Visite à la plage, Pak Phanang et la pénisule de Laem Talumphuk
Moi qui pensais ne pas revoir la plage avant un moment et bien voilà que j’avais tord. Effectivement Nakhon Si Thammarat étant en bordure de mer, mais jusqu’à présent j’étais tributaire des membres de la famille question déplacement (du moins pour aller aux bords des plages, qui ne sont pas non plus si proches que ça) on avait jamais bougé du centre-ville.
Voilà qui change cette année, Avril correspondant à la période des grandes vacances les enfants sont libres toute la journée et les parents donc sa soeur et son beau frère (à Jitima si vous ne suivez pas) ont profité du beau temps et peut être du fait qu’on soit là aussi, pour aller faire un tour en famille à la mer (mais sans ma future belle mère qui ne se déplace que très peu).
Ce jour-là donc, direction la péninsule de Laem Talumphuk situé à une trentaine de bornes de Nakhon Si Thammarat et proche de la ville de Pak Panang, connu pour ses maisons fabriqués pour les hirondelles, afin qu’elles s’y installent, les nids sont ensuite récoltés et utilisés pour cuisiner comme un ingrédient.
Une carte de la région.
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La façon dont mon beau-frère conduit la voiture est déroutante… Disons même dangereuse, sachant qu’il transporte du monde, conduite à la Thaï quoi…
Nous arrivons vers le bord de la plage, je ne sais pas si les regards sont sur moi, car ils ne sont pas habitués à voir de farang dans le coin ou si c’est le fait de débarquer avec toute la famille le neveu et la nièce par la main, à mon avis un peu un mélange des deux.
Nous mangeons au restaurant du coin, les enfants comment à me réclamer pour aller nager avec eux. Jitima ne venant pas se baigner pour une raison simple, elle ne pouvait se permettre de prendre un de ses maillots, à savoir un bikini, ce qui serait mal vu dans ce coin et par sa famille…
Le sable était pas super mais la couleur de l’eau était d’un vert turquoise comme j’aime.
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Une grande longue plage.
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Avec Com et Cream, mes futurs neveu et nièce (future, car je suis pas encore marié, même si ça va venir), j’ai joué dans l’eau, faisant office de surveillant, la soeur de Jitima me faisant confiance, il ne fallait pas qu’ils s’éloignent du bord.
Évidemment surtout Com qui voulait jouer les téméraires allait vers le large, aussitôt, je bondissais sur lui en disant « No, no, no ! » Et ça le faisait rire, alors il recommençait.
Je ne parle pas encore le Thaïlandais, mais avec des gestes, des sourires, des chiffres (Parce que je sais compter en Thaï… Ça limite la conversation quand même, mais ça sert !) on arrivait à se démerder, et puis, ce sera un futur champion en anglais, je le sens bien.
Jeux de plage à chercher des coquillages, les autres enfants me regardent avec curiosité avant de m’imiter, je deviens l’attraction locale, mais je suis très touché lorsque j’en vois s’approcher de moi, à la fois timide mais content de leur geste, presque fière en me tendant le coquillage qu’ils viennent de trouver.
C’est un sentiment de bonheur qui m’envahie à ce moment-là, voilà ce que c’est que d’être heureux, rendre heureux ses prochains, et de voir sourire ces enfants, s’amuser, c’est quelque chose de simple mais ce sont des moment qui font chaud au cœur.
Je m’égare un peu dans des propos philosophico-mélancolique mais après tout ça fait du bien aussi d’en parler.
Ici les plaisirs de la mer c’est habillé.
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Cette péninsule est tristement célèbre pour avoir été frappée par l’ouragan Harriet en 1962, considéré comme l’une des plus grandes catastrophes naturelles qu’est connue la Thaïlande. Le village qui était situé tout au bout s’est retrouvé submergé par des vagues de 3m et presque toutes les maisons furent détruites.
Il y eu de nombreuses victimes et les dégâts importants appelèrent le roi à faire lui-même appel à l’assistance publique. Du coup les dons furent nombreux, et il fournit des matériels ainsi que les fonds nécessaires pour faire reconstruire les 12 écoles détruites dans la province.
Un panorama sur la péninsule de Laem Talumphuk.
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Nous nous sommes rendus au bout en voiture, du village il ne reste plus rien aujourd’hui… Seul reste des arbres tombés à terre pour rappeler le passage de cette terrible force de la nature.
Nous restons quelques minutes, le temps notamment de monter en haut d’une tour qui devait servir d’observatoire, je pense (parce que là ça avait l’air inutilisé depuis un bail).
Petit pont pour accéder au poste où je suis.
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Un autre petit pont, vu d’ici ça donne une jolie perspective.
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Attention tu vas tomber ! Com joue les équilibristes.
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Plein de petits crabes sortaient de petit trous autour.
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Le bord de mer fait un peu marécageux.
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De là, nous repartons en faisant un tour vers Pak Phanang, on s’arrête juste pour moi afin que je prenne quelques photos, ils restèrent dans la voiture pendant que Jitima m’accompagna.
Les gros bâtiments gris dans le fond sont les fameuses constructions pour accueillir les hirondelles.
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Je trouve ces « maisons » inesthétiques…
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Pour terminer cette journée, on m’emmena au passage puisque c’était à côté vers ce qui est appelé « The King’s project ». Il s’agit en fait d’un barrage répondant à plusieurs problèmes.
À commencer pour faire face au manque d’eau douce pour l’irrigation et l’utilisation domestique, ceci lié à l’intrusion d’eau salé remontant depuis la mer (phénomène qui dure 9 mois par an) Résultant des conflits entre les riziculteurs et les éleveurs de crevettes qui déversaient l’eau salée des étangs à crevettes dans les rizières causant des dommages aux cultures.
Ce barrage a permis de répondre à tous ces problèmes et de plus, il protège des inondations annuelles lié à la mousson.
Le dit barrage.
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Des pêcheurs en activité en aval du barrage.
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maruette
bonjour et merci pour ce blog
toujours un plaisir quand on aime le Thailande !
+ de superbes photos !!
Donadio Annie
Merci Romain, j’aime suivre tes ballades en famille, et je note à chaque fois les sites…..pour une prochaine fois