning.
Il y a l’embarras du choix pour se mettre au vert à Singapour, ne serait-ce qu’au Southern Ridges ou vers les bassins de rétentions d’eau comme au Mac Ritchie Reservoir.
Consacrez une journée pour explorer les îles au sud de St John en combiné avec celle de Lazarus puis la petite île aux tortues de Kusu. Sur une autre journée, faites du vélo pour explorer l’île de Pulau Ubin au nord.
Pour le fun, vous pouvez vous rendre sur l’île de Sentosa, où se trouve un parc d’attraction.
Singapour étant proche de l’équateur (160 km à vol d’oiseau), elle bénéficie d’un climat de type équatorial, ce qui se traduit par une atmosphère chaude et humide tout au long de l’année avec des températures comprises entre 24 °C et 32 °C (selon que ce soit le jour ou la nuit).
Les précipitations sont plus importantes pendant la courte mousson du nord-est, de novembre à janvier. Puis de juin à septembre, le temps est influencé par la mousson du sud-ouest. C’est la saison dite « des coups de Sumatra », avec des orages matinaux violents quand le reste de l’année, les orages sont présents également, mais plus fréquent le soir.
Les pluies étant toute l’année, on ne distingue donc pas vraiment de saisons à Singapour.
Dans l’absolu, le climat étant assez constant à Singapour tout au long de l’année, il n’y a pas en tant que tel de mois plus conseillé que d’autres.
Toutefois, parce que les pluies sont plus importantes en quantité, il vaut mieux éviter les mois d’octobre à janvier. Et à l’inverse, les mois de février, et de juin à septembre sont à privilégier pour de meilleures chances en terme de météo.
Pour ma part, j’ai fait un séjour d’abord en mars puis en janvier et j’ai eu des journées de beau temps comme de la pluie en fin de journée dans les deux cas.
Pour vous donner une idée de la météo typique à Singapour, les deux photos ci-dessous ont été prise le même jour, à deux îles différentes : la première à gauche au sud, sur Kusu, et l’autre au nord, à Pulau Ubin, la première vers midi, l’autre en fin d’après-midi.
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Singapour |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 30 | 31 | 32 | 32 | 32 | 31 | 31 | 31 | 31 | 31 | 31 | 30 |
T° C Min | 23 | 24 | 24 | 24 | 25 | 25 | 25 | 25 | 24 | 24 | 24 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 15 | 11 | 14 | 15 | 15 | 13 | 13 | 14 | 14 | 16 | 19 | 19 |
Soleil** | 6 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 5 | 5 | 4 | 4 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Les billets utilisés à Singapour : 2, 5, 10, 20, 50, et 100 dollars singapourien seront les billets que vous rencontrerez le plus. Ils existent aussi des billets de 1, 20, 25 $, mais sont plus rares. Ils utilisent aussi des pièces en guise de centimes, essentiellement 5, 10, 20, 50 cent, mais aussi des pièces de 1 $, plus courante que les billets.
Les cartes de crédit à Singapour sont très largement acceptées, le pays étant résolument moderne et très porté sur le numérique et considéré comme l’une des plus « smart city » du monde.
Avec un taux d’environ 1 € = 1,5 S$ la conversion est plutôt facile. Enlevez 1/3 du tarif que vous voyez en dollar pour connaître son prix en euro.
C’est probablement le point le plus dispendieux pour un séjour à Singapour. Les hôtels, surtout si vous voulez être bien placé (proche d’un métro et des attractions principales) sont assez onéreux. On est dans une gamme de prix similaire à Hong Kong, aussi réputé pour ses tarifs élevés du fait d’un manque de place.
À Singapour, la place manque aussi, avec 720 km² seulement, la densité est la deuxième plus élevée au monde avec plus de 8 000 hab./km², derrière Monaco, autre cité-État (plus de 16 000 hab./km²).
Pour le coup, ce n’est pas là que vous allez forcément vous ruiner à Singapour. Son avantage est d’y trouver un peu partout des genres de « food court », courant en Asie et ici appelé Hawker Centre.
Dans ces cantines regroupées, on peut trouver des petits plats dans les 4/5 S$, suffisant pour caler une petite faim et si on a un budget limité.
Par contre, dès qu’il s’agit d’alcool et sortie soirée, ça peut vite devenir plus cher donc à faire si vous en avez le budget.
QUELQUES REPÈRES :
Là encore, ce n’est pas ce qui vous coûtera le plus. Comme je l’ai évoqué plus haut dans la rubrique « se déplacer à Singapour », entre le métro et les bus, les trajets en moyenne coûtent à peine 1 €.
Sans compter l’avantage apporté par une carte de transport commune (EZ Link ou STP pour rappel, selon la durée de votre séjour), Singapour est orienté transport en commun, car les voitures ne sont pas particulièrement les bienvenues (en tout cas en centre-ville, c’est flagrant), et le tarif s’en ressent.
Suggestion minimum de budget journalier / personne – 50 € (Note: budget pour des vacances à budget moyen, avec hostel en chambre basique (souvent salle de bain commune); repas essentiellement dans des restaurants simples (type hawker) et utilisation des transports en commun essentiellement. Quelques visites payantes mais pas trop).
Mes articles sur mes séjours à Singapour.
Pulau Ubin est un île au nord-est de Singapour. Véritable bulle de nature préservée de toute urbanisation, idéale à découvrir
Si vous ne le saviez pad déjà, Singapour est composée de 63 îles parmi lesquelles certaines comme St John et
Singapour, et ses jardins de la baie en tête, est un exemple en matière d'aménagements en espace verts. Petit tour
Alors oui, je suis assez contradictoire car je ne suis pas très fan de ce genre de titre "aguicheur", et
Voilà déjà la dernière journée qui arrive pour cette première visite à Singapour. Bon, 3 jours ça passe vite mais
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05/10/2019
Vallée
Bonjour Romain,
Merci pour la qualité de votre blog , nous aimons énormément l’Asie , nous revenons de Ko Samui , des amis y habitent depuis plusieurs années, nous pensons sérieusement nous y installer dès que mon épouse sera en retraite.
Pouvez vous nous donner des conseils pour notre future expatriation !!!
Bien cordialement.
Jean-Pierre & Catherine
Romain
Bonjour,
Merci pour votre message (il aurait été plus judicieux de le poster sous un article relatif à Ko Samui). Je peux vous donner quelques conseils mais c’est préférable de cibler car sinon, la question reste trop vague pour répondre brièvement par commentaire… De plus, j’imagine que vos amis sont du coup bien placé pour vous aiguiller puisqu’ils ont déjà fait la démarche avant vous.