10 jours en Corée du Sud : Bilan, itinéraire et budget
Le hasard a fait qu’on a visité les « frères-ennemis » sur deux années consécutives, puisqu’après notre séjour au Japon, c’est en Corée du Sud qu’on se rendait.
Ce n’était pas un pays dans ma « liste » à la base, en tout cas, pas prioritaire, mais voulant une destination ne demandant pas trop de journée pour avoir un bon aperçu, et en zieutant les promos des billets d’avion, on tombait sur des tarifs intéressant pour un vol Bangkok – Séoul.
Je me suis donc dis, pourquoi pas. Même si on avait que 10 jours, on se décidait pour un parcours du nord au sud, depuis Séoul jusqu’à Busan. Une visite certes assez succincte, mais permettant d’avoir un bon aperçu de ce que ça peut donner en terme d’expérience dans ce pays voisin du Japon.
Je vous livre ici un petit bilan et vous partage mon itinéraire, mes impressions et le budget pour ce premier aperçu du pays du matin calme.
Au pays de la K-Pop
La Corée est assez populaire auprès des Thaïlandais et de beaucoup de pays d’Asie du Sud-est, car entre les fameux groupes de Boys Band et les groupes Girls aussi, il y a de quoi faire chavirer les cœurs. Certains font le déplacement juste pour aller les voir en concert. Évidemment point de tout ça pour nous, axant notre séjour sur l’art et surtout l’histoire.
La Corée du Sud a tendance à être éclipsé par son voisin le Japon en terme d’attirance. Le pays sonne comme une pâle copie nippone, avec une culture jugée fade. On va pas se mentir, il y a des similarités, mais avec le mélange de culture chinoise, la Corée du Sud a bel et bien son identité propre.
J’en veux pour preuve qu’avant 2015 (donc récemment quand même), la Corée du Sud accueillait plus de touristes qu’au Japon ! Même moi ça m’a surpris. Les deux pays ayant alors des chiffres similaires aux alentours de 13 millions de visiteurs. Mais dernièrement, le Japon a su tirer son épingle du jeu, triplant le nombre de touristes depuis 2013 (plus de 30 millions de visiteurs l’année dernière au Japon), quand la Corée du Sud « stagne », avec seulement 15 millions en 2018.
L’accueil en Corée du Sud
Au niveau de l’accueil dans le pays, ce n’est pas évident à juger sur un temps aussi court avec assez peu d’interactions. Ce que j’en retire, c’est que l’anglais n’est pas particulièrement parlé, à part dans les hôtels évidemment. Les restaurants ont généralement un menu sous-titré en alphabet latin mais si ce n’est pas le cas, des images sont généralement là pour vous aider à choisir.
Globalement, on se sent correctement accueilli, les gens sont assez souriant, plus à vrai dire que ce à quoi que je m’attendais. Au « pire », on est juste considéré comme une personne lambda au final, touriste ou pas, Coréen ou pas.
J’étais prévenu que niveau photo de portrait ce ne serait pas comme en Asie du Sud-Est donc j’ai évité d’en faire. Mais je n’est pas trop non plus ressenti de défiance à cet égard, seul une fois une dame m’a interpellée en me demandant si je l’avais prise en photo (alors que je prenais la rue), la rassurant, et c’était vrai, que ce n’était pas le cas (je visais plus haut donc n’avait personne dans le champ.
Par contre eux, ils adorent se prendre en photo, déjà qu’en Thaïlande ça y va, là, c’est presque un sport national. Et oubliez le Coréen qui forme un cœur avec ses bras au-dessus de sa tête, la nouvelle mode c’est de le faire avec les doigts, en croisant le pouce et l’index.
Si vous êtes curieux comme moi, je vous mets un article pour comprendre l’origine, par contre désolé, j’ai trouvé qu’en anglais :
Ça reste assez bon vivant quand même, on a vu quelques quartiers animé le soir où ça picole autour d’un fameux BBQ Coréen, et d’autres, propices à se relaxer dans des cafés sympas, au look chaque fois différent mais donnant toujours envie de souffler un coup et faire le plein de caféine.
Au niveau des visites, disons qu’il y avait un côté redondant dans les temples et beaucoup sont en fait des reconstructions, entre la guerre de Corée et les incendies d’origines diverses, ça a pas mal morflé… Et ça justement ça se ressent, le pays est toujours divisé, certains sont toujours rancuniers envers leur voisin du nord et ne se remettent pas à l’idée d’avoir une partie de leur pays communiste. On a croisé plusieurs manifestations en ce sens, ça faisait toujours un peu bizarre.
Si je dois faire un bilan concret, je dirai que ça reste une visite plaisante et qu’il est quand même probable qu’on revienne faire un tour dans ce pays, ne serait-ce que visiter l’île de Jeju.
La cuisine coréenne
Je ne suis pas un grand fan de la cuisine coréenne mais j’apprécie toujours d’y aller de temps à autre à Bangkok… Le fait est que souvent la cuisine étrangère est adapté en fonction des goûts locaux. Cela implique que je découvrais finalement ce qu’est vraiment la nourriture en Corée.
Ne mangeant ni crustacés ni fruits de mer en général, j’avoue avoir vite été limité en choix de plat. Je n’ai pas particulièrement été impressionné et on ne peut pas dire que ce soit pour moi un point fort du pays. Après, je tiens à dire que les « goûts et les couleurs », hein, ne me jetez pas la pierre. Je ne dis pas que c’était mauvais non plus, juste que bon, du kimchi par ci, du kimchi par là, ça manquait de variété à mon goût.
À l’inverse, dixit ces propres mots, Jitima s’est régalée, car elle et les fruits de mer ça fait quatre ! Et le kimchi, elle adore aussi.
Ça reste essentiellement basé sur du riz et des nouilles, donc cela ne me change pas beaucoup de mon quotidien, même si les saveurs n’ont pour le coup rien à voir. Contrairement au Japon, c’était classique dans le fonctionnement en ce sens qu’on avait pas droit à des bornes de partout. On commandait via un serveur/serveuse et on payait à la caisse. Juste quelques fois où le système se rapprochait d’un self puisqu’on devait chercher le plat au comptoir lorsque c’était prêt et rapporter la vaisselle sale à l’endroit adéquat.
Je testais aussi quelques boulangeries dont une en particulier qui était très bonne, alors qu’on se rendais vers la tour de Séoul, une bonne surprise alors que c’était tout petit et ça payait pas de mine.
10 jours en Corée du Sud : notre itinéraire
Sur près de la moitié du séjour, on l’a passé à Séoul. Déjà parce qu’il y a pas mal de chose à voir mais parce qu’on voulait pas trop perdre de temps dans les transports. Bon je dis ça, le pays est pas excessivement vaste et avec leur train express, on se déplace plutôt rapidement. Mais ça dépend quand même les axes, et sur place, on voulait éviter d’avoir à louer une voiture ou autre donc on a tâché de faire au plus simple.
Un exemple en ce sens, à l’origine, on prévoyait de se rendre sur l’île de Jeju, mais cela nous aurait demandé au minimum 2 voire même plutôt 3 jours supplémentaires. Cette dernière fait tout de même 80 km de long et mérite limite un séjour dédié à elle seule, sans compter le budget en plus qu’il aurait fallut compter dans ce cas.
Voici l’itinéraire effectué pour ce premier séjour en Corée du Sud :
- Arrivée tôt à Séoul – Coulée verte de Cheonggyecheon – Grand Palais royal de Gyeongbokgung – Myeongdong
- Séoul – Palais de Deoksugung – Séoul Tower
- Séoul -> Andong
- Hahoe Village -> Gyeongju
- Gyeongju
- Gyeongju -> Busan
- Busan – Gamcheon Culture Village – Jagalchi Market
- Busan -> Séoul
- Séoul – Palais de Changgyeonggung – Bukchon Hanok Village
- Séoul – Sanctuaire de Jongmyo – Gangnam – Banpo Hangang Park (puis avion retour tard le soir)
Cet itinéraire a été créé à l’aide du site Le planificateur de voyages
Quand je disais qu’on s’était focalisé sur l’histoire, c’est assez explicite dans notre parcours. Bon la capitale pour commencer, indispensable comme pratiquement tout pays, avec ces palais royaux et ces quartiers avec maisons anciennes. Mais aussi ces quartiers commerçant comme Myeongdong, où le mythique quartier de Gangnam.
Séoul a cet avantage de très bien mélanger l’ancien et le moderne. Et niveau moderne, je rêve qu’un projet similaire à la coulée verte de Cheonggyecheon voit le jour à Bangkok, vraiment agréable et appréciable de se balader le long, au son du ruisseau propre qui s’écoule en son milieu (même si ce dernier était déjà là avant, je dis moderne, car c’est une reconstruction finalement).
Cette première partie n’était qu’un aperçu puisqu’on prévoyait de s’arrêter de nouveau à Séoul au retour pour completer nos visites, comme de toute façon nous devons y repasser pour rentrer à Bangkok.
Pour la suite, on passait donc essentiellement vers des lieux historiquement importants ou anciens comme le village d’Hahoe, d’où l’on se rendait depuis la petite ville d’Andong. L’étape suivante était Gyeongju, ancienne capitale durant le royaume de Silla, c’est-à-dire pendant plus de 1 000 ans. C’est donc un véritable musée à ciel ouvert qui demande facile deux, trois jours d’exploration.
Enfin, on terminait notre parcours au sud, à Busan, qui se voulait la destination « nature » de ce séjour. Enfin nature… C’est parce que Busan est en bord de mer, donc avec des plages et quelques promenades possibles le long de son littéral. Après ça reste une très grande ville et on aura donc quand même essentiellement eu un itinéraire centré sur des villes ou lieu urbain, même si c’est toujours très largement entouré par la nature en général, car il y a toujours des petites montagnes à l’horizon en Corée, c’est très vallonnée.
Coup de chance pour le coup, on tombait durant le festival du sable qui a lieu sur la plage de Haeundae, avec pour thème la musique concernant les sculptures sur sable. C’est un festival très populaire en Corée qui attire beaucoup de monde donc c’était très animé avec concert live, animation et feu d’artifice. Dommage pour eux et pour nous alors que le mauvais temps s’est invité lors de notre 2e jour sur place (qui devait être le dernier du festival).
Au retour à Séoul, on terminait nos visites tout en revenant aux endroits qu’on avait aimé la première fois. Je pense au quartier de Myeongdong, mais aussi le long de la promenade de Cheonggyecheon. On avait aussi choisi de tester un nouveau quartier pour dormir, à la base pour être plus proche des sites qu’on avait prévu de visiter à ce retour sur Séoul. Cela s’avéra un choix judicieux, car vivant le soir et plein de charme le jour. On profitait pour faire les derniers achats souvenirs, Jitima, comble du hasard, trouvait ce qu’elle voulait pour faire ses peintures aquarelles alors qu’on tombait sur LE quartier manifestement dédié aux artistes.
Budget pour 10 jours en Corée du Sud
On va pas se mentir, la Corée (du Sud), c’est pas donné. On est dans une gamme de prix similaire au Japon, et comparable à l’Europe, en tout de même plus abordable concernant l’hébergement.
Je l’évoquais déjà lors de mon article sur le Japon, je tiens à le re-préciser, les années passant, on est plus sur du budget correct, délaissant un peu le mode « backpack » donc pas trop d’hostel type salle de bain commune pour nous en général. C’est aussi pour ça qu’on se permet récemment des destinations comme le Japon ou la Corée (ça ne m’empêche pas perso de continuer à barouder en Asie du Sud-est plus à l’arrache, disons que chaque pays a tendance à nous faire voyager différemment).
Ce budget ne reflète que notre façon de voyager et doit être pris comme un élément indicatif plus que pour un modèle.
Budget sur place : 43 132 ฿ (1 268 €) soit 4 313 ฿ (127 €) / jour pour 2 , très similaire au budget du Japon et en rien une surprise. Petite précision toutefois, si vous êtes curieux et allez jeter un œil au budget pour le Japon, vous allez voir un chiffre à peine supérieure (43 786 ฿) mais un montant en euro inférieure (1 152 €). La raison étant que le baht est en hausse depuis plusieurs mois et que sa valeur est autour de 34 bahts pour 1 euro de nos jours contre 38 lors de notre séjour au Japon l’année dernière.
Ramené à la valeur de 2018, cela équivaut donc à 1 135 € de budget sur place et ce, pour 10 jours et non 9 comme pour le Japon. En résumé, on a donc dépensé légèrement moins par rapport au Japon d’environ 10 %.
Concernant l’hébergement, on a réglé 13 752 ฿ pour 9 nuits, payé à l’avance car on avait fixé notre itinéraire, ce qui fait donc un budget de 56 884 ฿.
Budget Total : 56 884 ฿ (1 673 €) soit un peu moins de 84 € par jour et par personne.
À cela, il faut ajouter nos billets d’avion, dont on avait un très bon prix grâce à Air Asia. Pour un Bangkok – Incheon, on en a eu pour 17 500 ฿ à 2 (soit 240 € par personne) l’aller-retour, c’est environ 30 % moins cher que pour le Japon.
Après ces 2 voyages consécutifs aux budgets assez conséquents (Surtout pour nous, car on n’a pas les mêmes salaires proportionnel à l’Europe !), je pense qu’on devrait se calmer un peu la prochaine fois
Après il est évident qu’on pourrait simplement réduire notre budget. Si l’on prends en compte que le budget souvenir est de 10 324 ฿, ce qui représente tout de même 18 %, ce n’est en tant que tel pas indispensable au voyage.
Autre point notable, la bouffe, avec 20 427 ฿, c’est plus du 1/3 du budget total ! Alors non pas que c’est excessivement cher, même si globalement ce n’est pas particulièrement bon marché non plus, mais on s’est fait plaisir. Outre les grignotages systématiques, on est tous les deux consommateurs de cafés, notre péché mignon. Pour donner un ordre de grandeur, notre budget caféine a été de 3 850 ฿, soit tout de même 19 % du budget « nourriture », pas indispensable non plus.
Bon dans le lot, ça inclut quand même quelques gâteaux et pas juste des boissons, même si je peux estimer le seul budget dessert à quelque 3 000 ฿ soit environ 16 %, ce qui fait donc un budget café/dessert à 35 % du total et laisse finalement un budget petit-déjeuné (pas toujours inclus dans les hôtels), déjeuné et dîné d’environ 60 %, les 5 % restants étant l’eau, également indispensable.
Comme je l’évoquais plus haut, le budget hébergement est quant à lui raisonnable, avec une moyenne de 1 528 ฿ (45 €)/ jour, pourtant en chambre individuelle et salle de bain privée. Après c’était certes des petites chambres dans l’ensemble mais plutôt un bon rapport qualité/prix du coup.
Les visites sont pour beaucoup soit gratuites soit relativement données, et ce, quelque soit votre nationalité (ici pas besoin de double tarification comme la plupart des pays d’Asie du Sud-est, chargeant souvent 3x voire 10x plus aux étrangers qu’aux locaux). À Séoul, on bénéficiait d’un ticket combiné permettant la visite des 5 palais royaux pour seulement 10 000 ₩ par personne, soit à peine 7,6 €.
Et sachant aussi que passant devant, Jitima a voulu voir une expo concernant Van Gogh (Meet Vincent Van Gogh, qui a lieu à Séoul et Barcelone) qui nous a rajouté 16 000 ₩ par personne (12 €), soit le ticket d’entrée le plus cher qu’on a payé de tout ce voyage et représente 36 % du budget total des visites.
Enfin, concernant le transport, on a utilisé que les transports en commun. En ville, c’était surtout le métro et éventuellement bus, avec lesquels on utilisait notre carte prépayé T Money, très pratique. Pour les plus longs trajets, c’était essentiellement avec le train inter-cité. Ce n’est donc pas le plus coûteux en Corée, sachant que sur le total des 9 567 ฿, un bon tiers sont le fait du train retour vers Séoul depuis Busan (3 348 ฿, soit 35 % du budget transport à lui tout seul !).
Quelques repères :
- Une bouteille d’eau de 500 ml coûte en moyenne 800 wons (0,6 €)
- Un repas coûte en moyenne 23 000 wons par personne (17 €)
- Métro : un trajet moyen revient à 1 350 wons (1 €)
- Prix moyen pour les visites : 3 500 wons (3 €)
Se déplacer en Corée
Séoul bénéficie d’un bon réseau de métro, avec 22 lignes cumulant 330 km, on est à même de circuler n’importe où dans le centre et les environs. L’aéroport d’Incheon étant lui-même accessible et par le train, et via le métro, sachant qu’il y a 60 km séparant l’aéroport international du centre de Séoul. On testait d’ailleurs les 2 méthodes. Le train express à l’aller (18 500 ₩ par personne) qui est direct et prend environ 45 min, cela nous permettait de nous mettre plus rapidement dans le bain, tandis qu’au retour, on s’y rendait en métro.
Avec tous les arrêts que cela implique, cela double en gros le temps de trajet (1h30), mais le coût est d’environ 4 250 ₩ (selon votre station de départ exact à Séoul). Dès le départ, on avait pris une carte rechargeable T Money, facile à recharger aux bornes qu’on trouve à toutes les stations. Pratique, ça évite de chercher de la monnaie et on peut payer autant le métro que les bus, autant à Séoul qu’à Busan.
Pour les trajets intermédiaires, on prenait surtout le bus, comme entre Andong et le village d’Hahoe (19 km), Andong vers Gyeongju puis entre Gyeongju et Busan. Sur place à Gyeongju on a pris des bus le premier jour pour visiter les sites les plus éloignés et on a loué des vélos la 2e journée.
Busan étant une grande ville, elle possède un métro avec 4 lignes couvrant 116 km. Le bus faisant là encore l’affaire s’il n’y avait pas de stations à proximité du lieu de visite (je pense notamment au village coloré de Gamcheon d’un côté de la ville et au temple Haedong Yonggungsa de l’autre).
Pour m’aider dans les déplacements, j’avais prévu quelques applications sur mon smartphone (sur Android, désolé les amis Mac), qui se sont avérer bien utiles :
- Carte de Corée du Sud hors-ligne, détaillée, avec les arrêts de bus visible et entrées de métro, ça m’a bien dépanné, conjugué au GPS, pour m’orienter.
- Séoul Guide du Métro et carte interactive, simple et efficace pour savoir quelles lignes prendre et les arrêts pour les correspondances, cela indique en plus le temps estimé, la distance et le tarif et le tout, en français.
- Busan Guide du Métro et carte interactive, même chose que ci-dessus pour la ville de Busan.
Elles sont toutes accessibles hors ligne, car je n’avais pas considéré nécessaire de prendre une carte SIM locale. D’autant qu’on avait aussi régulièrement droit à du Wifi gratuit dans les zones publics (stations de métro etc.)
La Corée du Sud en photo
Une petite galerie photo pour donner un aperçu de ce voyage.
Alors, la Corée, ça vous inspire ?
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