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cover que faire à chiang rai
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Quand on évoque Chiang Rai, on pense immédiatement à son temple blanc, le célèbre Wat Rong Khun, qui attire beaucoup de curieux chaque jour. Beaucoup croient pourtant que ce temple est la seule chose à voir dans cette région, ou faute de temps, ne prennent pas la peine d’explorer plus en profondeur la ville et ses environs.

Et pourtant, Chiang Rai, avec ses paysages montagneux et son ambiance paisible, n’a rien à envier à sa voisine Chiang Mai. Plus reculée dans le nord de la Thaïlande, elle offre un cadre moins touristique qui fait tout son charme.

Ce guide a été conçu pour vous aider à découvrir ce que cette province la plus septentrionale de Thaïlande, a à offrir au-delà de son célèbre temple blanc : des expériences, des paysages uniques et une plongée dans la culture locale.

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Les origines de Chiang Rai : un peu d’histoire

Tout est parti de l’actuelle ville de Chiang Saen. Alors appelé Ngoen Yang, ce petit royaume était dirigé par Lao Meng, le 24e souverain de la lignée. Le destin de la région bascula avec son successeur, Mangrai (1238-1317), parfois orthographié Mengrai, qui accéda au trône en 1259.

Très vite, Mangrai fait preuve d’ambition en nouant des alliances avec les états voisins et en annexant certains territoires par la force. Il forge notamment des alliances stratégiques, comme avec le royaume de Sukhothai, pour consolider son pouvoir dans la région. En rassemblant les principautés tais du nord, il fonde ainsi le royaume Lanna, ou « royaume aux millions de rizières », qui devient une puissance régionale. Cet agrandissement rapide le pousse à déplacer sa capitale de Ngoen Yang, trop excentrée sur les rives du Mékong.

ancienne muraille entree chiang saen province de chiang rai

Les anciennes murailles à l’entrée de Chiang Saen.

En 1262, Mangrai établit sa nouvelle capitale, Chiang Rai, dans la vallée fertile de la rivière Kok, un affluent du Mékong. « Chiang » signifiant « ville » en thaï du nord, il la nomme en son honneur : Chiang Rai, la ville de (Mang)Rai. Pendant 30 ans, la ville reste le cœur du royaume, mais elle cède son rôle en 1296 à une nouvelle capitale, Chiang Mai (« la ville nouvelle »). Le Lanna est toujours en pleine expansion et Chiang Mai offre un emplacement plus central pour contrôler les territoires récemment conquis, comme le royaume Mon d’Hariphunchai (actuelle Lamphun).

Chiang Rai ne disparaît pas pour autant. En 1434, elle entre à nouveau dans l’histoire avec la découverte du Phra Kaeo Morakot. Oui, je vous parle là de la plus importante représentation de Bouddha vénérée en Thaïlande, le fameux Bouddha d’émeraude (en réalité en jade), que vous pouvez admirer aujourd’hui au Wat Phra Kaew à Bangkok !

priere monument statue roi mengrai chiang saen

Statue de Meng Rai situé dans sa ville natale.

Comme le reste du royaume Lanna, Chiang Rai subit la domination birmane entre la fin du 16e et le 18e siècle. Cette période est marquée par des tensions régulières entre le royaume Lanna et le Siam, qui reprend finalement le contrôle de la région en 1775. Bien que le Lanna conserve une certaine autonomie avec ses propres dirigeants, il est progressivement intégré au royaume de Siam sous les réformes du roi Chulalongkorn (Rama V) à la fin du 19e siècle.

En 1899, Chiang Rai est officiellement intégrée au Siam et devient une province à part entière en 1910. De petite capitale royale à ville provinciale, elle reste un pilier culturel et historique du nord de la Thaïlande.

Que faire et voir dans la ville de Chiang Rai

Soyons honnêtes : comme beaucoup de villes en Thaïlande, Chiang Rai n’est pas particulièrement « charmante ». Mais cela ne veut pas dire qu’elle manque d’intérêt ! Entre ses temples, marchés et les visites possibles dans ses environs proches, il y a largement de quoi occuper quelques journées.

Qui plus est, Chiang Rai offre une ambiance plus paisible et authentique (bien que je ne sois pas forcément fan de ce mot), surtout en journée, bien différente de la plus grande métropole qu’est Chiang Mai. Avec la « patte » du nord visible ça et là dans son mobilier urbain et une fréquentation plus modérée, elle s’impose comme une porte d’entrée idéale pour explorer l’extrême nord de la Thaïlande et son Triangle d’Or.

Découvrir les temples intéressants de Chiang Rai

Comme toute bonne ville thaïlandaise, Chiang Rai regorge de temples. Mais ici, certains se démarquent particulièrement, que ce soit par leur architecture originale ou l’histoire fascinante qu’ils racontent.

Wat Rong Khun (Le Temple Blanc)

Situé à 13 km au sud du centre-ville, impossible de passer à côté de l’attraction numéro 1 de Chiang Rai : le temple blanc, ou Wat Rong Khun. Cette œuvre à part entière est signée par l’artiste thaïlandais Chalermchai Kositpipat, natif de Chiang Rai. Débuté en 1996, ce temple fascine par son éclatante couleur blanche, symbole de pureté, qui contraste magnifiquement avec le ciel bleu de l’hiver thaïlandais (de novembre à février).

Au fil des années, l’artiste continue d’ajouter des sculptures et des éléments, mêlant traditions bouddhistes et références contemporaines. Parmi elles, des héros ou méchants de l’univers hollywoodien se glissent ici et là, rendant le lieu aussi intriguant qu’unique.

Le Wat Rong Khun est un site en perpétuelle évolution : sa finalisation est prévue… pour 2070 !

Pour plonger dans les détails fascinants de la symbolique, des différentes structures et des surprises que réserve cette visite, découvrez mon article complet ici.

Informations pratiques sur le temple blanc

Horaires d’ouvertures : Ouvert tous les jours de 8h00 à 17h00.
Tarif d’entrée : 100 Bahts.

Wat Rong Suea Ten (Le Temple Bleu)

Le Wat Rong Suea Ten est situé juste au nord du centre-ville de Chiang Rai, sur l’autre rive de la rivière Kok. Pour le moment, l’accès est gratuit, ce qui en fait une visite incontournable et abordable pour découvrir une autre facette de l’art contemporain thaïlandais.

En arrivant devant le temple bleu, on est immédiatement frappé par sa couleur dominante et son style, qui rappelle étrangement celui du temple blanc. Et pour cause : la création de ce temple est l’œuvre d’un disciple de Chalermchai Kositpipat, l’artiste derrière le célèbre Wat Rong Khun.

Le nom thaï, « le tigre dansant », fait référence à une époque où des tigres vivaient dans la région et avaient pour habitude de sauter dans la rivière Kok toute proche. Le village environnant adopta ainsi le nom de Rong Suea Ten.

À l’emplacement actuel, se trouvait un ancien temple tombé en ruines que les habitants souhaitaient reconstruire. Le projet a débuté en 2005, mais c’est véritablement l’achèvement du hall principal en 2008, abritant un superbe Bouddha blanc, qui a commencé à attirer les visiteurs.

Le temple est entièrement bleu – des murs extérieurs aux peintures intérieures – et, tout comme son « cousin » en blanc, est une œuvre en constante évolution (même s’il est clairement plus limité en terme d’espace). Sur la façade arrière, on peut admirer une statue de Bouddha debout, également blanche, qui fait face à un chedi bleu, reposant sur une base carrée… bleue, évidemment !

Informations pratiques sur le temple bleu

Horaires d’ouvertures : Ouvert tous les jours de 7h00 à 20h00.
Tarif d’entrée : Gratuit

Wat Phra Kaeo

Oui, c’est bien le même nom que celui du célèbre temple à Bangkok. Et pour cause : c’est à Chiang Rai qu’a été découverte en 1434 la statue de Bouddha qui donnera son nom au plus important temple du pays, le Wat Phra Kaeo, ou temple du Bouddha d’émeraude.

Notez que le terme « Kaeo » peut aussi s’écrire « Kaew », une différence de transcription fréquente en thaï.

Alors situé dans un temple appelé Wat Pa Yia (le « temple de la forêt de bambou »), l’histoire raconte que la statue fut révélée en 1434, lorsque la couche de stuc qui la recouvrait se fendilla. Cette couche avait probablement été appliquée pour protéger la statue des pillages en cas d’invasion.

entree wat phra kaeo chiang rai

Le Phra Kaeo Morakot – son nom officiel – n’est en réalité pas en émeraude, mais en jade. En thaï, le mot « Kaeo » signifie simplement « vert », mais l’appellation « Bouddha d’émeraude » s’est imposée dans les traductions modernes, amplifiant l’idée de sa rareté et de sa valeur, un choix accentué avec l’avènement du tourisme.

Une statue au parcours mouvementé

Si l’origine de cette statue reste mystérieuse, son histoire à partir de sa découverte est bien documentée. Après avoir été trouvée à Chiang Rai, elle quitta la ville en 1436 pour être transférée dans la nouvelle capitale du royaume Lanna, Chiang Mai, mais termina par « erreur » son voyage à Lampang, où un temple fut construit spécialement pour l’accueillir (aujourd’hui le Wat Phra Kaew Don Tao Suchadaram).

Trente-deux ans plus tard, la statue fut finalement rapportée à Chiang Mai, au Wat Chedi Luang, avant d’être emmenée au Laos en 1551, lorsque le royaume Lanna passa sous domination du Lan Xang.

statue interieur du wat phra kaeo chiang rai

Copie du Bouddha d’émeraude à l’intérieur du temple de Chiang Rai.

Elle séjourna d’abord à Luang Prabang, puis fut déplacée à Vientiane en 1564, où elle resta plus de 200 ans au Vat Phra Kéo. En 1778, lors de la prise de Vientiane par les armées siamoises dirigées par Chao Phraya Chakri (futur Rama I, fondateur de la dynastie Chakri), la statue fut rapportée à Bangkok.

Aujourd’hui, le Bouddha d’émeraude est exposé au Wat Phra Kaew, dans l’enceinte du Grand Palais de Bangkok.

Depuis cette découverte marquante, le temple originel de Chiang Rai a été renommé Wat Phra Kaeo, en hommage à cette statue sacrée. Le site abrite également un musée, qui mérite une visite pour plonger dans l’histoire religieuse et culturelle de la région

Le musée du Wat Phra Kaeo

Installé dans un bâtiment en bois de deux étages, le Phra Kaeo Temple Museum propose une riche collection d’objets religieux et historiques. Vous y découvrirez des sculptures anciennes, des artefacts bouddhistes, ainsi que des pièces datant de la période du royaume Lanna.

L’entrée est gratuite, et le musée est ouvert de 9h00 à 17h00 tous les jours, sauf exception. C’est un excellent complément à la visite du temple pour approfondir votre connaissance de l’héritage culturel de Chiang Rai.

Informations pratiques : Wat Phra Kaeo et son musée

Horaires d’ouverture :
– Temple : Ouvert tous les jours de 7h00 à 18h00
– Musée : Ouvert de 9h00 à 17h00

Tarif d’entrée : Gratuit

Wat Huay Pla Kang

Lorsque j’ai visité ce temple pour la première fois, l’imposante statue de la déesse de la miséricorde, Guan Yin, n’était pas encore entièrement achevée. Car oui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’un Bouddha, mais de Guan Yin, une déesse de la mythologie chinoise particulièrement populaire en Thaïlande, où une grande partie de la population a des racines chinoises. Cela explique aussi l’importance du Nouvel An chinois dans le pays.

Le site a commencé modestement en 2001, sous la forme d’un petit monastère fondé par Phra Ajarn Phob Chok. Ce moine, dont les connaissances en astrologie à vocation divinatoire lui valurent les bonnes grâces de la monarchie thaïlandaise, a permis au site de prendre rapidement de l’ampleur.

vue ensemble du wat huay pla kang chiang rai

Vue d’ensemble des bâtiments composant le temple.

En 2009, le lieu a été officiellement reconnu comme temple par le Bureau national du bouddhisme et a reçu son nom actuel, Wat Huay Pla Kang. Aujourd’hui, le complexe s’étend sur plus de 14 hectares, avec une architecture qui mélange des influences thaïlandaises et chinoises dans un style éclectique qui ne laisse personne indifférent.

Une autre particularité du site est son lien avec le bouddhisme Mahayana (appelé aussi « Grand Véhicule »), une rareté dans un pays où le bouddhisme Theravada est prédominant.

Ce temple est particulièrement prisé des fidèles bouddhistes qui viennent y prier pour des problèmes financiers ou de santé, une popularité qui a conduit à la construction récente d’un hôpital, même si ce dernier dénature un peu les alentours.

Voici les principales structures du site :

Phop Chok Dhamma Chedi

Cette pagode à neuf étage mélange des éléments architecturaux contemporains et traditionnels. Chaque niveau présente des toits de style chinois ornés de motifs de dragons.

pagode 9 etages wat huay pla kang chiang rai

La pagode aux 9 étages du temple.

L’entrée se fait par une petite série de marches qui ne sont pas gardés par les habituels « nagas » mais par deux dragons, mâle d’un côté, et femelle de l’autre. Au rez-de-chaussée, vous serez accueilli par une musique répétitive que vous entendrez un peu partout sur le site. La pièce principale abrite une impressionnante statue de Guan Yin sculptée dans du bois de santal.

En montant dans la pagode, vous découvrirez à chaque étage des statues de Bouddha uniques. Au sommet, un gros Bouddha, typique du style chinois avec son ventre proéminent, trône en symbole d’opulence et de prospérité. Le design thaïlandais reste néanmoins visible : la pointe de la pagode est ornée d’un chedi en forme de cloche, agrémenté de flèches d’influence birmane.

Ubosot en stuc blanc

Même s’il pourrait être surnommé « le temple blanc », je ne voulais pas apporter de la confusion avec son célèbre voisin, le Wat Rong Khun. Cet Ubosot, ou salle d’ordination, adopte une configuration plus classique d’un temple thaïlandais, avec un escalier bordé de Naga menant à l’entrée. L’intérieur est ici semblable à l’extérieur, blanc uniquement, avec des bas reliefs représentant la vie de Bouddha et des motifs floraux ornent les colonnes.

Au fond se dresse la principale image de Bouddha qui se reflète sur le carrelage blanc immaculé. Contrairement à la pagode et à la statue de Guan Yin, cet espace reste souvent moins fréquenté, ce qui ajoute au côté serein qui s’en dégage et lui procure presque un effet Wow.

La statue géante de Guan Yin

Perchée sur une colline à l’opposé de la pagode, cette imposante statue de Guan Yin, la déesse de la miséricorde, s’élève à 79 mètres de haut. Dans le bouddhisme Mahayana, Guan Yin est vénérée comme une figure bienveillante et compatissante. Elle est ce qu’on appelle un Bodhisattva : un être qui, par compassion, choisit de retarder son entrée dans le nirvana afin d’aider les autres à atteindre l’éveil.

Avec ses traits féminins, Guan Yin est classiquement représentée assise sur une fleur de lotus, tenant un vase de jade dans sa main gauche et pointant sa main droite vers le ciel. Par méconnaissance, elle est souvent surnommée à tort le « Grand Bouddha blanc » de Chiang Rai.

escalier wat huay pla kang chiang rai

La structure étant creuse, un ascenseur a été astucieusement intégré, permettant d’accéder au 25e étage (moyennant un ticket d’entrée). Le personnel en tenue soignée vous saluera pour une rapide ascension vous menant littéralement dans… sa tête !

L’espace à l’intérieur est relativement restreint, mais il vaut le détour pour deux raisons :

  1. Les riches décorations : Les parois sont ornées de superbes motifs en stuc d’un blanc éclatant, représentant des scènes liées à la compassion et à la sagesse.
  2. La vue à travers ses yeux : Depuis l’intérieur de la tête, trois ouvertures s’offrent à vous : deux latérales, correspondant aux yeux de la déesse, et une au centre de son front, symbolisant le troisième œil. Ces fenêtres ne sont pas seulement des ouvertures physiques ; elles offrent une vue imprenable sur les environs et permettent de découvrir le paysage « à travers les yeux de la déesse ».

Pour aller encore plus haut, des escaliers situés sur le côté permettent d’accéder au 26e étage. Vous y retrouverez une configuration similaire, avec des ornements détaillés sur les murs et des ouvertures offrant une vue dégagée sur l’arrière de la statue et les paysages environnants.

Informations pratiques : Wat Huay Pla Klang

Horaires d’ouverture : Ouvert tous les jours de 7h00 à 21h00. Les ascenseurs sont disponibles de 7h00 à 18h00.

Tarif d’entrée : Gratuit pour l’essentiel du site, 40 bahts pour accéder à l’intérieur de la statue de Guan Yin.

Restauration gratuite : À l’arrière de l’Ubosot, une cantine offre des repas gratuits, ouverts à tous sans distinction d’origine ou de statut social. Même si initialement c’est destinée aux personnes dans le besoin, elle affiche clairement en anglais : « Free food » et on m’y avait clairement invité à m’y restaurer.

Baan Dam Museum (La maison noire)

Le terme « Baan » signifie « maison » en thaï, mais peut aussi être interprété comme « village », ce qui est pertinent ici, car le site comprend une quarantaine de bâtiments construits dans un style inspiré de l’architecture traditionnelle du nord de la Thaïlande ,formant ainsi, comme une sorte de village.

maison noire baan dam museum chiang rai

À première vue, on pourrait croire à un musée mettant en valeur l’art populaire et les traditions locales. C’est d’ailleurs ainsi que le lieu est présenté par l’office de tourisme. Pourtant, le Baan Dam Museum n’a rien d’un musée classique.

La couleur noire omniprésente et les nombreux détails exposés révèlent la véritable intention derrière ce lieu : il s’agit en réalité d’une œuvre artistique grandeur nature, imaginée par Thawan Duchanee, un artiste national de renom dans le domaine des beaux-arts, connu pour son style singulier et audacieux.

Globalement, l’extérieur des bâtiments impressionne par leurs motifs en bois sculpté, même si certains se distinguent par des apparences qui dénotent, avec, entres autres, des salles en forme de cloche, ou encore ce bâtiment en forme de poisson, dont l’intérieur est aménagé comme une chambre.

Les intérieurs sont d’ailleurs atypiques. On croise d’autres « pseudo » chambres et mêmes des fausses toilettes ou salle de bain, quand d’autres abritent une profusion de peaux d’animaux (crocodiles, serpents, ours, loups). Enfin, disséminés un peu partout, on croise des ossements ainsi que de nombreuses cornes de buffles.

Dans un autre registre, vous croiserez à plusieurs reprises des figurines à l’anatomie masculine très, très mise en avant. Ces choix artistiques donnent au lieu une atmosphère sombre, presque dérangeante selon certains, loin de l’idée d’un musée classique.

Le message derrière tout cela ? Une réflexion sur les dérives humaines. La couleur noire omniprésente et ces éléments particuliers symbolisent les aspects les plus sombres de notre nature. Les animaux exposés symbolisent notre domination et les souffrances infligées au règne animal, quant aux sculptures ollé ollé, elles dénoncent l’obsession pour les désirs matériels et charnels.

Bien évidemment, le bouddhisme et les croyances ne sont pas oubliées car sur le site, vous trouverez bon nombres de statues de bouddha (la plupart en bois sculptés) ainsi que de la divinité hindou, Ganesha.

Depuis la disparition de son créateur, c’est son fils qui a repris la gestion du site, lequel continue d’évoluer dans le temps, bien que dans une moindre mesure comparée au Wat Rong Khun.

Pour l’anecdote, il est intéressant de constater qu’à Chiang Rai, sans se concerter, deux artistes contemporains ont conçu deux projets distincts, Thawan Duchanee pour le Baan Dam Museum, avec sa thématique sombre et Chalermchai Kositpipat pour le Wat Rong Khun, où le blanc qui représente la pureté et la lumière domine.

Deux œuvres aux antipodes, formant une sorte de yin et yang artistique : l’obscurité contre la lumière, le sombre contre la pureté. Deux visions, deux expériences, un contraste saisissant.

Informations pratiques sur Baan Dam Museum

Horaires d’ouverture : Ouvert tous les jours de 9h00 à 17h00.

Tarif d’entrée : 80 bahts.

Les marchés et autres attractions en ville

De tout ce que j’ai présenté jusqu’à présent, seul le Wat Phra Kaeo se situe véritablement en centre-ville. Le temple bleu, bien qu’assez proche, se trouve sur l’autre rive de la rivière Kok et n’entre donc « techniquement » pas dans cette catégorie. Et s’il existe bien quelques autres temples dignes d’intérêt, comme le Wat Jed Yod, à deux pas du bazar de nuit, ou le Wat Mung Muang, non loin du marché municipal, c’est davantage les autres facettes de la ville que je vais aborder ici.

wat mung muang pres du marché municipal de chiang rai

Wat Mung Muang.

Le marché municipal

Non loin du Wat Mung Muang (et de quatre autres temples, si jamais vous aimez les défis), vous trouverez le Kad Luang Chiang Rai Market, alias le marché municipal de la ville.

Si vous n’avez encore jamais mis les pieds dans un petit marché local en Thaïlande, c’est une bonne occasion de vous rattraper. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer d’un marché en pleine ville, celui-ci a plutôt des airs de marché de campagne. C’est l’un des lieux où l’on peut vraiment ressentir l’authenticité de Chiang Rai.

Vous y trouverez un peu de tout : les beaux étals colorés de fruits et légumes côtoient des poissons, des viandes fraîches et des plats locaux tout prêts. Mais ce n’est pas tout ! Le marché propose également des vêtements, des accessoires en tout genre (montres, lunettes…) et même des produits d’épicerie. En somme, c’est une véritable petite foire, vivante et animée une grande partie de la journée.

Petite anecdote : C’est précisément dans ce marché qu’on partait acheter les ingrédients frais nécessaire pour le cours de cuisine réalisé à Chiang Rai (voir plus bas).

Marché de nuit

Restons dans le thème des marchés avec ce qui, à mes yeux, reste l’une des attractions principales de Chiang Rai : son marché de nuit, ou Night Bazaar. Situé juste à côté du terminal de bus principal, il est difficile de le manquer. L’entrée est bien signalée, et l’animation qui l’entoure donne tout de suite envie d’y jeter un œil.

Les stands se mélangent aux magasins alignés le long de ce marché, avec une dominance d’articles souvenirs : t-shirts, savons, artisanat local, et même quelques peintures et dessins. Mais le marché ne se limite pas aux emplettes ; il se distingue aussi par son offre culinaire et ses spectacles.

Deux zones de restauration y sont aménagées, chacune accompagnée d’une scène. Vous y verrez chaque soir une alternance entre musiciens locaux (souvent un guitariste), des danseuses traditionnelles et parfois un petit show façon cabaret, les artistes se relayant d’une scène à l’autre au fil de la soirée.

Personnellement, j’aime beaucoup l’ambiance familiale et décontractée qui y règne. Mon spot favori ? Le premier restaurant que vous croiserez à gauche après l’entrée principale. Avec ses grandes tables en bois, ses bancs, et une scène qui anime les soirées, c’est l’endroit idéal pour savourer un repas. Le menu est varié : cuisine thaïlandaise classique, spécialités du nord, et même quelques plats occidentaux si jamais.

La deuxième zone de restauration, en revanche, ressemble davantage à un food court, avec des tables en fer au centre et des stands tout autour. Si l’aspect « street food » peut plaire et paraît sympa, j’ai trouvé la qualité de la nourriture nettement moins convaincante, alors perso, je l’évite.

Chiang Rai Walking Street

Puisque l’on parle de marchés, impossible de ne pas mentionner le Chiang Rai Walking Street, qui se tient chaque samedi de 15h00 à 22h00. Cet événement hebdomadaire se déroule en partie le long de la rue Thanalai et sur une place en face du musée (dont je parle plus bas), à côté du parc Chiang Rai City Park, le seul parc du centre-ville.

Ce marché animé regorge de stands de street food et d’artisanat local. On y trouve de tout : vêtements, gravures sur bois, et bien d’autres créations artisanales. Si vous êtes en ville un samedi, c’est clairement un rendez-vous à ne pas manquer pour s’immerger dans une atmosphère plus locale et découvrir des produits uniques.

chiang rai walking street

Chiang Rai Walking Street.

Hilltribe Museum

Si jamais vous avez du temps à tuer un jour de pluie, vous avez un petit musée consacré aux tribus : le Hilltribe Museum. Je ne l’ai jamais testé, car je ne suis pas trop musée, mais il semble avoir été créé avec une réelle envie de sensibiliser les visiteurs à la culture des tribus locales du nord de la Thaïlande.

L’établissement est géré par la Population and Community Development Association (PDA), qui s’engage dans des activités de développement communautaire à Chiang Rai et met l’accent sur un tourisme respectueux. Leur objectif ? Soutenir les villages tribaux tout en évitant de tomber dans le piège des « zoos humains », notamment concernant les Karen à long cou.

Le musée propose d’explorer la culture des six principaux groupes tribaux que sont les Akha, Hmong, Karen, Lahu, Lisu et Yao, à travers des expositions sur :

  • Les costumes traditionnels et les coutumes des tribus
  • L’histoire de l’opium (on est après tout dans le Triangle d’Or)
  • Le rôle du bambou dans leur quotidien
  • Leurs activités agricoles et de chasse
  • Ce qu’il faut faire et éviter lors d’une visite dans un village de tribu des montagnes

Un point particulièrement notable est leur approche critique des Karen à long cou, aussi appelé Padaung. Si ce sujet t’intéresse, j’en parle plus en détail dans cet article dédié à ma visite d’un village Padaung près de Mae Hong Son.

L’horloge de Chiang Rai

À première vue, on pourrait se demander quel intérêt il y a à aller voir une « simple horloge ». Mais tout comme pour le temple blanc, c’est son architecture qui la rend particulière. Sa couleur dorée attire immédiatement l’œil, et si vous regardez de plus près, vous remarquerez des similitudes dans les motifs qui décorent cette tour située au milieu d’un rond-point. Ces détails rappelleront sans doute quelque chose à ceux qui ont déjà visité le Wat Rong Khun.

Et pour cause : cette horloge n’est autre qu’une autre œuvre de Chalermchai Kositpipat, le créateur du temple blanc, qui l’a offerte à la ville. Plus qu’un simple « poteau qui donne l’heure », c’est une véritable sculpture artistique.

En soirée, elle se transforme en attraction : à 19h00, 20h00 et 21h00, un petit spectacle son et lumière s’anime pendant 10 minutes, mettant en valeur ses détails dorés. Un petit restaurant de rue s’installe d’ailleurs à proximité, au coin de la rue Jetyod, pour ceux qui souhaitent profiter du spectacle tout en grignotant un plat local.

Cours de cuisine à Chiang Rai

Si vous cherchez une expérience originale et culturelle à Chiang Rai, je vous recommande vivement de participer à un cours de cuisine. Ce cours, animé par la cheffe Jaru à Akha Kitchen, est bien plus qu’une simple leçon de cuisine : c’est une immersion dans l’univers culinaire, enrichie par la passion et les connaissances d’une femme issue d’une des tribus montagnardes de la région.

Vous apprendrez à préparer des plats typiques tout en découvrant les ingrédients locaux, directement sélectionnés au marché.

Pour en savoir plus sur cette expérience que j’ai testée, je vous invite à lire mon article ci-dessous :

Au delà de la ville : Que visiter dans la province de Chiang Rai

Comme souvent en Thaïlande, les villes qui font office de « capitale » régionale partagent leur nom avec la province entière. Cela peut parfois prêter à confusion : quand on parle de « Chiang Rai », beaucoup imaginent simplement la ville et ses environs immédiats, souvent visités en 2 ou 3 jours, voire en excursion à la journée.

Pourtant, la province regorge de paysages variés et de sites qui vont bien au-delà des limites de la ville. Si des lieux comme le Triangle d’Or sont emblématiques et attirent déjà pas mal de visiteurs, d’autres coins, moins fréquentés, réservent quelques belles surprises. L’idée ici est donc de vous donner quelques pistes pour explorer la région dans son ensemble et profiter pleinement de ses richesses naturelles, culturelles et historiques.

Le Triangle d’Or et ses environs

Le Triangle d’Or désigne la région où se rencontrent les frontières de la Thaïlande, du Laos et de la Birmanie, le tout relié par le fleuve Mékong. Ce nom, devenu mythique, fait référence pour le triangle à la forme géographique de cette triple frontière, et pour l’or, à l’histoire mouvementée de cette région, autrefois au cœur du commerce juteux de l’opium.

Aujourd’hui, le Triangle d’Or séduit surtout les visiteurs avec ses panoramas montagneux, ses rizières, ses plantations de thé et de café, ainsi que ses villages pittoresques.

Voici quelques incontournables de cette zone :

  • Le parc du Triangle d’Or
    À l’endroit précis où le Mékong rencontre la rivière Ruak, vous trouverez un parc symbolique offrant une vue dégagée sur les trois pays. La grande statue de Bouddha doré et les panneaux explicatifs ajoutent une touche culturelle à cette halte incontournable.
  • Chiang Saen
    Ce que l’on peut considéré de facto comme la première capitale du royaume Lanna, cette petite ville historique, située à quelques kilomètres du Triangle d’Or, regorge de vestiges archéologiques et d’anciens temples.
  • Le Musée de l’Opium
    Ce musée interactif et immersif retrace l’histoire de l’opium, de sa production à son commerce, et explique son impact sur les communautés locales. Une visite enrichissante pour mieux comprendre la région et son passé.
  • Mae Sai et son marché frontalier
    Située à l’extrême nord de la Thaïlande, Mae Sai est moins connue des touristes mais mérite le détour. Son marché, situé au poste-frontière, est une expérience en soi, avec des étals proposant de tout : produits locaux, souvenirs, et curiosités venues de Birmanie.
  • Ban Pha Hee
    Village producteur de café et superbe vue sur les montagnes Birmane.
  • Doi Tung : villa royale et jardins de Mae Fah Luang
    Ce site emblématique est réputé pour ses superbes jardins fleuris, le palais royal de la princesse Srinagarindra, et ses projets de développement durable. Une halte idéale pour découvrir le lien entre agriculture et initiatives royales dans la région.
  • Plantation de thé de Choui Fong
    Nichée dans les collines verdoyantes, cette plantation offre un cadre reposant et l’opportunité de déguster un thé de qualité produit localement. Une belle découverte pour les amateurs de nature et de saveurs locales.
panorama depuis village ban pha hee nord chiang rai

Panorama depuis le village de Baan Pha Hee.

À la base, cela fait partie des classiques à voir dans la région, j’ai donc rédigé deux articles détaillés qui regroupent toutes les infos pratiques pour organiser ces visites. J’ai choisi de les découper en deux journées distinctes, car tout voir en une seule fois serait assez intense :

  • Jour 1 : Chiang Rai → Chiang Saen → Mae Sai
  • Jour 2 : Mae Sai → Doi Tung → retour à Chiang Rai (ou crochet vers Mae Salong)

Si vous souhaitez approfondir ces découvertes, vous pouvez retrouver mes articles complets ci-dessous, où je partage les meilleurs endroits à voir dans chaque secteur :

Vallée de la rivière Kok : entre montagne et villages de tribus

Les environs de Chiang Rai sont marqués par des paysages montagneux spectaculaires et l’histoire des tribus montagnardes qui y vivent depuis des générations. Parmi elles, on retrouve les Akha, Lahu, Karen, Yao et Lisu, chacune avec ses propres traditions et mode de vie.

L’un des meilleurs moyens d’explorer cette facette culturelle tout en profitant de la nature est de suivre la vallée de la rivière Kok, qui traverse la région en reliant Chiang Rai à plusieurs villages ethniques et sites naturels.

vallee de la riviere kok chiang rai thailande

Une vue le long de ce que je nomme « vallée de la rivière Kok ».

Si vous souhaitez en savoir plus sur ces communautés et les paysages environnants, j’ai regroupé les lieux incontournables et les meilleures expériences à vivre dans mon article complet que je vous partage ci-après.

En bref, voici quelques points forts :

  • Balade en bateau sur la rivière Kok : un moyen original d’accéder à certains villages reculés.
  • Visite de villages ethniques : immersion chez les Akha, Lahu ou Karen.
  • Exploration de sites naturels : grottes, cascades et points de vue sur la vallée.
  • Randonnées en montagne : pour ceux qui veulent découvrir la région à pied.

Lire l’article ici.

Elephant Steps : rencontre avec des éléphants

Chiang Rai offre quelques opportunités pour observer les éléphants dans un cadre plus respectueux que les attractions classiques. Plutôt que de soutenir des camps où ces animaux sont exploités pour des spectacles ou des balades à dos d’éléphant, il est possible d’opter pour une expérience immersive en pleine nature, où l’on peut observer ces géants de près tout en respectant leur bien-être.

Si vous souhaitez vivre ce type de rencontre, j’ai consacré un article à Jungle Elephant Steps, un site que j’ai eu l’occasion de tester et qui propose une balade aux côtés des éléphants dans la jungle, sans interaction intrusive.

Lire l’article ici.

Doi Mae Salong, entre plantations de thé et héritage chinois

Si vous avez déjà exploré le Triangle d’Or et Doi Tung, une autre excursion incontournable dans la région est Doi Mae Salong, une ville perchée à plus de 1 300 mètres d’altitude, où l’influence tranche nettement avec le reste du nord de la Thaïlande.

Fondée par des soldats du Kuomintang ayant fui la révolution chinoise, la ville garde une forte influence du Yunnan, aussi bien dans son architecture que dans sa gastronomie. C’est également l’un des meilleurs endroits de Thaïlande pour déguster un thé Oolong local, grâce aux nombreuses plantations qui s’étendent sur les collines environnantes.

vue depuis wat santi khiri mae salong

Si vous prévoyez d’y passer une journée, j’ai regroupé les incontournables à voir à Mae Salong et dans ses environs dans mon article complet. En bref, voici quelques points forts :

  • Marché du matin : immersion dans la vie locale avec les minorités ethniques.
  • Plantations de thé : dégustation et vues panoramiques sur les collines.
  • Wat Santikhiri : temple offrant un superbe point de vue.
  • Doi Hua Mae Kham (en saison) : floraison des tournesols mexicains entre novembre et début décembre.

Lire l’article complet ici.

Phu Chi Fah & Doi Pha Tang : deux panoramas spectaculaires

Aux confins du nord de la Thaïlande, perchés à la frontière laotienne, Phu Chi Fah et Doi Pha Tang sont deux points de vue incontournables pour admirer la mer de nuages.

Ce phénomène naturel, plus fréquent en période hivernal (novembre à février ici), recouvre la vallée d’un voile de brume tandis que l’on observe le spectacle depuis un sommet dégagé. Autrement ces deux sites permettent avec une vue dégagée, de contempler les vastes panoramas sur les montagnes du Laos.

Si le Phu Chi Fah est le plus connu, attirant les foules au lever du soleil, le Doi Pha Tang, situé à seulement 20 km, offre une expérience plus tranquille et un accès encore plus simple, avec des paysages grandioses à perte de vue.

  • Phu Chi Fah : Un lever de soleil mythique sur une mer de nuages, avec un accès en quelques minutes de marche depuis le parking. → Lire mon article sur Phu Chi Fah
  • Doi Pha Tang : Une alternative plus calme et un panorama tout aussi époustouflant, avec une marche plus courte mais plus raide. → Lire mon article sur Doi Pha Tang

Ces deux sites sont idéalement explorés en louant un véhicule (voiture ou moto) depuis Chiang Rai, car les transports en commun sont quasi inexistants (surtout hors saison). Une fois sur place, la route qui relie les deux est un spectacle à elle seule, serpentant entre vallées agricoles et crêtes escarpées.

Si vous aimez les panoramas spectaculaires et l’environnement des montagnes du nord, ces deux spots sont des incontournables !

Singha Park : une ferme pas comme les autres à Chiang Rai

Vous êtes peut-être familier du nom Singha, cette fameuse bière légère que l’on peut déguster partout en Thaïlande et même ailleurs dans le monde. Eh bien, elle a son propre parc ! Également connu sous le nom de Boon Rawd Farm, du nom de la brasserie à l’origine de cette marque, il s’agit d’une vaste exploitation agricole qui était initialement, et en toute logique, dédiée à la culture de l’orge pour la production de leur célèbre bière.

Mais depuis 2012, le site a opéré un virage vers le tourisme, transformant la ferme en une attraction agro-touristique. Une grande partie de sa surface est aujourd’hui consacrée aux plantations de thé Oolong, mais on y trouve aussi des champs de fleurs, des points de vue panoramiques et, bien sûr, plusieurs restaurants et cafés où se poser entre deux balades.

rai boon rawd singha park chiang rai

Globalement, j’en entends pas mal de bien mais de tous les sites présentés sur cet article, c’est l’un des rares où je n’ai jamais été. Jamais été trop fan de ce genre d’endroits, qui plaît généralement beaucoup plus aux Thaïlandais pour des sorties en famille et faire des photos. Mais un jour je pense que j’irais me faire ma propre idée !

Activités au Singha Park ?

  • Visites guidées en tramway → Pour 50 bahts par personne, des tramways circulent toutes les 30 minutes de 9h30 à 17h, offrant une visite de 50 minutes à travers les diverses zones du parc.
  • Location de vélos → L’option idéale pour explorer le parc à votre rythme.
    • 150 bahts par heure pour un VTT ou un tandem.
    • 50 bahts par heure pour un vélo enfant.
    • Disponibles de 8h à 18h en semaine et jusqu’à 19h le week-end.
  • Tyrolienne → Pour les amateurs de sensations fortes, une tyrolienne est proposée au tarif de 300 bahts, depuis une tour abritant une pizzeria.
  • Mini-zoo → Une petite zone où l’on peut observer des girafes et des zèbres, un ajout qui plaît surtout aux enfants.
Informations pratiques sur le Singha Park

Horaires d’ouverture : Ouvert tous les jours de 9h à 18h.

Tarif d’entrée : L’entrée au parc est gratuite. Cependant, certaines activités, comme les visites en tramway, la location de vélos ou la tyrolienne, sont payantes.

Accès : Le parc est situé à environ 12 kilomètres de Chiang Rai. Actuellement, il n’existe pas de transports publics directs pour s’y rendre, il est donc recommandé d’utiliser un véhicule privé ou de louer un taxi. Notez que de par son emplacement, la visite se combine bien avec le temple blanc, situé à 6 km de là.

Khun Korn waterfall : la plus grande chute de Chiang Rai

À environ 30 kilomètres à l’ouest de Chiang Rai, la cascade de Khun Korn (Khun Korn Waterfall ou Nam Tok Khun Korn en thaï) est l’une des plus impressionnantes de la province. Un peu excentrée par rapport aux autres attractions plus proches de la ville, elle se combine néanmoins facilement avec une visite du Singha Park situé non loin.

Avec ses 70 mètres de hauteur, elle est la plus haute cascade accessible de la province. Malgré cet atout, il m’a fallu du tout avant de trouver une occasion d’y mettre les pieds.

khun korn waterfall province de chiang rai

Chute de Khun Korn.

Nichée dans la forêt du Khun Korn Forest Park, cette chute d’eau offre un cadre spectaculaire en pleine nature, entourée d’une végétation dense et d’un décor sauvage qui vaut bien le détour. L’accès demande un petit effort, car contrairement à certaines cascades thaïlandaises où l’on peut se garer quasiment au pied de l’eau, ici, il faudra marcher un peu.

Mais la récompense en vaut la peine ! De plus, une fois sur place, l’ambiance est rafraîchissante grâce à la brume créée par la chute d’eau, parfait pour échapper aux grosses chaleurs de la saison chaude (de mi-février à début mai). À noter cependant qu’en cette période, surtout entre février et mars, le débit de la cascade peut être réduit, voire assez maigre avant le retour des premières pluies.

  • Depuis le parking, un sentier de 1,5 km serpente à travers la jungle et longe une rivière.
  • Comptez environ 30 à 40 minutes de marche sur un chemin bien balisé, avec quelques passages légèrement escarpés.
  • Le sentier est agréable, ombragé et traverse une forêt de bambous avant d’arriver face à la cascade.

La culture du café à Chiang Rai

Bien que la Thaïlande ne soit pas forcément associée à la culture du café dans l’imaginaire collectif, la production de café y a pris un essor considérable ces dernières années, en particulier dans les régions montagneuses du nord.

Chiang Rai s’est ainsi imposée comme l’une des principales zones productrices de café du pays, remplaçant peu à peu la culture de l’opium grâce à son climat et à son altitude propices à la culture de l’arabica.

café terrasse du pha hee coffee chiang rai

J’ai bien sûr déjà mentionné Ban Pha Hee et son village perché à deux pas du Doi Tung, qui abrite quelques plantations, mais voici une autre option intéressante :

Doi Chang, plus qu’un simple café

S’il y a un nom à retenir pour le café dans la région, c’est Doi Chang. Ce village de montagne, situé à environ 1h30 de route au sud-ouest de Chiang Rai, est réputé pour sa production de café arabica. L’histoire du café à Doi Chang remonte aux années 1980, lorsqu’un programme de développement a encouragé les populations locales à remplacer la culture de l’opium par des plantations de café.

logo doi chaang coffee

Aujourd’hui, le label Doi Chaang Coffee est l’un des plus connus du pays. On trouve des cafés affichant fièrement leur affiliation à cette marque un peu partout en Thaïlande, et les grains sont même exportés à l’international. Évidemment, cela ne garantit pas systématiquement un excellent café, car la torréfaction varie selon les établissements.

Mais Doi Chang, ce n’est pas juste du café. Situé en altitude, le village offre un cadre agréable avec des vues panoramiques sur les montagnes environnantes. Loin du tourisme de masse, on y trouve une atmosphère rurale préservée, avec une majorité de villages habités par les ethnies Akha et Lisu.

baan doi chang chiang rai

Vue sur le village de Baan Doi Chang (image tiré de leur site web).

Pour moi qui suis un grand amateur de café, je vous étonnerai presque en disant que je n’ai encore jamais été dans ce coin !

☕ Où boire un bon café à Chiang Rai ?

Depuis quelques années, on observe un essor des micro-torréfacteurs en Thaïlande, et Chiang Rai ne fait pas exception. Avec l’essor des plantations locales, de plus en plus de cafés choisissent de torréfier eux-mêmes leurs grains, souvent en mettant en avant des cafés d’altitude issus des communautés locales.

Quelques adresses qui jouent le jeu de la torréfaction artisanale et du café de spécialité :

  • Laan-Tim’s Cafe : Appartenant aux gérant d’un hôtel à côté que je recommande (le Baan Norn Plearn), c’est un petit café parfait pour prendre un petit déjeuner au calme et qui fait de la torréfaction artisanale.
  • Akha Hill Coffee Roastery : Non loin du Laan Tim, comme son nom l’indique, cette enseigne collabore avec des producteurs issus des communautés Akha pour proposer un café éthique et traçable.
  • Bechegu Roaster : Ce dernier, je le propose plus pour son cadre insolite et sa vue sur la grande statue du Wat Huay Pla Kang que pour l’excellence de son café.
  • Café DoiTung (mention honorifique) : Même s’il est clairement plus industriel, il reste emblématique du nord de la Thaïlande et reste un précurseur dans le domaine.

L’intérêt des micro-torréfacteurs, c’est qu’ils permettent un meilleur contrôle de la qualité, un circuit plus direct entre producteurs et consommateurs, et souvent une mise en avant des terroirs spécifiques de la région.

un bon café glacé au laan tim's cafe de chiang rai

Un bon café glacé au Laan-Tim’s Cafe à Chiang Rai.

Ce n’est pas systématique mais pour les repérer, cherchez des établissements indiquant le terme « Roaster » ou « Roastery ». Autrement ceux affichant une sélection entre plusieurs grains (plusieurs variétés variant le style de torréfaction entre light, medium ou dark) sont définies comme « Specialty Coffee.

Je prends souvent plaisir à chercher des endroits qui sortent de l’ordinaire pour savourer ma boisson favorite et se faisant, je découvre souvent des endroits où je n’aurais jamais mis les pieds !

Quand se rendre à Chiang Rai

Le climat de Chiang Rai suit le même schéma que le reste du nord de la Thaïlande, avec trois saisons distinctes. Et si Chiang Rai peut se visiter toute l’année, selon les saisons, l’expérience ne sera pas la même.

Entre la saison fraîche idéale pour les randonnées, la saison chaude marquée par la brume et les écobuages, et la saison des pluies qui transforme les paysages en une mer de verdure, voici ce qu’il faut savoir pour choisir le bon moment pour votre voyage :

Saison fraîche (novembre – février) : Idéale pour explorer la région avec un temps sec et des paysages verdoyants, selon les années, jusque janvier. C’est aussi la période la plus fréquentée. Le top étant novembre, car encore très vert et c’est la période de récolte des rizières ce qui donne de belles couleurs.

➡️ À prévoir : Les soirées et les hauteurs peuvent être fraîches, surtout en janvier. Un pull ou une veste légère ne seront pas de trop.

Saison chaude (mars – mai) : Période plus compliquée pour voyager, avec une qui peut être chaleur étouffante et des épisodes de pollution importante liée à l’écobuage dans les campagnes.

➡️ Avantage : Moins de touristes et certains arbres en fleurs.

Saison des pluies (juin – octobre) : Paysages luxuriants, cascades en pleine forme et rizières bien pleines à partir de juillet. Cependant, septembre et octobre sont les mois les plus pluvieux, avec des averses fréquentes et un ciel plus gris. Certaines routes de montagne peuvent être glissantes.

➡️ À prévoir : Un poncho ou k-way pour les averses soudaines.

Comment se rendre à Chiang Rai ?

Chiang Rai est la province la plus au nord de la Thaïlande, frontalière avec la Birmanie à l’ouest et le Laos à l’est. La ville de Chiang Rai est située à environ 200 km au nord-ouest de Chiang Mai (environ 3h de route).

trajet-bangkok-chiang-rai

Trajet Bangkok – Chiang Rai.

En avion (depuis Bangkok)

L’option la plus rapide et directe. Comptez 1h15 de vol entre Bangkok et l’aéroport international de Chiang Rai (CEI). Plusieurs compagnies locales assurent la liaison :

  • Nok Air (3 à 4 vols quotidiens depuis Don Muang – DMK)
  • Air Asia (3 vols quotidiens depuis Don Muang – DMK)
  • Thai Lion Air (3 vols quotidiens depuis Don Muang – DMK)
  • Thai Viet Jet Air (4 vols quotidiens depuis Suvarnabhumi – BKK)

Tarifs :

  • À partir de 25 € sans bagage en soute (essentiellement depuis Don Muang).
  • Avec un bagage en soute (15 ou 20 kg selon la compagnie), comptez environ 50 € l’aller.

airbus a320 sur tarmac aeroport don muang bangkok

En bus (depuis Bangkok)

Depuis le terminal de Mo Chit (au nord de Bangkok), plusieurs compagnies de bus assurent la liaison jusqu’à Chiang Rai.

  • Durée : 12h de trajet, principalement en bus de nuit.
  • Tarifs : Entre 500 et 900 bahts selon la classe choisie (VIP, 1ère classe, 2ème classe).

Vous pouvez réserver vos billets via mon outil de recherche (lien affilié) :

Powered by 12Go Asia system
mo chit 2 bus station bangkok

Station de bus Mo Chit (près de Chatuchak).

En train

Pas encore de ligne directe pour Chiang Rai !
Les travaux pour prolonger le train jusqu’à Chiang Rai ont officiellement commencé, mais pour l’instant, il faut d’abord rejoindre Chiang Mai puis continuer en bus ou en voiture si vous voulez privilégier ou tester ce mode de transport.

Comment aller à Chiang Rai depuis Chiang Mai ?

C’est un itinéraire très courant, car beaucoup de voyageurs combinent les deux villes. Plusieurs options existent :

En bus : l’option la plus économique

La compagnie Green Bus assure la liaison entre Chiang Mai et Chiang Rai avec des départs réguliers.

  • Durée : 3h à 4h de route.
  • Tarifs : Entre 250 et 500 bahts selon la catégorie du bus et l’horaire.
  • Départ : Depuis Arcade Bus Terminal (Chiang Mai).
  • Réservation : Vous pouvez réserver en avance sur 12go Asia (lien affilié) ou directement à la gare routière.

Louer une voiture : l’option la plus flexible

Si vous aimez conduire et que vous voulez explorer la région à votre rythme, louer une voiture est une bonne option. La route 118 qui relie Chiang Mai à Chiang Rai est en bon état, bien que toujours en travaux à l’heure où j’écris ces lignes (2025).

➡️ Avant de vous lancer, je vous recommande de lire mon article dédié à la conduite en Thaïlande pour bien comprendre les spécificités locales.

  • Temps de trajet : Environ 3 heures.
  • Location de voiture : Disponible dès 800-1000 bahts/jour chez Avis, Budget, Thai Rent a Car, etc.
  • Avantage : Permet de s’arrêter en chemin. Vous avez notamment les sources chaudes de Mae Kachan , le temple Wat Saeng Kaeo Phothiyan, un superbe point de vue au Wat Phrathat Mon Phrachao Lai ou même tout simplement le fameux temple blanc, si c’est votre premier passage, autant l’intégrer à votre trajet avant d’arriver à Chiang Rai.

Prendre un taxi / voiture privée

  • Tarif : Environ 2500 à 3500 bahts pour un trajet en taxi privé.
  • Où réserver ? : Via des agences locales, l’hôtel, ou des apps comme Bolt et Grab (c’est plus rare ils sont parfois dispo pour de longues distances).
  • Avantage : Confort et flexibilité, idéal si vous voyagez en famille ou petit groupe.

️ En moto : pour les plus aventureux

Les motards aguerris peuvent envisager de faire la route en moto, même si le trajet en lui-même n’est pas le plus spectaculaire. Toutefois, cela vous laisse la liberté d’apprécier les routes de montagne une fois sur place, notamment celles évoquées dans cet article.

  • Location : Moto 150cc ou plus conseillée (600-1000 bahts/jour).
  • Précaution : Route de montagne avec de la circulation et sinueuse, préférable d’avoir de l’expérience et un équipement adapté.

Où loger à Chiang Rai

Chiang Rai n’est pas une grande ville en soi, mais le choix d’hébergement dépendra surtout de vos envies et de votre programme.
Pour ma part, je préfère simplement dormir à proximité du Night Bazaar, car j’aime pouvoir y flâner le soir après une journée d’exploration.

L’ambiance y est détendue et c’est surtout pratique pour dîner sans avoir à trop marcher (parce qu’après une grosse journée, la flemme est bien présente !).

Les meilleurs quartiers où séjourner :

  • Près du Night Bazaar (ou la Clock Tower) : Idéal pour ceux qui veulent être proches de l’animation le soir, avec restaurants, marché de nuit et gare routière à proximité.
  • En bord de rivière Kok : Plus calme, avec de beaux hôtels offrant une ambiance nature.
  • Aux alentours de la ville : Si vous cherchez une expérience plus tranquille ou un cadre plus atypique.
rue principale de nuit pres du night bazaar chiang rai

Rue principale de Chiang Rai proche du night bazaar.

Bonus : loger à Mae Chan pour explorer la région

Si vous voulez éviter de revenir à Chiang Rai tous les soirs après vos excursions, Mae Chan peut être une alternative intéressante. Située à 30 km au nord de Chiang Rai, elle est un excellent carrefour stratégique pour explorer plusieurs sites de la région :

Les distances depuis Mae Chan :

✔️ Chiang Saen et le Triangle d’Or (30 km, nord-est)
✔️ Mae Sai et la frontière birmane (30 km, nord)
✔️ Doi Tung et la villa royale (20 km, nord)
✔️ Mae Salong, l’ancien bastion du KMT (30 km, ouest)
✔️ Chiang Rai (30 km, sud)

vue depuis le green season resort mae chan chiang rai

C’est un choix plus local, avec un marché de nuit (M.J. Market) où l’on retrouve un côté typique et peu touristique. Par contre, avoir son propre véhicule facilite grandement les déplacements, car les transports publics restent limités.

Je peux vous recommander le Baan Maihorm Guesthouse, idéalement située à 900 m du marché de nuit. Sinon, j’ai testé récemment un petit resort familial au milieu des rizières : The Green Season Resort.

Mes recommandations d’hôtels en ville

Bon marché (~300-600 THB / nuit)

  • Baan Norn Plearn  : Charmante guesthouse avec un café que je recommande, à 15 min à pied du Night Bazaar.
  • Spinomad Hostel : Moderne et bien situé pour les backpackers.

✨ Confort (~800-1500 THB / nuit)

  • Sleepy House Chiang Rai : Petit hôtel sympa dans une rue au calme à deux pas du marché de nuit.
  • Nak Nakara Hotel : Très bon rapport qualité-prix, avec une piscine et une déco locale.
  • Hi Chiangrai Hotel : Un peu funky en terme de design mais très bien placé et reste un bon rapport qualité/prix.

Haut de gamme (~2000 THB et +)

Rechercher un hôtel à Chiang Rai

Si vous voulez voir plus d’options, voici un outil pratique pour comparer les prix et réserver votre hébergement facilement :

Voir les hôtels à Chiang Rai sur Booking (lien affilié).

Voir les hôtels à Chiang Rai sur Agoda (lien affilié).

Bon à savoir :

  • Une carte interactive avec tous les lieux mentionnés.

Prévoyez du liquide : De nombreux petits commerces, marchés et transports locaux n’acceptent pas la carte bancaire. Il vaut mieux avoir du cash, surtout en dehors du centre-ville.

Astuce transport : éviter les attrape-touristes

  • Depuis l’aéroport, demandez toujours le compteur ou utilisez Bolt/Grab pour éviter les prix gonflés.
  • Pour les excursions au Triangle d’Or, privilégiez les agences locales ou un transport indépendant pour éviter les circuits touristiques trop formatés.

Carte SIM locale recommandée : Pour utiliser Google Maps, Grab/Bolt ou réserver des transports facilement, une carte SIM locale (AIS, DTAC, TrueMove) est utile. Disponible à l’aéroport ou plus largement en ville dans les 7-11 (supérette Seven Eleven, que vous avez un peu partout).

Conclusion : Chiang Rai, une province à explorer sans se presser

Chiang Rai, bien qu’un peu trop éclipsée par sa voisine Chiang Mai, mérite largement qu’on s’y attarde. Entre ses temples emblématiques, ses paysages montagneux spectaculaires et son héritage multiculturel, la région offre une diversité d’expériences qui plaira autant aux amateurs de nature qu’aux passionnés d’histoire et de traditions locales.

Si la ville en elle-même se visite rapidement, c’est surtout en s’aventurant dans les montagnes et en prenant le temps d’explorer les environs qu’on découvre toute la richesse de cette province du nord.

village et montagne dans la province de chiang rai

Ne faites pas la même erreur que beaucoup font en se contentant d’une visite express depuis Chiang Mai à la journée, Chiang Rai mérite qu’on s’y attarde et ne résume pas qu’à ses temples bleu et blanc.

Que ce soit les sommets du Phu Chi Fah et du Doi Pha Tang, les plantations de thé et de café, ou encore les villages préservés à la culture chinoise, chaque détour réserve son lot de surprises.

Chiang Rai est une destination qui se savoure hors des foules, en prenant le temps d’apprécier son atmosphère paisible et ses panoramas uniques. Un vrai coup de cœur pour ceux qui aiment explorer la Thaïlande autrement.

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Lorsque je découvrais la Thailande en 2006, je ne m'attendais certainement pas à y poser mes valises 2 ans plus tard ! Depuis, je suis basé à Bangkok et je voyage régulièrement à travers toute l'Asie. Je partage mes récits, photos, conseils sur la vie d'expatrié en Thailande et sur les pays d'Asie, pour ceux qui veulent découvrir le pays du sourire, qui cherchent un peu d'aventure et ceux qui rêvent d'Asie (ou ceux qui veulent rêver tout court ;-)

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