Pourquoi visiter la Birmanie ?
La Birmanie a été l’un de mes tout premiers voyages après mon installation en Thaïlande, en 2008. À l’époque, c’était un pays encore replié sur lui-même après des décennies de junte militaire, avec un tourisme timide mais des prix dérisoires : notre hôtel à Rangoun était à 12 $, quand il en coûte aujourd’hui autour de 30 $.
En 2010, le pays a officiellement adopté le nom République de l’Union du Myanmar, changé son drapeau et son hymne. Pourtant, beaucoup d’ambassades et de voyageurs continuent d’utiliser « Birmanie » — et je resterai sur cette appellation ici.
La capitale, elle, a été déplacée de Rangoun à Naypyidaw, une ville nouvelle surgie au milieu de nulle part, à 300 km au nord.
La Birmanie reste une destination à part en Asie du Sud-Est : un pays riche, attachant et encore relativement préservé du tourisme de masse. On y trouve une population incroyablement accueillante, beaucoup plus d’anglais parlé qu’on pourrait l’imaginer, un coût de voyage encore raisonnable, et surtout une vraie diversité de paysages — montagnes au nord, plages sauvages à l’ouest, plaines couvertes de pagodes, villages traditionnels, héritage colonial…
C’est ce côté plus “reculé”, moins lisse, qui continue de séduire.
Dans les villes, les traces coloniales britanniques sont encore visibles : bâtiments administratifs en brique rouge, palais de justice, vieux ministères.
Un pays superbe… mais pas simple
La Birmanie reste marquée par une politique et des conflits ethniques complexes. Ces aspects rappellent que le pays s’ouvre encore difficilement : des infrastructures vieillissantes, des transports parfois chaotiques, une offre limitée par rapport à la Thaïlande, et surtout des zones encore inaccessibles à cause de conflits locaux ou de restrictions administratives.
- On développera ça dans la partie “Sécurité & santé”
Post 2021 : le voyage reste théoriquement faisable car les principales zones touristiques ne sont pas dans les régions sensibles mais c’est compliqué pour pas dire délicat…
- Sa population accueillante
- L’anglais plus répandu qu’on ne le pense
- Le coût du voyage, encore bon marché
- Un pays moins touristique et plus “hors des sentiers battus”
- Les paysages variés et les ambiances très différentes selon les régions
- Des infrastructures datées, routes et trains parfois d’un autre temps
- Des régions inaccessibles ou soumises à permis
- Une cuisine parfois assez grasse
Ai-je besoin d’un visa pour entrer en Birmanie ?
Tous les voyageurs français doivent obtenir un visa avant d’entrer en Birmanie, soit via l’e-visa officiel, soit via une ambassade. Le visa touristique permet un séjour de 28 jours, non renouvelable sur place.
Conseils pratiques
- Faites toujours votre e-visa sur le site officiel, jamais via un intermédiaire (voir détails de la démarche ci-après).
- Réservez au moins la première nuit pour pouvoir indiquer une adresse.
- Imprimez votre e-visa (même si la version numérique est acceptée).
- Les règles d’entrée peuvent changer rapidement selon le contexte politique.
- Vérifiez les annonces récentes du MAE avant de partir.
Obtenir son e-visa (recommandé)
La Birmanie s’est quand même mise à la page en permettant d’obtenir un e-visa touristique en ligne, sans passer par une ambassade. La démarche est simple et rapide.
- Durée de séjour autorisée : 28 jours, non renouvelables sur place.
- Prix : environ 50 USD.
- Délai d’obtention : 1 à 3 jours ouvrés (souvent validé en 24 h).
Vous devez indiquer :
- votre point d’entrée (non modifiable ensuite),
- l’adresse de votre premier hébergement.
Pour l’adresse, il suffit d’indiquer l’hôtel réservé pour la première nuit (Yangon, Mandalay ou autre).
Les hébergements chez l’habitant ou AirBnb ne sont pas autorisés en Birmanie.
Site officiel : evisa.moip.gov.mm (interface en anglais uniquement).
Points d’entrée acceptant l’e-visa
L’e-visa est accepté dans les aéroports internationaux suivants :
- Yangon International Airport
- Mandalay International Airport
- Naypyidaw International Airport
Concernant les frontières terrestres :
- Kawthaung (depuis Ranong, Thaïlande) : généralement accepté.
D’autres postes frontaliers avaient accepté l’e-visa par le passé, mais ne le font plus actuellement :
- Tamu et Rihkhawdar (frontière Inde)
- Tachileik (frontière nord Thaïlande)
- Myawaddy (frontière Mae Sot, Thaïlande)
Important : les règles peuvent changer rapidement. Vérifiez toujours les points d’entrée acceptés peu avant votre départ.
Puis-je entrer par le Laos ?
Non. Il n’existe aucun poste frontière ouvert aux étrangers entre la Birmanie et le Laos, et aucun point d’entrée éligible à l’e-visa.
Faire son visa en ambassade (Bangkok, Paris…)
Avant l’e-visa, c’était l’option standard. Elle reste possible si vous préférez faire ça à l’ancienne ou si l’e-visa est temporairement suspendu.
Documents généralement requis :
- Formulaire officiel rempli
- Passeport (validité +6 mois, 2 pages libres)
- 2 photos d’identité
- Photocopie de la page d’information du passeport
- Billet aller-retour
- Frais de visa (montant variable selon le pays)
Ambassade de Birmanie à Bangkok
150 N Sathon Rd, Silom, Bang Rak, Bangkok 10500
Matin (dépôt) : 09h00–12h00 • Remise : 15h30–16h30
Service en 1 jour possible (frais express), sinon 2 à 3 jours.
Ambassade à Paris
60 rue de Courcelles, 75008 Paris
Délai : environ 10 jours si demande par courrier.
Validité du visa : 3 mois à partir de sa délivrance.
Durée du séjour : 28 jours maximum.
La Birmanie connaît un climat tropical humide, très proche de celui de la Thaïlande. On distingue trois grandes saisons :
→ Saison sèche “fraîche” — fin octobre à février : c’est l’hiver : temps sec, journées chaudes mais agréables, soirées plus fraîches (surtout au nord et en altitude). C’est la période la plus confortable pour voyager.
→ Saison sèche et chaude — mars à mai : c’est l’été birman, avec des températures nettement plus élevées et un ressenti parfois lourd, surtout dans la zone centrale et tout le sud du pays.
→ Saison des pluies — juin à octobre : la mousson apporte de fortes pluies, souvent brèves mais intenses, un ciel plus couvert en fin de saison et des routes parfois difficiles d’accès.
Meilleure période pour visiter la Birmanie
La période idéale s’étend de novembre à février, parfois jusqu’en mars selon les régions. Il fait sec, lumineux, et la chaleur reste largement supportable pour les visites.
Lors de mes propres séjours (deux fois en décembre et une fois fin octobre à Kawthaung), j’ai eu du beau temps, à l’exception de quelques averses en toute fin de saison des pluies dans le sud.
Pendant la mousson : à éviter selon les régions
La mousson est plus marquée qu’en Thaïlande, avec davantage de pluie et un réseau routier plus fragile.
Certaines zones deviennent franchement pénibles — voire impraticables — en plein été :
- Très arrosées pendant la mousson :
Sittwe, Mrauk U, Mawlamyine, Hpa An, tout le littoral ouest et le sud. - Plus “visitable” toute l’année (pluie présente mais moins gênante) :
Mandalay, Bagan, lac Inlé, plaine centrale.
| Région / Mois | Janv. | Févr. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nord & Montagnes | OK frais | OK frais | Mitigé | Très chaud localement | Mitigé (début pluies) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | Mitigé (retrait pluies) | Idéal | OK frais |
| Zone centrale sèche | Idéal | Idéal | Très chaud | Très chaud | Très chaud | Mitigé (averses) | Mitigé (averses) | Mitigé (averses) | Mitigé (averses) | Idéal | Idéal | Idéal |
| Est & Plateau Shan | OK frais | OK frais | Idéal | Mitigé (chaleur modérée) | Mitigé (début pluies) | Mitigé (pluies) | Mitigé (pluies) | Mitigé (pluies) | Mitigé (pluies) | Idéal | Idéal | Idéal |
| Côte ouest (Arakan) | Idéal | Idéal | Idéal | Très chaud | À éviter (mousson forte) | À éviter (mousson forte) | À éviter (mousson forte) | À éviter (mousson forte) | À éviter (mousson forte) | Mitigé (retrait) | Idéal | Idéal |
| Sud & Tenasserim | Idéal | Idéal | Idéal | Très chaud | À éviter (début mousson) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson) | À éviter (mousson tardive) | Mitigé (retour au sec) | Idéal |
Administrativement, le Myanmar comprend 7 régions (où l’ethnie majoritaire sont les bamars, qui donne leur nom au pays à l’origine) et 7 États (habités par un groupe ethnique dominant).
Le tout est fédéré autour d’une capitale qui a un statut à part, Naypyidaw.
Territoire de l’Union
- Naypyidaw — capitale fédérale (Territoire de l’Union)
Les 7 régions
- Ayeyarwady — cap. Pathein
- Bago — cap. Bago
- Magway — cap. Magway
- Mandalay — cap. Mandalay
- Sagaing — cap. Sagaing
- Tanintharyi (Tenasserim) — cap. Dawei
- Yangon (Rangoun) — cap. Yangon
Les 7 États
- Chin — cap. Hakha
- Kachin — cap. Myitkyina
- Kayin (Karen) — cap. Hpa-An
- Kayah — cap. Loikaw
- Môn — cap. Mawlamyine
- Rakhine (Arakan) — cap. Sittwe
- Shan — cap. Taunggyi
Pour voyager, on retient un découpage simplifié en grandes zones comme suit : Irrawaddy, Ouest & Bengale, Mandalay & centre, États de l’Est, Sud & Tenasserim — et un Nord montagneux (souvent restreint).
1) L’Irrawaddy
La zone de l’Irrawaddy réunit Yangon (Rangoun), Bago (Pégou) et Pathein, ainsi que les plages de Ngwe Saung et de Chaung Tha.
Pathein séduit par ses fabriques d’ombrelles, ses quais animés et la pagode Shwemokhtaw. Côté littoral, Ngwe Saung propose des hébergements plus haut de gamme, tandis que Chaung Tha conserve une ambiance plus locale avec des environs encore sauvages.
Globalement, cette région mêle un vrai patrimoine urbain et religieux à des ambiances littorales plus décontractées.
Yangon (Rangoun)
- Au nord du centre, la pagode Shwedagon domine la ville et constitue le point d’orgue d’une visite.
- Au cœur du plan colonial, Sule se dresse au croisement principal, tandis que Botataung regarde vers le front de rivière à l’est.
- Autour de la gare et de The Secretariat, l’héritage britannique demeure très lisible dans le quadrillage central.
- À l’est du parc Kandawgyi, la barge Karaweik offre une belle boucle de promenade autour du lac.
- Plus au nord-est, la cathédrale Saint-Mary rappelle la diversité religieuse de Yangon.
Bago (Pégou)
- Shwe Maw Daw, Kyaik Pun (quatre Bouddhas) et Shwesandaw comptent parmi les pagodes majeures.
- Kya Kha Wain Kyaung et la Snake Pagoda complètent la visite des sites religieux.
- Les grands Bouddhas couchés de Shwe Tha Lyaung (couvert) et Naungdawgyi Myathalyaung (plein air) impressionnent par leurs dimensions.
- Le palais Kambawzathardi (reconstruction) illustre l’histoire de l’ancienne capitale môn.
2) L’Ouest & région du Bengale
La côte ouest offre des sites remarquables mais subit une mousson marquée et des conditions d’accès variables selon la situation locale. Les voyageurs combinent souvent Mrauk U et la plage de Ngapali lorsque la fenêtre météo le permet.
Le parc national de Nat Ma Taung, dans les Chin Hills, attire les amateurs de panoramas et de villages de montagne, mais il demande une logistique rigoureuse.
Mrauk U (État Rakhine)
- Le site regroupe des temples de pierre massifs, avec une ambiance plus intimiste que Bagan. Koe-Thaung s’impose comme l’édifice le plus spectaculaire.
- L’accès s’effectue généralement depuis Sittwe (environ deux heures) et dépend des autorisations en vigueur.
- Les vallonnements encadrent les temples et créent des lumières très douces au lever et au coucher du soleil.
Ngapali
- La station balnéaire de référence aligne une longue plage propice au farniente et de beaux couchers de soleil.
3) Mandalay & la région centre
La région centrale constitue l’axe le plus parcouru du pays. Les visiteurs alternent les monuments de Mandalay, les anciennes capitales voisines et l’immense plaine archéologique de Bagan, puis complètent souvent avec le mont Popa.
Mandalay (ville & alentours)
En ville
- Au nord de la trame urbaine, Mandalay Hill offre un panorama sur la cité et l’Irrawaddy, idéal en fin de journée.
- Au pied de la colline, la pagode Kuthodaw aligne ses stèles blanches — “le plus grand livre du monde”.
- Plus à l’est du palais, le monastère en teck Shwenandaw se distingue par ses sculptures fines.
- Au sud-ouest du centre, le sanctuaire du Bouddha Mahāmūni concentre la ferveur locale.
Autour de Mandalay
- Sur la rive ouest de l’Irrawaddy, Mingun se rejoint en bateau depuis Mandalay ; on y voit la masse inachevée de Pahtodawgyi, la cloche géante et la pagode blanche Mya Thein Tan un peu plus au nord.
- Au sud immédiat de la ville, Amarapura est célèbre pour le pont d’U Bein qui traverse le lac Taungthaman, superbe au coucher du soleil.
- Au sud-ouest, Ava / Inwa dissémine ruines et monastères dans la campagne, dont le monastère Me Nu Brick (Maha Aungmye Bonzan).
- De l’autre côté du fleuve, Sagaing déploie ses collines ponctuées de pagodes, avec l’emblématique Umin Thonze qui domine la vallée.
Bagan & mont Popa
Bagan
- Entre Old Bagan et Nyaung-U, la plaine concentre des temples majeurs : Ananda vers le nord, Shwezigon près de Nyaung-U, la masse de Dhammayangyi plus au sud et la silhouette de Thatbyinnyu près des remparts d’Old Bagan.
Mont Popa
- À l’est de Bagan (1h30 de route), se trouve un ancien volcan Popa coiffé d’un sanctuaire perché ; l’ascension (~700 marches) se fait à la journée depuis Bagan avec vue sur la campagne.
4) États de l’Est
Le plateau Shan et le lac Inlé constituent le principal pôle d’intérêt à l’est. La région permet de combiner navigation, sites religieux et treks, tout en restant attentif aux conditions d’accès de certaines zones.
Loikaw (État Kayah) se découvre autour de la pagode Sri Mingala Taung Taw (Taung Kwe Zedi) et de quelques villages, avec des accès qui varient selon les périodes.
Lac Inlé et plateau Shan
- Les balades en barque permettent d’observer villages lacustres et pêcheurs, avec des arrêts à Shwe Inn Thein, Nyaung Ohak et Kakku.
- Les randonneurs apprécient l’itinéraire Kalaw → Inlé sur deux ou trois jours.
- Les grottes de Pindaya abritent des milliers de statues de Bouddha.
5) Sud & Tenasserim
Le Sud combine des hauts lieux religieux, une grande ville côtière et un archipel encore très préservé. Il est donc possible d’alterner facilement entre découvertes culturelles et journées plage.
Le mont Kyaiktiyo, plus connu sous le nom de Rocher d’Or, figure parmi les sites sacrés majeurs du pays et attire de nombreux pèlerins.
Vers l’est, non loin de Mawlamyine (Moulmein), vous aurez Hpa An, une petite bourgade tranquille au bord de la rivière Salouen où l’on visite des grottes, cachées dans les falaises karstiques entourant la région.
Si vous descendez encore plus bas, la région de Dawei aligne des plages peu fréquentées, dont Shin Thar Yar (avec la pagode Myaw Yit sur îlot), Tizit et Phoe Shann.
Mawlamyine (Moulmein)
- Au bord de la rivière Thanlwin, la ville étire ses pagodes sur la crête ; Kyeik Tha Lan domine le panorama urbain.
- Dans le tissu colonial, la St Matthew’s Church rappelle l’époque britannique.
- À une vingtaine de kilomètres au sud, Win Sein Tawya abrite un gigantesque Bouddha couché visitable.
Hpa-An (État Kayin)
- Au sud-ouest de la ville, Kyaut Ka Latt se dresse au milieu d’un plan d’eau, avec vue sur la chaîne du Zwegabin.
- À l’ouest le long de la Salouen, les grottes de Kaw Gon et Yathae Pyan dévoilent reliefs et sanctuaires, tandis que Saddan traverse une vaste cavité avec retour possible en barque côté rizières.
- Pour la hauteur, le mont Zwegabin domine au sud, quand Kyar Inn et Taung Wine offrent des points de vue plus proches de la ville.
- En fin de journée, la pagode Shwe Yin Mhyaw regarde le soleil se coucher sur la Salouen.
Archipel de Myeik (îles Mergui)
- Depuis Myeik ou Kawthaung, on gagne des îles encore très préservées ; au sud-ouest, Nyaung Oo Phee propose lagons clairs et récifs.
- Plus au nord du groupe, les îles Cockburn rassemblent criques et reliefs granitiques propices au snorkeling.
- À l’extrémité méridionale, la grande Zadetkyi reste réputée pour ses fonds, mais l’accès dépend des autorisations et de la logistique.
6) Nord montagneux (Kachin / Haut Sagaing)
Cette zone permet essentiellement des treks de haut niveaux, avec de très beaux reliefs autour de Putao et Myitkyina. L’accès exige souvent des permis et peut être suspendu ; il convient donc de vérifier l’ouverture avant toute planification.
La Birmanie en résumé
- Yangon — Ancienne capitale : pagodes de Shwedagon et Sule, marché Bogyoke, balade au lac Kandawgyi.
- Mandalay — Classiques de la ville et alentours : pont U-Bein, monastère en teck Shwenandaw, vestiges du palais royal.
- Bagan — Ruines spectaculaires du royaume de Pagan : temples et pagodes à perte de vue.
- Lac Inlé — Pêcheurs “équilibristes” et villages lacustres, artisanats et balades en barque.
- Chaung Tha — Plages tranquilles et villages le long des canaux.
- Bago — Ancienne cité royale : grands temples et pagodes historiques.
- Kyaikto (Rocher d’or) — Lieu de pèlerinage majeur, rocher doré en équilibre spectaculaire.
- Mawlamyine — Trame coloniale, ruelles tranquilles, immense Bouddha couché du temple Win Sein Taw Ya.
- Hpa-An — Grottes, formations karstiques, jardin aux milliers de Bouddhas, panoramas depuis le mont Zwegabin.
Les points d'intérêts de la Birmanie sur une carte
Vous trouverez ci-dessous un aperçu général avec les idées de visites majeures à voir en Birmanie :
Avant de vous proposer des itinéraires en fonction des durées, j’ouvre cette section comme je le fais d’habitude par notre expérience.
Notre itinéraire de deux semaines
On avait volontairement choisit un parcours moins conventionnel, omettant l’incontournable combo Bagan + lac Inlé pour se concentrer sur la zone autour du Delta de l’Irrawaddy (aussi pour des raisons budgétaire) :
- Jour 1 : arrivée Yangon + visite Pathein (1 nuit)
- Jour 2-4 : balades autour de la plage de Chaung Tha (3 nuits)
- Jour 5-7 : retour + visite de Yangon (3 nuits)
- Jour 8 : Bago (1 nuit)
- Jour 9 : Kinpun (1 nuit)
- Jour 10 : Rocher d’Or + Mawlamyine (1 nuit)
- Jour 11-13 : Hpa An (3 nuits)
- Jour 14 : trajet retour vers la Thaïlande (via Myawaddy-Mae Sot)
Idées pour court séjour
Pour la suite, je vous propose d’abord des suggestions pour un court séjour (peu probable en Birmanie, mais si vous êtes basé en Asie cela reste envisageable pour une première découverte).
En plus des mentions suivantes, en alternative, vous pouvez aussi envisager un rapide Yangon + Sud karstique (Hpa-An / Mawlamyine) ou un duo Bagan & lac Inlé légèrement prolongé (possible en atterrissant à Mandalay au lieu de Yangon), si vous préférez les paysages aux villes.
Classiques sur 1 semaine
Yangon (2 nuits) → Bagan (3 nuits) → Mandalay (2 nuits)
En bref : Un concentré des essentiels culturels. Vous découvrez l’ancienne capitale coloniale, la plaine de temples de Bagan et les monastères/anciennes capitales autour de Mandalay. Rythme soutenu mais réaliste avec deux vols intérieurs ou un vol + un trajet de nuit.
- Idée de rythme : Jour 1–2 Yangon (Shwedagon, centre colonial, lac Kandawgyi)
- Jour 3–5 Bagan (temples majeurs, lever/coucher de soleil, Popa en option ½–1 j)
- Jour 6–7 Mandalay (ville) + Amarapura/U Bein, Mingun ou Sagaing (au choix)
- Transports : vol Yangon→Nyaung-U + vol/train de nuit Nyaung-U→Mandalay, vol retour.
Archipel de Mergui — 1 semaine (îles préservées & croisière)
Itinéraire cohérent depuis la frontière Ranong (Thaïlande) /Kawthaung (Myanmar).
Kawthaung (1 nuit) → Croisière îles Mergui (3 nuits) → Myeik (2 nuits) → Kawthaung (1 nuit)
En bref : idéal si vous connaissez déjà la Thaïlande et souhaitez une expérience balnéaire plus sauvage. L’archipel est onéreux mais unique : eaux limpides, récifs, plages désertes, vrai sentiment d’échappée.
- J1 Arrivée à Kawthaung (via Ranong), balade portuaire.
- J2–J4 Croisière Mergui (Nyaung Oo Phee / Cockburn / Horse Shoe selon l’opérateur).
- J5 Route côtière (taxi-bus) → Myeik, vieux port.
- J6 Myeik : îlots proches en option (selon météo / autorisations).
- J7 retour à Ranong.
Plages & culture — 1 semaine (Yangon + Ngapali)
Yangon (2 nuits) → Ngapali (4 nuits) → Yangon (1 nuit)
En bref : une semaine “douce” entre culture et repos, idéale de novembre à mars : pagodes et centre colonial à Yangon, puis détente à Ngapali.
- J1 Shwedagon + centre colonial.
- J2 Visites (Botataung, Kandawgyi).
- J3–J6 Ngapali : plage, sortie en bateau pêcheur, mangroves.
- J7 Retour à Yangon.
Itinéraire pour deux semaines en Birmanie
Surtout si vous venez de loin, c’est la durée minimale pour profiter du pays et découvrir plusieurs facettes : les grandes villes historiques, la plaine de temples de Bagan, les anciennes capitales autour de Mandalay et les paysages du plateau Shan, le lac Inlé en tête. En deux semaines, on peut alterner sites culturels majeurs, scènes de la vie locale et un peu de nature sans courir en permanence.
Ci-dessous, je vous propose l’itinéraire classique le plus cohérent, puis quelques variantes si vous souhaitez intégrer davantage de nature ou ajouter une étape balnéaire.
2 semaines (classique)
Yangon (2 nuits) → Bagan (3 nuits) → Mandalay (3 nuits) → Kalaw (1 nuit) → Lac Inlé (3 nuits) → Yangon (1 nuit)
En bref : l’itinéraire le plus équilibré pour une première découverte. Vous combinez l’ancienne capitale coloniale, l’immense plaine de temples de Bagan, les anciennes capitales autour de Mandalay, puis le plateau Shan entre Kalaw et le lac Inlé.
- J1–J2 Yangon (Shwedagon, centre colonial, Botataung, lac Kandawgyi).
- J3–J5 Bagan (temples majeurs ; Mont Popa en option ½–1 j).
- J6–J8 Mandalay (ville) + alentours : Mingun, Amarapura / pont d’U Bein, Ava, Sagaing.
- J9 Kalaw (arrivée, mise en jambe ; possibilité de débuter un trek vers Inlé).
- J10–J12 Lac Inlé (barque, Shwe Inn Thein, Nyaung Ohak, Kakku en option).
- J13–J14 Retour à Yangon (tampon départ).
Variantes possibles sur 2 semaines
Mix culture + balnéaire (Ngapali) — Remplacez 2 nuits à Mandalay et 1 nuit au lac Inlé par 3–4 nuits à Ngapali (plage) en fin de parcours : Yangon → Bagan → Mandalay (2 n.) → Inlé (2 n.) → Ngapali (3–4 n.) → Yangon. Idéal de novembre à mars.
Sud karstique (Hpa-An / Mawlamyine) — Remplacez Kalaw + 1 nuit à Inlé par Hpa-An (2–3 n.) et Mawlamyine (1 n.) : grottes, panoramas (mont Zwegabin), ambiance locale.
Note logistique — Gardez des liaisons aériennes simples (vols Yangon⇄Bagan/Heho/Mandalay, selon saison). Ajustez l’ordre en fonction des disponibilités.
Itinéraire pour un mois en Birmanie
Avec quatre semaines, vous avez le temps de parcourir l’essentiel sans courir, tout en intégrant des étapes plus “terrain” et des ambiances variées : grandes villes historiques, plaines de temples, treks doux sur le plateau Shan, paysages karstiques de l’Est et littoral encore préservé du Sud.
Un mois permet aussi d’alterner les rythmes : quelques jours intenses autour de Bagan et Mandalay, des pauses nature (Kalaw → Inlé, Loikaw, Hpa-An) puis une fin de parcours balnéaire pour souffler un peu.
Si vous partez un mois, vous avez en général une certaine flexibilité : 28, 32 ou 35 jours ne changent pas grand-chose pour l’organisation, libre à vous d’adapter.
Note supplémentaire : les plages du Sud (Dawei, archipel Mergui) demandent simplement un peu plus de marge et un budget supérieur ; c’est une variante à envisager si vous pouvez dépasser légèrement les 30 jours et ayez un budget suffisamment souple.
1 mois en Birmanie
Yangon (3) → Bago (1) → Kyaiktiyo / Rocher d’Or (1) → Hpa-An (3) → Mawlamyine (2) → Bagan (4) → Mandalay (4) → Pyay & cités pyu (2) → Kalaw (1) → Lac Inlé (4) → Loikaw (2) → Yangon (1) → Chaung Tha (2–3)
En bref : une grande boucle fluide qui combine l’est karstique (Hpa-An, Mawlamyine), le centre historique (Bagan, Mandalay + sites pyu), le plateau Shan (Kalaw → Inlé, Loikaw) et une fin balnéaire simple à organiser à Chaung Tha (accès routier depuis Yangon).
Si vous disposez de quelques jours de marge et d’un budget plus confortable, vous pouvez remplacer Chaung Tha par la côte sud autour de Dawei ou par une sortie îles dans l’archipel de Mergui (via Yangon), mais ces variantes demandent davantage de logistique.
Idée de rythme
- J1–3 Yangon
- J4 Bago
- J5 Kyaiktiyo (Rocher d’Or)
- J6–8 Hpa-An
- J9–10 Mawlamyine
- J11–14 Bagan (Mont Popa en option)
- J15–18 Mandalay (+ anciennes capitales)
- J19–20 Pyay & sites pyu
- J21 Kalaw
- J22–25 Lac Inlé (Kakku/Pindaya en option)
- J26–27 Loikaw
- J28 Retour à Yangon
- J29–30++ Chaung Tha (plage & détente)
Pourquoi Chaung Tha ? C’est la solution la plus réaliste pour un mois : accessible par la route depuis Yangon, ambiance locale et journées faciles après un long circuit. C’est l’option “plage” la plus simple à intégrer sans grever la logistique.
Variante Sud (Dawei / archipel Mergui)
Faisable uniquement si vous disposez de quelques jours de marge au-delà des 30 jours classiques. Les vols vers Dawei, Myeik ou Kawthaung s’effectuent exclusivement via Yangon, et les déplacements côtiers sont longs. À réserver aux voyageurs flexibles souhaitant une expérience balnéaire plus sauvage.
Venir en Birmanie
Les trajets directs depuis l’Europe vers la Birmanie sont quasiment inexistants. Même avec escale, le billet revient souvent un peu plus cher que vers des pays voisins comme la Thaïlande, car la destination reste moins massivement fréquentée.
Selon votre parcours, deux grandes options s’offrent à vous :
- Via un hub asiatique + vol domestique : par exemple, passer par Bangkok puis prendre un vol low-cost vers Yangon, Mandalay ou Heho. Cela coûte un peu plus mais fait gagner beaucoup de temps et permet de démarrer le voyage au cœur de la Birmanie.
- Vol long-courrier direct / une escale : quelques compagnies relient l’Europe à Yangon avec une escale intermédiaire dans un grand hub (Doha, Singapour, Bangkok). Repérez les bons tarifs et les horaires d’escale acceptables.
Principaux aéroports d’arrivée
- Yangon (RGN) – le plus desservi à l’international.
- Mandalay (MDL) – pratique pour commencer directement par les sites du centre.
- Heho (HEH) – accès pour le lac Inlé (vols domestiques uniquement).
Venir via Bangkok (la solution la plus simple)
Bangkok reste le meilleur hub pour rejoindre la Birmanie rapidement et à bon prix. Plusieurs compagnies opèrent des vols quotidiens (ça peut varier) :
- Thai AirAsia – vols fréquents vers Yangon et Mandalay.
- Thai Airways – vers Yangon, plus confortable.
- Bangkok Airways – parfois vers Mandalay (selon saison).
Pour un voyage centré sur le centre du pays, un Bangkok → Mandalay est souvent plus logique qu’un Paris → Yangon.
Compagnies avec une escale depuis l’Europe
Pour rejoindre Yangon depuis Paris, il faut une escale dans un hub majeur. Parmi les compagnies fiables :
- Qatar Airways – escale à Doha, très bon confort.
- Singapore Airlines – via Changi, souvent autour de 600–750 € selon période.
- Thai Airways – via Bangkok, pratique pour ajouter quelques jours en Thaïlande.
- Vietnam Airlines – via Hanoï ou Saïgon, parfois de bons tarifs.
Les prix oscillent en général entre 600 et 750 € A/R avec une escale correcte.
Entrer en Birmanie par voie terrestre
Plusieurs frontières existent entre la Thaïlande et la Birmanie, mais aucune ne permet aujourd’hui de traverser librement le pays. Les accès sont très limités et soumis à des restrictions locales.
- Mae Sot → Myawaddy : ouverture fluctuante. Entrée parfois possible, mais déplacements limités à Myawaddy / Hpa-An / Mawlamyine selon la période.
- Mae Sai → Tachileik : accès ponctuel mais impossible de quitter Tachileik vers le reste de l’État Shan.
- Ranong → Kawthaung : accès généralement possible. Permet les croisières dans l’archipel Mergui, mais pas de déplacement vers Dawei ou Myeik par voie terrestre (checkpoints militaires).
- Phu Nam Ron → Htee Khee : ouvert techniquement mais non utilisable pour les voyageurs, restrictions routières vers Dawei.
En résumé : pour un itinéraire complet en Birmanie, l’avion reste indispensable. Les frontières terrestres servent surtout à des séjours très locaux (Tachileik, Myawaddy) ou à l’accès à Kawthaung et l’archipel Mergui.
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La Birmanie dispose d’un réseau de transports assez varié, mais dont le niveau de confort reste inégal selon les régions et les moyens utilisés. Les routes sont parfois lentes, les trains anciens, les liaisons maritimes limitées et les vols intérieurs restent le moyen le plus fiable pour couvrir de longues distances même si là aussi, les options sont limitées.
Pour la majorité des voyageurs, les bus interurbains et les vols domestiques constituent la combinaison la plus pratique. Les trains offrent une expérience authentique mais très lente, tandis que les ferries ne concernent aujourd’hui que quelques axes spécifiques. Pour certains trajets intermédiaires, vous aurez des pick-ups partagés (l’équivalent plus rude des songthaews thaïlandais).
Enfin, dans les villes, taxis et trishaws permettent des déplacements d’une visite à une autre si c’est trop éloigné.
Transports routiers
C’est le mode de transport le plus utilisé dans le pays. Les bus couvrent presque toutes les grandes liaisons, même si les trajets peuvent être longs à cause de l’état variable des routes et les possibles arrêts fréquents pour ramasser descendre des gens au passage.
Les transports locaux (pick-up, trishaw, moto-taxi) complètent l’offre pour les courts trajets. La location de voiture reste compliquée et strictement encadrée, tandis que les scooters sont plus courants dans certaines régions.
Bus interurbains
Pour les longs trajets, il est courant d’avoir des départs en soirée (environ 16 h → 22 h) avec arrivée au petit matin (5–6 h). Ce fonctionnement n’est pas là pour “tout faire de nuit”, mais parce que :
- on ne perd pas une journée entière ;
- la température nocturne ménage davantage les moteurs ;
- les Birmans voyagent ainsi pour ne pas manquer une journée de travail.
Le confort dépend beaucoup de la compagnie : sur les grands axes (Yangon ↔ Mandalay, Mandalay ↔ Bagan, Yangon ↔ Mawlamyine), on trouve des bus “VIP” avec sièges inclinables ; ailleurs, les véhicules restent plus simples.
Climatisation : lorsqu’elle existe, elle peut être glaciale : gardez un pull ou un foulard.
Sur les distances moyennes (2–6 h), les bus de jour sont majoritaires. Ils sont bon marché, mais :
- les arrêts sont fréquents ;
- les temps de trajet sont allongés par l’état des routes ;
- les bus peuvent transporter beaucoup de marchandises (faut rentabiliser).
Exemples de durées :
- Kinpun → Mawlamyine (150 km) : environ 4 h.
- Yangon → Bago : 1 h 30–2 h selon arrêts.
Réservation : possible dans les gares routières, via hôtels, ou en ligne (ex. 12go Asia, voir plus bas).
Pour certains petits trajets, on vous proposera plutôt des minibus / minivans. Ils sont plus rapides et plus maniables que les bus classiques, même si le confort dépend beaucoup du véhicule et du remplissage.
Exemple : Bago → Kinpun (accès au Rocher d’Or) se fait souvent en minivan : comptez environ 2h30–3h selon les arrêts intermédiaires.
Dans les villes birmanes, on jongle entre plusieurs moyens de transport selon les distances et le budget. Le réseau peut sembler un peu “vieille école”, mais il fonctionne, et c’est aussi ce qui fait le charme du pays.
Bus urbains (YBS à Yangon)
Yangon possède un réseau de bus publics très étendu (YBS – Yangon Bus Service). Les trajets coûtent seulement 50 à 100 kyats (quelques centimes), ce qui en fait l’option la plus économique pour circuler en ville.
- Tarifs ultra-bas : 50–100 K
- Réseau large couvrant centre, banlieues et grands axes
- Application mobile : Yangon City Bus (YBS) sur Android (disponible en anglais)
Utile pour suivre les lignes et repérer les couleurs : le site Myanmore (annuaire local) tient des infos à jour.
Gardez du change : les grosses coupures posent problème.
Taxis en ville
À Yangon comme ailleurs, les taxis n’ont pas de compteur. Il faut négocier avant de monter. Les bases observées :
- Course minimum : 1 000–1 500 K
- + 1 000–1 500 K / km
Exemple : Aéroport → centre de Yangon (~15 km) = 15 000 à 22 000 K (≈ 9 à 14 €).
Pour privatiser un taxi à la journée, comptez environ 5 000 K / heure.
Pick-up partagés
Très courants en périphérie et sur les petits trajets interurbains. Trois rangées, souvent bondés, et des arrêts fréquents pour charger / décharger. Ce n’est pas l’option la plus confortable, mais c’est économique et typique.
On les retrouve notamment :
- Bagan ↔ Mont Popa
- Myingyan ↔ Meiktila (accès au plateau Shan)
- Kyaiktiyo (Rocher d’Or) et sa région
Astuce : les places avant sont plus confortables… mais 25–50 % plus chères.
Trishaw, moto-taxi, tuk-tuk
Le véhicule le plus typique reste le trishaw (vélo avec side-car), lent mais très local. On trouve aussi des moto-taxis, pratiques dans les petites villes ou pour rejoindre un hôtel depuis une gare routière.
Les rares tuk-tuks (plutôt type thaï/indien) coûtent en moyenne 4 000–7 000 K selon la distance.
Dans les zones rurales, il arrive encore de croiser des calèches ou petites carrioles tirées par des bœufs, surtout près de certains temples.
Locations de voitures
En général, on lit qu’il est impossible de conduire soit même en Birmanie. La réalité est plus nuancé, il est possible pour un étranger de louer et conduire une voiture en Birmanie — même avec un simple visa touriste et un permis international.
- Plusieurs voyageurs ont pu le faire via l’application Yoma Car Rental, l’agence la plus fiable pour ce type de service.
Cela dit, la conduite n’est pas totalement libre : vous ne pouvez circuler que dans les zones ouvertes aux étrangers. Dès qu’on approche des États sensibles (Kachin, Kayah, Chin, Rakhine…) ou des routes stratégiques, l’accès est soit filtré, soit interdit. Les restrictions changent régulièrement.
À titre indicatif, les zones suivantes sont généralement autorisées :
- Yangon et sa région
- Bago
- Mawlamyine, Thaton et l’axe vers Hpa-An
- Naypyidaw, Mandalay et la route jusqu’à Pyin Oo Lwin
- Une grande partie du plateau central (Kyaukpadaung, Meiktila…)
En revanche, l’accès est fortement limité ou interdit vers :
- le Sud profond (Dawei, Myeik, Kawthaung) — généralement accessible uniquement en avion
- le Kayah State (Loikaw et environs)
- le Chin State et la majorité du Rakhine
- l’axe Mandalay → Lashio → Muse (vers la Chine)
- l’Est depuis Taunggyi vers Kengtung / Tachileik (hors vol intérieur)
En résumé : la location est possible, mais reste encadrée. Un panneau de police, un checkpoint ou une simple barrière peut suffire à bloquer la route si la zone est “restricted”.
Conseil : si vous tenez à l’autonomie, privilégiez les axes classiques (Yangon → Bago → Hpa-An, Mandalay → Pyin Oo Lwin, Meiktila → Kalaw / Inlé). Pour le reste, mieux vaut un chauffeur local ou les bus.
Locations de motos / scooters et vélos
Motos & scooters
La location de scooter est courante dans les régions touristiques, mais beaucoup moins dans les grandes villes. Le tarif tourne autour de 10 000 K / jour (≈ 6 €), avec du carburant vendu partout en bouteilles (~650 K le litre). C’est l’un des moyens les plus pratiques pour explorer les campagnes.
Restrictions importantes : à Yangon, la moto est interdite à la circulation dans la quasi-totalité de la ville, et à Mandalay les règles changent régulièrement (les étrangers ont été interdits de location pendant plusieurs années). En pratique, on trouve surtout des locations dans les zones où les voyageurs circulent beaucoup : Hpa-An, Chaung Tha, Ngwe Saung, Kalaw et certains secteurs du lac Inlé.
Le permis international est officiellement requis, mais dans les faits, les loueurs ne le demandent quasiment jamais. En revanche, en cas d’accident, une assurance non valable = frais entièrement à votre charge, avec des coûts très élevés si un transfert médical vers la Thaïlande est nécessaire.
Côté conduite, attendez-vous à des routes irrégulières, des nids-de-poule, une circulation aléatoire et parfois des animaux sur la chaussée. Pour les courtes distances, c’est idéal ; pour les zones rurales plus reculées, préférez un scooter récent plutôt qu’un modèle trop fatigué.
Exemple concret : à Hpa-An, louer un scooter est parfait pour parcourir les grottes, la campagne karstique et rejoindre le mont Zwegabin. À Chaung Tha, c’est quasiment indispensable pour relier les différentes plages.
Vélos
Les vélos sont bon marché (1 000–4 000 K / jour). Vérifiez systématiquement freins, pneus et chaîne avant de vous lancer. Idéal à Bagan ou dans certaines villes plates.
Deux prestataires sérieux basés à Yangon :
- Cycling Myanmar — circuits urbains et itinérants (2 à 15 jours).
- Think Asia Travel and Tours — vélo, moto, treks et circuits classiques.
Transport ferroviaire
Le réseau birman date de l’époque coloniale britannique (1877) et s’étend sur plus de 5 400 km. Sur le papier, il couvre une bonne partie du pays ; en réalité, l’état des rails et du matériel rend les trajets lents, irréguliers et assez sportifs. C’est toutefois un moyen de transport très “local” et parfois une expérience à part entière.
Pour les longues distances, comptez généralement 1 h = ~1 €. Exemple parlant : Yangon → Mandalay met environ 15 h pour ~15 €.
Dans les faits, en dehors des 647 km de l’axe Yangon – Mandalay (qui passe par Bago, Naypyidaw, la nouvelle capitale ou encore Thazi), qui sont régulièrement empruntés par des trains passager, le reste est assez délaissé.
Exception faite aussi du Yangon Circle Line, ce train circulant en boucle autour de Rangoun, qu’on avait pour le coup emprunté.
Classes & confort
- Ordinary class : sièges en bois, ventilation naturelle, vraiment rustique ; intéressant pour les courts trajets.
- Upper Class : sièges rembourrés et inclinables ; c’est la classe la plus courante pour les étrangers.
- 1re classe (selon lignes) : un peu mieux que l’ordinaire, mais pas une classe premium.
- Sleeper : cabines de nuit (2 ou 4 couchettes), clim, toilettes au bout du wagon.
Un cas particulier existe sur la ligne Yangon → Bagan (train 62) : des cabines privées occupant toute la largeur du wagon, chacune avec toilettes. Intime, mais aucun accès au reste du train : pas de couloir, pas de voiture-restaurant.
Lignes principales
- Yangon ↔ Mandalay (axe central, 647 km) – la ligne la plus utilisée.
- Yangon Circle Line – boucle de 45 km autour de la capitale économique, très local, pratique pour voir la vie quotidienne.
- Mandalay ↔ Hsipaw / Lashio – célèbre pour le viaduc de Gokteik (magnifique mais lent).
- Thazi ↔ Kalaw / Shwenyaung (accès Inlé) – un train de montagne lent mais superbe au lever du jour.
Réservation & conseils
- Pas toujours nécessaire pour les trains de jour ; achetez au guichet.
- Pour les couchettes : réserver 48 h à l’avance, davantage entre novembre et mars.
- Quelques plateformes en ligne comme « 12Go Asia » proposent des billets pré-achetés, mais la couverture est partielle et les étrangers ne peuvent parfois pas réserver certaines lignes
- Pour les couchettes : prévoir d’acheter 48 h à l’avance, voire plus selon la saison.
À savoir : retards fréquents, vibrations fortes, arrêts imprévus… Ce n’est pas le moyen le plus rapide, mais c’est un vrai morceau de voyage pour ceux qui veulent sortir du bus.
Transport maritime
Avec près de 2 000 km de côte et de grands fleuves navigables, la Birmanie propose plusieurs options de transport fluvial ou côtier. Le niveau de confort varie énormément selon que vous choisissez une croisière touristique ou un bateau public gouvernemental.
Croisières Mandalay ↔ Bagan
C’est la liaison fluviale la plus connue, sur l’Irrawaddy. Deux styles :
- Version “croisière” : 2 à 7 jours selon les compagnies, avec cabines privées, pont soleil et restauration.
Ex. : Sanctuary Retreats, Pandaw, Heritage Line.
Tarifs : à partir de ~450 $ pour 2 jours (entrée de gamme du segment “luxe”). - Version “bateau rapide” ou “public” : plus simple, mais nettement moins cher. Idéal pour relier les deux villes en une journée ou deux.
Ferries gouvernementaux (IWT)
Gérés par l’Inland Water Transport, bien plus basiques mais fiables pour les trajets fluviaux réguliers :
- Yangon ↔ Mandalay via Pyay — ~423 km, plusieurs arrêts le long du fleuve.
- Mandalay ↔ Bhamo / Katha — navigation plus “aventure”, selon niveaux d’eau.
- Bateaux régionaux autour de Mawlamyine, Pathein ou Chaung Tha.
Infos officielles :
iwt.gov.mm (site parfois hors-ligne, classique).
Bateaux côtiers
Dans le sud, entre Dawei – Myeik – Kawthaung, les liaisons existent mais varient énormément selon :
- la saison (mer agitée),
- la situation locale et les restrictions militaires,
- le type d’embarcation (souvent de petits bateaux rapides très simples).
Important : aucune ligne touristique régulière n’opère entre Myeik et les îles du Mergui — c’est uniquement via croisières privées (prix élevés).
Traversées internationales
La seule traversée encore couramment utilisée par les voyageurs est :
- Ranong (Thaïlande) ↔ Kawthaung — traverse le fleuve Kraburi. Rapide, économique, pratique pour un aller/retour visa.
Les bateaux sont de petits engins rapides, parfois partagés, parfois privatisés. C’est fonctionnel, mais très basique.
À savoir : les conditions de sécurité maritime sont variables ; éviter les trajets par mer ouverte pendant la mousson.
Transport aérien
Le réseau aérien birman reste relativement développé, avec plusieurs aéroports permettant de relier rapidement les régions touristiques (Bagan, Mandalay, Inlé, Dawei…). C’est le moyen le plus rapide pour couvrir les longues distances, même si les prix sont plus élevés que les bus.
Les normes de maintenance ne sont pas celles de Singapour ou Bangkok, plusieurs compagnies encore actives opèrent surtout des ATR 72, adaptés aux courtes pistes du pays. Les vols sont en général sûrs mais soumis aux aléas météo et parfois à des annulations de dernière minute.
Principaux aéroports internationaux
- Yangon (RGN) — le plus fréquenté, porte d’entrée principale.
- Mandalay (MDL) — utile si vous commencez par le centre nord.
- Naypyidaw (NYT) — capacité élevée, peu de vols internationaux.
- Kawthaung (KAW) — connecte avec Ranong (Thaïlande) par bateau.
- Tachileik (THL) — face à Mae Sai (Thaïlande), uniquement vols régionaux.
En pratique : les arrivées internationales se limitent surtout à Yangon et ponctuellement Mandalay. Les autres servent d’accès transfrontaliers régionaux.
Principaux aéroports domestiques utiles aux voyageurs
- Nyaung U (NYU, Bagan)
- Heho (HEH, lac Inlé – Kalaw)
- Dawei (TVY) — accès aux plages du Sud
- Myeik (MGZ) — porte d’entrée de l’archipel Mergui
- Kengtung (KET) — Triangle d’Or (accès variables selon restrictions)
- Thandwe (SNW) — pour Ngapali (quand accessible)
Ces aéroports permettent d’éviter des trajets interminables de 10 à 20 heures par la route.
Compagnies aériennes encore actives
Depuis la fermeture ou la mise en pause de plusieurs opérateurs, restent principalement :
- Myanmar National Airlines (MNA) — compagnie nationale, la plus étendue (33 destinations) et la plus fiable.
- Myanmar Airways International (MAI) — compagnie importante avec vols internationaux et domestiques.
- Mann Yadanarpon Airlines — petite flotte mais réseau correct dans le centre et l’est.
- Golden Myanmar Airlines — plus instable, mais parfois disponible sur certaines lignes.
À éviter : compagnies dont l’activité est très sporadique ou quasi arrêtée (Air Bagan, Air Mandalay).
Exemples de durées & tarifs
Prix indicatifs (souvent variables selon la saison, l’état du réseau et les frais imposés) :
- Yangon → Mandalay : 1h15 (~70–120 €)
- Yangon → Heho (Inlé) : 1h (~70–110 €)
- Mandalay → Bagan : 30 min (~40–80 €)
- Yangon → Dawei : 1h10 (~80–130 €)
- Dawei → Myeik : 40 min (~40–70 €)
En haute saison (nov.–mars), les tarifs montent rapidement.
Conseils pratiques
- Réservez tôt sur les trajets vers Heho, Bagan et Dawei : la demande dépasse souvent l’offre.
- Prévoyez de la marge pour les correspondances routières/maritimes dans le Sud (annulations possibles).
- Bagages : franchises réduites sur ATR (souvent 10 kg cabine + 20 kg soute max).
- Passeport & e-visa demandés à l’embarquement, même en domestique si vous venez d’arriver récemment.
En résumé : rapide et pratique pour les longues distances, mais plus coûteux et sensible aux aléas. Idéal pour relier Bagan, Inlé, Mandalay ou Dawei sans perdre 1 à 2 jours de route.
Il n’est pas forcément nécessaire de réserver toutes vos nuits à l’avance. Mais si vous avez repéré un petit guesthouse ou un hôtel local bien noté, mieux vaut anticiper : la capacité d’accueil reste limitée et certaines adresses se remplissent vite.
On en a fait l’expérience à Mawlamyine, où on a fini dans un hôtel assez miteux faute de disponibilité ailleurs (si on avait su, on aurait réservé au Cinderella Hotel à Mawlamyine; un peu cher, environ 40 € la nuit, mais complet de toute façon lors de notre passage sur place).
À l’inverse, réserver fait souvent gagner du temps — même si les mauvaises surprises ne sont jamais totalement exclues.
Gammes et tarifs
- Chambre simple sans clim : 10–15 US$ (~9–14 €)
- Chambre avec climatisation et salle de bain privée : 30–35 US$ (~28–33 €)
- Hôtel de charme / 4★ : 80–100 US$ (~75–95 €)
Les standards varient selon les villes : les hébergements sont souvent plus simples en province, tandis que Yangon et Mandalay proposent maintenant des options plus modernes. En ce moment, on peut voir de supers promos.
À titre d’exemples : l’hôtel Balmi, en plein Yangon, est un hôtel tout ce qu’il y a de plus moderne, affiché à moins de 20 € ! Autre exemple, l’hôtel G Yangon, proche du marché Bogyoke et de la gare de Yangon, est à moins de 30 €.
En hôtel un peu « huppé », le Victoria Cliff Hotel and Resort à Kawthaung (4★, deux piscines, vue mer) qu’on a testé, pouvait tourner autour de 80 € la nuit, je le vois à des tarifs actuels autour des 40 €, même à la « haute » saison → voir détails ci-dessous.
Victoria Cliff Hotel And Resort
Note : 8,8/10
Budget : à partir de 40 €
C’était notre petit plaisir du moment, sachant aussi que les choix étaient de toute façon très limité à Kawthaung. Si vous passez dans le coin, ça reste un bel établissement avec un confort moderne, des piscines et une superbe vue sur la baie. Son seul inconvénient est d’être à l’écart du centre, on devait faire appel à un side-car local pour bouger.
Logements alternatifs
Le concept Airbnb n’existe pas en Birmanie : la législation interdit encore aux particuliers d’héberger des étrangers.
Quant au camping, il est quasiment inexistant : pas d’emplacements officiels, et bivouaquer n’est pas recommandé.
En résumé : privilégiez les hôtels ou guesthouses agréées, souvent plus authentiques qu’imposantes, et réservez un minimum vos étapes clés.
Pour réserver un hôtel en Birmanie, je vous mets l’outil de recherche :
Monnaie locale : la monnaie officielle est le kyat (MMK). Pas de pièces en circulation au quotidien ; vous manipulerez surtout des billets. Coupures courantes : 50, 100, 200, 500, 1 000, 5 000 et 10 000 MMK.
- Pièces : théoriquement des pyas existent, mais elles ne circulent pratiquement plus.
- Billets : 50, 100, 200, 500, 1 000, 5 000, 10 000 MMK (les plus utilisés).
Taux & contexte : depuis 2021, le marché officiel et le marché informel divergent fortement. Attendez-vous à un écart sensible entre le taux de référence et le taux “street”, avec des variations rapides.
- Repères utiles (ordre de grandeur) : 10 000 MMK ≈ 2–3 € · 50 000 MMK ≈ 10–12 €.
Astuces conversion : pour estimer vite en euros, divisez un prix en milliers par ~4–5 (ex. : 25 000 MMK → ~5–6 €).
Au quotidien : la carte bancaire n’est pas garantie partout. Prévoyez du cash en kyats pour l’hébergement économique, les repas, transports locaux et visites. Des distributeurs (KBZ, CB Bank) acceptent les cartes étrangères dans les grandes villes, mais des frais et des indisponibilités ponctuelles sont possibles : gardez un petit coussin de liquide et retirez quand vous pouvez.
USD / EUR : certains hôtels haut de gamme ou agences peuvent accepter le USD (billets impeccables), mais le kyat reste la norme au quotidien. Évitez de payer en devises si le taux appliqué est défavorable ; changez plutôt en MMK et payez localement.
Repères de prix
Hébergements
- Chambre d’entrée de gamme (guesthouse) : 15 000–30 000 MMK (≈ 5–12 €)
- Hôtel standard : 35 000–70 000 MMK (≈ 12–25 €)
- Bon hôtel / boutique hotel : 80 000–150 000 MMK (≈ 28–50 €)
- Ngapali / Mergui (plages, resorts) : 150 000–350 000 MMK (≈ 50–110 €)
Restauration
- Petit resto local / stall : 3 000–6 000 MMK (≈ 1–2 €)
- Plat birman classique : 4 000–10 000 MMK (≈ 1,3–3 €)
- Café / soft : 2 000–4 000 MMK (≈ 0,70–1,3 €)
- Restaurant “standard” : 12 000–20 000 MMK (≈ 4–7 €)
- Restaurant touristique / cuisine internationale : 20 000–40 000 MMK (≈ 7–14 €)
Transports
- Bus urbain : 200–500 MMK (≈ 0,10–0,25 €)
- Taxi urbain (Yangon) : 3 000–6 000 MMK (≈ 1–2 € selon distance)
- Bus longue distance (Yangon → Bagan/Mandalay) : 18 000–30 000 MMK (≈ 6–10 €)
- Train (selon classe) : 2 000–10 000 MMK (≈ 0,70–3 €)
- Vol intérieur : 90–160 € selon route et saison
Visites
- Pagodes / temples majeurs : 2 000–10 000 MMK (≈ 0,70–3 €)
- Zone Bagan (frais d’accès) : 25 000 MMK (≈ 8–9 €)
- Bagan – location e-bike : 5 000–10 000 MMK (≈ 1,5–3 €)
- Lac Inlé – balade en barque : 20 000–30 000 MMK / bateau (≈ 7–10 €)
- Croisières Mergui : 150–300 € / jour selon confort
Pour des données actualisées (prix conso, repas, transports), consultez Numbeo pour la Birmanie (ou pour être précis, par ville comme Yangon, Mandalay etc).
Petit budget
Budget moyen
Confortable
Voyager en Birmanie demande un peu plus de préparation que dans d’autres pays de la région. Les infrastructures médicales restent limitées hors des grandes villes, certaines zones connaissent des tensions localisées, et l’accès à plusieurs régions peut changer d’une saison ou d’une semaine à l’autre. Rien d’insurmontable si l’on reste informé, organisé et flexible, mais il est important de savoir où l’on met les pieds.
Cette section rassemble l’essentiel : assurance, vaccins, soins disponibles, zones sensibles, risques naturels et numéros utiles. Les cartes ci-dessous permettent aussi de visualiser l’écart entre la situation récente et celle d’avant 2020, pour mieux comprendre ce qui reste accessible ou non.
Assurance voyage — est-ce vraiment nécessaire ?
- Prévoyez une assurance couvrant frais médicaux élevés, rapatriement, annulation et responsabilité civile.
- Vérifiez la prise en charge en dehors des grandes villes et l’avance de frais (direct billing).
- Si vous faites du trek/2 roues : assurez-vous que les activités et la conduite (permis international requis) sont incluses.
Je vous recommande Heymondo Assurance Voyage (remise –5 % via mon lien).
Transparence : si vous souscrivez via ce lien, je toucherai une petite commission — sans surcoût pour vous.
Vaccins & santé (recommandations usuelles)
- Mises à jour DTP (diphtérie–tétanos–polio) + ROR selon âge.
- Selon itinéraire/durée : Hépatite A, Typhoïde, éventuellement Hépatite B, Rage (séjours longs/animaux), Encéphalite japonaise (zones rurales/saison).
- Trousse perso : antalgiques, antiseptique, pansements, traitement anti-diarrhéique, répulsif moustiques, protection solaire, vos ordonnances et génériques.
- Eau : privilégiez bouteilles capsulées ou eau traitée ; évitez glaçons/produits crus à risque.
Sécurité en Birmanie
D’un point de vue criminalité pure, la Birmanie n’est pas forcément considérées comme dangereuse. Mais à cause de son instabilité, elle est devenue l’un des pays d’Asie classé parmi les moins sûrs… C’est évidemment dû aux clashs entre les factions ethniques et l’armée de la junte revenue au pouvoir suite au coup d’État de 2021.
- Des affrontements et contrôles peuvent survenir selon les États (déplacements parfois soumis à permis). Renseignez-vous localement et suivez les consignes.
- Évitez manifestations, zones militaires, rassemblements. Respectez les couvre-feux éventuels et gardez une copie de passeport sur vous.
- Dans plusieurs États (Kayin, Shan, Kachin, Kayah notamment), des zones restent minées ou à risque d’engins explosifs. Restez sur axes/sentiers connus, ne coupez pas à travers champs, demandez l’avis local.
- Internet/télécoms : possibles coupures ponctuelles. Ayez plans hors-ligne et cash.
Histoire de clarifier, je vous mets deux cartes, l’une est celle valable en ce moment (à gauche), qui, pour résumer, déconseille de se rendre actuellement en Birmanie…. L’autre à droite représente les zones plus étendues qui sont d’ordinaires accessibles (et déjà limitées en soit).
Zones & déplacements (lire les cartes ci-dessus)
- En pratique, on se concentre sur les axes généralement plus fréquentés : Yangon, Bago/Kyaiktiyo, Hpa-An, Mawlamyine, Bagan, Mandalay, Kalaw → lac Inlé. L’accès peut varier : vérifiez avant.
- Historiquement (cf. carte plus ancienne), certaines zones passaient en vigilance renforcée plutôt qu’en déconseillé. Aujourd’hui, basez-vous d’abord sur la carte la plus récente pour décider.
- Gardez une logique étape par étape : confirmation transports/hôtels, info locale à l’arrivée, plan B si fermeture soudaine.
Numéros d’urgence & contacts utiles
Numéros d’urgence :
- Police : 199
Hôpitaux à Yangon :
- Samitivej International (Parami Hospital, Yangon) – 11ᵉ étage, 60 (G-1) New Parami Road, Mayangone Township. Tél. : +95 931911541 / +95 931911542 · Email : Samitivej.yangon@gmail.com
- International SOS Yangon – Inya Lake Hotel, 37 Kaba Aye Road. Tél. : +95 1 657 922 / +95 1 667 879
- Hors grandes villes : structures limitées. Une bonne assurance facilite transfert et rapatriement.
Ambassade de France en Birmanie :
102 Pyidaungsu Yeithka Road – BP 858Rangoun
Tel : +95 12 39 00 89
Site de l’ambassade : https://mm.ambafrance.org/
Conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires Étrangères (France Diplomatie) : fiche Birmanie
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