

Que faire à Paksé, avant de partir explorer la boucle des Bolovens ?
Paksé est une grande ville au sud du Laos. On est loin du charme de Luang Prabang, et Paksé fait plutôt partie de ces villes lambda qu’on traverse sans trop s’y attarder. Il est vrai qu’elle sert surtout de point de départ vers la fameuse boucle des Bolovens, ou de passage vers le Vat Phou à Champassak — l’autre grand point d’intérêt du coin, avec les 4 000 îles plus au sud.
Et pourtant, si on prend le temps d’y passer une journée ou deux, on découvre une ambiance citadine typique du Laos (c’est-à-dire pépère), quelques temples sympas, un marché bien vivant et de belles vues au bord du Mékong.
Pas de quoi bouleverser un itinéraire, certes, mais assez pour poser ses valises, s’organiser un peu, et goûter à un Laos plus discret. Voici donc quelques idées pour découvrir Paksé avant de filer vers les cascades ou les ruines khmères.
Comment venir à Paksé ?
Paksé est la 3e ville par habitants du Laos, donc elle est bien desservie, que ce soit par la route ou même par les airs, ce qui en fait un point de passage quasi indispensable pour explorer le sud du Laos.
Par la route
Depuis Vientiane
Des bus de nuit relient Vientiane à Paksé. Le trajet dure entre 10 à 12 heures, avec des départs en fin d’après-midi ou en soirée. Les billets coûtent entre 16 et 22 € (environ 320 000 à 440 000 kips), selon le confort et l’opérateur.
Depuis Savannakhet
Comme je faisais mon visa dans cette ville à l’époque, c’est depuis là que je me rendais à Paksé la première fois. Des bus réguliers partent de Savannakhet vers Paksé. Le trajet depuis Savannakhet dure environ 5 heures, avec des départs fréquents entre 6h30 et 16h30. Comptez dans ce cas dans les 12 € (environ 240 000 kips).


Bus local Paksé – Savannakhet.
Depuis les 4000 îles (Don Det, Don Khone)
Des minivans relient les 4000 îles à Paksé en environ 3 à 4 heures. Les billets coûtent autour de 12 €. Les départs sont généralement en début de matinée.
Depuis Bangkok (Thaïlande)
Depuis Bangkok, il est possible d’emprunter des bus transfrontaliers jusqu’à Paksé via le poste-frontière de Chong Mek/Vang Tao. Une option que j’ai testé lors de mon dernier séjour à Paksé. Le trajet dure environ 12 heures (rajoutez 1h pour traverser la frontière). Les billets coûtent environ 900 bahts (environ 25 €).




Par avion
L’aéroport international de Paksé (PKZ) propose des vols domestiques depuis Vientiane et Luang Prabang. Les tarifs varient selon la saison et la compagnie aérienne mais on à trouve à partir de 60€.
Concernant les vols internationaux, ça reste un petit aéroport donc il n’y a actuellement pas de vols directs réguliers entre Bangkok et Paksé. Les voyageurs doivent généralement faire une escale, souvent à Vientiane ou à Luang Prabang. Les tarifs pour ces vols avec escale commencent à partir de 150€ pour un aller simple.


Aéroport de Luang Prabang.
Où loger à Paksé ?
Même si Paksé n’est pas la ville la plus mémorable du Laos, y passer une nuit ou deux peut valoir le coup, ne serait-ce que pour se poser entre deux trajets ou bien préparer la boucle des Bolovens.
Si d’ailleurs vous allez vous lancer dans cette aventure, notez que les loueurs fiables sont essentiellement dans le centre et le long de l’artère principale. Certains hébergements gardent gratuitement votre sac le temps du trip, c’est toujours bon à prendre.
Voici quelques repères utiles et suggestions selon votre profil.
Petits budgets : les bons plans simples et pas chers
Il y a pas mal de guesthouses simples concentrées autour des rives nord du centre-ville, avec même des chambres privées, wifi, ventilo et parfois petit déjeuner inclus. On peut trouver des options vraiment pas chères à partir de 100 000 à 160 000 kips (soit 5 à 8 €) la nuit.
Suggestion : DD Guesthouse
Pas chère, propre, bien placée. Rien de fou, mais pour une nuit avant de filer sur la boucle ou vers Champassak, ça fait largement l’affaire.
→ Idéal pour : voyageurs solo, budgets serrés, étapes express
Suggestion : Sabai ça Baille Guesthouse
Guesthouse au charme un peu bohème, tenue par des Français installés là depuis un moment. Chambres simples, patio agréable, cuisine maison en option… et surtout, une vraie bonne ambiance. C’est pas du haut standing, mais c’est propre, calme, bien situé, et l’accueil est top. Environ 10 à 15 € la nuit selon la chambre.
→ Idéal pour : voyageurs cools qui aiment les adresses conviviales, les échanges avec les proprios et les coins un peu décalés sans tomber dans le cheap.
Confort raisonnable : bien dormir sans se ruiner
Pour avoir un hébergement un peu plus soigné, il existe quelques hôtels avec de bonnes prestations : clim, bon matelas, eau chaude, et parfois rooftop avec vue sur le Mékong. Entre 300 000 et 600 000 kips (15 à 30 € environ), c’est un bon plan pour se poser plus confortablement.




Suggestion : Pakse Hotel & Restaurant
Une référence à Paksé pour les budgets raisonnables, à partir de 21€. Idéalement situé en plein centre et surtout une terrasse rooftop sympa avec vue sur la ville et le Mékong.
→ Idéal pour : voyageurs qui veulent tout faire à pied, profiter d’un rooftop pour boire un verre au coucher du soleil, ou s’offrir un peu de confort sans exploser le budget.
Suggestion : Intouch Riverside Hotel
Un bon plan milieu de gamme, avec des chambres modernes, une belle vue sur le Mékong pour certaines, et un emplacement calme mais pas trop éloigné du centre. C’est propre, confortable, et un cran au-dessus des guesthouses de base sans basculer dans le “luxe”.
→ Idéal pour : ceux qui veulent un cadre un peu plus soigné, avec vue sur le Mékong, sans s’éloigner trop du centre ni exploser le budget.
Pour se détendre un peu plus longtemps
Tu veux faire une pause avant de repartir ou tu débarques fatigué de Vientiane ? Autant dormir dans un coin plus calme avec un bon lit, une piscine et un cadre plus aéré.
Suggestion : Le Jardin Hotel
Un peu à l’écart du centre, mais cadre très agréable, piscine, chambres lumineuses et petit dej’ correct. Environ 30-35 € (600 000–700 000 kips).
→ Idéal pour : couples, voyageurs fatigués, pause « off »
Vous pouvez checker les prix et les dispos ici :→ Voir les hébergements à Paksé

Que faire à Paksé ?
Comme toute ville dans cette régions d’Asie, Paksé comporte son lot de temples bouddhistes. Et même si en bientôt 20 ans en Asie, j’en ai vu pléthores, j’aime toujours voir au moins quelques temples dans un nouvel endroit que je visite, histoire a minima de me faire une idée de l’architecture locale.
Wat Phousalao
C’est sûrement l’image la plus connue de Paksé : un grand Bouddha doré tourné vers le Mékong, perché sur une colline à la sortie de la ville. Le Wat Phousalao n’a rien d’exceptionnel en soi côté architecture, mais l’ensemble vaut le détour pour la vue panoramique qu’on a depuis là-haut.
Pour s’y rendre, deux options
Soit vous êtes motivé et vous grimpez l’escalier raide (plus de 300 marches), bordé de nagas colorés, que vous trouverez peu après avoir traversé le pont. Ils mènent directement au pied du grand Bouddha. Selon la saison, je déconseille de le faire en pleine journée : il fait vite très chaud, et ça grimpe sec. De toute façon, le temple est plus agréable en fin d’après-midi, et c’est un super spot pour admirer le coucher de soleil sur le Mékong et les toits de Paksé.
L’autre solution, celle que j’ai choisie : j’avais un scooter, donc j’ai emprunté la route qui serpente depuis l’arrière de la colline (environ 5 km de détour depuis le pied des marches). En montant, je croise pas mal de locaux en train de faire leur footing — apparemment un coin apprécié pour ça.


En vers le Wat Phousalao.


En arrivant au temple, une ribambelle de petites statues de Bouddha m’accueille sur le bord du chemin.
L’ambiance est calme, et comme souvent au Laos, les gens présents sont souriants. Je file directement au pied du grand Bouddha pour profiter de la vue imprenable sur Paksé, baignée dans une lumière douce.




Après quelques photos, je vais jeter un œil au bâtiment principal. Il ne suit pas tout à fait le schéma classique : sa forme en croix dénote. Le toit est vert, la façade couverte de dorures… on retrouve un style coloré et un peu kitsch typique des temples récents au Laos. À l’intérieur, un moine est là à son poste, prêt à recevoir les dons.




Dehors, je me balade dans un petit jardin fleuri, croise des lapins dans un enclos (oui, des lapins, me demandez pas pourquoi…), puis un petit groupe de jeunes en admiration devant le paysage que j’immortalise.
Peu après, je croise deux étudiantes se prenant mutuellement en photo. C’est ici que je prends la photo emblématique de Paksé, celle avec le pont et la colline en arrière-plan.










Le temps de me poser un peu, de profiter du cadre… puis je remonte sur ma bécane. Pendant la descente, je profite encore de la vue brumeuse sur les environs avec ce beau coucher de soleil. Sur la route, je croise plusieurs personnes qui profite du cadre pour venir faire leur footing alors que les températures à cette heure de la journée deviennent plus tolérables.
En traînant bien, comptez jusqu’à 45 minutes sur place, pas plus, mais une belle parenthèse au-dessus de la ville.




Wat Luang
Situé en plein centre-ville, juste au bord de la rivière, le Wat Luang est le temple principal de Paksé. Malgré son importance, je ne m’y suis attardé que lors de mon deuxième séjour dans la ville. Construit en 1935, pendant la période coloniale française, c’est le plus ancien de la ville. Il a été fondé à l’origine comme une école bouddhiste, où l’on enseignait aussi bien la religion que des matières plus “modernes” comme l’anglais ou le commerce.




Aujourd’hui encore, le temple reste actif : il est fort probable d’y croiser des familles venues déposer des offrandes, et surtout des moines. Dans mon cas, j’y ai croisé un moine “touriste”, appareil photo en main, s’adonnant au même passe-temps que celui pour lequel j’étais présent : capturer des instants de vie et l’architecture du temple.




C’est un temple qui vit, sans être figé pour les touristes, peu nombreux lors de mon passage. L’ensemble est bien entretenu, avec deux bâtiments principaux. L’un comporte des façades classiques aux fresques colorées, mais ne se démarque pas particulièrement dans son design. L’autre, en revanche, est plus intéressant. Il est tout en longueur et possède quelques belles boiseries sculptées, en plus d’avoir un aspect plus “ancien”.
Autour, vous pouvez voir quelques statues de Bouddha, des chedis, et autres structures typiques des temples bouddhistes. Notez que juste en face, de l’autre côté de la rue, on peut aussi voir le sanctuaire du pilier de la ville, un petit édifice récent censé abriter l’esprit tutélaire de Paksé. Ce genre de pilier sacré existe dans pas mal de villes au Laos et en Thaïlande, et même si celui-ci est tout neuf, il a son importance pour les habitants.










En me rendant sur la rive de la rivière Xe Don, qui borde le temple (et se jette peu après dans le Mékong), je croisais plusieurs moines en train d’étudier. À la base, j’aurais juste dû prendre mes photos avec cette belle lumière de coucher de soleil, puis revenir à mon hôtel.
Mais je suis tombé sur deux moines curieux qui ont cherché à pratiquer leur anglais en m’abordant. Le fait est que le laotien étant compréhensible si l’on parle le thaï, j’ai donc pu converser avec eux plus longuement que prévu ! Je suis resté presque une demi-heure à discutailler, évoquant notamment ce qui m’avait amené ici à Paksé, leur demandant comment se passent leurs études en tant que moines, etc. Le tout s’est terminé par une photo souvenir (prise par le deuxième moine, malheureusement floue).












De base, je dirais que la visite ne prend pas plus de 15 à 20 minutes, mais ça reste une étape sympa, surtout si on aime observer les temples dans leur cadre quotidien. En plus, ça ne coûte rien puisque c’est entrée libre.
Wat Phabat
C’est plus anecdotique, mais je m’étais aussi arrêté à ce temple, situé le long de la route principale qui mène vers le plateau des Bolovens. J’ai d’ailleurs lu qu’il est souvent visité comme ça, au passage — et c’était précisément mon cas, puisque je partais pour une excursion à la journée sur le plateau. Cela dit, il serait sans doute plus logique de le visiter au retour, puisque l’entrée se trouve du côté opposé à la route quand on quitte Paksé (au Laos on roule à droite), donc plus pratique dans le sens du retour vers la ville.
Il n’a rien d’exceptionnel, mais le Wat Phabat (ວັດພະບາດ), qui jouxte aussi la rivière Xe Don, est un temple bouddhiste notable de Paksé. Il se distingue surtout par la présence d’un grand nombre de petites structures ressemblant à des chedis. Ces monuments funéraires abritent des urnes contenant les cendres de défunts, faisant du site un important cimetière bouddhiste.
J’ai pu aussi y voir un arbre de la « Bodhi », arbre sacré pour les bouddhistes car c’est le type d’arbre sous lequel le Bouddha a atteint l’éveil (j’en parle d’en mon article sur Bodhghaya, l’emplacement originel du figuier des pagodes, son autre nom). Il y avait d’ailleurs une petite statue en position de méditation reposant à l’ombre du figuier pour symboliser ce rappel.




J’ai aussi pu apercevoir le quartier des moines, qui se compose de maisons sur pilotis en bois. Dans l’une d’elle, j’ai pu voir un moine par la fenêtre semblant concentré sur ses études.
À noter que le nom “Phabat” signifie “empreinte du Bouddha”, une appellation qu’on retrouve souvent dans les temples en Asie du Sud-Est, censés abriter une empreinte sacrée. Difficile comme souvent de dire si c’est réellement le cas, mais le nom est resté.




Les vieilles rues de Paksé
Même si Paksé n’a pas un vieux centre à proprement parler, on peut encore repérer quelques rues au charme un peu suranné, avec des maisons coloniales, des façades en bois et une ambiance tranquille typique des petites villes du Laos. On est loin de l’élégance de Luang Prabang, on est d’accord, mais ça se prête bien à une balade sans but précis — appareil photo en bandoulière, ou pas.








Vous trouverez cette ambiance d’antan notamment dans la zone nord du centre-ville. Depuis le Wat Luang, il suffit de traverser l’avenue (celle qui passe juste après sur un petit pont) pour arriver dans un coin avec quelques beaux bâtiments anciens et de vieilles échoppes.
Par là, on tombe aussi sur une excellente boulangerie appelée La Boulange. Dans ce même quartier, il y a aussi un café sympa — le Vida Bakery Café — et quelques guesthouses bon marché. C’est le genre de rues où l’on peut capturer une scène de vie qui résume bien l’atmosphère locale : simple, lente, sans chichi.




Marché populaire de Paksé (DAO Hueang)
J’essaie ici de présenter les visites selon un ordre “logique”, mais rien de chronologique : le marché a en réalité été le tout premier lieu que j’ai visité en arrivant à Paksé. Et c’est souvent une bonne porte d’entrée : les marchés plongent directement dans la vie locale, et ils sont souvent très photogéniques — même quand ils ne cherchent pas à l’être.
Ici, ce n’est pas le genre de marché qu’on visite pour l’artisanat ou les souvenirs. C’est du brut, du vrai, du local. Le marché Dao Heuang, l’un des plus grands du sud du Laos, se trouve à l’est du centre-ville, juste avant le pont qui traverse le Mékong. Je m’y suis arrêté alors que je quittais la ville pour aller au Wat Phousalao.










On y trouve de tout : produits frais, poissons séchés, fruits, fringues, jouets, tissus, ustensiles, motos en pièces détachées… bref, un vrai foutoir organisé.
L’ambiance est animée, même en milieu de journée. Souvent bordélique, mais franchement intéressante, surtout si on aime observer la vie quotidienne sans filtre. On y croise des familles venues faire leurs courses, des commerçants qui s’interpellent, des odeurs (bonnes ou mauvaises) qui se mélangent et un joyeux mélange de couleurs et de sons.












Ce n’est pas forcément le marché le plus esthétique du monde, mais il donne un aperçu très vivant de Paksé.
À noter : il est un peu excentré, donc mieux vaut y aller en scooter ou tuk-tuk. Comptez 30 à 45 minutes sur place si vous flânez un peu entre les allées.
Les quais de Paksé
Lors de ma première visite, les quais n’existaient pas encore et les berges étaient encore naturelles. À ma dernière venue, j’ai pu constater le début des travaux d’aménagement des quais de la ville.


Avant les travaux.


A ma dernière venue, les travaux sur les berges étaient visibles.
Ces derniers permettent maintenant de longer la rive — d’abord celle de la rivière Xe Don, puis du Mékong — depuis le Wat Luang jusqu’au grand pont, non loin du marché Dao Heuang. Une promenade d’environ 3 km, avec surtout une vue imprenable au moment du coucher de soleil.
Pour ma part, c’est au-delà du pont, dans une zone encore brute (qui l’est toujours), que je me suis frayé un chemin pour accéder à un banc de sable, semblable à une plage, où j’ai pu admirer les superbes teintes dorées du coucher de soleil lors de ma toute première fois à Paksé. Vue sur la colline du Wat Phousalao, barques de pêcheurs à mes pieds… un beau moment pour terminer une journée.



Depuis un autre endroit ça rend tout aussi bien.
Au-delà de Paksé
Même si cet article se concentre sur les visites à Paksé même, difficile de ne pas évoquer ce qu’il y a juste autour. Paksé est une bonne base pour explorer les environs — donc ça mérite qu’on en parle.
Sans compter les 4 000 îles, accessibles également depuis Paksé, vous avez à proximité deux incontournables du sud du Laos : Champassak et le plateau des Bolovens, que je tenais à évoquer brièvement ici avant d’y consacrer des articles à part.

Champassak
Situé à une trentaine de kilomètres au sud de Paksé, Champassak est surtout connu pour abriter le Vat Phou, un ancien temple khmer classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais au-delà du site, le village en lui-même vaut aussi le détour : calme, au bord du Mékong, avec quelques jolies maisons anciennes, une atmosphère tranquille, et une belle route de campagne pittoresque pour y arriver.
C’est une excursion à la journée facile depuis Paksé, voire une belle étape pour y passer une nuit si on veut profiter du lieu sans faire l’aller-retour dans la foulée. Il est aussi possible de faire une boucle en traversant le Mékong pour revenir à Paksé par l’autre rive et voir quelques sites intéressants que je vous partagerai.




Plateau des Bolovens
C’est clairement l’une des raisons principales de faire étape à Paksé : le fameux plateau des Bolovens, connu pour ses cascades impressionnantes, ses plantations de café, ses petits villages et ses routes sinueuses, idéales pour un trip en scooter.
Selon le temps dont vous disposez, vous pouvez opter pour la petite boucle (sur deux jours), ou pour la grande boucle, à faire en trois ou quatre jours. C’est plus rare, mais il reste aussi possible de s’y rendre en excursion à la journée — ce que j’ai fait lors de mon premier passage. C’est évidemment très court mais ça permet de se faire une idée de la région et de voir quelques belles chutes.




En bref
Paksé n’est pas la ville la plus passionnante du Laos, mais elle a le mérite d’être une base pratique, tranquille, et plutôt agréable quand on prend le temps de la découvrir. Quelques temples, un marché vivant, une balade au bord du Mékong… et surtout, l’accès facile aux sites majeurs du sud du pays.
Une escale qui a du sens, surtout si on sait regarder au-delà de son apparente banalité.