Pourquoi visiter le Cambodge ?
Le Cambodge fascine d’abord par son héritage khmer. Ancien royaume puissant, passé de l’hindouisme au bouddhisme, il a laissé derrière lui des cités monumentales dont Angkor reste le symbole absolu. Impossible de ne pas être marqué par la force de ces temples millénaires perdus dans la jungle.
Le pays porte aussi une histoire récente bien tragique. Les années sombres des Khmers rouges ont laissé des traces profondes et le Cambodge avance encore avec ces cicatrices. Phnom Penh, pourtant, affiche aujourd’hui un visage dynamique et une vraie envie de tourner la page.
On réduit souvent le Cambodge uniquement à travers Angkor. C’est vrai que ces ruines impressionnent, mais le pays offre bien plus que cette image de temples envahis par les racines et baignés de lumière dorée au lever du soleil.
Mais je dois l’admettre : en dehors de Siem Reap, du Tonlé Sap et de Phnom Penh, je connais finalement assez peu le pays. De tous les pays voisins, c’est celui que j’ai le moins visité. Pourtant, de nombreuses régions méritent une étape…
Je peux nommer la côte cambodgienne et ses îles, souvent comparées à celles de Trat, côté Thaïlande. Et si Sihanoukville a longtemps été la porte d’entrée vers la mer, ce sont surtout les îles comme Koh Rong qui attirent aujourd’hui : plages superbes, ambiance calme et déconnexion totale.
Plus au nord-ouest, Battambang permet un aperçu tranquille de la campagne, avec ses paysages de rizières et son fameux train de bambou, vestige inattendu de l’époque coloniale. Dans le sud, Kampot séduit par son poivre, ses marais salants et son architecture héritée de l’Indochine.
La région abrite aussi des lieux plus confidentiels, comme la grotte-temple de Phnom Chhngok, un sanctuaire hindou du VIIᵉ siècle niché dans la roche, bien avant l’époque d’Angkor.
Côté patrimoine, Angkor n’est pas la seule cité remarquable. Sambor Prei Kuk, plus ancienne, renferme de superbes temples en briques disséminés dans la forêt et offre une atmosphère bien différente.


Pour les amateurs de nature, l’est du pays réserve quelques belles surprises : le parc national de Virachey, le Mondolkiri ou les terres proches du Laos et du Viêt Nam, encore sauvages et peu fréquentées.
Si je n’y suis pas encore retourné, c’est aussi pour une raison plus personnelle : la réalité sociale du pays est parfois difficile. La pauvreté est bien visible, et les enfants qui « travaillent » encore autour d’Angkor rappellent une situation encore fragile. On oscille souvent entre l’envie d’aider et la frustration de perpétuer des habitudes qui ne devraient plus exister.
Malgré cela, le Cambodge reste un pays marquant, contrasté, chargé d’histoire et de rencontres. Il mérite que vous preniez le temps de le découvrir au-delà de ses temples emblématiques, avec ses forces, ses cicatrices et sa beauté souvent poignante.
- Une histoire et un patrimoine riche
- Coût bon marché
- Peu touristique en dehors de Siem Reap et la capitale
- Des paysages variés : montagne, mer, campagne
- La pauvreté ambiante
- Ressenti mitigé sur l’accueil des Cambodgiens
- L’état des routes et la poussière (possible que cela ait un peu évolué depuis)
Ai-je besoin d’un visa pour entrer au Cambodge ?
Oui, au Cambodge, il est nécessaire d’obtenir un visa au préalable, sauf si vous êtes détenteur d’un passeport d’un des pays suivants :
- Brunei (14 jours)
- Indonésie
- Laos
- Malaysia
- Philippines
- Seychelles (14 jours)
- Singapour
- Thaïlande (14 jours)
- Vietnam
Le visa tourisme standard coûte désormais 30 US$ pour un séjour de 30 jours (validité d’entrée 3 mois) pour la plupart des nationalités. Il est possible de l’obtenir à l’arrivée (visa on arrival) ou en ligne (e-visa).
Obtenir un e-visa pour le Cambodge
Le e-visa est une bonne option si vous voulez éviter les formalités à l’arrivée. Il coûte donc ~30 US$ selon l’année.
Préparez : passeport (validité ≥ 6 mois), photo d’identité, réglage des frais en US$.
Vous pouvez l’obtenir via le site officiel : eVisa Cambodge
Une fois approuvé, imprimez-le ou conservez-le sur mobile, puis présentez-le à l’entrée sélectionnée.

Quelle frontière ou quel aéroport ?
Comme souvent pour les e-visa, d’où la nécessité de connaître votre point d’arrivée avant, il ne peut être utilisé que via certains accès :
- Aéroport International de Phnom Penh
- Aéroport International de Siem Reap
- Aéroport International de Sihanoukville
- Cham Yeam (province de Koh Kong, frontière avec la Thaïlande)
- Poi Pet (province de Banteay Meanchey, le plus utilisé, également frontalier avec la Thaïlande)
- Bavet (province de Svay Rieng, frontalier du Vietnam)
- Trapaingkriel International Border Checkpoint (province de Stung Treng, frontalier des 4 000 îles au Laos)
À savoir avant d’entrer
- Il est fortement recommandé d’avoir une photo d’identité à disposition.
- Prévoir des billets en USD neufs pour les frais à l’arrivée.
- En cas d’arrivée terrestre, **vérifiez que le poste accepte le e-visa** ou est bien équipé pour visa on arrival.
- Des frais supplémentaires (non officiels) peuvent parfois être demandés : restez attentif. (Voir la section « Arnaques aux frontières ».)
- Vous pouvez généralement prolonger votre séjour d’environ 30 jours auprès de l’immigration cambodgienne).
Avec ces informations mises à jour, vous êtes prêt pour les formalités visas. N’hésitez pas à vérifier 24-48 h avant votre départ la page officielle pour confirmer qu’aucune nouvelle modification n’a été annoncée.
Le Cambodge bénéficie d’un climat tropical avec deux grandes saisons bien marquées. Les variations entre régions sont limitées, ce qui rend la planification du voyage assez simple.
La saison sèche (novembre à Avril)
C’est la période la plus agréable et la plus touristique. Les pluies se font rares et les températures sont un peu plus supportables entre décembre et février. Les maximales restent cependant élevées, autour de 30 °C, avec des pointes à 35 °C en avril.
Au cœur de la saison sèche, les campagnes deviennent jaunes et poussiéreuses, les arbres perdent parfois leurs feuilles et une brume de chaleur peut réduire la visibilité.
La saison des pluies (mai à octobre)
C’est la période de la mousson. Les averses sont souvent violentes mais brèves, généralement en fin d’après-midi. Les mois les plus arrosés s’étendent de juillet à septembre, avec parfois du vent fort.
Les températures restent élevées : 32–35 °C en moyenne, avec une chaleur très humide. En revanche, les paysages sont superbes : rizières vertes, nature bien arrosée et atmosphère plus fraîche après la pluie.


Meilleure période pour visiter le Laos
La période idéale se situe entre novembre et mars, en particulier janvier–février pour des températures plus agréables.
Cela dit, chaque saison a ses avantages : j’ai visité le Cambodge en décembre, août et mars, et la saison des pluies offre des paysages beaucoup plus verts et vivants, avec des éclaircies fréquentes. En mars, c’est plus sec, mais aussi plus brumeux et poussiéreux, avec des champs souvent nus et des arbres défeuillés.
Pour comprendre les mécanismes saisonniers région par région, vous pouvez consulter mon guide détaillé de la météo mois par mois en Thaïlande, les schémas étant très similaires.
| Région / Mois | Janv. | Févr. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nord & temples | Idéal | Idéal | Très chaud | Très chaud | Mitigé (début pluies) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | Mitigé (retrait pluies) | Idéal | Idéal |
| Centre | Idéal | Idéal | Très chaud | Très chaud | Mitigé (averses) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | Mitigé (retrait pluies) | Idéal | Idéal |
| Côte & îles | Idéal | Idéal | Idéal mais chaud | Très chaud | Mitigé (début mousson) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | Mitigé (retrait pluies) | Idéal | Idéal |
| Nord-Est | OK frais | OK frais | Idéal | Mitigé (plus chaud) | À éviter (mousson forte) | À éviter (mousson forte) | À éviter (mousson forte) | À éviter (mousson forte) | À éviter (mousson forte) | Mitigé (retrait pluies) | Idéal | OK frais |
Voici l’essentiel des attractions du Laos, regroupées en quatre grandes zones.
1) Nord-Ouest : Angkor, Tonlé Sap & Battambang
C’est la région la plus connue du Cambodge, celle que la plupart des voyageurs voient en premier (ou voient tout court). Autour de Siem Reap, les temples d’Angkor déroulent plusieurs siècles d’histoire khmère, entre sanctuaires enfouis sous la végétation, visages sculptés et terrasses monumentales.
À quelques kilomètres, le Tonlé Sap forme une vaste mer intérieure où vivent des communautés de pêcheurs en maisons sur pilotis ou villages flottants. Plus au sud, Battambang offre une belle immersion dans la campagne cambodgienne : collines, rizières et villages au rythme lent, loin de l’agitation de Siem Reap.


Siem Reap & les temples d’Angkor
Base idéale pour explorer les principaux sites khmers, avec une ville qui s’est beaucoup développée autour du tourisme.
Les incontournables d’Angkor
- Angkor Wat – le temple emblématique, particulièrement populaire au lever du soleil.
- Angkor Thom & le Bayon – visages sculptés, terrasses et portes monumentales.
- Ta Prohm – temple envahi par les racines, atmosphère très photogénique.
- Preah Khan – vaste complexe, plus calme que les grands classiques.
- Petite & grande boucle – en tuk-tuk, vélo ou scooter selon vos envies.


Autour de Siem Reap
- Phnom Kulen – parc national combinant cascades, forêt et sanctuaires (Kbal Spean, gravures dans le lit de la rivière).
- Banteay Srei – petit temple aux superbes bas-reliefs rose-orangé.
- Musée national d’Angkor – utile pour mieux comprendre l’empire khmer.
Temps conseillé : 3 à 4 jours minimum pour Angkor + 1 jour de plus si vous ajoutez Phnom Kulen / Banteay Srei.
Tonlé Sap & villages sur l’eau
Le Tonlé Sap, plus grand lac d’Asie du Sud-Est, est un monde à part : maisons sur pilotis, villages flottants et rythme dicté par les crues (qui se raréfient…).
Villages principaux
- Kampong Phluk – maisons sur pilotis, ambiance plus authentique hors haute saison.
- Kampong Khleang – grand village de pêcheurs, moins fréquenté que les circuits standards.
- Kampong Chhnang – au sud du lac, mélange de maisons sur pilotis et vie fluviale.
Conseils
- Privilégier les sorties en petit bateau via des agences sérieuses, pour éviter les circuits trop “zoo humain”.
- Tenir compte de la saison : le décor change énormément entre basses eaux et période de crue.
Temps conseillé : ½ à 1 journée selon le village choisi depuis Siem Reap ou Phnom Penh.


Autres sites khmers du Nord-Ouest
Autour d’Angkor et le long de la frontière thaïlandaise, le Cambodge compte une série de sites khmers plus dispersés, souvent beaucoup moins fréquentés.
Temples & sites majeurs
- Sambor Prei Kuk – complexe pré-angkorien classé à l’Unesco, temples en briques au milieu de la forêt.
- Beng Mealea – grand temple en ruine partiellement englouti par la végétation.
- Koh Ker – ancienne capitale khmère, pyramide à degrés et dizaines de sanctuaires dispersés.
- Banteay Chhmar – vaste temple aux visages sculptés, très peu touristique.
- Preah Vihear – sanctuaire perché sur une crête, à la frontière thaïlandaise (zone frontalière sensible, à vérifier avant d’y aller !).
- Preah Khan Kompong Svay – grand complexe isolé, encore peu visité.
Temps conseillé : au moins 1 jour pour Beng Mealea / Koh Ker depuis Siem Reap, et plus si vous ajoutez Sambor Prei Kuk ou Banteay Chhmar.
Battambang & campagne autour
Atmosphère de grande bourgade tranquille, entourée de rizières et de petites collines.
À voir autour de Battambang
- Phnom Sampov – colline avec temples, grottes et impressionnante sortie de chauves-souris au coucher du soleil.
- Phnom Banan – temple au sommet d’une colline, vue sur la campagne.
- Wat Ek Phnom – ruines khmères en partie effondrées.
- Balades à vélo – villages, ateliers artisanaux, campagne typique.
- “Bamboo train” version actuelle – attraction recréée près de Phnom Banan, plus “parc d’attraction” que débrouille d’origine.
Temps conseillé : 2 jours pour profiter de la ville et des environs.

2) Nord-Est : Virachey, Mondolkiri & Mékong sauvage
C’est la partie la plus sauvage du Cambodge, un énorme quart nord-est encore très préservé où l’on croise forêts épaisses, collines, villages minoritaires et tronçons du Mékong restés intacts. On est loin de l’ambiance des temples : ici, on vient pour randonner, explorer des cascades et découvrir un Cambodge rural, souvent oublié des voyageurs.
Autour de Ban Lung, porte d’entrée du parc national de Virachey, on enchaîne les chutes d’eau (Kachanh, Katieng, Seven Steps) avant de s’enfoncer vers les sentiers du parc et les grandes prairies ouvertes de Veal Thom. Zone reculée, mais idéale pour ceux qui aiment marcher plusieurs jours.

Plus au sud, la province du Mondolkiri déroule un paysage totalement différent : collines douces, villages bunong, forêts claires et la célèbre chute de Bousra. Autour de Sen Monorom, plusieurs projets éthiques permettent aussi d’approcher des éléphants dans de bien meilleures conditions que dans le reste du pays.
En suivant le Mékong, les provinces de Stung Treng et Kratie offrent un tout autre décor : forêts inondées autour de Koh Han, îlots agricoles, balades à vélo sur Koh Trong et, avec un peu (beaucoup) de chance, observation du très rare dauphin de l’Irrawaddy au niveau de Kampi. C’est un Cambodge tranquille, étiré le long du fleuve, parfait pour voyager lentement et couper un long trajet entre le Laos et Phnom Penh.

Parc national de Virachey
Immense parc frontalier du Laos et du Vietnam, l’un des derniers massifs forestiers encore intacts du pays.
À voir / à faire
- Treks de plusieurs jours – forêts denses, prairies d’altitude (Veal Thom), villages isolés.
- Krong Ban Lung – base pratique pour organiser les excursions.
- Cascades autour de Ban Lung : Kachanh, Katieng, Seven Steps, etc.
Le parc reste destiné à ceux qui aiment marcher et ne craignent pas les conditions un peu rustiques.
Temps conseillé : 3 jours minimum si vous partez en trek.
Mondolkiri : collines, cascades & éléphants
Province de collines et de forêts, souvent décrite comme la “Suisse du Cambodge”, avec un climat plus frais que la plaine. C’est une région aux reliefs doux, réputée pour ses villages bunong, ses forêts claires et ses cascades.
Autour de Sen Monorom
- Chute de Bousra – la plus connue, en plusieurs niveaux.
- Dak Dam – petite chute et village bunong à proximité.
- Balades dans les collines – prairies, forêts clairsemées, points de vue.
Éléphants & projets éthiques
- Mondulkiri Project – sanctuaire engagé dans la protection des éléphants.
- Elephant Valley Project – autre projet réputé, axé sur le bien-être animal.
Temps conseillé : 2 à 3 jours pour combiner cascades et journée avec un projet éléphants.
Kratie, Stung Treng & le Mékong
Entre Kratie et Stung Treng, le Mékong prend des allures de fleuve très large, parsemé d’îlots et de forêts inondées.
Autour de Kratie
- Kampi – zone d’observation (aléatoire) des dauphins de l’Irrawaddy.
- Koh Trong – île calme, balades à vélo et vie agricole.
Autour de Stung Treng
- Koh Han – forêt inondée aux racines spectaculaires pendant la saison des pluies.
- Ambiance de ville-étape peu touristique, utile pour couper le trajet vers le Laos ou l’Est.
Temps conseillé : 1 à 2 jours selon votre itinéraire.
Kampong Cham & Wat Nokor
Grande ville paisible sur le Mékong, étape agréable entre Phnom Penh et le Nord-Est.
Points d’intérêt
- Wat Nokor – temple actif greffé sur des ruines khmères, atmosphère particulière.
- Pont en bambou (saison) – parfois reconstruit selon les années.
- Balades le long du fleuve et petites routes de campagne.
Temps conseillé : 1 jour en étape.
3) Phnom Penh & le centre
Au cœur du pays, Phnom Penh mélange marchés animés, bâtiments coloniaux, pagodes et larges boulevards le long du Mékong et du Tonlé Sap. La ville reste marquée par l’histoire récente : entre le musée du génocide et les “champs de la mort”, c’est aussi ici que l’on prend la mesure des années khmers rouges.
Autour de la capitale, quelques excursions permettent de souffler un peu : l’île de Koh Dach, surnommée “île de la soie”, offre une ambiance rurale au milieu du fleuve, tandis qu’Oudong et les collines de la province de Takeo (Angkor Borei, Phnom Chisor) ajoutent une touche de campagne, de ruines anciennes et de panoramas sur la plaine centrale.

Phnom Penh
Une capitale où l’on vient autant pour comprendre l’histoire récente du pays que pour flâner au bord du Mékong.
À voir en ville
- Palais royal & Pagode d’Argent – ensemble le plus emblématique de la capitale.
- Marché central – grand bâtiment art déco, bonne immersion urbaine.
- Wat Phnom – petit temple au sommet d’une colline, au milieu d’un parc.
Mémoire des années khmers rouges
- Musée du génocide Tuol Sleng (S-21) – ancien centre de détention, visite éprouvante mais importante pour comprendre le pays.
- Champs de la mort de Choeung Ek – mémorial en périphérie, souvent combiné avec Tuol Sleng.
Temps conseillé : 2 jours pour l’essentiel, plus si vous aimez vous poser.
Koh Dach & Oudong
Deux escapades faciles depuis Phnom Penh.
Koh Dach (“île de la soie”)
- Petite île sur le Mékong, accessible en bac.
- Villages de tisserands, champs et rizières.
- Balades à vélo pour une immersion tranquille.
Oudong
- Ancienne capitale royale – stûpas sur une colline dominant la plaine.
- Vue panoramique sur la campagne environnante.
Temps conseillé : 1 jour pour combiner l’île et Oudong, ou deux sorties séparées.
Takeo, Angkor Borei & Phnom Chisor
Au sud de Phnom Penh, une zone moins connue mêlant ruines anciennes et campagnes.
À voir
- Angkor Borei – site archéologique pré-angkorien accessible par les canaux selon la saison.
- Phnom Da – colline avec temple ancien et vue sur les rizières.
- Phnom Chisor – temple perché sur une colline dominant la campagne de Takeo.
Temps conseillé : 1 jour bien rempli.
4) Sud : littoral, îles & montagnes des Cardamomes
Le Sud du Cambodge, c’est un mélange parfois déroutant : chantiers et casinos à Sihanoukville, plages et eaux turquoise autour de Koh Rong et Koh Rong Sanloem, petites villes tranquilles comme Kampot ou Kep, et à l’arrière-plan, la longue chaîne des Cardamomes couverte de forêt.

On vient y chercher à la fois des pauses bord de mer et des ambiances plus fraîches en altitude, sur le plateau du Bokor ou vers Koh Kong. Entre mangroves, cascades (Tatai), plantations de poivre, marais salants et îles encore relativement préservées, le Sud offre un visage très contrasté du Cambodge, à la fois balnéaire, rural et montagneux.
Sihanoukville & îles de Koh Rong
Sihanoukville a changé de visage : casinos, chantiers et immeubles ont remplacé la station balnéaire un peu roots d’il y a quelques années. La plupart des voyageurs ne font désormais qu’y transiter pour rejoindre les îles, je déconseille même de séjourner dans la ville, c’est devenu un repère de scammers…
Îles principales
- Koh Rong – grandes plages de sable (Sok San, Koh Touch…), ambiance plus festive sur certains secteurs.
- Koh Rong Sanloem – plus calme, avec Saracen Bay, Lazy Beach ou Sunset Beach.
Le développement est rapide : renseignez-vous avant de partir si vous cherchez du très tranquille.
Temps conseillé : 3 à 4 jours pour profiter d’une île sans courir.

Kampot, Bokor & grottes alentour
Petite ville tranquille au bord d’une rivière, avec vue sur les collines du Bokor.
Kampot
- Vieille ville – maisons d’époque coloniale, cafés, ambiance posée.
- Plantations de poivre – poivre de Kampot réputé, visites et dégustations.
- Marais salants – en bord de mer, selon la saison.
Bokor & grottes
- Plateau du Bokor – ancienne station climatique, vues sur la mer, pagode Sampov Pram, Bokor Palace restauré.
- Phnom Chhngok Cave Temple – temple dans une grotte, au milieu des formations karstiques.
- Phnom Kbal Romeas – grottes et site archéologique préhistorique.
Temps conseillé : 2 à 3 jours sur place.

Kep & Koh Tonsay
Ancienne station balnéaire aujourd’hui très calme, tournée vers les fruits de mer et les petites échappées en hauteur.
À voir
- Plage de Kep – petite plage avec vue sur les îles.
- Parc national de Kep – sentiers en balcon au-dessus de la mer.
- Wat Samathi – petit temple avec vue panoramique.
- Koh Tonsay – île de “Rabbit Island”, simple et tranquille, pour une journée ou une nuit.
Temps conseillé : 1 à 2 jours.

Koh Kong & montagnes des Cardamomes
Au nord du littoral, la région de Koh Kong et des Cardamomes est l’une des plus sauvages du pays.
Côté mer & mangroves
- Peam Krasaop – sanctuaire de mangroves, passerelles et tours d’observation.
- Tatai Waterfall – belles chutes accessibles en bateau depuis la rivière.
- Îles au large – petits bouts de paradis comme King Island ou Koh Totung (spots de plongée / snorkeling selon les opérateurs).
Côté montagnes
- Chaîne des Cardamomes – forêts, projets de conservation, treks et éco-lodges.
Temps conseillé : 2 à 3 jours selon que vous combinez rivière, mer et montagne.
Le Cambodge en résumé
- Siem Reap — Les temples d’Angkor, joyau de l’ancien royaume khmer, et le lac Tonlé Sap.
- Battambang — Campagne préservée, train en bambou, ambiances rurales authentiques.
- Kampot — Plantations de poivre, marais salants, architecture coloniale.
- Sihanoukville — Ville balnéaire sulfureuse, point d’accès vers Koh Rong.
- Phnom Penh — Marché central, Palais royal, Musée du génocide.
- Virachey — Parc national sauvage au nord-est du pays.
- Mondolkiri — Région protégée, surnommée “la Suisse du Cambodge”.
Les points d'intérêts du Cambodge sur une carte
Vous trouverez ci-dessous un aperçu général avec les idées de visites majeures à voir au Cambodge :
Selon le temps dont vous disposez, votre voyage au Cambodge n’aura pas le même visage : en 1 semaine, on se concentre sur les incontournables (Angkor + capitale), en 2 semaines, on ajoute un peu de littoral et de nature, et en 1 mois, on a enfin le temps d’explorer les régions plus sauvages du Nord-Est et des Cardamomes.
Les itinéraires ci-dessous sont des bases de travail : vous pouvez les adapter selon vos envies, votre point d’entrée (par avion ou par voie terrestre depuis la Thaïlande, le Laos ou le Vietnam) et la saison.
Itinéraire 1 semaine – Angkor & capitale
Parcours (exemple) : Siem Reap (4 nuits) → Battambang (1 nuit) → Phnom Penh (2 nuits)
En bref
En une semaine, l’idée est de se concentrer sur l’essentiel : les temples d’Angkor et un aperçu de la capitale. Vous passez le plus gros du temps à Siem Reap pour profiter d’Angkor sur plusieurs jours, avec une escapade sur le Tonlé Sap. Un arrêt à Battambang permet de voir la campagne cambodgienne avant de terminer à Phnom Penh pour le volet historique et urbain.
Idée de rythme
- J1 : Arrivée à Siem Reap, installation, premier tour en ville / marché.
- J2–J3 : Temples d’Angkor (petit circuit, grand circuit, Bayon, Ta Prohm, lever de soleil à Angkor Wat).
- J4 : Angkor complément (off the beaten track) ou sortie sur le Tonlé Sap (Kampong Phluk / autre village).
- J5 : Siem Reap → Battambang, balade en ville, Phnom Sampov en fin de journée.
- J6–J7 : Battambang → Phnom Penh, visite du palais royal, Wat Phnom, musée du génocide / Killing Fields, vol ou continuation vers un autre pays.
Itinéraire 2 semaines – Temples, capitale & littoral
Parcours (exemple) : Phnom Penh (2 nuits) → Mondolkiri (2 nuits) → Kampot (2 nuits) → Koh Rong / Koh Rong Sanloem (3 nuits) → Sihanoukville (1 nuit) → Battambang (2 nuits) → Siem Reap (4 nuits)
En bref
Sur deux semaines, vous combinez un peu de tout : capitale, nature dans le Mondolkiri, ambiances tranquilles à Kampot, quelques jours de plage sur les îles, puis retour vers le nord-ouest pour la campagne de Battambang et la découverte d’Angkor. L’itinéraire reste un peu dense, mais il donne une bonne vision des différentes facettes du pays.
Idée de rythme
- J1–J2 : Phnom Penh – centre-ville, palais royal, musées liés à l’histoire des Khmers rouges.
- J3–J6 : Route vers le Mondolkiri (treks légers, cascades, projets éthiques autour des éléphants), puis descente sur Kampot (rives de la rivière, poivre, grottes, Bokor en excursion).
- J7–J10 : Sihanoukville comme point de transit, puis Koh Rong ou Koh Rong Sanloem pour 2–3 jours de plage et de farniente.
- J11–J14 : Remontée vers Battambang (1–2 nuits, campagne et colline de Phnom Sampov), puis Siem Reap et les temples d’Angkor sur 3–4 jours.
Si vous préférez, vous pouvez aussi commencer par Angkor puis redescendre vers le sud, l’ordre importe moins que le rythme général.
Itinéraire 1 mois – Boucle complète & régions sauvages
Parcours (exemple) : Phnom Penh (3 nuits) → Kampong Cham / Takeo (2 nuits) → Mondolkiri (3 nuits) → Kratie & Mékong (2 nuits) → Ratanakiri / Virachey (3 nuits) → Battambang (2 nuits) → Siem Reap / Angkor (5 nuits) → Kampot (3 nuits) → Kep (2 nuits) → Koh Rong / Koh Rong Sanloem (4 nuits) → Sihanoukville / Koh Kong – Cardamomes (1–3 nuits selon vos envies)
En bref
Avec un mois, vous avez le temps de faire une grande boucle qui englobe non seulement les incontournables (Angkor, Phnom Penh, littoral), mais aussi les régions plus sauvages du Nord-Est (Mondolkiri, Ratanakiri / Virachey, Mékong autour de Kratie) et, si vous le souhaitez, les Cardamomes vers Koh Kong. C’est un voyage plus immersif, avec plusieurs tronçons de route, idéal si vous aimez les ambiances rurales et les zones moins fréquentées.
Idée de rythme
- J1–J5 : Arrivée à Phnom Penh (3 jours de visite et d’acclimatation), puis étape vers Kampong Cham ou Takeo pour voir un peu la campagne et quelques sites anciens.
- J6–J13 : Mondolkiri (collines, cascades, projets autour des éléphants), puis Kratie et le Mékong (dauphins de l’Irrawaddy, îlots), et enfin Ratanakiri / Virachey pour des treks plus engagés ou des paysages de forêt.
- J14–J21 : Remontée vers le Nord-Ouest : Battambang (campagne, Phnom Sampov) puis Siem Reap et les temples d’Angkor sur 4–5 jours, avec éventuellement une journée sur le Tonlé Sap.
- J22–J30 : Descente sur le littoral : Kampot (poivre, grottes, Bokor), Kep (mer, crabe, parc national), puis Koh Rong / Koh Rong Sanloem pour quelques jours de plage. Si vous disposez de marge, ajoutez 1–2 nuits vers Koh Kong / Cardamomes (mangroves, cascades, jungle).
Vous pouvez bien sûr alléger cet itinéraire en supprimant une région (par exemple Mondolkiri ou Ratanakiri) si vous préférez voyager plus lentement ou limiter les longs trajets en bus/minivan.
Venir au Cambodge
Le Cambodge est bien connecté au reste de l’Asie du Sud-Est, mais aucun vol direct n’existe depuis la France. Vous arriverez donc forcément via une escale, ou en combinant le pays avec la Thaïlande, le Vietnam ou Singapour. Les deux portes d’entrée principales sont :
- Phnom Penh – Techo International Airport (KTI) : nouveau hub du pays depuis 2024, remplaçant l’ancien aéroport PNH.
- Siem Reap – Aéroport international de Siem Reap–Angkor (SAI) : en service depuis 2023, plus moderne et plus éloigné de la ville que l’ancien REP.

Depuis la France : pas de vols directs
Les vols Paris → Cambodge se font toujours avec une escale. Les options les plus fiables restent les grandes compagnies asiatiques :
- Thai Airways (via Bangkok)
- Singapore Airlines (via Singapour)
- Cathay Pacific (via Hong Kong)
- Vietnam Airlines (via Hanoï ou Saïgon)
Selon la période, un Paris → Phnom Penh se trouve souvent entre 550 € et 750 € avec une seule escale raisonnable.
Pour Siem Reap, les prix sont généralement un peu plus élevés.
Arriver via Bangkok : souvent le meilleur compromis
Les vols Paris → Bangkok sont très compétitifs. Ensuite, deux options :
- Vol interne Bangkok → Phnom Penh (KTI) ou Siem Reap (SAI) – avec Thai Airways, Bangkok Airways, AirAsia.
- Passage terrestre via la frontière Aranyaprathet–Poipet pour rejoindre Siem Reap.
Ce n’est pas forcément plus rapide, mais c’est souvent plus économique.

Arriver via Singapour, Hong Kong ou le Vietnam
Autres connexions simples :
- Singapore Airlines / Scoot – service régulier vers Phnom Penh.
- Cathay Pacific – via Hong Kong.
- Vietnam Airlines / VietJet – liaisons fréquentes depuis Hanoï ou Saïgon.
Comptez en général 600–800 € A/R pour un Paris → Cambodge avec une seule escale convenable.
Conseils pratiques
- Comparer KTI et SAI : les écarts de prix peuvent être marqués.
- Attention aux très longues escales : certaines offres “bon marché” impliquent 8–12 h d’attente.
- Pour Angkor uniquement, arriver directement à SAI est le plus simple.
- Pour un voyage varié (capitale + littoral + Angkor), Phnom Penh via KTI reste l’entrée la plus logique.
Chercher un vol pour le Cambodge
Se déplacer au Cambodge
Le pays a bien évolué depuis ma première visite il y a bientôt 20 ans (premier voyage hors Thaïlande !). Certaines routes stratégiques n’étaient alors même pas goudronnées, et rejoindre Siem Reap depuis la frontière thaïlandaise relevait parfois du parcours du combattant. Depuis, la croissance économique et plusieurs projets financés par l’étranger ont nettement amélioré le réseau.
Cela dit, même si les grands axes entre Phnom Penh, Sihanoukville et Siem Reap sont aujourd’hui corrects, les routes secondaires restent très inégales. Dès que l’on s’éloigne des zones touristiques, on retrouve des sections dégradées, pistes poussiéreuses, ou des tronçons en travaux qui ralentissent fortement le trajet.

Il faut donc garder en tête que les temps de parcours au Cambodge sont souvent plus longs que ce que la carte laisse imaginer. Les bus et minivans font le travail, mais roulent prudemment ; les trajets en moto ou scooter demandent encore plus d’attention, surtout en saison sèche où la poussière réduit la visibilité.
Le bon côté, c’est que les liaisons interurbaines se sont densifiées, que plusieurs compagnies offrent un niveau de confort honnête, et que les trajets touristiques classiques sont globalement simples à organiser.
Dans l’ensemble : rien d’insurmontable, mais mieux vaut voyager avec un peu de marge, rester prudent sur les routes, et adapter son rythme aux réalités locales.
Transports routiers
Au Cambodge, c’est le mode de déplacement le plus utilisé et celui qui couvre le pays de la manière la plus fiable. Le réseau s’est amélioré ces dernières années, mais dès qu’on sort des grands axes, les trajets peuvent être plus lents : routes parfois dégradées, travaux fréquents, poussière en saison sèche, pluie en saison humide. Il faut voyager avec un peu de marge.
Bus intercités & minivans
Les bus interurbains assurent l’essentiel des liaisons : Phnom Penh ↔ Siem Reap, Phnom Penh ↔ Sihanoukville, Siem Reap ↔ Battambang, etc.
Le confort dépend beaucoup des compagnies : certaines sont fiables et modernes, d’autres beaucoup plus aléatoires.
Compagnies & réservation
- Giant Ibis — l’une des options les plus fiables : bus confortables, climatisation, horaires généralement respectés.
Liaisons principales : Phnom Penh ↔ Siem Reap (~6 h), Phnom Penh ↔ Sihanoukville (~5–6 h).
Site : giantibis.com - Virak Buntham (Vireak Buntham) — réseau très étendu, bus et minivans rapides, confort et ponctualité parfois variables mais pratique pour couvrir de longues distances.
Site : vireakbuntham.com - Phnom Penh Sorya — compagnie historique, encore utilisée localement.
Plus de site officiel actif à ce jour : on réserve plutôt via agences ou plateformes tierces. - redBus Cambodge — agrégateur utile pour comparer horaires, compagnies et tarifs sur la plupart des grands axes.
Site : redbus.com.kh

Repères de trajets
- Phnom Penh → Siem Reap : environ 5 h 30 – 6 h 30 selon arrêts et état de la route.
- Phnom Penh → Sihanoukville : environ 5–6 h.
- Siem Reap → Battambang : environ 3 h 30 – 4 h.
Sur certains tronçons (notamment autour de Poipet), il est possible qu’on vous dépose dans un “terminal” excentré où les bus ne partent quasiment jamais. Je ne sais pas si cette « pratique » se fait toujours mais l’objectif est de vous pousser vers des taxis plus chers.
Ne vous laissez pas embarquer sans réfléchir : il vaut parfois mieux réserver en amont via une compagnie sérieuse.

Bus municipaux à Phnom Penh
La nouveauté :
À défaut de métro, un réseau municipal de bus couvre maintenant la capitale, Phnom Penh, avec plusieurs lignes (21 lignes en 2024) et constitue une option ultra-économique : 1 500 riels (~0,37 USD) le trajet, quel que soit le parcours, paiement en riels seulement.
- Horaires typiques : 05 h 30 à 20 h 30 dans la plupart des cas.
Utiliser cette option peut être très bénéfique pour les petits trajets, même si les arrêts sont parfois moins visibles que pour les tuktuks. Il existait une appli pour ça mais apparemment plus… à la place, je vous propose de jeter un oeil à ce site pour vous donner une idée des rues couvertes.
Tuktuks, motos & taxis
En ville, les tuktuks (localement appelés moto-dops) restent le moyen le plus pratique pour les trajets courts ou les visites. Toutefois, l’ancien tarif “1 $ par kilomètre” n’est plus systématiquement applicable : selon la zone, l’heure, la négociation, les courses peuvent aller de 1 à 4 USD pour quelques kilomètres.
Les apps de type Grab ou PassApp fonctionnent aussi désormais à Phnom Penh, ce qui permet d’éviter certaines négociations et d’avoir une estimation plus claire du prix.
- Course typique en ville : 1-4 USD pour 2-5 km.
- Location à la journée (Angkor, Phnom Penh) : 15-20 USD pour 6-8 h, jusqu’à 30 USD pour une grosse journée.
Les taxis “voiture” existent mais restent moins nombreux et nettement plus chers que les tuktuks. Ils se réservent surtout via hôtels, agences ou applications.

Location de voiture, scooter & vélo
Location de voiture
La location de voiture sans chauffeur reste marginale : circulation chaotique, respect des priorités approximatif, routes inégales. Conduire au Cambodge demande une solide habitude du trafic asiatique.
- Tarifs indicatifs : à partir de 50–60 $/jour.
- Un loueur connu à Phnom Penh : Henry Car Rental (voir directement avec eux pour les conditions à jour).
- Il y a aussi une branche du loueur AVIS : https://www.avis.com.kh/

Scooters
- Siem Reap : location officiellement interdite aux touristes (sauf exceptions via certaines agences/hôtels à des tarifs élevés mais bonjour la police).
- Phnom Penh et autres villes : location plus courante, dès 6–8 $/jour pour un scooter simple.
Exemple : rentalmotorbike.com
Vélos & vélos électriques
Très répandus dans les zones touristiques (Siem Reap, Battambang, villes tranquilles). Pour Angkor, un loueur sérieux est Bayon Electric Bike Rental
- Vélo classique : autour de 2–3 $ la journée.
- Vélo électrique : souvent 8–12 $ la journée.

Transport ferroviaire
Le réseau ferroviaire cambodgien reste très limité : quelques lignes seulement, des trains plutôt lents, et des fréquences qui évoluent péniblement au fil des années. C’est un mode de transport à envisager pour le côté expérience (paysages, ambiance locale) plutôt que pour optimiser les temps de trajet.
Le réseau actuel
Le réseau voyageurs est exploité par Royal Railway et s’articule autour de deux lignes :
- Ligne Nord : Phnom Penh ⇄ Battambang ⇄ Poipet → permet de longer une partie du pays vers l’ouest. Les horaires et la desserte jusqu’à Poipet peuvent varier (réductions de fréquence, travaux, suspensions ponctuelles) : vérifiez toujours les infos récentes avant de planifier un trajet.
- Ligne Sud : Phnom Penh ⇄ Sihanoukville (via Takeo et Kampot) → c’est la ligne la plus utilisée par les voyageurs. Comptez en général 7–8 h de trajet, soit plus qu’en bus, mais avec une ambiance plus tranquille et des paysages variés.
Il n’existe pas encore de ligne pour Siem Reap : pour les temples d’Angkor, le bus, la voiture avec chauffeur ou l’avion restent les options principales.
Quand privilégier le train ?
- Si vous aimez les trajets lents et “à l’ancienne”, avec un côté un peu rétro.
- Pour un Phnom Penh ⇄ Sihanoukville différent du classique trajet en bus, surtout les week-ends ou jours fériés où des trains supplémentaires circulent parfois.
- Si vous disposez d’un peu de marge dans votre planning et n’êtes pas à l’heure près.
En revanche, pour un itinéraire serré (séjour court, enchaînement rapide de villes), le bus reste plus pratique dans la plupart des cas.
Infos pratiques & réservation
- Horaires & mises à jour : consultez les informations récentes sur le site ou la page officielle de Royal Railway, ou via des sites spécialisés listant les horaires en anglais.
- Achat des billets : possible en général directement à la gare (Phnom Penh, Sihanoukville, Battambang, etc.), parfois via quelques plateformes de réservation en ligne ou agences locales, sinon le site officiel est actif.
- Confort : voitures simples, parfois climatisées, souvent spartiates. Prévoyez eau, snacks et un peu de patience.
En résumé : le train au Cambodge est une option sympa si vous aimez le rail, mais ce n’est pas encore un réseau structurant comme en Thaïlande ou au Vietnam. Pour la majorité des trajets, on reste sur un combo bus/minivan + bateau + avion.

Transport maritime
Le Cambodge reste avant tout un pays de routes, mais l’eau garde une place importante : côtes du golfe de Thaïlande, îles au large de Sihanoukville, lac Tonlé Sap et Mékong. Le bateau sert surtout aux liaisons vers les îles et à quelques trajets plus « scéniques » que pratiques.
Ferries vers Koh Rong & Koh Rong Sanloem
Depuis Sihanoukville, plusieurs compagnies de speedboats assurent les liaisons vers les îles :
- Koh Rong (principalement Sok San Beach / Koh Touch).
- Koh Rong Sanloem (Saracen Bay, M’Pai Bay, Sunset/Lazy Beach selon les bateaux).
Comptez en général 45 à 90 minutes de traversée selon l’île et le type de bateau, avec des rotations plus fréquentes en haute saison (nov.–mars). Les billets se réservent facilement via les agences à Sihanoukville, sur les îles ou des plateformes de réservation de transports en ligne.
- Prix indicatif : autour de 15–25 US$ l’aller simple selon la compagnie, les promos et le port d’arrivée.
- Mer agitée en saison des pluies : prévoyez un peu de marge si vous devez ensuite prendre un avion.
Tonlé Sap : trajets longue distance & excursions
Le Tonlé Sap reste un axe important, mais le bateau est aujourd’hui plus une option « expérience » qu’un vrai moyen de transport optimisé.
- Siem Reap ⇄ Battambang : trajet en bateau via la rivière Sangker, très beau quand le niveau d’eau est bon, mais 6–8 h de navigation, parfois plus. Intéressant surtout en saison des pluies (eau haute), plus aléatoire ou annulé en saison sèche.
- Excursions à la journée depuis Siem Reap vers les villages flottants ou sur pilotis (Kampong Phluk, Kampong Khleang, etc.). On passe généralement par une agence qui regroupe transport routier + bateau.
Côté budget, une excursion « classique » en bateau sur le Tonlé Sap (petit groupe) tourne autour de 20–35 US$ selon la durée, l’agence et le village visité.
Mékong & liaisons internationales
Sur le Mékong, les bateaux servent surtout à :
- Excursions locales autour de Kratie (dauphins de l’Irrawaddy, îles au milieu du fleuve).
- Quelques liaisons Phnom Penh ⇄ Chau Doc (Vietnam), opérées par des compagnies privées. Horaires et fréquences varient, mieux vaut vérifier sur place ou via une agence au moment du voyage.
Pour ce type de trajets, comptez un tarif supérieur au bus, mais une expérience plus agréable si le niveau de l’eau est bon. Là encore, ce n’est pas l’option la plus rapide, plutôt un trajet « scénique » à caser dans un itinéraire souple.
Conseils pratiques
- Privilégiez les compagnies connues pour les ferries vers les îles, et évitez les bateaux surchargés.
- En saison des pluies, surveillez les annulations ou retards pour cause de météo.
- Pour les longs trajets (Tonlé Sap, Mékong), gardez en tête que le bus ou le minivan restent souvent plus rapides et moins chers : le bateau est un choix de confort/paysage, pas d’efficacité.
Transport aérien
Pour gagner du temps sur certaines liaisons ou en cas de correspondance internationale, l’avion reste l’option la plus rapide au Cambodge. Il faut cependant tenir compte d’un nombre limité de vols domestiques, et de tarifs souvent supérieurs aux bus pour des distances internes.
Les aéroports principaux
- Techo International Airport (Phnom Penh) – code KTI : hub principal du pays.
- Siem Reap–Angkor International Airport – code REP : porte d’entrée pour les temples d’Angkor.
- Sihanoukville International Airport – code KOS : au sud-ouest pour les plages et îles.

Vols domestiques
Il existe quelques routes domestiques bien établies :
- Phnom Penh ↔ Siem Reap
- Phnom Penh ↔ Sihanoukville
- Siem Reap ↔ Sihanoukville
Les compagnies actuelles incluent notamment :
- Air Cambodia : ancienne Cambodia Angkor Air, méfiez vous des sites reprenant ce nom; le lien officiel est celui que je vous donne.
- Air Asia Cambodia (lancée en 2024) : branche de la célèbre low-cost malaisienne.
- Cambodia Airways : c’est la troisième compagnie aérienne du Cambodge en termes de trafic passagers.
- Sky Angkor Airlines : opère uniquement sur Phnom Penh – Siem Reap en domestique (quelques destinations en Asie sinon)
Exemple de gain de temps : un trajet terrestre pourrait prendre 5 à 6 h entre Phnom Penh et Siem Reap, alors qu’en avion cela peut se faire en ~45-60 minutes.

Quand choisir l’avion ?
- Si vous avez un itinéraire serré et souhaitez maximiser le temps sur place.
- Si votre arrivée ou départ international passe par un autre pays et que vous reliez rapidement vers une autre destination du Cambodge.
- Si le prix est compétitif : surveillez les offres, car parfois le bus reste nettement moins cher pour la même durée de trajet.
À noter
- Vérifiez toujours le tarif final (bagage, taxes, horaires) car certaines compagnies « low-cost » facturent à part.
- Les aéroports domestiques peuvent avoir moins de commodités que les grands hubs internationaux.
- Bien que les vols soient utiles, le nombre de routes reste limité par rapport aux destinations terrestres.
Conseils pratiques
- Prévoyez une marge de sécurité si vous enchaînez avec un vol international depuis Vientiane ou Luang Prabang.
- Vérifiez toujours les horaires et routes à jour ; certaines liaisons sont saisonnières ou peuvent être suspendues.
- Comparez avec le bus ou le train : au-delà d’une certaine distance, l’avion permet de profiter davantage du temps sur place, surtout sur un voyage court.
Le Cambodge propose un choix d’hébergements très large : petites guesthouses bon marché, hôtels modernes avec piscine, et établissements plus haut de gamme dans les zones touristiques. Même si je connais moins le pays que ses voisins, j’ai tout de même constaté une nette hausse du confort et de la qualité d’accueil au fil des années : entre mes séjours de 2007 et 2016, la différence était flagrante, à prix équivalent.
À Siem Reap et Phnom Penh, l’offre est dense, compétitive et généralement fiable (clim, propreté correcte, personnel formé). En dehors des grands axes, le choix se réduit un peu mais on trouve toujours de quoi loger simplement et à prix raisonnables.
À titre d’exemples, à Siem Reap, vous avez d’excellents rapport qualité/prix comme le Angkor Aurora qui propose actuellement des prix attractifs, situé dans le même coin, que l’hôtel que j’avais testé, de l’autre côté de la rivière (c’est plus calme). Sinon très proche de l’animation, une bonne adresse est le The Urban, avec chambre moderne et piscine qui va bien pour se détendre.

Pour Phnom Penh, si justement la piscine est un argument pour vous, j’ai repéré le Okay Boutique Hotel, très proche de l’adresse testé, et pour un budget supérieur, vous avez le chic Aquarius Hotel & Urban Resort, proche du monument de l’Indépendance.
Voici sinon les deux adresses que j’ai testées respectivement à Siem Reap et Phnom Penh, que je peux recommander.
Conseils pratiques
- Climatisation : utile dans les plaines (Vientiane, Paksé), moins essentiel en montagne.
- Eau chaude : pas toujours garantie dans les guesthouses les plus simples.
- Wifi : variable, souvent correct en ville, aléatoire dans les zones reculées.
- Moustiquaires : fréquentes dans les bungalows ; parfois utiles selon la saison.
- Réservation : conseillée pour Luang Prabang (haute saison) et le Nouvel An lao (mi-avril).
Le niveau général reste simple, mais les adresses de charme ne manquent pas — surtout dans le nord et autour du Mékong.
Angkor Orchid Central Hotel
Note : 8,4/10
Budget : à partir de – €
Je tiens à préciser une chose, à la base, c’est un hôtel « pas tout jeune » qui s’est vu agrandir d’une extension sous la forme d’un nouveau bâtiment neuf juste en face de « l’ancien ». Le tarif des chambres étant plus élevé dans ce cas mais plus confortable évidemment. Je n’ai pas réussi à trouver leur tarif actuel (Agoda les montre « complet » quelque soit la date) mais l’emplacement reste proche du vieux marché de Siem Reap et à côté de plusieurs restaurants sans être dans une zone bruyante, donc reste normalement un bon choix.
The Artist Residence
Note : 8,0/10
Budget : à partir de 15€
À Phnom Penh, c’est au The Artist Residence que je posais mes valises. Très bien situé, juste en face du musée national, j’aimais bien le concept de la chambre avec le lit en mezzanine (ça conviendra pas à tous le monde j’en suis conscient), climatisée comme il se doit et très abordable (chambre individuelle, moins cher si en dortoir évidemment). J’ai vu des photos récentes, il a subi lifting et garde sa bonne réputation.
Pour regarder plus de choix et réserver un hôtel au Cambodge, je vous mets l’outil de recherche :
Monnaie locale : la monnaie officielle est le riel cambodgien (KHR), mais le dollar US est utilisé partout au quotidien. Dans la pratique, on paie la majorité des dépenses en dollars (billets), et on vous rend souvent la petite monnaie en riels.
- Pièces : n’existent pas en riels.
- Billets KHR : 100, 500, 1 000, 2 000, 5 000, 10 000, 20 000, 50 000 et 100 000 KHR.
- Billets USD les plus courants : 1, 5, 10, 20 $ (les billets abîmés peuvent être refusés).
Taux & contexte : le riel est globalement stable face au dollar. Le taux de référence tourne souvent autour de 1 $ ≈ 4 000 KHR, mais cela reste une moyenne. Le change varie selon les banques, les bureaux de change et les retraits aux ATMs.
- Repères utiles (ordre de grandeur) : 10 000 KHR ≈ 2,3–2,5 $.
Pour une estimation rapide : divisez le montant du millier en riels par 4 pour obtenir une idée du prix en dollars. Par ex. 20 000 KHR ≈ 5 $, 40 000 KHR ≈ 10 $.
Au quotidien : la carte bancaire est acceptée dans les hôtels, restos touristiques ou agences, mais rarement dans les commerces locaux, marchés et transports. Prévoyez toujours du cash en USD + quelques riels pour faire l’appoint.
- ATMs : faciles à trouver dans les grandes villes, mais souvent frais de retrait de 4 à 6 $ par opération.
- Conservez un petit fonds de billets de 1 et 5 $ : indispensables pour les prix courants.
USD / EUR : l’USD reste la devise principale pour les paiements. L’euro est rarement accepté directement (sauf quelques bureaux de change). En règle générale, il est plus avantageux de changer EUR → USD, puis de payer en dollars.
Repères de prix
Hébergements
- Guesthouse simple : 8–12 € la nuit (Phnom Penh, Siem Reap, campagne).
- Guesthouse confortable / petite chambre clim : 12–20 €.
- Bungalow en bord de plage (Koh Rong / Koh Rong Samloem) : 25–40 €.
- Hôtel de charme / boutique hotel : 35–70 € selon la ville.
- Hôtel haut de gamme : 80–150 €+ (Phnom Penh, Siem Reap).
Restauration
- Petit resto local / street food : 1,50–3 € le plat.
- Petit-déjeuner simple (guesthouse / café local) : 1,50–3 €.
- Café / soft drink : 1–2 €.
- Restaurant standard fréquenté par locaux et voyageurs : 4–7 € le repas.
- Restaurant touristique / cuisine internationale : 8–15 € (plus dans certains établissements de Phnom Penh).
Transports
- Course en tuk-tuk en ville : 1–3 € selon distance et négociation.
- Trajet en bus ou minivan interurbain (3–6 h) : 7–15 €.
- Bateau pour les îles (Sihanoukville ⇄ Koh Rong / Samloem) : 10–25 € l’aller simple.
- Taxi privé entre grandes villes : 40–70 € selon itinéraire.
- Vol intérieur (Phnom Penh ⇄ Siem Reap / Sihanoukville) : en général 40–100 € selon saison et anticipation.
Visites
- Entrée d’un temple ou site local : souvent 1–3 €.
- Musées à Phnom Penh (selon lieu) : 4–10 €.
- Sites d’Angkor : 37 $ (1 jour) / 62 $ (3 jours) / 72 $ (7 jours).
- Balade en barque (Tonlé Sap, villages flottants) : 10–20 € selon zone et durée.
Pour des données actualisées (prix conso, repas, transports), consultez Numbeo pour le Cambodge.
Petit budget
Budget moyen
Confortable
Le Cambodge reste une destination relativement safe pour voyager, mais les conditions sanitaires et infrastructures médicales sont inégales selon les régions.
Ajoutez à cela un trafic parfois chaotique, des zones rurales isolées, des tensions persistantes le long de la frontière avec la Thaïlande et la présence toujours actuelle de mines antipersonnel dans certaines zones reculées : en somme, quelques précautions s’imposent pour voyager sereinement.
Assurance voyage — est-ce vraiment nécessaire ?
Les soins de qualité se trouvent principalement dans les cliniques privées de Phnom Penh ou Siem Reap, avec des tarifs pouvant grimper rapidement. Une assurance voyage est donc vivement recommandée, notamment si vous louez un deux-roues.
Les assurances inclues avec les cartes bancaires offrent généralement une couverture limitée (souvent autour de 10 000 €), loin de ce que fournit une assurance dédiée (souvent 150 000–200 000 € + responsabilité civile).
Je vous recommande Heymondo Assurance Voyage (remise –5 % via mon lien).
Transparence : si vous souscrivez via ce lien, je toucherai une petite commission — sans surcoût pour vous.
Quels vaccins et précautions santé ?
Aucun vaccin n’est obligatoire, mais plusieurs sont recommandés selon votre itinéraire :
- Hépatite A
- Hépatite B
- Typhoïde
- Encéphalite japonaise (séjours ruraux prolongés)
- Rage (zones isolées / contact animaux)
En complément, le ministère recommande de vérifier vos rappels DTP, le vaccin ROR (pour les enfants) et d’envisager la vaccination
antituberculeuse selon les situations.
Le risque principal reste celui des moustiques : dengue fréquente, Zika ponctuel, paludisme présent dans certaines zones rurales de l’ouest et du nord. Utilisez un anti-moustique efficace et portez des vêtements longs en soirée.

Hygiène – précautions de base
- Se laver les mains régulièrement.
- Éviter les aliments crus ou insuffisamment cuits.
- Éviter de marcher pieds nus dans les marchés ou zones d’élevage.
- Ne boire que de l’eau en bouteille scellée.
Contacts utiles en cas de souci
- Hôpital Calmette (Phnom Penh) : +855 23 42 69 48
- Institut Pasteur du Cambodge : +855 23 42 60 09
- SAMU Siem Reap : +855 63 76 11 19
- Naga Clinic (médecin francophone) : +855 23 211 300 / urg. +855 11 811 175
- Cabinet Médical Français : +855 12 634 115
- Consul honoraire – Siem Reap : +855 92 993 502
- Consul honoraire – Sihanoukville : +855 966 495 960
Sécurité au Cambodge
Le Cambodge est globalement sûr pour voyager, mais plusieurs points méritent de l’attention. Que ce soit les arnaques aux frontières, l’état médiocre des routes ou encore la présence de mines antipersonnel dans diverses zones rurales, il faut quand même rester vigilant. La pauvreté pousse certains à agir, quelques vols à l’arraché sont parfois signalés à Phnom Penh et Siem Reap.
Comme souvent, évitez d’exposer vos sacs et objets de valeur en tuk-tuk et restez vigilant dans les zones animées. Mais en étant prudent et informé, un voyage se déroule sans difficulté particulière.
Conduite et routes
L’état des routes reste variable à médiocre hors des grands axes : poussière, nids-de-poule, éclairage faible. En deux-roues, portez obligatoirement un casque et évitez les trajets de nuit.
Ne laissez jamais votre passeport en caution lors d’une location.

Frontières & tensions territoriales
La frontière terrestre Cambodge – Thaïlande est fermée depuis juillet dernier (2025), les postes n’ayant toujours pas rouvert. Des tensions persistent tout le long de plusieurs zones frontalières, pas uniquement autour du temple de Preah Vihear.
Il est fortement déconseillé de s’en approcher ou de tenter un passage terrestre non officiel.
Arnaques aux frontières
Les postes-frontières cambodgiens ont encore la réputation de pratiquer certains frais imaginaires : “certificat médical obligatoire”, “frais de tampon”, “service express” ou suppléments soi-disant liés au visa. Ces demandes n’ont aucune base officielle : les tarifs sont affichés et ne comprennent aucun supplément médical.
Aux frontières avec la Thaïlande et le Vietnam, ces pratiques existent toujours, même si elles sont moins fréquentes qu’autrefois. Refusez simplement et demandez un tarif officiel. Tenez bon : la patience finit généralement par payer.
Le cas particulier de la frontière des 4 000 Îles (Trapaing Kriel)
C’est la frontière la plus problématique du pays. Les voyageurs signalent régulièrement des demandes de 2 $ côté Laos (sortie) puis encore 1–2 $ côté Cambodge pour un prétendu contrôle médical ou un “service rapide”. Des chauffeurs de bus proposent parfois une “gestion complète” du visa pour 40 $, ce qui inclut en réalité des frais illégitimes.
Si vous passez par vous-même et restez calme, poli et patient, le tarif officiel de 30 $ finit généralement par s’appliquer. Cette frontière demande juste un peu plus de temps et de fermeté.
Au final, c’est à vous de voir si, au-delà de l’économie que ça peut faire, vous souhaitez participer à ce juteux business ou non.
Mines antipersonnel & zones à risque
Le Cambodge reste l’un des pays au monde les plus touchés par les anciennes mines antipersonnel et munitions non explosées, héritage des conflits des années 1970–1990. Même si les grandes zones touristiques sont sécurisées, des milliers d’hectares ruraux ne sont pas totalement déminés.
- Nord & nord-ouest : provinces proches de la frontière thaïlandaise (Oddar Meanchey, Preah Vihear, Banteay Meanchey).
- Nord-est : zones reculées du Mondolkiri et Ratanakiri.
- Anciennes zones de conflit : campagnes isolées, forêts, chemins hors sentiers.
Ne vous écartez jamais des sentiers balisés, ne suivez pas de pistes non référencées, et évitez toute randonnée improvisée dans les zones rurales proches de la frontière. Les panneaux de signalisation ne sont pas toujours présents.
Numéros d’urgence & contacts utiles
- Police : 117 ou 118
- Samu : 119
Ambassade de France au Cambodge :
1, boulevard Monivong
BP 18
Phnom Penh
Tel : +855 23 260 010
Site de l’ambassade : https://kh.ambafrance.org/
Conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires Étrangères (France Diplomatie) : fiche Cambodge
















