Le Sri Lanka est un pays qui a su me surprendre, par sa richesse culturelle, ses paysages variés et la gentillesse de sa population. Il faut dire qu’à l’origine, je n’avais pas particulièrement prévu de séjour sur « l’île resplendissante », l’une de ses surnoms.
Mais alors que l’occasion se présenta, ce fut chose faites avec un itinéraire depuis les plages du sud jusqu’en remontant au triangle culturel, formé par les anciennes cités historiques de Dambulla, Anuradhapura et Polonnaruwa (et cela englobe le fameux rocher du lion de Sigiriya).
Le Sri Lanka n’est séparé de l’Inde que par un détroit de 31 km, pas étonnant donc que des similarités culturelles se retrouvent sur ce petit bout de l’océan indien (enfin pas si petit que ça non plus, l’île faisant en gros 435 km de long pour 225 km au plus large).
À travers les siècles, on l’affubla de qualificatifs tout aussi éloquent les uns des autres : l’île émeraude, la perle de l’Orient, Serendib ou île aux rubis. Son autre surnom actuel étant la larme de l’Inde, du fait de sa forme équivoque, telle une larme perdue au pied du géant Indien.
Mais c’est surtout son le nom de l’île de Ceylan que le Sri Lanka est encore connu à ce jour, dû à son histoire et sa colonisation à répétition.
En effet, elle a aussi connu le même manège historique que l’Indonésie et la Malaisie question colonie, en devenant tour à tour sous domination portugaise, néerlandaise puis britannique (oui encore eux…). Ce sont d’ailleurs les British qui développeront ce qui fait aujourd’hui la renommée de l’île dans les montagnes centrales, les plantations de thé, et c’est accessoirement à eux qu’on doit le réseau ferroviaire (je précise que je ne dis pas ça sous forme de « remerciements » mais simplement qu’ils sont les initiateurs de ces projets, toujours visible de nos jours).
Le pays ne s’est ouvert que très récemment au tourisme (moins de 10 ans surtout) du fait d’une longue guerre civile ayant déchiré la partie nord du pays, dominé par les Tamouls, mais ces derniers étant minoritaires par rapport à la population globale de l’île, majoritairement Cingalaise.
Certains historiens indiquent que les Anglais appliquèrent le principe de « diviser pour régner » en opposant ces deux ethnies, par la politique de « représentation par comité« , introduite au début du XXe siècle. Vrai ou pas le conflit entre le gouvernement et le mouvement armé des Tigres Tamouls était lui bien réel.
Cette guerre civile s’étala sur près de 30 ans entre 1972 et 2009, date à laquelle le chef du mouvement fut abattu après une vaste opération militaire qui coinça la résistance Tamoul (les LTTE pour Liberation Tigers of Tamil Ealam en anglais) au nord du pays. Depuis, le pays est en pleine reconstruction. Composé au 3/4 de Cingalais (parfois orthographié Cinghalais) et le quart restant de Tamouls, ces derniers étaient déjà méprisés avant la guerre et le sont toujours autant maintenant (ce sont eux qui récoltent le thé).
« Bateaux de pêche Sri Lankais sur la plage d’Unawatuna »
« Les plaines centrales vues depuis les grottes de Dambulla »
Le Sri Lanka n’en reste pas moins un pays accueillant et a l’avantage de concentrer différents types de paysages sur une zone assez restreinte finalement (presque 10 fois plus petit que la France ou la Thaïlande).
C’est une île, donc on y trouve de nombreuses plages dont la plupart sont encore préservées du tourisme de masse et donc bordées par de beaux cocotiers plutôt que des hôtels de luxe.
Au centre, on a les montagnes, parsemées de plantations de thé tandis que plus au nord, se visite la zone dite du triangle culturel, regroupant plusieurs anciennes capitales et cité autrefois d’importance.
Voici en résumé, quelques infos essentielles à connaitre avant tout séjour au Sri Lanka.
Non mais… Les choses ont évolués. Depuis le 1er août 2019, les ressortissants de 48 pays sont exemptés de visas si le séjour ne dépasse pas les 30 jours.
Cela inclut les 28 pays de l’Union européenne dont évidemment la France, Belgique ou Luxembourg, mais cela comprends également 20 autres pays, dont le Canada et la Suisse (et la Thaïlande également). Toutefois, il reste nécessaire d’obtenir au préalable une ETA (Electronic Travel Authorisation), qui est redevenu payante depuis la non-prolongation de sa gratuité qui opérait jusqu’au 1er février 2020. Il faut donc s’acquitter des 35 $ de frais, ce qui revient pratiquement au même que de faire un visa en somme…
Si vous êtes Algérien, Marocain ou Tunisien, vous pouvez bénéficier d’un visa à l’arrivée, mais il est quand même nécessaire d’obtenir l’ETA (également payant et même tarif).
Pour faire la demande d’ETA, un seul site, l’officiel, tous les autres sont des intermédiaires susceptibles de demander des frais supplémentaires inutiles : http://www.eta.gov.lk/slvisa/visainfo/apply.jsp
Si vous souhaitez séjourner plus de 30 jours (et jusqu’à 90 jours), il vous faudra alors entrer dans le pays avec une ETA payante. Cette dernière se demande comme un visa classique, à savoir en se rendant dans l’ambassade du Sri Lanka de votre pays de résidence.
Il reste envisageable autrement de partir avec l’exemption de visa + ETA gratuite et faire une demande de prolongation une fois sur place. Il faut alors se rendre au bureau de l’immigration (voir site officiel) à Colombo.
Enfin comme tout pays à ma connaissance, vous devez avoir un passeport avec une durée de validité d’au moins 6 mois après la date d’entrée. Il peut être exigé d’avoir une preuve d’un billet retour (ou à défaut, sortant vers un autre pays) ainsi que de devoir justifier de ressources suffisantes pour la durée du séjour (mais je ne connais pas le montant exigé dans ce cas).
Si votre visite est autre qu’à but touristique, il convient de se renseigner et de demander le visa adéquat.
Il convient de connaître les règles en terme d’import/export et les quantités possibles d’apporter au Sri Lanka en terme de cash, liqueurs, etc.
Pour résumer, les touristes peuvent importer en franchise de douane (duty-free) à hauteur de 125 $ pour les biens achetés à l’étranger et jusqu’à 187,5 $ précisément pour les biens achetés au duty-free de l’aéroport à l’arrivée à Sri Lanka.
Vous êtes limités à deux bouteilles de vin, un litre et demi de spiritueux, ¼ L d’eau de toilette et parfums et souvenirs en petite quantité, le tout pour une valeur inférieure ou égale à 250 $.
L’importation/l’exportation des articles suivants est réglementée : or, bijoux, pierres et métaux précieux, alcools (spiritueux et vins), produits cosmétiques, médicaments, équipements de télécommunication, devises étrangères au-delà de 15 000 $ ou équivalent (si vous prévoyez de réexporter une somme égale ou supérieure à 5 000 $, la totalité de la somme doit être déclarée). Des restrictions s’appliquent aussi aux animaux et plantes (y compris des parties), certains objets en bois, armes à feu, munitions, pistolets à air comprimé, explosifs (y compris les feu d’artifice), tous articles dont l’importation est soumise à l’obtention d’un permis.
L’importation des articles suivants est prohibée : narcotiques, psychotropes, médicaments ou précurseurs chimiques, matériaux pornographiques, littérature religieuse, cigarettes.
L’exportation des articles suivants est interdite : antiquités, statues, trésors nationaux, livres anciens, animaux, oiseaux et reptiles (vivants ou morts), plants de thé (et oui !), de caoutchouc et de cocotier.
Votre arrivée se fera normalement par l’aéroport international Bandaranaike. Ce dernier est situé à 30 km au nord de Colombo, mais juste à côté de la petite ville balnéaire de Negombo. D’où le fait que de nombreux voyageurs préfèrent se poser d’abord là en bord de plage en arrivant plutôt que de visiter la capitale.
Pour cette destination, on en ressort 3 compagnies du golfe, offrant les meilleures compromis temps / coûts mais avec minimum une escale (à ma connaissance, il n’y a pas de vol direct Paris – Colombo).
Ces trois compagnies sont :
Ce sont toutes d’excellentes compagnies avec dans l’ordre une escale à Abou Dhabi pour Etihad, Dubaï pour Emirates et Doha pour Qatar. C’est éventuellement l’occasion de s’y arrêter (c’est ce que j’avais fait en visitant Dubaï une fois avec Emirates, à noter qu’il y a parfois des promotions avec nuitées gratuites si vous restez au moins 48h).
Normalement, les tarifs tournent aux alentours de 450-500 € pour les meilleurs tarifs.
Il y a bien sûr d’autres compagnies susceptibles d’être intéressantes. Je peux citer l’excellente Singapore Airlines, mais aussi Cathay Pacific ou même Thaï Airways, mais dites vous que les escales se feront dans leur pays d’origine respectif, donc gros détour… En plus intéressant, il y a Oman Air, Turkish Airlines, Finnair et éventuellement Saudi Arabian Airlines (même si cette dernière propose des escales assez longue et pas des plus confortables malgré des tarifs parfois très avantageux).
Le réseau routier n’est pas ce qui se fait de mieux mais c’est pas vraiment ça le problème au Sri Lanka (les routes sont goudronnés et quand même globalement pas défoncé), le soucis vient de la conduite, qui a une forte tendance à être erratique… Et pourtant, je suis un habitué d’un certain chaos avec la Thaïlande… Les chauffeurs de bus sont dans une espèce de course permanente, à doubler à tout-va, ça klaxonne à l’Indienne, bref, pas toujours la joie. Heureusement, sur certain trajet, il y a le train qui permet d’admirer les paysages sans secousses, mais le réseau ne s’étendant pas à tout le pays, le bus reste l’alternative pas chère indispensable.
Sur place, vous aurez généralement des tuk tuk et des taxis pour faire vos trajets. Perso, fidèle à mon habitude, j’avais même testé la location de scooter à Galle, mais je ne le recommande pas particulièrement si vous n’êtes ni habitué aux deux-roues, ni à conduire dans d’autres pays.
Notre expérience se limite aux petits bus locaux. D’où mon impression de « fou furieux » du volant. Pour l’anecdote, peu après notre départ de Colombo, je me suis retrouvé avec une envie pressante comme jamais. À tel point que je voulais sauter du bus le temps d’un arrêt (train qui passe, feu, autre) mais n’ai pas osé ayant peur que ce dernier reparte sans moi !
Heureusement les distances à couvrir n’étant pas trop grande, les trajets ne dépassent pas en moyenne les 3 h. Heureusement vu qu’à chaque fois, on n’avait pas de clim, les sièges, sans être inconfortable non plus n’étaient pas du luxe, et parfois, les bus étaient bondé (quand il ne fallait pas être debout).
Je me doute que pour des plus long trajets, les bus bénéficient d’un certain confort et de chauffeur, j’imagine plus raisonnable. C’est ce que j’en retire en tout cas en regardant les sites de réservations en ligne locaux dont je vous dresse ici une petite liste :
Utiliser ces sites peut s’avérer contraignant, car il faut connaître un minimum leur fonctionnement. Par là, je veux dire que généralement vous ne trouverez dans les listes de destinations que les villes principales, sans indications d’éventuelles étapes/stop alors que je pense que les trajets ne sont pas forcément direct.
Et si je prends un exemple concret, pour faire un trajet Colombo – Galle en bus, typiquement, il vous faudra prendre un bus à destination de Kataragama, ces derniers longeant normalement la côte avec des arrêts dans certaines villes dont pourrait faire partie Galle, mais à vérifier ! Les petits bus locaux eux, ont justement plus vocation à faire des trajets entre villes intermédiaires.
Les taxis se trouvent surtout dans les grandes villes, autrement le tuk-tuk est roi. Bon tuk tuk, c’est le nom auquel je suis habitué, car localement, ils sont plutôt appelés trishaw. Dans notre cas, on utilisait un taxi que pour se rendre de l’aéroport au terminal de bus de Colombo à notre arrivée. Normalement, le tarif démarre à 60 Rs puis 50 Rs par km. Autant dire que c’est donné puisqu’un petit calcul vous donne qu’un trajet de 10 km ne devrait pas vous coûter plus de 600 Rs soit 3 €…
J’écris ça, mais je ne me rappelle pas d’avoir payé aussi peu cher, après vérification, je confirme… Entre l’aéroport de Bandaranaike et le terminal de bus où nous allions (pour nous rendre dans la foulée à Galle), il y avait environ 30 km, on aurait donc dû payer de l’ordre de 1 700 Rs alors qu’on a payé 2 500 Rs… Certes, on parle d’une différence de 4 €, mais ça représente 50 % de plus que le tarif normal donc prudence. Par ailleurs, j’ai pas souvenir d’y avoir vu de compteur d’où le chiffre hasardeux.
Pour Colombo justement, vous avez aussi l’option d’utiliser Uber (à télécharger sur Android ici et depuis l’Apple Store ici) mais également une application locale PickMe, qui marche aussi pour les tuk-tuk ! (disponible sur Android)
Pour les long trajets, il est aussi possible de prendre un taxi si vous voulez un transport un peu plus sûr que le bus, vous pouvez calculer le coût d’un itinéraire via ce site : Sri Lanka Taxi Share
On en vient au tuk-tuk, que vous trouverez partout, ce qui reste bien pratique même si vu leur confort, cela va de soit qu’ils sont à privilégier pour des petites distances.
Cela reste envisageable de faire aussi appel à eux pour visiter un site à la journée (ce qu’on avait fait à Polonnaruwa et Anuradhapura où on s’en tirait pour respectivement 1 700 Rs et 2 000 Rs). De notre livre de compte, j’en retiens qu’on payait en moyenne 400 Rs par trajet, mais les distances variait entre 2 km et jusqu’à 8 km.
La seule ville où je me suis essayé au scooter (sachant que je suis déjà habitué au style de conduite asiatique), c’est à Galle. La raison étant que notre hôtel était à l’écart de la vieille ville (côté plage d’Unawatuna) et plutôt que de faire appel à un tuk-tuk, ça me paraissait moins cher de louer un deux-roues pour pouvoir aussi explorer le coin. En l’occurrence, ça nous avait coûté 900 Rs l’engin plus 600 Rs d’essence, donc un chouïa moins cher que de louer un tuk-tuk à la journée (oui, je chipote).
Si là ça allait parce qu’on ne faisant pas de grandes distance (le plus loin qu’on est fait, c’est entre Galle et Koggala, c’est 15 km), je ne recommande pas particulièrement de louer une voiture. Il me semble plus raisonnable dans ce cas de faire appel à un chauffeur.
En plus d’être probablement plus safe, cela importe un plus, gain de temps, liberté de mouvement et lieux inédits selon les connaissances du chauffeur, après forcément, c’est un service, donc ça revient plus cher que de se débrouiller en transport en commun. Pour cette dernière option, je ne peux que conseiller la page d’info de Caroline, la spécialiste du Sri Lanka.
Le Sri Lanka comporte 1 508 km de réseau ferré, ce qui est plutôt pas mal compte tenu de sa superficie (c’est proportionnellement bien mieux que la Thaïlande). Après le train n’est pas particulièrement réputé pour son confort, mais bien pour les paysages qu’il offre. Le trajet entre Ella et Kandy est considéré comme un des voyages en train les plus scéniques au monde. Le problème étant qu’en haute saison, il peut être compliqué de trouver ne serait-ce qu’une place assise face au succès de se moyen de transport.
On rencontre essentiellement deux types de locomotives diesel (pas de ligne électrifié à ce jour) pour les trajets intercités, les rouges, les trains Sri Lankais classiques et les bleus (de construction chinoise). Si le site officiel découpe son réseau en 3 grosses régions, on peut définir les lignes suivantes :
On notera aussi la présence d’un train de banlieue sur la partie nord de Colombo, reliant Negombo – Mount Lavina puis Puttalam. C’est un train assez lent, car il marque beaucoup d’arrêts, mais qui peut rester pratique pour se rendre dans des villes proches de Colombo.
Il n’est, à ce jour, pas possible malheureusement de réserver à l’avance des billets directement via le site officiel de Sri Lanka Railways (qui n’a pas été mis à jour depuis des années). Il existe cependant des alternatives.
On distingue comme souvent plusieurs classes (First, Second et Third Class), la première étant par réservation obligatoire, la seconde comporte à la fois des sièges réservés et non-réservés. Enfin, la 3e classe ne comporte que des sièges sans réservation à l’avance. C’est ce qu’on avait pris puisqu’on avait pris nos billets la veille pour faire le trajet entre Ella et Nanu Oya (Nuwara Eliya) pour un tarif imbattable de 800 Rs par personne (4 €).
Le Sri Lanka étant une île, on pourrait facilement s’imaginer un réseau de ferry desservant diverses destinations. En réalité il en est tout autre…
On distingue au moins 6 ports importants :
Mais il n’existe aucune liaison en bateau via ces villes. Et s’il y avait auparavant un service de ferry reliant le Sri Lanka à l’Inde, cela n’est plus le cas depuis la guerre civile (donc plus de 30 ans). Ce service avait bien été remis au goût du jour vers 2010/2011, alors que la guerre n’était pas encore terminée et cela a été interrompu de nouveau après quelques mois d’opérations.
À l’heure où j’écris ces lignes, la paix étant a priori stable, il y a des pourparlers entre les deux pays pour remettre ce ferry en service.
On compte une vingtaine d’aéroports dans le pays mais beaucoup ont un rôle avant tout militaire même si des vols domestiques y sont aussi effectué. On distingue concrètement 5 aéroports internationaux dont deux rien qu’à Colombo, dans l’ordre alphabétique avec ville – nom de l’aéroport et code IATA :
Batticaloa est une petite ville balnéaire au sud de Trincomalee à l’Est du pays, Hambantota est une petite ville qui avait été durement touchée par le tsunami de 2004, aujourd’hui devenant un nouveau port d’envergure dans la région et l’ouverture du nouvel aéroport en 2013 démontre les ambitions voulues pour transformer cette région en nouvelle attraction. Enfin Jaffna est la principale ville du nord du pays, à majorité Tamoul.
Parmi les aéroports domestiques intéressants d’un point de vue tourisme, on peut citer Anuradhapura Airport (ACJ), Sigiriya Airport (GIU), Koggala Airport (KCT, desservatn Galle), Kandy (dont un nouvel aéroport serait en construction, car à ce jour, c’est par hydravion que le trajet se fait vu qu’il atterrit dans le réservoir de Polgolla ou le lac du barrage Victoria), China Bay Airport (TRR, desservant Trincomalee).
Il y a aussi un grand nombre de « waterdrome« , comprendre par là des lacs et réservoirs d’eau propices à des amerrissages avec des petits hydravions.
Le pays étant assez petit, les vols domestiques sont plus que restreint et n’auront que peu d’intérêt pour le voyageur lambda. J’en retiens qu’il existe surtout des compagnies offrants des avions en charter et les aéroports secondaires ayant des pistes assez courte (moins de 2 000 m pour la plupart), les vols sont opérés avec des petits avions (genre Cessna).
En vols internes on peut citer ces deux compagnies :
La gamme d’hôtels est suffisamment étoffée au Sri Lanka pour y trouver son bonheur. On trouve pas mal d’hôtels intéressants dans les 400-800 ฿ (12-24 €), ce qui reste somme toute, très raisonnable. Dans notre cas, on s’était fait plaisir sur la fin du voyage avec un hôtel à 50 € pour Sirigiya et 45 € pour Colombo.
Après dans les pas cher, on a eu du sympa comme à Unawatuna (à côté de Galle) et du moins bien comme à Dambulla où l’endroit manquant clairement de nettoyage (et pourtant, on est resté 3 nuits !). Le meilleur plan fut celui de Kandy, pas trop loin du lac et dans un coin tranquille entouré par la nature. Je vous résume ci-dessous les bons plans que j’en tire de ce séjour niveau logement :
Une assurance voyage peut souvent changer la donne sur l’issue d’un pépin non prévue lors d’un séjour à l’étranger. Et surtout si vous partez dans le cadre d’un voyage de plusieurs mois en Asie, une bonne assurance peut s’avérer plus que bienvenue, car les assurances des cartes bleues sont limitées.
Le montant maximum pour les frais de soins pris en charge sur les CB classiques peut s’avérer insuffisant (de l’ordre de 10 000€ contre 200 000 € pour une assurance voyage dédiée) et ne couvre pas la responsabilité civile.
Je vous conseille ACS Solutions d’Assurance Voyage & Expatriation.
Je précise que si vous souscrivez à l’assurance via le lien, je toucherais une petite commission. C’est une manière simple d’aider à faire tourner le site, car une assurance est de toute façon préférable et ce sera donc bénéfique à la fois pour vous et moi.
On retrouve pratiquement les mêmes recommandations que pour bien d’autres pays d’Asie, à savoir de base, aucune vaccination obligatoire, mais plusieurs sont conseillées.
Déjà par principe, soyez à jour dans vos vaccins classiques (DTP pour les adultes, ROR pour les enfants). Ensuite, en fonction des conditions locales de voyage (séjour en campagne prolongée par exemple) :
Le vaccin contre l’encéphalite japonaise étant surtout nécessaire en cas de séjour prolongé en zone rurale. Cette dernière étant transmise par le moustique, surtout en début de la saison des pluies, la protection contre ces derniers est particulièrement importante.
Un bon anti-moustique ne sera pas de trop au Sri Lanka, c’est le meilleur rampart pour éviter les éventuels virus transmissible par ces derniers.
Parmi ces virus, on peut citer la dengue, dont on dénombre surtout des cas dans les districts de Colombo, Gampaha, Kalutara, Galle, Matara, Ratnapura et Kegalle. Des cas de chikungunya sont également signalés vers Colombo et Kandy notamment.
La prévention contre les piqûres de moustiques reste votre meilleur atout, protégez-vous donc la peau, mais aussi les vêtements, en vous badigeonnant de répulsifs. Privilégiez les pantalons aux shorts, manches longues dans les forêts ou à la tombée de la nuit.
Une bonne nouvelle dans tout ça, le paludisme (ou malaria si vous préférez) est considéré comme éradiqué du Sri Lanka depuis 2016 selon l’OMS.
En cas de fièvre survenant au cours du voyage, n’hésitez pas à contacter les services médicaux.
Une particularité locale, c’est un risque de leishmaniose cutanée, une parasitose transmise par une mouche de sable ou moucheron piquant surtout le soir et la nuit. Cette infection se traduit par des lésions cutanées qui peuvent se développer sur le visage et le corps (notamment les bras).
Un risque propre à Sigiriya, et signalé d’ailleurs par des panneaux, est la présence éventuelle de frelons, pouvant notamment se montrer agressifs lorsqu’il y a trop de bruit.
Les conditions d’hygiène sont dans la moyenne de l’Asie du Sud. C’est-à-dire en deça des standards européens. Cela pourrait causer des troubles à l’estomac si vous n’êtes pas habitué à changer de régime alimentaire et plutôt fragile des intestins. Il y a toujours des précautions d’hygiène à prendre pour éviter tout soucis.
Et des règles d’hygiènes en générales :
Utile dans sa trousse :
– antiseptiques
– traitements contre les troubles intestinaux
– anti-moustiques
– crèmes solaire
– crèmes pour les brûlures
Si le pays a connu une attaque meurtrière ciblant surtout des églises à Colombo, Negombo et Batticaloa, en avril 2019, le risque n’est pas plus élevé qu’ailleurs. Depuis la fin de la guerre civile, le pays connais quand même une certaine stabilité et d’éventuelles tensions intercommunautaires restent possibles, le tout est de rester à l’écart d’éventuels rassemblement (hors fête ou cérémonie publique).
Dès lors que vous êtes en zone touristique, il existe toujours un risque petite délinquance, surtout des vols. Soyez vigilants concernant vos affaires en cas de long trajet en train, bus et dans certaines chambres d’hôtes en bord de mer. Des cas de à l’arraché par des personnes conduisant une moto sont aussi signalés.
Similairement à l’Inde, même si les cas sont moindres, des cas d’agressions sexuelles voire des viols sont parfois signalés. Évitez par principe les balades nocturnes seules dans les lieux peu fréquentés.
De notre expérience perso, on a ressenti aucun danger ni n’avons rencontré de soucis.
On peut distinguer plusieurs risques propre au Sri Lanka :
– Numéros d’urgence –
Hôpitaux à Colombo
Autres hôpitaux :
Ambassade de France au Sri Lanka (et aux Maldives) :
Résumons ici les principales attractions du Sri Lanka, que l’on peut découper en six régions.
Si on commence par la ville de votre arrivée, Colombo, on peut citer les immanquables que sont le temple bouddhiste Gangaramaya, les abords du lac Beira et Galle Face Green, la place longeant le bord de mer.
Plus à l’Ouest de la ville, au Nord de la capitale (Kotte), vous avez le joli temple de Kelaniya Raja Maha Vihara, mais il faut globalement admettre que la zone manque d’attrait pour s’y attarder plus longuement.
C’est d’ailleurs pourquoi les gens préfèrent largement se diriger directement à Negombo, au Nord de Colombo. Cette petite cité balnéaire ayant l’avantage d’être situé juste à côté de l’aéroport international (Bandaranaike), cela en fait une destination de choix pour les arrivant, préférant se poser en bord de plage plutôt qu’en ville.
En dehors de la ville, justement, côte oblige, ce ne sont pas les stations balnéaires qui manquent. Déjà, depuis Colombo même, on peut accéder à plusieurs spots de plongée (Gorgonian Gardens pour les plongeurs expérimentés, l’épave du vapeur britannique SS Perseus ou encore l’atypique épave du Thermophylae Sierra pour ne citer que ceux-là).
Toujours proche de Colombo, on peut citer Mount Lavinia et sa plage. En s’éloignant un peu plus, je peux évoquer Bentota et sa côte sauvage, zone également propice pour y faire de la plongée. Juste avant d’y arriver, vous pouvez faire un arrêt à l’imposant port de pêche et son marché aux poissons de Beruwela, puis faire un tour au temple local de Kande Viharaya.
En remontant bien plus au Nord, Puttalam est la destination la plus intéressante. Pas la ville en tant que telle, mais la région, car outre l’aspect historique présent avec notamment la présence d’un ancien fort hollandais (Fort Kalpitiya), c’est une péninsule abritant un lagon, bordé de dunes de sable et de plages. C’est une zone propice pour les adeptes de kite surf et il y a également des spots de plongée réputée pour son récif corallien.
Là encore, ce ne sont pas les plages qui manquent, mais s’il y a une zone à retenir, c’est entre Galle et Matara. Bon déjà Galle fait clairement partie des incontournables au Sri Lanka. La vieille-ville délimitée par le fort est pleine de charme, le bord de mer avec son phare veillant également. Et le tout fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco, ce n’est pas pour rien.
Vous pourrez vous prélasser sur la plage voisine d’Unawatuna, et en poussant plus loin, voir des pêcheurs traditionnels sur leur poteau aux alentours de Koggala. Avant de rejoindre Matara, principale ville du coin, je peux citer la belle plage de Midigama, mais aussi celle de Coconut Beach, également réputée pour y apercevoir des pêcheurs (ces derniers « officiant » surtout tôt le matin et éventuellement en soirée).
Enfin, il y a également la grande baie de Weligama qui font autant d’arrêts plage le long de cette côte formant la pointe Sud du pays. En plus animé, vous avez la plage de Mirissa. Avant de rejoindre Tissamaharama ou Kataragama, vous pourrez toujours faire un dernier stop balnéaire à Tangalle par exemple. Tissamaharama et Kataragama étant deux petites villes pouvant servir de point d’attache pour se rendre au populaire parc national de Yala. Ce parc est l’un des plus importants en terme de concentration de faune au Sri Lanka, éléphants sauvages, léopards, crocodiles, you name it.
Je commencerai par un autre site patrimoine mondial de l’Unesco, la réserve forestière de Sinharaja (ce qui signifie le « royaume du lion »). Cette forêt située non loin de la limite avec la province sud-est considérée comme la dernière zone viable de forêt humide primaire du pays, en faisant un refuge pour plusieurs espèces animales endémiques et riche en biodiversité.
Ensuite, si dans notre cas on passait par Ella, c’était pour prendre le train jusqu’à Nuwara Eliya, un trajet réputé pour ses paysages de montagne entre les plantations de thé. Mais en ayant plus de temps, on aurait pu aussi explorer les environs, comme se rendre à la cascade de Ravana Falls (qu’on a pu apercevoir, car cette dernière se trouve directement en bord de la route principale en se rendant vers la bourgade) mais aussi le petit pic d’Adam (en référence au « vrai » pic, plus à l’ouest d’ici).
Sur la zone des montagnes centrales, on pourrait définir un cercle d’environ 20 km de diamètre à partir de la petite ville d’Hatton, où se concentrent bons nombres de points d’intérêts et dont la région définie comme les Central Highlands (Hautes-Terres centrales) sont intégrés comme patrimoine mondial de l’Unesco. À commencer par Nuwara Eliya et ses plantations de thé, où nous nous étions arrêtés. Au nord de la ville, se trouve le sommet du pays, le Pidurutalagala (ou Mont Pedro pour les anglophones), culminant à plus de 2 500 m. Au coin Sud-est, il y a le parc national des plaines d’Horton, réputé pour ses randonnées natures et ses nombreuses cascades.
L’une de ces randonnées passe par la Chimmney Pool, bassin naturel au milieu des plaines et rejoint la cascade de Baker’s Falls avant de gravir le Great World’s End Drop, une falaise dominant Horton Plains. Si vous faites un petit détour, vous pourrez vous balader autour de la zone appelée « Devil’s Stair » (les « escaliers du diable »). Outre les plantations de thé, il y a plusieurs cascades comme celle de Bambarakanda Falls et Lanka Ella Waterfall. Vous avez aussi le rocher atypique de Galapita Gala et en vous baladant à flanc de montagne, vous pourrez apercevoir sur ces flancs abruptes les chutes de Nagadowa Falls et Uduwara Falls.
Au Sud-ouest cette fois de Hatton, on retrouve le site du pic d’Adam (aussi appelé Peak Wilderness Sanctuary soit le sanctuaire du pic sauvage), autre site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Adam’s Peak ou Sri Pada, (ce qui signifie « empreinte sacrée »), est un lieu de pèlerinage important depuis un millénaire. Au sommet de la montagne (culminant à 2 245 m) se trouve un monastère abritant ce que les bouddhistes considère comme une emprunte de pied de Bouddha quand les chrétiens et les musulmans le révère comme étant celle d’Adam lorsqu’il fut envoyé sur terre. Les Hindous quant à eux, la surnomme « pic de Shiva ». En somme, ce sont pas moins de 4 religions parmi les plus importantes qui font le voyage jusqu’au Sri Lanka pour gravir la montagne sacrée, essentiellement de décembre à mai.
Je note au passage que de la réserve de Sinharaja jusqu’à Horton Plains, vous pouvez faire un stop intéressant voir le palais de Maduwanwela Walawwa.
En remontant plus au nord, vous arrivez vers Kandy, célèbre pour son lac, mais surtout son temple de la dent, ce dernier abritant une relique sacrée qui serait une dent de Bouddha himself. Si l’on ajoute le sanctuaire d’Udawatta Kele, et la réserve forestière de Dunumadalawa, Kandy est aussi un incontournable du Sri Lanka et aussi classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Dernier point faisant partie des Central Highlands, la réserve forestière de Knuckles, située à une trentaine de kilomètres au Nord-est de Kandy, serait l’ultime visite avant de passer dans la zone dite du triangle culturel.
Le triangle culturel justement, englobe une zone définie entre les villes de Kandy au Sud, Polonnaruwa à l’Est et Anuradhapura à l’Ouest, formant alors un triangle où se situent, outre ses trois cités d’importances, d’autres lieu historique de premier ordre. À savoir Dambulla, où se trouvent le temple d’Or (un surnom) et ses grottes renfermant des milliers de statues de Bouddha ainsi que Sigiriya. Ce site est célèbre pour son ancienne forteresse au sommet d’un rocher, dominant alors la région. Ce dernier est surnommé le rocher du Lion de par l’imposante statue de lion qui trônait autrefois au pied de ce palais improbable.
Mais là, je « triche » un peu, car ces deux dernières destinations sont normalement considérées comme faisant partie de la province du Centre, qui inclut aussi Kandy d’ailleurs, alors que cette rubrique est plutôt dédiée à la province du centre-Nord. Et j’en viens alors aux deux autres « pointes » du triangle.
Tout d’abord Polonnaruwa (aussi orthographié à la « Française » Polonnâruvâ), à l’Ouest, ancienne capitale d’un royaume ayant duré près de deux siècles, entre le 11e siècle et le 13e siècle. Il en reste des ruines réparties sur 122 hectares avec certains temples bien conservés et mis en valeur (le site est par ailleurs classé patrimoine mondial de l’UNESCO, ça commence ça faire dans la liste).
Parmi ces ruines, les plus iconiques sont le Vatadage ainsi que le Lankatilaka Vihara (à ne pas confondre avec le temple encore actif du même nom, datant du 14e siècle et situé à Kovilakanda, localité à 15 km au Sud-est de Kandy). Autre attraction phare de l’ancienne cité, les sculptures de statues de Bouddha dans la roche; Gal Vihara. Si vous n’avez pas prévu de voir la zone des parcs nationaux au Sud du pays, vous pouvez alors vous retournez vers le parc national de Minneriya, qui offre une belle alternative au cœur du triangle culturel.
Enfin, vous avez l’ancienne cité d’Anuradhapura, qui précédait justement Polonnaruwa. La ville a été la capitale politique et religieuse de Ceylan pendant pas moins de 1 300 ans avant d’être abandonné soudainement après une série d’invasions. S’il ne reste plus grand chose de la ville elle-même, beaucoup de temples ont subsistés. Anuradhapura est donc parsemée de stupas géantes dont certaines sont millénaires.
Le monument le plus connue étant le grand stupa de Ruwanwelisaya, qui, avec une hauteur de 103 m et une circonférence de 290 m en fait l’un des monuments religieux les plus hauts du monde. Autre temple d’importance, ou du moins, au charme indéniable, le plus petit temple Isurumuniya et sa cavité aux bouddhas. Anuradahpura est aussi un site de pèlerinage important pour les bouddhistes, car s’y trouve une bouture de l’arbre de la Bodhi (sous lequel Bouddha a atteint l’Éveil il y a plus de 2 000 ans). Sri Maha Bodhi, l’arbre sacré est donc le plus vieil arbre de la Bodhi.
Des lieux d’exceptions qui donc, vous vous en doutez, font d’Anuradhapura un site également classé patrimoine mondial de l’UNESCO.
On en arrive à la côte Est, dont les deux villes principales, Trinquemalay et Batticaloa peuvent s’ajouter à votre liste de destinations. Mais avant cela, je me dois de mentionner la région de la baie d’Arugam, plus sud. Depuis cette dernière, vous pouvez visiter le sanctuaire de Kudumbigala et le parc national de Kumana, une alternative moins fréquentée au parc de Yala. Kumana était d’ailleurs auparavant appelé Yala East, puisque situé à l’Est de l’autre parc national.
Batticaloa est une grande ville d’où vous pourrez explorer des récifs et spots de plongée sympa, mais aussi vous prélasser sur sa plage ou celle voisine de Kallady. C’est aussi là que vous trouverez une destination populaire sur cette côte, Pasikudah. Mais globalement, Batticaloa reste une région assez peu visité. On visite son marché, son phare et une balade en kayak sur le lagon est parmi les activités à faire sur cette côte.
Trinquemalay (très souvent orthographié Trincomalee) est une ville portuaire située à 110 km à l’Ouest de Kandy. Bâtie sur une presqu’île, on y visite son vieux fort (Fort Frederick) et ses temples hindous colorés comme le temple de Pathirakali Amman et surtout celui, à flanc de falaise, de Koneswaram (aussi référencé sous le nom de Shaktipeeth Shri Shankari Devi). À noter que vous avez une source d’eau chaude dans cette région (Kanniya Hot Water Springs). En remontant de 17 km, vous tomberez sur la grande plage de Nilaveli, plus tranquille que sa consoeur Uppuveli. Autre intérêt de cette plage, vous pourrez alors faire une sortie snorkeling au parc national de Pigeon Island.
On en arrive à la province tout au nord, avec Jaffna, sa principale ville, ancienne capitale culturelle des tamouls, qui est probablement la plus intéressante de cette partie du pays. Outre l’activité au bord du port, vous pourrez jeter un œil au Fort de Jaffna, construit au XVIIe siècle par des marchands portugais. Il existe aussi d’autres ruines propre aux dommages collatéraux de la guerre civile qui a ravagé le pays pendant 30 ans (je peux citer le vieux palais et « old district »).
Il y a aussi un temple hindou notable, celui de Nallur Kandaswamy. L’autre attraction de cette pointe nord étant l’ensemble d’îles situés à l’Est. Parmi celles-ci, il y a la petite île de Nainativu, où se concentrent plusieurs lieux de culte. le plus réputé étant le temple hindou de Nagapooshani Amman. Mais on y trouve aussi des petits temples bouddhistes, une mosquée et au moins une église.
La particularité de Jaffna est d’être située sur une péninsule, coupée du reste du Sri Lanka par l’océan indien traversant le pays de part en part. Au coin Nord-est, vous aurez une langue bande de sable, non loin de point Pedro.
Je terminerai ce chapitre en citant l’île de Mannar, à 2 h au sud de Jaffna. Sa particularité est d’être à cheval entre la baie de Palk et le golfe de Mannar. Avec l’alignement de petites îles et de bancs de sable dans son prolongement, nommé pont d’Adam, elle sépare le détroit de Palk du golfe de Mannar, séparant l’État indien du Tamil Nadu de la péninsule de Jaffna.
Voici une carte pour situer et résumer toutes les destinations et lieux d’intérêts au Sri Lanka :
Avant de vous exposer plus en détails les possibilités d’itinéraires, je vous expose déjà notre expérience. Je tiens à le préciser d’avance, c’est un parcours qui ne plaira pas à tout le monde, déjà parce qu’on est passé à côté de certains sites « incontournables », faute de temps, mais aussi parce que du coup, on bougeait tous les jours.
Pas vraiment des vacances pour se reposer, mais on avait soif de découverte. Comme on était limité en temps, il a fallu faire un choix. En 12 jours, ça nous a toutefois permis d’avoir un bon aperçu du pays mais je suis le premier à penser qu’un 2e séjour ne serait pas de trop.
L’idée lors de ce séjour était surtout de se concentrer sur l’aspect culturel, c’est pour ça qu’on a surtout privilégié les sites du triangle culturel et patrimoine de l’Unesco. Nous n’avons pas fait de journée vraiment dédiée à la nature, en allant voir des cascades ou de safari dans l’un des parcs reconnus.
L’une des raisons de notre venue étant que le Sri Lanka est un pays majoritairement bouddhiste, avec des sites d’importances historique (l’arbre de la Bodhi d’Anuradhapura), qui parle donc à Jitima. C’est aussi pour cette raison que le séjour n’a été que de 12 jours, car on avait aussi réparti 8 jours en Inde pour aller voir, entre autres, un autre site bouddhiste important, le temple de Bodhgaya (lieu où le Bouddha Gautama Sidartha a atteint l’Éveil).
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5 et 6
Jour 7
Jour 8
Jour 9
Jour 10
Jour 11
Jour 12
Là où on s’est mal débrouillé, c’est que vu les distances, on s’était dit sur la partie Dambulla – Polonnaruwa et Anuradhapura, on pourrait rester à Dambulla comme point de base (on y a donc dormi 3 nuits). Hors, le fait est qu’il n’y a pas grand chose à Dambulla en dehors des grottes. Par la suite, on finissait d’ailleurs le séjour à Sigiriya, il aurait été, à la limite, plus judicieux de rester simplement là comme base de départ dans ce cas. Le but étant au final d’éviter d’avoir à changer d’hôtel chaque jour.
En revanche ce qu’il faut retenir, c’est que pour mieux en profiter et rajouter au moins une visite d’un parc national, 15 jours ne sont pas de trop au Sri Lanka.
Sur une semaine, je dirais qu’il faut focaliser sur la partie Centre-Nord OU faire une partie du Sud et dans les montagnes. Ce qui donnerait dans l’idée ceci :
Avec une arrivée à Colombo, partez dans les montagnes de Kandy, voir le temple de la Dent, se balader autour du lac et rejoignez Dambulla voir les grottes du temple d’Or. À Sigiriya, prenez la journée pour voir le rocher du Lion et Pidurangala. De là, vous pouvez passer une journée au parc national de Minneriya avant de finir une journée à la plage à Negombo.
Cette option revient plus ou moins à faire la première moitié de notre itinéraire. Rejoignez d’abord Galle et visiter sa vieille ville et son fort et passer une journée pour voir les plages des environs (Unawatuna, Koggala). Allez voir les plantations de thé de Nuwara Eliya d’où vous pourrez emprunter le mythique train dans les montagnes pour rejoindre Kandy, dernière étape avant de revenir à Colombo.
Cette durée permet de faire une extension de ce qu’on a pu faire en rajoutant au moins un parc national et rendant le tout un peu moins dans la course.
Colombo (1 nuit) – Galle (2 nuits) – Kataragama (2 nuits) – Parc national de Yala (1 journée) – Nuwara Eliya (2 nuits) – Kandy (2 nuits) – Dambulla (1 nuit) – Polonnaruwa (1 nuit) – Sigiriya (2 nuits) – Anuradhapura (1 nuit) – Colombo
Je tiens à préciser que ce n’est pas forcément là un « modèle », et que la durée des nuitées reste une suggestion de temps à passer à chaque étape, mais à adapter en fonction de vos envies. Afin d’en comprendre la « logique », età titre d’exemple, j’ai mis une nuit à Anuradhpura, mais il reste envisageable de faire la visite à la journée depuis Sigiriya, et donc de passer 3 nuits là-bas au lieu de deux. Pour Kataragama, j’indique deux nuits, car une première ferait suite à un repos après le temps de trajet depuis Galle tandis que la 2e ferait suite à la visite après la journée au parc de Yala.
Sur un mois, vous devriez avoir le temps nécessaire pour faire relativement bien le tour du pays.
Si vous faites l’addition, on arrive à 29 nuits, ça laisse donc une ou deux nuits de marge pour tenir compte des temps de transports et/ou se poser plus longuement quelque part.
Si je dois détailler un peu ce programme, après Galle, continuez le long des plages en vous arrêtant par exemple à la plage de Midigama. Mirissa est intéressante aussi notamment si vous voulez voir des baleines, car oui, on peut y voir des baleines au Sri Lanka et pas n’importe lesquelles puisqu’il s’agit des baleines bleues, plus gros mammifère sur la planète !
Aralutalawa est un point de chute pour se rendre aux plaines d’Horton, mais aussi de nombreuses cascades et le pic de « World’s End ». Et en parlant de pic, si la montée au site de pèlerinage de Sri Pada (pic d’Adam) n’est pas envisageable pour vous, il reste éventuellement l’alternative, le Little Adam’s Peak depuis Ella, plus facile d’accès.
Le Sri Lanka possède un climat tropical, qui se caractérise par deux saisons distinctes, une saison sèche et une saison des pluies. On y distingue également deux périodes de moussons, qui vont arroser différentes parties du pays selon la période de l’année.
Les températures sont élevées toute l’année avec des variations entre 28°C et 34°C en moyenne et des minimales entre 22°C et 26°C. Les pics de chaleur étant entre mars et juin et les températures les plus douces entre novembre et janvier, similaires à la Thaïlande.
Bien évidemment, les hauts plateaux du centre bénéficient de températures plus clémentes du fait de l’altitude. À Nuwara Eliya par exemple, les températures ne dépassent généralement pas les 23°C même en avril, l’un des mois les plus chaud. En juillet, attendez-vous à ne même pas atteindre les 20°C. Les nuits étant aussi fraîches avec des minimales à 9°C en janvier et guère mieux en juin avec 13°C.
De par la présence de deux moussons à deux périodes bien distinctes, il faudra cibler les régions à visiter. Le meilleur moment pour un voyage au Sri Lanka sera donc aux périodes suivantes :
À l’inverse, il faut mieux éviter les mois d’octobre et novembre qui sont globalement défavorables pour une visite sur l’île de Ceylan. Décembre ainsi que janvier aussi selon les lieux. Avril / Mai reste correct en terme de pluie mais ce sont des mois qui peuvent être très chaud. Enfin mars et septembre sont aussi moins bons du fait d’être une période de transition entre deux saisons.
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Colombo |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 31 | 32 | 32 | 31 | 30 | 30 | 30 | 30 | 30 | 30 | 30 |
T° C Min | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 26 | 25 | 25 | 25 | 24 | 23 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 5 | 5 | 9 | 14 | 16 | 16 | 12 | 11 | 15 | 17 | 15 | 10 |
Soleil** | 8 | 9 | 9 | 8 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 7 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Galle |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 29 | 30 | 31 | 31 | 30 | 29 | 29 | 29 | 29 | 29 | 29 | 29 |
T° C Min | 22 | 22 | 23 | 24 | 25 | 24 | 24 | 24 | 24 | 23 | 22 | 22 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 5 | 5 | 7 | 11 | 12 | 12 | 10 | 10 | 12 | 14 | 14 | 10 |
Soleil** | 7 | 8 | 8 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Nuwara Eliya |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 20 | 21 | 22 | 23 | 21 | 19 | 18 | 19 | 19 | 20 | 20 | 19 |
T° C Min | 9 | 9 | 10 | 11 | 13 | 13 | 13 | 13 | 12 | 12 | 11 | 11 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 8 | 7 | 8 | 13 | 13 | 16 | 17 | 16 | 15 | 18 | 17 | 15 |
Soleil** | 6 | 6 | 7 | 6 | 5 | 4 | 4 | 4 | 4 | 4 | 5 | 5 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Kandy |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 27 | 28 | 30 | 30 | 29 | 28 | 27 | 28 | 28 | 28 | 27 | 27 |
T° C Min | 18 | 18 | 18 | 20 | 20 | 20 | 20 | 19 | 19 | 19 | 19 | 18 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 6 | 5 | 8 | 14 | 11 | 15 | 14 | 13 | 13 | 17 | 16 | 14 |
Soleil** | 7 | 8 | 8 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Polonnaruwa |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 29 | 31 | 32 | 33 | 33 | 33 | 32 | 32 | 32 | 31 | 30 | 29 |
T° C Min | 23 | 23 | 24 | 25 | 25 | 25 | 25 | 25 | 24 | 24 | 23 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 6 | 5 | 6 | 9 | 7 | 7 | 7 | 7 | 8 | 14 | 15 | 14 |
Soleil** | 7 | 8 | 9 | 8 | 7 | 6 | 6 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Sigiriya |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 28 | 30 | 32 | 32 | 32 | 31 | 31 | 31 | 31 | 30 | 29 | 28 |
T° C Min | 21 | 21 | 22 | 23 | 24 | 24 | 23 | 23 | 23 | 22 | 22 | 21 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 5 | 5 | 6 | 11 | 8 | 8 | 8 | 8 | 9 | 14 | 15 | 13 |
Soleil** | 7 | 8 | 9 | 8 | 7 | 6 | 6 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Anuradhapura |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 29 | 31 | 32 | 33 | 33 | 32 | 32 | 32 | 32 | 31 | 30 | 29 |
T° C Min | 22 | 22 | 23 | 24 | 25 | 25 | 25 | 25 | 24 | 24 | 23 | 22 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 5 | 4 | 5 | 9 | 7 | 5 | 5 | 5 | 7 | 13 | 15 | 13 |
Soleil** | 7 | 8 | 9 | 8 | 7 | 6 | 6 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Baie d’Arugam |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 29 | 30 | 31 | 32 | 32 | 32 | 32 | 31 | 31 | 31 | 30 | 29 |
T° C Min | 23 | 23 | 24 | 25 | 25 | 25 | 25 | 25 | 24 | 24 | 24 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 6 | 5 | 5 | 9 | 8 | 7 | 7 | 8 | 9 | 13 | 15 | 12 |
Soleil** | 7 | 8 | 8 | 8 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Batticaloa |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 28 | 29 | 30 | 32 | 33 | 34 | 33 | 33 | 32 | 31 | 29 | 28 |
T° C Min | 24 | 25 | 24 | 25 | 26 | 26 | 25 | 25 | 25 | 24 | 25 | 24 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 13 | 7 | 5 | 8 | 7 | 2 | 4 | 8 | 7 | 16 | 19 | 18 |
Soleil** | 7 | 8 | 9 | 9 | 8 | 8 | 7 | 8 | 8 | 7 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Trincomalee |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 28 | 29 | 31 | 33 | 35 | 35 | 34 | 34 | 34 | 32 | 29 | 28 |
T° C Min | 24 | 24 | 25 | 26 | 26 | 26 | 26 | 26 | 25 | 25 | 24 | 24 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 7 | 5 | 4 | 6 | 4 | 2 | 4 | 5 | 6 | 12 | 16 | 16 |
Soleil** | 7 | 8 | 9 | 8 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 7 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Jaffna |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 28 | 29 | 31 | 33 | 34 | 33 | 33 | 33 | 32 | 31 | 29 | 28 |
T° C Min | 23 | 24 | 25 | 27 | 26 | 26 | 25 | 25 | 25 | 25 | 24 | 24 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 4 | 2 | 2 | 3 | 3 | 1 | 3 | 3 | 4 | 10 | 12 | 10 |
Soleil** | 8 | 8 | 9 | 8 | 7 | 6 | 6 | 7 | 7 | 6 | 6 | 6 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Les billets utilisés au Sri Lanka : 20, 50, 100, 500, 1 000, 2 000 et enfin 5 000 roupies seront les différentes coupures que vous serez susceptible de rencontrer. La monnaie est aussi divisée en centimes, 25 et 50 cents en pièce. On peut aussi y croiser des pièces de 1, 2 ou 5 roupies et depuis 2010, une pièce de 10 roupies, qui a remplacé le billet vert de cette même valeur.
Les cartes de crédit Visa ou Mastercard sont globalement acceptés dans les villes, mais le liquide est quand même très souvent utilisé.
Avec un taux actuel d’environ 1 € = 200 Rs la conversion est plutôt facile, en gros, il faut multiplier les prix sri lankais par 5 pour se faire une idée du prix en euro, en faisant abstraction des 3 zéros (Par exemple quelque chose à 10 000 Rs vaut donc 10 x 5 = 50 €.
Le tourisme est en plein boom. On y trouve donc un peu dans toutes les gammes. Au moment de notre séjour, c’étaient encore les balbutiements et les guesthouses manquait de « cachet » mais je pense que les choses évoluent.
Dans les auberges de jeunesse, vous devriez pouvoir trouver des lits à 5 € la nuit (dans les 1 000 roupies), comptez du coup 10 € par nuit si vous êtes deux. Si vous voulez plus de confort, comptez dans les 30 € (à partir de 6 000 roupies) pour une chambre double.
Ci-dessous, je vous résume la gamme tarifaire :
Si les repas n’étaient pas assez variés à nos goûts, ce n’est en tout cas pas se nourrir qui nous a ruiné au Sri Lanka. En moyenne, on dépensait de l’ordre de 600 roupies par repas à deux (3 €). Même nos plus gros repas lorsqu’on s’est fait quelques bons diner plus copieux nous coûtait à peine 10 € à deux (1 600 roupies alors).
QUELQUES REPÈRES :
Les transports sont assez rustiques mais alors vraiment pas chers. Finalement ce qui coûte le plus ce sont les multiples utilisations des tuk tuk qui restent le plus pratique pour se rendre d’un point à un autre rapidement.
Puisque j’évoque ce moyen de transport, notez qu’il existe un service de location de tuk tuk, que vous pouvez conduire vous même (nécessaire d’avoir le permis national + international évidemment), une alternative originale à la classique location de voiture, pour visiter le pays en autonomie, voir sur leur site ici.
Les bus sont ridiculement peu cher même si le confort est somme toute assez sommaire. Le train est également pas cher pour peu que vous ayez des places en 3e classe.
Suggestion minimum de budget journalier / personne – 33 € (Note: budget pour des vacances à budget moyen, avec hôtel 1* ou 2*, sinon guesthouses propres; repas essentiellement dans des restaurants simples et utilisation des transports en commun majoritaires. Quelques visites payantes mais pas trop).
Mes articles sur mon séjour au Sri Lanka.
Le Sri Lanka ne faisait pas spécialement partie de ma liste de pays à visiter et pourtant, l'occasion s'y étant
Notre séjour au Sri Lanka touche à sa fin, nous voilà à rejoindre notre dernière étape, retour à Colombo où
Pour clôturer cette visite du triangle culturel, il nous restait à visiter Sigiriya, surtout connu pour son "rocher du lion",
Pour cette 9e journée, nous sentions comme une certaine lassitude pour les vieilles pierres
Pour cette 8e journée, nous partions en tuk tuk donc depuis notre guesthouse à Dambulla pour rejoindre l’arrêt de bus
Direction la station de bus de Kandy en ce matin de notre 7e journée au Sri Lanka. Après un trajet en
Des avis, suggestions ? Laissez moi un commentaire !
16/11/2019