Village flottant de Chong Kneas au lac Tonlé Sap (voyage 2007)
Nous sommes donc dans le village, dont le chemin de terre s’avance dans le lac jusqu’à disparaître…
Nous nous apprêtions donc à prendre un bateau pendant 2 heures afin d’aller visiter un village flottant.
Il y a de nombreux villages flottant, les gens vivent indépendant dans leur petite maison en bambou et toit de pailles ou de tôles. C’est un des endroits ou l’on se trouve au plus prés de la vie cambodgienne et au contact de leur réalité de tous les jours. Ici, toute la vie se déroule autour de l’eau.
Le lac est très poissonneux, faisant le bonheur de nombreux pêcheur, le lac de Tonlé Sap est, rappelons le, le plus grand lac d’Asie du Sud Est et c’est pour cela un centre nourricier important dans la région.
A noter que beaucoup de ces villages flottants sont souvent habités par des vietnamiens. D’ailleurs ceux ci vous accosteront sûrement pour vendre des fruits notamment alors que vous vous promenez sur le lac.
Des images bien loin de la vie occidentale.
Habitation rudimentaire sur pilotis.
Le village est tout en longueur car bordé des deux côtés par le lac.
Un sourire, fier de son petit !
Difficile qualité de vie si l’on en juge l’arrière plan…
Il y a de très nombreux enfants ici.
Maison coquette.
Les fleurs, décoration universelle.
Toujours le sourire, prenons exemple.
Qu’y avait il donc à regarder ?
Pas de doute nous somme bien au Cambodge !
Les enfants aiment jouer dans l’eau.
Celui là préfère nettoyer la queue de la vache…
Et ceux là s’entraînent à la pêche.
Il est 16h il est temps de prendre notre bateau, le tour durant 2 heures nous voulons revenir à temps pour assister au coucher de soleil. Nous donnons nos tickets fournit au poste où Sokna nous a payé les 40 dollars, quelqu’un nous demande s’il est possible d’acheter des tickets ici directement… Nous ne pouvons lui répondre car on ne voit en tout cas aucun point de vente dans le coin…Sur la fin du village le chemin n’étant plus surélevé les maisons sont flottantes afin d’anticiper les variations très importantes du niveau du lac en fonction de la période de l’année, dû à la mousson.
Les villages comportent leur mairie, une école, des espaces de jeux pour les enfants, des restaurants (je pense plus pour les touristes) on a même vu une église, ils sont donc très complets en général.
A peine quelques mètres plus loin, une fois dans le bateau, 2 vietnamienne accoste notre bateau avec leur petite barque à moteur, on sent bien que c’est le train train quotidien vue leur manière de faire, rapide, le temps de proposer des boissons et des fruits et repartent aussitôt.
Lorsque l’on fit une pause au milieu du lac avant de s’engouffrer dans le village d’autres bateaux avec des enfants encore une fois viendront nous accoster, je pense que la pause sert en partie (voir que à ça) à ce que les habitants viennent vendre leurs produits au touristes.
C’est le départ
Heureux comme un poisson dans l’eau !
Maison flottante au bout du village, le chemin de terre est juste derrière.
Un « magasin » flottant. Le chapeau rappel ceux des vietnamiens et pour cause, sur le lac vivent toutes une communauté de vietnamiens…
Un terrain de jeux.
Le chemin commence à disparaître sous les flots.
C’est le bout de ce village.
Hé doubleur !
Certaines maisons sont à l’écart.
Qu’est-ce que j’disais…
Notre guide affirme que c’est un « temple », nous sommes septique…
Le lac est très vivant, on y croise de nombreuses personnes.
Exercice périlleux !
Jitima, toujours le sourire, pas comme notre guide…
Au fil de l’eau.
Perdu au milieu de l’eau je suis assez surpris de voir toute une série d’antenne télé !
L’eau parait peu profonde.
Explication sur le lac de Tonle Sap :
La superficie du lac pendant la saison sèche, de près de 2 700 km² pour une profondeur d’environ un mètre, se voit quasiment multipliée par six quand arrivent les pluies de mousson. En effet, le Mékong est alors en crue (du fait de la mousson et de la fonte des glaces himalayennes) et la rivière qui le relie au lac inverse son cours. On estime alors que la surface du lac peut atteindre à 16 000 km² et sa profondeur neuf mètres.
En volume, cela représente une multiplication par un facteur 70. L’inversion du cour du Tonlé Sap agit comme une valve de sûreté qui restreint le risque d’inondation en aval.
Lors de sa crue, le lac envahit les forêts et les champs avoisinants. L’écosystème du Tonlé Sap est donc reconnu comme un écosystème de forêt inondée. L’inondation saisonnière crée un milieu idéal pour la reproduction des poissons, si bien que quelque 200 espèces y sont répertoriées. Une véritable providence pour les trois millions de Cambodgiens vivant dans la région.
Le Tonlé Sap est en effet une des zones de pêche d’eau douce les plus productives du monde, fournissant plus de 75 % du volume annuel de pêche en eau douce du pays et 60% de l’apport en protéines de la population Cambodgienne.
À la fin de la saison des pluies, la rivière retrouve son cours normal et le poisson est emporté en aval. Le lac et ses poissons permettant aussi le refuge d’une quinzaine d’espèces de grands oiseaux en voie d’extinction.
Les eaux descendantes laissent de riches dépôts nutritifs de sédiments dans la région, ce qui en fait une terre propice à l’agriculture pour le reste de l’année.
Quotidien d’un village flottant.
Nous arrivons « à la pause ».
Heu, c’est quelle avenue là ?
Avec le sourire quand elle arrive, mais comme je n’ai pas acheté… elle repartait en faisant la gueule…
En prenant la pause, on remarque des crocodile farm, notre guide nous explique que c’est gratuit d’y aller et que nous pouvons nous y arrêter, à notre grande surprise ! On va pas refuser et le bateau nous emmène donc sur une grande barge qui fait aussi office de boutique souvenir, de restaurant, quelques poissons vivants et spécimens morts sont exposés.
Un bassin avec des poissons semble t’il vorace est au milieu, dès qu’on leur jette de la nourriture, ça frétille dans tous les sens ! Des crocodiles sont donc également là, on pose la question logique, à savoir est-ce qu’il y en a en liberté dans le lac, assez étonnement, on nous répond non, d’où ils viennent ceux-là alors… Ou bien ils les ont tous capturés…
Mieux vaut ne pas tomber dans la fosse !
Les vendeurs sont partout, ici encore des enfants.
A table !
Un gosse dans une bassine.
Chouette maisonnette !
C’est un « choix » de vie assez particulier.
Retour à la maison.
Nous sommes à mis parcours, cela fait une heure, le soleil couchant commence à offrir une belle coloration au ciel et au paysage nous entourant. Nous revenons à notre point de départ. C’était la pleine lune, visible alors qu’il faisait encore jour, avec la lumière du soir, cela m’a permis de faire quelques jolies clichés.
C’est l’heure de pointe !
Un exemple parmi les nombreuses tentatives de photos « artistiques » avec la lune en fond.
Mon coup de coeur !
Paisible petite sieste dans le hamac…
J’adore ce mélange de couleurs dans les tons orangés.
Pas de doute, c’est l’heure !
Une femme faisaint sa toilette.
C’est un festival de couleur, je sais je me répète…
Déchargement d’un bateau contenant des sacs de riz (enfin c’est une supposition)
The sunset.
« Parking » à bateaux.
La toilette également. Je fais pas exprès !
Festival de couleurs, je ne le redirai jamais assez !
Le crépuscule.
Avec un grand angle ce serait mieux…
Le jour s’achève.
Ça y est nous posons pied à terre moussaillon ! Nous revenons après 1h30 de visites, le guide fait son speech à l’arrivée, je peux donner un pourboire si je suis satisfait. Jitima refuse que je lui donne quelque chose, celui ici aillant été relativement peu chaleureux, faisant le stricte minimum, il manquait de conviction…
Notre chauffeur Sokna nous ayant attendu le temps de notre visite il nous attend donc à l’arrivé, prêt à repartir, très serviable lui au moins, nous avons eu de la chance de tomber sur lui le premier jour.
Le temps de prendre encore quelques photos et nous retournons à Siem Reap, c’est qu’il se fait faim !
Composition.
Fly me to the moon.
La nuit tombe vite.
De retour à Siem Reap 20 minutes plus tard, il a un peu plus speedé pour une fois !
Je fais arrêter le Tuk Tuk et court face à ces habitations pour prendre cette photo, quand je vois un cadre qui me plait je tiens à le photographier.
Ils nous arrêtent à notre demande un peu plus loin, à côté du vieux marché et proche de notre restaurant habituel où l’on compte bien y manger pour la 4ème fois. Nous remercions sincèrement et chaleureusement Sokna, après lui avoir demandé son adresse e-mail et lui avoir donné un généreux pourboire.Nous faisons nos repères dans le vieux marché dans l’optique d’y acheter des souvenirs, surtout des t-shirts en ce qui me concerne. Après mangé, nous faisons une belle balade en longeant le canal on l’on était allé le premier jour, nous traversons et faisons un boucle afin de revenir vers notre hôtel, il fait bon, c’est un moment très agréable même si demain il faut repartir, mais les vacances ne sont pas encore finis !
In the Old market.
Siem Reap by night (fallait bien que je la sorte celle là)
N’oublions pas que le surlendemain c’était Noël !
Arbuste stylé.
Un Nâga sert de rampe des deux côtes du pont.
Petite apparté sur la légende du Nâga :
Le nâga (serpent en Sanskrit) est un animal « fabuleux » de l’hindouisme, à corps de serpent et souvent représenté à plusieurs têtes (en général, 5, 7 ou 9), souvent chimériques et effrayantes : capuchon de cobra, gueule de chien, dragon, yeux exorbités et parfois humaines.
Dans les légendes de l’Inde et de tout le Sud-Est asiatique, les nâgas sont des habitants du monde souterrain où ils gardent jalousement les trésors de la terre. Ils ont pour ennemi naturel le vautour mythique appelé Garuda, mais nâgas et Garuda ne sont en fait que deux incarnations de Vishnu, les deux aspects de la substance divine, en qui ils se réconcilient.
Le nâga est gardien et protecteur, médiateur entre ciel et terre, et intercesseur entre ce monde et l’au-delà, parfois associé à l’arc-en-ciel(Bouddha descend du ciel sur un escalier qui est un arc-en-ciel, dont les rampes sont deux nâgas). À Angkor (Angkor-Thom, Prah Khan, Banteai Chmar), des chaussées à balustrades en forme de nâga symboliseraient cet arc-en-ciel, avec Indra à leur extrémité (dieu de la foudre et de la pluie).
Dans l’iconographie Khmer, le nâga avec un nombre impaire de têtes est mâle, tandis que les femelles en ont un nombre paire.
Sur certains linteaux d’Angkor Wat, pouvant symboliser la porte du ciel, sont figurées Indra et la Makara crachant deux nâgas. C’est aussi au nâga qu’on doit la fertilité du sol et la fécondité des femmes.
Les nâgas sont dans la tradition Bouddhiste Thaïlandaise les esprits des eaux, gardiens de trésors immenses et mystérieux. On les représente le plus souvent sous la forme de serpents géants ayant parfois 5 ou 7 têtes. Les Thaïlandais croient de nos jours encore que l’on trouve des Nâgas vivants dans les profondeurs du fleuve Mékong.
Les nâgas sont très sensibles à la pollution et sont capables de provoquer entre autres des épidémies si leur habitat est souillé, par contre s’ils sont contents, ils font pleuvoir sur les régions qui les abritent toutes sortes de bénédictions.
Autres décorations.
Reflet.
Arrivé au carrefour proche de notre hôtel nous entendons de la musique, curieux de nature, je m’approche et commence à observer des gens en train de faire une soirée en face, de l’autre côté du canal. Nous nous asseyons et les regardons, profitant de cette charmante soirée à l’air libre.
The Cambodian party