Bien choisir son trek à Chiang Mai
Parmi les nombreux visiteurs de la Thaïlande, ceux qui décident de visiter le nord, choisissent souvent de se lancer dans un trek, afin de notamment de partir à la rencontre des tribus montagnardes. Que ce soit dans la région montagneuse entourant Chiang Mai, celles de Mae Hong Son ou même encore autour de Phrae, dans le nord de la Thaïlande, les expériences au cœur de la nature attirent. Et alors que la majorité sera satisfaite de son expérience, une minorité ressentira avec une impression de déception, dû à plusieurs facteurs (Par ex. en raison de l’organisation de l’agence locale choisie, ou à cause d’attentes biaisées).
Voici quelques conseils que les randonneurs débutants doivent garder à l’esprit lors de la sélection d’un trek.
Pourquoi faire un trek à Chiang Mai ?
Tout d’abord, je tiens à préciser que si je me concentre sur la région de Chiang Mai, comme stipulé dans le titre, c’est parce que mon expérience personnelle à ce jour se limite dans cette province. De plus, Chiang Mai reste une destination incontournable dans le nord de la Thaïlande et pour un premier voyage au pays du sourire, souvent étant un premier « grand » voyage tout court (hors Europe), cette étape est fortement susceptible de faire partie de votre séjour. Après les conseils prodigués restent également vrai ailleurs pour le reste du pays.
L’avantage de Chiang Mai, qui est certes le cœur touristique du nord du pays et peut donc en rebuter certains, cherchant plus « d’authenticité » et de calme, c’est d’offrir une large palette de choix en terme d’expérience possible. Aguerris à l’exercice, de nombreuses agences locales proposent des tours pour la plupart prenant place dans les montagnes de Mae Taeng, au nord de la ville, ou à Mae Wang et au parc national du Doi Inthanon au sud. L’offre étant importante et les demandeurs suffisamment nombreux, il en découle alors des tarifs pour la plupart compétitif.
Un trek en Thaïlande, ça donne quoi ?
Il faut savoir que faire du trekking en Thaïlande se rapproche souvent plus d’une « simple » randonnée plus que d’un trek en tant que tel. Si on prend la définition des mots, un trek est caractérisé comme une « grande randonnée », dont la différence avec une randonnée pédestre classique se distingue surtout par sa plus longue durée. Cela implique notamment la traversée de zones plus sauvages ou difficiles d’accès, telle qu’une randonnée de plusieurs jours en montagne ponctuée de bivouacs. Ça, c’est la définition Wikipédia.
Hors en Thaïlande, on se retrouve souvent avec des formules de trek à la journée. Et c’est souvent la même formule « magique », à savoir un petit moment avec des éléphants (dans des sanctuaires de la mouvance du « no riding »), la fameuse randonnée, se faisait le long d’un sentier menant à une cascade bien souvent, puis pause baignade. L’après-midi, re-marche un peu puis éventuellement activité du style bamboo rafting, comprendre, se laisser glisser le long d’une petite rivière sur un radeau construit en bambou. Il existe parfois des formules intégrant du vrai rafting, convenant aux débutants.
Si l’ordre de ces activités peut changer, ces treks à la journée sont peu ou prou comme ça. La raison étant que pour des raisons de timing notamment, tout le monde n’a pas forcément le temps de consacrer deux jours à ce genre de pratique. De plus, certains étant débutant en la matière, cette formule devient comme une initiation « sympa » et demandant généralement peu d’effort physique. L’impression de faire quelque chose d’original à l’autre bout du monde.
Mais si vous êtes à la recherche d’un plus grand challenge, vous pourrez alors tester les formules sur deux jours ou plus. Là, on rentre alors vraiment dans la catégorie « trekking » puisque vous dormirez au milieu de la montagne après une grosse journée de marche. Mais là encore, la formule est souvent répétée, à savoir une première journée où l’on vous amène à votre point de départ, parfois en allant voir au passage une cascade accessible en voiture. Par la suite, c’est la montée au point de départ, dans un village au milieu des montagnes. La marche dure généralement moins de 4 h selon la vitesse du groupe et les arrêts/pauses. La nuit se fait alors dans un village de tribu des montagnes et le lendemain, on rentre dans la formule du trek à la journée, avec éléphant + bamboo rafting.
Je terminerai ce chapitre par évoquer le fait que si bons nombres de tours proposent des balades en groupe, il est souvent possible de faire un tour en privé pour avoir plus d’intimité. Cela implique évidemment de payer un supplément pour cette exclusivité. Faire un trek en groupe n’est pas forcément mauvais en soit, car cela peut être l’occasion de faire des rencontres, mais j’y reviendrais plus bas.
Et du coup, quels critères pour choisir son trek à Chiang Mai ?
Pour choisir le trek qui vous sied le mieux, voici quels sont les critères à prendre en compte afin de sélectionner une expérience qui vous corresponde.
1. Vos attentes
La base. Avec ce que j’ai résumé déjà plus haut, à vous de voir si ce type « d’aventure » vous plaît, si un trek plutôt simple mélangeant rencontre et activités « classique » vous conviendrait. Certains parmi vous pourraient être à la recherche d’un vrai défi, auquel cas, il existe de véritable trek dont le but est souvent d’atteindre le sommet d’une montagne, y faire son bivouac et admirer le lendemain le lever de soleil.
Pour se faire, deux options, soit par vous-même, soit avec une agence. Par défaut, on choisit souvent une agence, car on ne sait tout simplement pas par où commencer et vers où se diriger. Mais si vous êtes du genre débrouillard, il est important de préciser qu‘il existe bien des treks à faire seul, sans accompagnement, et qu’il n’est donc pas forcé de faire appel à un organisme extérieur. C’est le cas par exemple au Doi Mon Chong (aussi orthographié Jong), connu pour son rocher iconique rappelant un lion. Situé au sud de la province de Chiang Mai, il est nécessaire pour ce trek, comme souvent de ce genre de cas, de se signaler tout de même aux autorités, car on ne part généralement pas comme ça en pleine forêt (ici, c’est au départ depuis le village de Ban Muser).
Pour avoir des infos sur le dénivelé et distance, vous avez par exemple le site AllTrails, répertoriant ce genre de trek (dans l’exemple du Doi Mon Chong, il y a par contre une boulette car la randonnée se fait sur 6 km environ et non 11 km comme écrit sur le site, mais ça peut donner une base, notamment sur où se rendre).
Si vous préférez découvrir en étant accompagné, vous avez le site Thailand Mountain Trail, qui propose de vrai trek sur les montagnes iconiques du Doi Suthep (jouxtant la ville de Chiang Mai) et Chiang Dao. Il est même possible de faire un trekking sur 5 jours ralliant ces deux montagnes.
De manière générale, la bonne question à se poser, c’est : pourquoi faites-vous du trekking ? Souvent, l’idée derrière est de vivre un instant privilégié au milieu des montagnes et partager une expérience peu commune avec son quotidien. Cela implique notamment de voir des villages ethniques, de sortir de sa zone de confort. Mais si dormir dans des lieux isolés, où l’hygiène vous paraîtra loin de nos standards et que cela vous rebute, alors optez pour un trek en journée.
Si vous avez en tête un trek à la « Rendez-vous en terre inconnue », et attendez une expérience authentique dans un village reculé, le choix de l’opérateur peut s’avérer crucial pour éviter de tomber dans le village trop « commercial », car certaines balade sont tellement calibré et journalière que l’expérience avec les locaux s’en trouvera forcément limité car trop formaté.
2. Votre forme physique
Évidemment, le choix du trek dépendra avant tout de vos capacités physique. Si vous n’êtes d’ordinaire pas spécialement marcheur (la logique voudrait que le trek ne vous attire pas plus que ça), vous opterez plus facilement pour un petit trek à la journée. Si au contraire vous êtes un habitué des balades en milieu naturel, vous pencherez plus volontiers pour un long trek de deux jours minimum, permettant une meilleure immersion.
Les agences seront normalement à même de notifier le type de difficulté du dit trek et vous devriez donc savoir où vous mettez les pieds. Ne pas se fier uniquement à la durée, car le dénivelé peut jouer un rôle non-négligeable quant à la fatigue engendré. Lors de mon trek sur deux jours, façon « classique » (incluant visite d’une cascade avant la marche et activité éléphant + bamboo rafting le lendemain), la randonnée en elle-même n’a pas dépassé les 4 h. Et si globalement tout le monde a bien suivi le rythme, il faut admettre que certaines portions demandaient un effort plus intense de par la côte à gravir.
L’autre point important étant si vous êtes avec des enfants. Beaucoup de treks à la journée étant moins exigeant, permettent de faire profiter les enfants, si tant est que ces derniers restent un minimum de bon marcheur.
Une bonne paire de chaussure n’est pas de trop si la marche est conséquente, je suis toujours mi surpris mi amusé de voir des touristes partir à l’aventure en tongs en pleine forêt (si si y’en a). Ne vous surchargez pas inutilement. Prenez l’essentiel dans un sac à dos léger et laissez vos bagages principaux à votre hôtel ou à l’accueil de l’agence si vous vous y rendez par vous même. Le trekking en Thaïlande n’implique généralement pas de porteurs, mais il existe des treks impliquant des villageois prêt à se charger de la « sale » besogne. C’est le cas pour le trek au Doi Mon Chong que j’évoque jsute plus haut mais j’en avais aussi croisé au sentier menant au sommet du parc national de Ramkhamhaeng, jouxtant le parc historique de Sukhothaï.
Parmi les essentiels, un bon anti-moustique, ça en forêt, vous ne serez pas épargné. Soyez rassuré, dans ces zones autour de Chiang Mai, il n’y a pas de paludisme, toutefois, il peut y avoir d’autres maladie lié aux piqûres de ces insectes (dengue, zika, chikungunya, bien que les cas restent assez rares concernant ces deux derniers). Prévoyez de la crème solaire et un chapeau n’est pas de trop.
On l’oublie souvent, mais en saison froide (mi-novembre à mi-février), il peut faire frais en soirée et la nuit. Prenez des vêtements chauds et assurez-vous que la literie sera suffisante (c’est généralement le cas puisque vous aurez des couvertures).
3. Le trek et ses activités
Si l’on combine les deux paragraphes précédents, vous devriez commencer à savoir ce que vous voudriez inclure comme activités en tenant compte de l’accessibilité (facile/difficile) et leur variété. Vous pouvez vous diriger vers un trek clairement plus orienté paysage, combiné à une rencontre d’une tribu dans les montagnes, ou un tour un peu fourre tout pour multiplier les expériences, éléphant, marche, cascade, bamboo ou white rafting sont les exemples les plus courants.
Mais en étant limité par le temps, on a tendance à vouloir trop en faire, trop en voir, ne vous laissez pas déborder par la tentation. Voir cinq villages en une journée n’est pas forcément intéressant, car il y aura un effet de répétition. Une ou au plus deux tribus par jour est plus que suffisant. Cherchez plutôt combien de temps vous passerez dans un village si vous visitez pendant la journée. Aurez-vous la possibilité de participer à la vie du village, par exemple en testant un artisanat local (tissage), en aidant le travail dans les champs (plantage ou récolte du riz selon la saison ou autre plantation), en échangeant avec les villageois sur leur quotidien ? Si possible, renseignez dans quels villages logerez-vous ? Quelle(s) tribu(s) visiterez-vous ?
On en revient à ce que vous cherchez un « trek » après tout, il faut donc aussi qu’il y ait un minimum de marche, mais vous ne serez sûrement pas partant pour être debout dix heures par jour. Posez-vous donc les bonnes questions – combien d’heures de marche y a-t-il chaque jour ? Y a-t-il de longues pauses ? À quel rythme le trek marchera-t-il ? Comment est le terrain ? Passerez-vous principalement à travers les rizières, la jungle en suivant des sentiers ou des routes. Combien de temps est nécessaire pour arriver là où le trek commence ? Comment sera gérée l’eau, les repas ? Ces derniers étant généralement fournis, pouvez-vous faire des demandes particulière et adaptés (allergie, végétarien).
4. L’agence
On en vient au choix important de l’agence. Comme c’est une activité classique depuis Chiang Mai, ce ne sont pas les agences qui manquent à vous proposer monts et merveilles et autres aventures. Beaucoup de guesthouses proposeront leurs propres services. Il est à noter que ce n’est pas parce que votre maison d’hôtes à Chiang Mai organise un trekking qu’ils organisent eux même le trek – cela signifie souvent qu’ils vous vendent une place pour un trek organisé par une entreprise distincte pour laquelle ils obtiendront une réduction.
Pour s’assurer d’une qualité égale, il vaut mieux que ce soit bien l’hôtel qui gère les sorties. C’est toujours préférable d’aller à la source – demandez donc s’ils organisent bien eux même les visites et s’ils disent non, allez ailleurs, je vous donne par ailleurs quelques bonnes adresses ci-après. De manière générale, si vous allez voir sur place, l’agence semble-t-elle être professionnelle ? Les photos d’illustrations ont elles l’air récente ? Pouvez-vous voir les commentaires des groupes précédents ? Sur TripAdvisor ? Sont-ils gérés par une entreprise ou une famille ? Les deux peuvent être bons attention amis avec chacun leurs avantages et inconvénients.
Parmi les références d’hôtels proposant ses propres activités :
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- le Swiss Lanna Lodge, un hôtel familial francophone qui propose une variété de tours et treks jusqu’à 4 jours avec leur guide, Loolu.
- le Spicy Villa Eco-Lodge, autre hôtel avec une bonne réputation, avec un emplacement au cœur de la nature.
Si vous cherchez en ligne, le site a t’il l’air professionnel et mis à jour ? Les informations vous semblent-elles claires et complètes ? Lorsque j’ai cherché pour faire une journée « classique », je voulais un cadre « intime » et un mélange d’activité incluant éléphant, marche, bamboo rafting. Mon choix s’était porté sur www.chiangmaijungletrekking.com, géré par Toto, derrière le Toto Elephant Sanctuary, qui a très bonne réputation (note de 4.9/5 sur Google). Ce dernier vient d’ailleurs d’ouvrir un hostel, le Toto Hostel à Chiang Mai, qui devrait convenir aux petits budgets (moins de 400 Bahts).
Si vous cherchez la journée en question, elle n’est plus disponible chez eux (pas tel quel), ce qui pour moi est aussi un point positif, car cela veut dire qu’ils ne se reposent pas sur certains acquis et varient leurs offres et lieux de découverte. J’avais donc re-testé un nouveau tour similaire chez eux pour voir la différence (disponible ici)
De plus, ces derniers, comme certaines agences, offrent en « bonus » les photos qu’ils prennent le long de la journée, c’est parfois utile pour récupérer des souvenirs de moment où vous pourriez ne pas avoir d’appareil (quand l’activité implique de l‘eau, exemple, la photo du rafting).
Enfin je vous donne également deux autres agences réputés :
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- Chiangmai Trekking with Piroon, qui, avec une note de 5/5 sur TripAdvisor, est clairement une référence.
- Pooh Eco-Trekking, qui se démarque déjà depuis quelques années pour leur approche très axé nature et explorant notamment des contrées plus lointaines (vers Mae Sariang).
5. Le guide
Un autre point qui peut jouer sur l’expérience, le guide. Si certaines des agences cités ci-dessous auront toujours les mêmes, il arrive parfois que ce soit des freelances. Si vous entendez donc parler d’une connaissance évoquant « j’ai passé un super séjour avec le guide Lek chez X », rien ne garantis que vous aurez à votre tour Lek en vous rendant chez X. Outre les références données au-dessus, vous pouvez demander si possible à rencontrer votre guide la veille.
Le guide jouera un rôle important dans les souvenirs que vous ramènerez de cette randonnée. Est-ce que ce dernier sera du style à boire un coup autour d’un feu de camps en poussant la chansonnette (j’ai eu droit à ça), ou êtes-vous plus désireux d’en apprendre davantage sur l’ethnie vous hébergeant et les relations de pouvoir au sein d’une tribu. Votre guide devrait être en mesure de vous fournir l’expérience et les connaissances que vous recherchez.
Certains guides ou hôte sont réputés pour offrir des treks de qualité et une expérience enrichissante. C’est le cas de Tee Watertown (que vous pouvez contacter sur Facebook, en anglais), un jeune natif de Chiang Mai qui se prédestinait à une vie de moine. Après 7 ans dans les ordres, il décida d’explorer la vie autrement et obtint un premier job en tant que guide pour des treks. C’est un autodidacte qui a d’ailleurs ouvert sa propre structure depuis 2016, auparavant appelé Karen Cultural Treks mais depuis renommé en son nom propre, voir son site : Tee Watertown.
6. Le groupe
Dernier point pour être paré à toutes les éventualités. La cohésion du groupe. Évidemment, il est difficile à la base de prévoir avec qui l’on va tomber. Mais si vous prenez un tour dans votre guesthouse, certaines peuvent vous mettre à disposition la liste des participants si vous la demandez. Le sexe, l’âge, la nationalité sont tous normalement indiqués et vous permettront de vous donner une idée sur les personnes qui partageront votre quotidien, surtout important si vous partez (et donc devez les supporter) plusieurs jours.
Si les tours en privé sont généralement plus cher, à vous de voir si vous préférez être en intimité avec vos amis, famille ou seul en couple, ou alors ouvert à découvrir en petit groupe (généralement 10-12 personnes) sans forcément parler anglais.
C’est dans cette rubrique que je peux évoquer le cas de Pauline, qui gère Évasion Karen, car marié à un homme de cette même tribu et vivant dans le village niché dans les montagnes de Chiang Mai. Elle permet de faire vivre 2 jours d’immersion dans un village Karen, et si elle n’a pas de programme défini à la base, il est possible d’y intégrer une marche dans la jungle et rentre donc bien dans la case « trekking », et en français, ça peut aider. Elle ne peut être contactée que via sa page Facebook et ne fait justement que des visites privée, vous serez donc seul en couple ou avec votre famille et uniquement vous. Par contre, cela va de soi que son calendrier se rempli vite et qu’il vaut mieux réserver des mois à l’avance.
Bon trek à Chiang Mai !
Avec toutes ces infos, vous devriez avoir tous les outils pour trouver un trek intéressant et vous permettant une expérience optimum en restant à Chiang Mai. N’hésitez pas à revenir ici partager vos bons plans et souvenirs, je mettrai à jour si cela vaut le coup d’en parler, alors soyez aussi acteur du blog !
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Celine
Bonjour,
Merci pour vos articles qui me font voyager à nouveau !
Pendant un voyage en Thailande il y a 9 ans, nous avions fait un mémorable à Mae Hong Son avec Dam, un guide super. Une seule journée, mais 6h de marche dans la jungle, arrêt pique nique dans un village. C’était merveilleux !
Romain
Bonjour,
Mae Hong Son est en effet aussi une belle région propice pour des treks, mais j’en parlerai lorsque j’aurai pu expérimenté moi même 😉 Merci pour ce retour d’expérience!