Tamsui : Balade à travers les quais, l’art et l’histoire de New Taipei
Après avoir vu l’essentiel de la capitale, on s’attaquait aux visites de la périphérie de Taipei, ce qui constituait l’ancien comté de Taipei, devenu New Taipei (ou Nouveau Taipei en bon français)
Situé à l’embouchure de la rivière Tamsui, c’est dans la partie nord de New Taipei qu’on se rendait, plus précisément dans le quartier de Tamsui, un ancien port de commerce florissant.
Tamsui conserve aujourd’hui une atmosphère unique, où se mêlent vestiges coloniaux, petites rues parsemées d’art de rue et des cafés et restaurants pour profiter des quais avec vue sur la montagne et le quartier de Bali, située sur l’autre rive.
Parmi les immanquables, on y découvrait les quais de la douane de Tamsui, le Fort San Domingo, témoin de l’époque coloniale, et l’Oxford College, un symbole de l’héritage éducatif de la région.
Embarquez pour une balade découverte à travers les quais, l’art et l’histoire de ce quartier emblématique de New Taipei.
Petite histoire du quartier de Tamsui et New Taipei
À l’origine, cette zone était connue des aborigènes Taïwanais sous le terme de « Hoba », devenu Hobe en taïwanais moderne, ce qui signifie « embouchure de la rivière ».
Un terme tout trouvé pour cette région qui borde la mer au nord et longé par la rivière Tamsui, et qui explique pourquoi on y trouve le petit port de pêche de Hobe, ou encore le fort Hobe.
La rivière, dont le nom signifie simplement « eau douce », donne son nom au district de Tamsui. Grâce à son emplacement stratégique, Tamsui est rapidement devenu un port de pêche et de commerce important. Son essor débute vers 1629 avec l’arrivée de colons espagnols à l’embouchure. Ces derniers sont chassés par les Hollandais, qui établissent les bâtiments composant l’actuel Fort San Domingo.
Les Hollandais ne dominent pas longtemps le nord de Taïwan, puisque le contrôle de la région est repris par la Chine continentale sous la dynastie Qing à la fin du 17e siècle.
Au milieu du 19e siècle, Tamsui est devenu le plus grand port de Taïwan, abritant une importante population étrangère ainsi qu’un consulat britannique au Fort San Domingo. À cette époque, Tamsui formait un canton distinct, englobé dans ce qui s’appelait le comté de Taipei. Pour l’anecdote, la baie de Tamsui sera le théâtre d’un conflit franco-chinois en 1884.
Avec le développement rapide de la capitale durant la deuxième moitié du 20e siècle, le comté attire de plus en plus de monde, jusqu’à ce que sa population dépasse celle de la ville de Taipei. En 2010, il est alors décidé que le comté devait être élevé au rang de ville. Puisque la capitale portait déjà le nom de Taipei, le comté ne pouvait s’appeler « Ville de Taipei ».
Le nom de la nouvelle entité fut initialement « Xinbei Shi », qui peut se traduire par « Nouvelle ville du Nord ». Cependant, suite à une élection municipale et à l’opinion publique désapprouvant le terme « Xinbei », le nouveau maire obtient du ministère de l’Intérieur une nouvelle appellation anglaise : « New Taipei City », devenue officielle à la toute fin de 2010.
En français, le nom est normalement calqué sur l’anglais : « Nouveau Taipei », mais je préfère utiliser le nom international « New Taipei » pour mes articles.
Les quais de Tamsui
C’est en métro direct qu’on se rendait sur place. Avec le changement de métro, il nous fallait quand même une heure pour rejoindre Tamsui depuis notre hôtel.
On se retrouve très vite sur une grande place bordant la mer. Un petit port abrite des embarcations utilisées pour la pêche. De l’autre côté de la baie, on a vue sur le mont Yinghaling et le long de la rue, une foule bien présente, profite des nombreux restaurants, cafés et boutiques colorées.
On sent bien que c’est une long weekend, car c’est animé, les devantures des magasins s’alignent et donnent des allures de petite ville balnéaire, la plage en moins. Il n’est pas encore midi mais la fin nous tiraille déjà. Après un repas dans l’un des restau local, on décide de parcourir l’arrière ville, connue pour ses peintures murales et ses petites rues.
Love Lane Tamsui : des ruelles et du street art
Il faut savoir que Tamsui était plus dans la liste des lieux à voir pour Jitima. Outre l’aspect commerces en bord de mer, il y avait cet attrait pour un ensemble de ruelles perchées sur les hauteurs de Tamsui, parsemées de peintures murales (ces fameux street art).
L’une d’elles est par ailleurs surnommée Love Lane, qu’on peut traduire par le « chemin de l’amour ». Après, comme ça inclut des lieux historiques dans le coin, ça me convenait aussi. Dans l’immédiat, parcourir de vieilles rues ne me dérange pas si c’est photogénique.
On longe d’abord le quai principal jusqu’à bifurquer vers les terres, en passant devant le temple local, le Tamsui Fuyou Temple. C’est un vieux temple chinois de la fin du 18e siècle, dédié la déesse de la mer Mazu. Malheureusement, ce dernier était en rénovation, avec toute la façade cachée derrière une palissade de protection.
On passe donc notre chemin et on arrive sur le côté du temple pour emprunter l’un des escaliers montant vers Love Lane (dont le nom officiel est Chongjian Street). Il y a tout de suite moins de monde, pour ne pas dire que c’est désert.
On croise assez rapidement les premières œuvres (plus toute fraîche) sur des murs en haut des marches, tandis que l’autre escalier, de l’autre côté du temple, arbore une fresque représentant justement la façade du temple s’il n’était pas en travaux.
Cela fait à peine quelque mètres qu’on est dans la petite rue qu’on voit un petit panneau indiquant « Red Castle », dont la date inclue dans le nom 1899, indique son origine. Pour s’y rendre, on passe par un étroit passage longeant l’arrière des habitations.
De là où nous sommes, on aperçoit un jardin avec une maison en bois à la Japonaise, on n’y accédera pas, mais il s’agit d’un vestige de l’ère coloniale japonaise, et plus précisément ici des dortoirs des anciens policiers japonais basé à Tamsui.
Moins de 50 m plus loin, on arrive dans les jardins du Red Castle 1899, une grande maison de style Victorien, en brique de deux étages. À l’origine construite par un riche marchand, la demeure a depuis été transformée en un chic restaurant avec vue sur la baie.
On se serait bien posé boire un coup ou quelque chose mais y’avait du monde et c’était assez cher donc on passait finalement notre chemin pour revenir vers Love Lane et continuer le long de cette dernière.
Le temps de croiser quelques devantures à l’ancienne, d’autres peintures et on arrivait à l’autre bout. En soit, Love Lane n’est pas fou-fou mais ça permet de s’éloigner de la foule et avoir une vision différente de ce qui est considéré comme le « old tamsui ».
En coupant par la petite rue Sanmin, on arrivait vers un carrefour où trône au milieu un buste en bronze de George Leslie Mackay, un pasteur et premier missionnaire étranger à être mandaté par l’Église presbytérienne du Canada en 1871.
C’était une figure importante parmi les étrangers ayant vécu à Taïwan dans la seconde moitié du 19e siècle. L’emplacement de cette statue s’avère logique puisque l’église en question est tout proche d’ici.
Avant de nous y rendre, on testait un petit café local, fidèle à nos habitudes, au niveau de la petite place au buste de Mackay.
Peu après, on tombait sur une sorte d’allée faisant face justement à l’église presbytérienne de Tamsui, reconnaissable à ses murs rouges. On devine qu’un bâtiment a été enlevé pour permettre ce passage et mettre en avant l’église, autrement peu visible depuis la rue principale.
Toute la zone autour de l’église s’avère assez photogénique et complète assez bien la balade dans les rues de Tamsui. On y croise quelques curieux comme nous mais ce n’est pas non plus la cohue telle qu’elle devient le long des quais, alors qu’on s’avance dans l’après-midi.
Juste à côté de l’église se trouve le Hobe Mackay Hospital (appelé Huwei Mackay Hospital sur Google Maps), le premier hôpital occidental établi dans le nord de Taiwan et nommé ainsi en commémoration de Mackay.
Il s’avère très petit donc s’apparente plus à un dispensaire qu’un hôpital et en dehors de la façade extérieur, on n’a rien pu voir puisque le musée à l’intérieur n’est ouvert que les weekends.
Petit port de Hobe
Une fois cette visite des vieux quartiers terminée, on revenait longer les quais, retrouvant l’ambiance plus animée. Devant le Starbucks, on voit sur le bord du quai une sculpture au sol, représentant une barque avec à ses côtés, George Leslie Mackay, encre lui, représenté à genoux et les mains en prière.
Juste à côté, on constate un bout de plage, témoignant de ce qu’était le rivage, il fut un temps. Difficile de s’imaginer comment c’était auparavant tant l’homme s’est étalé sur la mer à cet endroit. Mais il se trouve que ce bout de plage est préservé, car ce serait là même qu’aurait accosté le fameux pasteur en 1871.
Derrière la plage, cela fait comme un petit parc, protégé par des arbres, où pas mal de personnes profitent de l’ombre de ces derniers. En prolongeant notre balade, toujours le long du quai, on traverse une zone bordée par de beaux arbres.
Là encore, du monde est assis pour profiter de la vue, sous l’ombre des arbres aux racines multiples. En observant bien, on peut y voir des sculptures sous cette allée arborée, comme cette petite fille et son chat.
Encore quelques mètres et nous arrivons à hauteur du petit port de pêche de Hobe. Il n’y a même pas 10 barques quand on y passe, mais l’endroit dégage tout de même un je-ne-sais-quoi de photogénique, c’est pas pour rien qu’on croise plusieurs cafés dans les parages.
Et de là, on bénéficie toujours de cette vue sur le quartier en face, Bali, avec sa montagne en arrière-plan. Au détour d’une rue perpendiculaire, on aperçoit les restes d’une façade d’un bâtiment des douanes, et on arrive justement, après un petit pont, sur les quais de la douane de Tamsui.
Quai des douanes de Tamsui
D’abord connu sous le nom de port de Huwei, ce quai de marchandise, construit à l’aide de rochers provenant de la montagne voisine de Guanyin, a commencé ses opérations sous la dynastie Qing à partir de 1862.
Il a permis à Tamsui de devenir un grand port commercial et était le principal quai des douanes jusqu’à l’arrivée des Japonais, qui fermèrent le site en 1895, préférant transposer celui-ci plus au sud, à Daodacheng (proche de Dihua Street).
Il s’agit de la seule jetée construite sous la dynastie Qing qui est encore utilisée aujourd’hui comme base navale. Pour autant, elle est libre d’accès et on peut donc aller le long des deux principaux bâtiments en brique, anciens entrepôts et rares témoins de ce passé glorieux.
Une autre maison sur deux étages se trouve un peu en retrait, à côté de la route. On peut se rendre à l’intérieur même si on n’y trouve pas grand-chose dedans. Sa particularité étant que ses murs sont en pierre pour la partie basse, quand la partie haute est assemblée avec les fameuses briques rouges.
Au final, l’endroit est surtout populaire pour y admirer les couchers de soleil le soir venu.
Fort San Domingo
En bon français, on devrait l’appeler Fort Saint-Domingue, et dans sa version originale, ce serait plutôt Santo Domingo. Mais quelle que soit son appellation, c’est là qu’on marchait dans la foulée des quais de la douane.
Ça tombe bien, c’est pas loin puisque l’enceinte de cette petite forteresse du 17e siècle est juste de l’autre côté de la route, séparant la jetée d’où nous nous trouvions.
Si on détaille un peu l’histoire, la première version remonte à 1628, avec un fort construit en bois par les Espagnols, qu’ils nommeront « Santo Domingo ». Lorsque ces derniers perdent une bataille et doivent laisser leur place aux Hollandais en 1642, ils détruisent leur construction.
Les Hollandais ajoutent leur version deux ans plus tard en 1644 et l’appellent Fort Antonio. Pour l’anecdote, à cette époque, la population immigré de l’ethnie Han, qui s’installe à Tamsui, surnomme les Hollandais les « cheveux rouges », car la plupart étaient roux. Le fort porte alors le sobriquet de « Fort aux cheveux rouges » (Ang mo).
Lorsque la dynastie Qing reprend le contrôle de l’île, elle rénove le fort en 1724 et lui ajoute son mur d’enceinte définissant son périmètre actuel.
À partir de 1868, le fort est utilisé par le gouvernement britannique comme consulat, et un nouveau bâtiment de deux étages fut construit à proximité comme résidence du consul.
Lorsque Taïwan arriva sous le contrôle du Kuomintang pour devenir la République de Chine, le fort continua de rester un consulat britannique de manière non-officielle jusqu’en 1972 (le Royaume-Uni rompant officiellement les liens avec Taïwan en 1950).
Après une gestion quelques années par l’Australie puis les Etats-Unis, le site revient définitivement au gouvernement taïwanais en 1980, étant dès lors classé monument historique de première classe.
Concrètement, c’est la seule visite payante du jour qu’on fera. Une fois qu’on pénètre dans le périmètre du fort, à hauteur de la route, on s’acquitte du ticket d’entrée, on passe une boutique de souvenirs et on grimpe les quelques marches menant au fort proprement parlé.
On est alors face à cette structure carré, dont le rouge vif de ces murs a été ajouté par les britanniques, qui ont aussi aplanie son toit et rajouté un balcon dans le coin qui fait face à l’entrée de la baie où démarre la rivière Tamsui.
Ce bâtiment reste à ce jour un des plus anciens de toute l’île de Taïwan.
La zone à l’extérieur jouxtant le fort inclut des maisonnettes dont l’une servait de cuisine.
À l’intérieur du fort, on peut voir dans l’étage du dessous des anciennes cellules, l’édifice ayant servi de petite prison un temps. À l’étage, on peut y voir une pièce aménagée comme un bureau et une fenêtre avec une belle vue sur la rivière d’où l’on voit le pont à arche Guandu.
Une autre ouverture permet d’admirer la maison du consul, une grande bâtisse construite à l’Anglaise, dans un style Victorien, avec des briques rouges. C’est justement là qu’on se rendait pour poursuivre la visite. On passe alors un alignement d’anciens canons datant de la dynastie Qing et qui servait à la défense du fort.
On arrive sur le couloir extérieur, bordé avec des arches donnant sur le gazon séparant la maison devenue musée du fort.
On visite tour à tour les différentes pièces composant cette confortable demeure. Le salon, la cuisine, les chambres, tout est aménagé pour se plonger à la belle époque. Le tout est aussi agrémenté de quelques photos et costumes pour mieux comprendre ce qui a fait les beaux jours du consulat.
Le fort ayant été construit sur une butte pour dominer la baie, on a une belle vue sur le jardin et la montagne Guanyin en fond depuis le parvis de l’entrée principale de la maison.
Le site reste somme toute assez petit et on en faisait le tour en 30 minutes environ.
Oxford College
Pour la visite suivante, il nous suffisait de revenir à l’entrée du fort et de remonter la rue sur la gauche. On arrive devant une grille marquant l’entrée de ce qui compose aujourd’hui l’université d’Aletheia.
Fondée par le fameux pasteur George Leslie Mackay, cette école a ouvert ses portes en 1882 sous le nom d’Oxford College, en remerciement aux résidents du comté d’Oxford en Ontario, au Canada. C’est aujourd’hui l’une des plus vieilles institutions de l’île.
À l’origine, l’établissement se focalisait surtout sur des cours de théologie et d’études bibliques, mais aussi abordait la sociologie, la littérature et l’histoire chinoise, les sciences naturelles, ou encore la médecine fondamentale.
L’Oxford College était alors l’un des premiers exemples d’institution et d’enseignement général de style occidental à Taiwan.
En pénétrant dans son enceinte, on remarque dans le coin sud-ouest que l’université possède sa propre église presbytérienne, qu’on apercevait pour arriver devant la grille.
Le charme de l’endroit réside dans son jardin, avec un petit étang attenant qu’on peut traverser par un petit pont en pierre menant devant la façade du bâtiment principal qui composait alors l’Oxford College. Il s’agit d’une structure en brique rouge, qui marie un peu les styles chinois et anglais.
Pour cette visite, c’est moi qui voulais l’inclure. Cela ne rajoutait pas beaucoup de marche puisque c’était à côté du fort et les photos donnait l’impression d’un petit coin sympa. Et en effet, l’endroit s’avère assez photogénique, et la petite pause sous les arbres du parc était bienvenue.
Après, ça se visite rapidement puisqu’on y restait moins d’un quart d’heure.
Visite de Bali Old Town (ou pas)
Suite à notre passage à l’Oxford College, notre programme, ce jour-là, devait se poursuivre avec la prise d’un ferry pour traverser la baie et visiter le quartier de Bali (rien à voir évidemment avec la fameuse île indonésienne).
C’était même acté puisqu’en effet, comme prévu, on prenait nos billets en revenant au quai, à mi-chemin entre le bout de plage près du Starbucks et l’esplanade par laquelle on arrivait proche de la sortie du métro.
De mémoire, on a payé 45 TWD par personne pour l’aller-retour (un peu plus d’un euro), puisqu’on comptait revenir de ce côté en soirée et repartir vers notre hôtel par le même métro qu’à notre arrivée, plus pratique que de repartir depuis Bali (puisqu’il n’y a pas de métro y’aurait fallu prendre un bus ou taxi).
SAUF QUE ! Avant de gentiment prendre nos tickets, on a bien vu le ferry qui arrivait juste derrière nous, MAIS on n’a pas regardé la queue qui allait avec !
Hors, en suivant la ligne pour se caler derrière dans un premier temps, on s’est aperçu que ça n’en finissait pas ! La queue dépassait les 200 m puisqu’on arrivait à hauteur de l’esplanade d’arrivée…
Heureusement que les billets n’étaient pas trop cher, puisqu’on les a pris pour rien, car on a vite décidé de laisser tomber. Même si les ferries sont assez fréquents, on avait peur d’en avoir pour trop long à traverser.
Autres attractions à Tamsui
Le quartier, si l’art et l’histoire vous passionnent, mérite bien une journée complète pour en faire le tour. Mais dans notre cas, parce que notre but premier était surtout d’avoir un aperçu global, on n’a pas poussé la visite de Tamsui plus en profondeur.
Et si finalement on zappait Bali Town, on préférait faire une visite manquée jusqu’alors et on se dirigeait cet après-midi là vers la maison historique de Lin An Tan (j’en parle ici).
Pour autant, on aurait pu s’occuper en poursuivant nos visites sur place. Voici une liste d’autres sites possiblement intéressant pour compléter. Tout d’abord, il y a un autre fort plus à l’ouest du fort San Domingo, le Fort Hobe, qui date du 19e siècle.
Ensuite, vous trouverez plusieurs anciennes résidences de personnalités, des maisons de style traditionnel japonais datant de l’époque de l’occupation nippone :
- Ancienne résidence de Tada Eikichi
- Ancienne résidence de Kinoshita Seigai
On y trouve plusieurs musées :
- Tamsui Historical Sites Mini Museum
- Cho Po-Lin Museum
Tous deux étant côte à côte et incluant des bâtiments historique réaménagé. À proximité, il y a aussi une galerie d’art, et de l’autre côté du métro (à gauche au lieu de sortir à droite pour longer les quais comme on a fait à l’arrivée), vous avez le Tamsui Art and Cultural Park, d’anciens entrepôts britannique qui ont été préservés.
Ils sont utilisés comme boutiques d’artisanat et pour exposer des œuvres d’art. Il y a également un petit musée à l’arrière présentant l’histoire de Shell dans la région car c’était autrefois des entrepôts loués par la fameuse compagnie pétrolière.
Je pourrais enfin citer le port de pêche de Tamsui (Fisherman’s Wharf), où se trouve un pont piétonnier, le « Lover’s Bridge » (pont des amoureux, car celui-ci a simplement été inauguré le jour de la Saint-Valentin), qui traverse le port de la terre ferme à la jetée donnant sur l’embouchure.
Pour une raison que j’ignore, ce pont a tendance à illustrer Tamsui, comme si c’était THE attraction, avec le port et l’hôtel de luxe Fullon à côté, reconnaissable à son allure mi-bateau, mi-château.
Avec ces infos supplémentaires, vous avez toutes les cartes en main pour optimiser si nécessaire votre visite de Tamsui.