Ko Kret – l’île aux poteries : escapade à deux pas de Bangkok
Ko Kret est une petite île située au milieu de la rivière Chao Phraya, une vingtaine de kilomètres au nord du centre de Bangkok (dans la province voisine de Nonthaburi). Connue pour sa poterie et pour son ambiance de campagne, c’est un lieu privilégié des Bangkokois pour faire une virée au vert, surtout les week-ends, quand les marchés battent leur plein et animent les villages sur l’île.
Une escapade agréable à faire à vélo, l’île n’étant accessible que par bateau, vous ne croiserez que des deux-roues sur les petits chemins faisant le tour de Ko Kret.
Brève histoire de Ko Kret
Il faut comprendre qu’en tant que telle, Ko Kret est une île artificielle, formant comme une péninsule autour de laquelle le fleuve Chao Phraya serpentait jusqu’en 1722. Cela changea lorsque le roi Tai Sra (connu aussi sous le nom dynastique Sanphet IX, régnant sur Ayutthaya entre 1709 et 1732), désireux de stimuler l’économie, voulu raccourcir le voyage des navires naviguant entre la capitale Ayutthaya et le golfe de Thaïlande.
Il ordonna qu’un large canal soit creusé, détachant du continent ce qui allait devenir Ko Kret pour créer un raccourci. En résulte ce petit bout de terre de moins de 3 km de long pour 1,5 km de large. Le canal a été nommé Klong Lat Kret Noi et l’île nommée à l’origine Ko Sa la Kun.
Ses premiers habitants furent une communauté de Môn. Pour rappel, les Môns est une ethnie, originaire du bassin de l’Irrawaddy (actuelle Birmanie) et étaient majoritaires dans ce qui est aujourd’hui le nord de la Thaïlande, formant ce qu’on appelait alors le royaume d’Hariphunchai, dont sa capitale était la ville actuelle de Lamphun.
Les Môns sont par la suite dominés par la venue des Tai, ethnie que l’on connaît simplement comme les Thaïs, peuplant aujourd’hui la Thaïlande et migrant du Sud de la Chine au XIIe siècle (fondant respectivement les royaumes du Lanna au nord, et le royaume de Sukhothai, dominant les plaines centrales jusqu’à la péninsule de Thaïlande).
La plupart des Môns se sont par la suite regroupés dans ce qui forme l’Etat Môn en Birmanie, mais de petites communautés ont perduré sur le sol thaïlandais, gardant ainsi leur culture (pratique du bouddhisme et leur artisanat, dont la fameuse poterie).
Concernant Ko Kret, cela fait suite à la destruction d’Ayutthaya par l’armée birmane en 1767. Fuyant la guerre, les populations sont descendu plus bas vers ce qui est aujourd’hui Nonthaburi et Bangkok.
Que faire et voir sur Ko Kret
Si l’île est accessible en permanence, Ko Kret est beaucoup plus prisé le weekend et il y aura plus à faire et voir à cette période que durant la semaine. Les weekends, c’est place aux marchés, les restaurants, cafés sont tous ouverts et l’on peut même trouver une maison aux artistes proposant des animations.
Mais si c’est beaucoup plus calme en semaine, cela n’enlève rien au charme de Ko Kret, qui vaux toujours le coup d’en faire le tour. Ne serait-ce pour l’occasion de se mettre au vert et de rencontrer sa population.
Faire le tour de l’île à vélo
Avec un chemin principal faisant le tour de l’île ne dépassant guère les 5 km, il reste tout à fait envisageable d’en faire le tour à pied. Toutefois, parce que ça reste pratique et facile, vous aurez des vélos à disponibilités dès l’arrivée au quai, après la traversée en ferry.
En général, on vous demande une carte d’identité en guise de « caution » et vous serez bon pour partir autour. Comme je l’évoquais, il n’y a pas de voitures sur l’île et c’est évidemment plat, si l’on fait exception des quelques ponts enjambant les canaux sur les chemins perpendiculaire à l’axe principal. Les seules personnes que vous croiserez seront d’autres curieux, probablement de Bangkok, sinon les habitants circulant en moto.
Vous pouvez ensuite emprunter un chemin surélevé faisant le tour de l’île. Le principal étant un peu plus large mais vous pouvez aussi explorer les chemins annexes, menant vers la rivière Chao Phraya, où sont situés plusieurs autres villages de l’île. Ces chemins sont plus étroit et il n’y a pas de barrières sur les côtés, attention donc à maîtriser un minimum vos vélos (surtout si vous êtes avec des enfants).
On compte une population de 6 000 habitants sur l’île, répartis sur sept villages dont le plus important, où se trouve le marché le week-end, est Ban Mon (nom somme toute évident vu les origines de ses habitants).
Visiter ses vieux temples
Sept, c’est également nombre de temples que l’on peut croiser sur l’île, dont le principal, le Wat Poramai Yikawat, est celui qui jouxte le quai d’arrivée principal. Il est situé au coin Nord-est de l’île et était auparavant simplement appelé, Wat Pak Ao, le « temple de l’estuaire ».
Le Wat Poramai Yikawat est probablement le premier temple établi sur l’île, dès le milieu du XVIIe siècle. Après avoir été abandonné un temps, il est restauré par les Môns vers 1774 et prend alors un nom en langue Môn, se traduisant par le « temple du cap » (Kui Mie Kia Deng).
Son nom actuel, aussi retranscrit en « Wat Paramaiyikawat », peut se traduire par « temple de la grand-mère ». On le doit au roi Chulalongkorn (Rama V) qui présida la cérémonie du Thot Kathin (aussi appelé Kathina) dans les quatre temples Môn de Nonthaburi, en 1874. Constatant que le temple est en très mauvais état, Rama V ordonne sa restauration en préservant le style Môn afin de le dédier à sa grand-mère. Celle-ci l’avait élevé quand il était jeune et Rama V décide alors de renommer le temple en « Wat Paramaiyikawat » en sa mémoire, élevant au passage le temple au deuxième rang de temple royal.
La salle d’ordination, qui vient tout juste d’être rénovée, abrite des peintures murales dans un style traditionnel thaïlandais de belle facture. À l’extérieur du temple, vous aurez ce qui est devenu le véritable symbole de l’île, le chedi penché « Phra Chedi Mu Tao » (พระ เจดีย์ มุ เตา), une pagode blanche dans le style de Môn. Le roi Chulalongkorn y aurait placé des reliques de Bouddha à l’intérieur en 1884.
À l’origine, c’était évidemment une pagode verticale. Mais de par son emplacement au bord de l’eau, les crues annuelles ont fini par éroder la berge, ce qui a fait basculer la pagode vers l’année 1891. S’il y eu une tentative de la redresser lors d’une restauration lancée en 1992, la pagode ne put être redressée. Cette particularité en a fait devenir l’emblème de Ko Kret.
Pour l’anecdote, ce chedi est une réplique, en bien plus petite, de la pagode Shwemawdaw, située à Bago, en Birmanie. C’est une pagode vénérée et très respectée par les Môns, que l’on avait visitée lors de notre journée découverte des temples à Bago. Autre bâtiment notable de ce temple, dans l’arrière cour, entouré par un cloître, vous avez un hall avec un Bouddha couché.
Si vous faites la boucle à vélo, vous passerez devant la plupart des autres temples et pourrez y jeter un œil selon vos envies. Les plus notables étant :
- Wat Sao Tong Thong : temple de style évidemment Môn, dont les principaux édifices et stupas datent de l’ère Thonburi ou début de la période Rattanakosin (entre la fin du XVIIIe et début du XIXe siècle). Son attraction principale étant le Chedi Yo Mum Mai Sip Song, situé à l’arrière de l’Ubosot. Il s’agit du plus grand sur l’île de Ko Kret, mais également l’un des plus anciens. En face, vous pourrez admirer le grand Bouddha assis posé au bord de la rivière Chao Phraya.
- Wat Phai Lom : temple également à l’architecture typique Môn, vous serez accueilli devant l’Ubosot (bâtiment principal) par des Hamsas, sorte de cygne géant, symbole d’un animal auspicieux pour le peuple Môn. Son image de Bouddha à l’intérieur du hall est entourée de lumière clignotante, typique du style birman, tout comme l’est le stupa principal et plusieurs statues du temple.
Ces deux temples étant sur la côte Nord de l’île, où se trouve le principal village avec le marché le week-end. Côté Est, après la zone du village aux potiers, vous tomberez sur le Wat Chim Pli Sutthawat, un temple surtout notable pour son chedi dont la pointe vient d’être joliment rénové, en plus d’offrir un ensemble de bâtiment tous centenaire.
100 m plus loin, vous avez le petit Wat Pa Lee Lai, longtemps resté à l’abandon, il a depuis été rénové. C’est probablement entretenu avec les finances de son voisin, ce dernier ne comportant en tant que tel pas de moine et un seul petit ubosot.
Les infos concernant ces temples viennent pour la plupart de l’excellent site temple-thai, répertoriant tous les temples Thai (il y a de quoi faire !)
S’essayer à la poterie
C’est autour du Wat Chim Pli Sutthawat justement, que vous trouverez la plupart des maisons accueillant les curieux, désireux de s’essayer à cette discipline. Il s’agit en effet de l’héritage Môn et la spécialité locale.
La poterie Môn, aussi connue sous le nom de « kwan arman », est faite avec une terre cuite d’argile rouge non émaillée et travaillée à la main. Alors que certaines urnes et pots sont faits avec des motifs simples, d’autres sont sculptés de motifs découpés plus complexes utilisant des outils adéquat. On distingue deux villages de poterie dédiés à Ko Kret, comptabilisant une vingtaine d’ateliers.
Surtout le long de la côte Est, vous apercevrez des vieux fours, malheureusement de plus en plus à l’abandon, mais tomberez toujours sur des potiers au travail prenant les petites rues perpendiculaire au chemin arpentant les villages (qui sont côte à côte).
Il est alors possible de demander à faire soi-même une poterie, selon le modèle que vous préférez (cendrier, porte encens, prote bougie, etc.), ce qu’on vous facture pour 200 Bahts. Une activité originale avec un souvenir que vous aurez crée vous-même, c’est pas banal !
Si vous achetez leurs pièces que vous trouverez en vente, vous vous apercevrez que les prix sont beaucoup moins chers ici que sur les autres marchés de Bangkok, comme à Chatuchak, où la poterie y est vendue.
Balade entre villages et campagne
Sur Ko Kret, vous croiserez beaucoup de maisons en bois, restaurées ou non. La partie située le long du quai d’arrivée, à l’Est de l’île étant certainement la plus charmante de l’île. On oublie alors que juste en face, Nonthaburi est une ville à forte urbanisation (banlieue de Bangkok). Ici, on circule le long d’une ruelle étroite, croisant les petites boutiques et marchants ambulant susceptible de vous barrer la route à chaque virage. Regarder les miroirs lorsqu’il y en a afin d’éviter de foncer sur quelqu’un par inadvertance au détour d’un angle.
Outre les ateliers et marchands de poteries, c’est sur cette partie de l’île que vous découvrirez plusieurs cafés, un célèbre bar de bières artisanales (le Chitbeer, ouvert que le week-end) ou encore la maison aux artistes, évoqué plus haut, dont la devanture se reconnaît à sa tête géante représentant Hanuman (dieu-singe).
Si vous êtes curieux, empruntez aussi les petits chemins menant aux villages situés le long du Chao Phraya, sur la partie Sud de l’île. En revanche, point de panneau donc il faudra tâtonner si vous n’avez pas un GPS pour vous repérer. Après en tant que tel, vous ne pourrez pas vous perdre, puisque c’est une île 😉
C’est dans un restaurant sur la zone Sud de l’île que j’aime m’arrêter déjeuner. Au bord de l’eau, sur la terrasse d’une maison aménagé, on se sent privilégié de goûter là cette bonne cuisine littéralement faites maison (voir son emplacement ici, le nom n’est qu’en Thaï).
En remontant vers le Nord, je tombais la dernière fois sur un café au bord de l’eau, aménagé dans deux belles maisons en bois de teck ancienne sur pilotis. Fermé lors de mon passage (en semaine), je compte bien le tester une prochaine fois (il s’agit du GLASTRON Club House and HIP CAFE’).
L’île est aussi connue pour abriter quelques plantations, notamment de durian. C’est en tout cas majoritairement vert, même s’il n’y a pas vraiment de forêt vu que c’est un terrain globalement marécageux, traversé par une multitude de petits canaux.
Encore une fois, si vous êtes à Ko Kret un week-end, arrivé sur la partie nord, à partir du Wat Sao Tong Thong, vous retrouverez de l’animation. Vous aurez là quelques marchands ambulants, mais le gros de l’animation se trouve sous la partie couverte du village. Si elle est déserte en semaine, en week-end, il vous faudra mettre pied-à-terre à vélo si vous voulez passer au travers, à moins d’emprunter le chemin surélevé qui part sur la droite, juste après le temple.
Ce chemin contourne le marché si jamais vous ne voulez pas faire un bain de foule et n’avez rien à acheter. Vous arriverez alors directement au Wat Poramai Yikawat, retour à la case départ. Vous pouvez aussi prendre la bifurcation après le Wat Phai Lom, histoire de voir un peu le marché et ensuite le contourner.
Résumé des attractions sur une carte
Comment se rendre sur Ko Kret
Si je détaille ci-après les moyens d’arriver sur place, je peux d’abord préciser qu’on trouve 3 quais pour accéder sur l’île de Ko Kret.
- Celui que j’utilise principalement et vais donc mentionner, est celui du Wat Sanam Nuea. Ce dernier traverse au niveau du temple principal de Ko Kret (Wat Poramai Yikawat) à côté du marché du week-end.
- Il y en a un autre au niveau du Wat Klang Kret, qui sert aussi d’arrêt pour le Chao Phraya Express (le N32, selon drapeau et horaire, voir ci-dessous). Utilisé par les habitants traversant avec leur mobylette.
- Entre le quai répertorié « Ang Thong Farm Cross River Ferry Pier » (juste au nord du Wat Klang Kret) et le Wat Chimphli Sutthawat (côté Ko Kret). Je soupçonne cette liaison de fonctionner uniquement les week-ends.
C’est ce qui parait le plus évident au premier abord, étant donné que l’île est au milieu de la rivière… Toutefois si cette solution existe, il faut préciser qu’il y a quelques contraintes.
En tant que tel, vous pouvez emprunter le Chao Phraya Express. Vous avez pour se faire plusieurs lignes mais la seule opérante toute la journée est celle-ci :
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- drapeau orange : 15 ฿ le ticket, circule tous les jours, de 06h00 à 19h00 entre les quais Wat Rajsinkorn (S3) et Nonthaburi (N30).
Pour les autres, il y aura une contrainte d’horaire et de jour :
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- drapeau jaune : 20 ฿ le ticket, circule du lundi au vendredi, le matin entre 06h15 et 8h20 puis l’après-midi entre 16h et 20h00 entre les quais Wat Rajsinkorn (S3) et Nonthaburi (N30) également.
- drapeau vert : 13 / 20 / 32 ฿ le ticket selon la distance, circule du lundi au vendredi, le matin entre 06h10 et 8h10 puis l’après-midi entre 16h et 18h05 entre les quais Wat Rajsinkorn (S3) et Pakkret (N33).
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En semaine, c’est ce dernier, le drapeau vert qui peut s’avérer le plus intéressant puisqu’il vous emmène directement au niveau de l’île de Ko Kret (arrêt Pakkret, N33). Toutefois comme vous pouvez le constater, il faudra soit être matinal pour en profiter puisqu’il n’opère qu’aux heures de pointes, soit n’y aller qu’en fin d’après-midi, risquant de terminer votre visite de nuit.
L’alternative étant donc de prendre le drapeau orange, mais là aussi il y a un couac puisque le terminus se fait au niveau du musée de Nonthaburi, quelque 10 km plus au sud de Ko Kret. Il est alors nécessaire de compléter le voyage. Le plus simple étant de prendre un taxi, demandez à être déposé au Wat Sanam Nuea, précisez que c’est pour aller à Ko Kret (เกาะเกร็ด). Vous devriez en avoir pour environ 100 ฿.
Il y a probablement des songthaews (pick-up faisant office de taxi commun), se rendant dans la zone, à voir si vous trouvez, ces derniers passant devant le marché de Nonthaburi (marchez un peu après la tour de l’horloge situé à côté des quais).
Si vous prenez le bateau depuis Saphan Taksin, accessible depuis le métro aérien (BTS arrêt Saphan Taksin, sortie 2), comptez une bonne heure pour arriver jusqu’à Nonthaburi (N30). C’est l’occasion de voir défiler tout Bangkok, vous faisant passer devant les attractions majeures comme le Wat Arun et le Grand Palais. Après avoir passé la construction du nouveau parlement (après l’arrêt N18), vous arriverez vers une zone bordée de maisons sur pilotis, comme l’est une bonne partie de Nonthaburi, mais aussi l’île de Ko Kret.
C’est une bonne option pour flâner et profiter du « spectacle » fluvial. Il est possible une fois arrivée à Nonthaburi de visiter son marché, le musée, et de poursuivre « l’aventure » vers Ko Kret en bateau. En effet, une fois au quai d’arrivée N30 (aussi appelé Pibul 3), des bateaux à longue queue (les fameux long tail boat) seront prêt à vous y emmener. Le problème étant que ces derniers ont une tendance à être un peu trop gourmand et que le tarif revient plus cher qu’un taxi du coup… Si toutefois cela vous tente, cela ne devrait pas être supérieur à 1 000 ฿ (le bateau, pas par personne), sachant qu’il reste 8 km par le fleuve, ce qui n’est pas à côté non plus, pour rejoindre Ko Kret depuis Nonthaburi.
Une solution qui peut être assez rapide si vous empruntez le bon bus. Le plus pratique et le plus rapide étant le n°166, que vous pouvez prendre au départ de Victory Monument (accessible par BTS). Il s’agit d’un bus climatisé qui coûte même pas 20 ฿ et à l’avantage de prendre l’autoroute pour monter vers Nonthaburi, donc plus direct.
Il se rend au marché de Pak Kret non loin du quai du Chao Phraya Express (N33), évoqué ci-dessus, situé sous le pont Rama IV. De là, il reste 500 m pour vous rendre au ferry du Wat Sanam Nuea.
Les autres bus seront plus long (1h30) car ils ne prennent pas l’autoroute, ce qui reviendrait du coup au même que le bateau en temps mais peut toujours rapprocher.
Le n° 505 par exemple, autre bus climatisé (15 ฿), part depuis Pratu Nam ou le parc Lumpini et se rend également jusqu’au marché de Pak Kret.
La solution la plus simple et direct étant de prendre un taxi depuis votre hotel ou qu’importe votre lieu de départ. Sachant qu’il faut compter qu’une demi-journée pour visiter Ko Kret, vous pouvez planifier des visites en matinée puis vous rendre sur l’île l’après-midi.
Selon la distance à parcourir, comptez entre 200 et 250 ฿ pour effectuer ce trajet. Encore une fois, demandez à être déposé au Wat Sanam Nuea. Le taxi pouvant avoir à prendre l’autoroute (plus pratique), n’oubliez pas que c’est à payer séparément (donnez le montant du péage juste avant de le passer). Se faisant, cela pourrait ne prendre qu’une petite demi-heure selon l’horaire et jour de la semaine (ou week-end).
Pour simplifier encore la démarche, vous pouvez utiliser l’application locale Grab moyennant un petit supplément dans le coût.
Histoire de « varier », mon conseil pour se rendre à Ko Kret serait de faire l’aller en bateau (+ taxi si nécessaire sur le bout) et rentrer direct en taxi. Ça permet d’éviter le long trajet pour s’y rendre dans les deux sens (sauf si vous adorez le bateau !).
Dormir à Ko Kret, c’est possible !
Je terminerai cet article en évoquant le fait que si l’expérience vous tente, il est possible de dormir sur l’île, qui comporte plusieurs homestay. L’occasion de vous rappeler que toute réservation effectué sur le site m’aide à maintenir le site par le biais de l’affiliation.
Pour Ko Kret, ma recommandation est la suivante :
Baanya Homestay Ko Kret
Budget : à partir de 800 Bahts (18 €)
La note : 8.6/10
Situé dans un village au coin sud-est de l’île, le Baanya Homestay est aménagé dans une maison en bois entièrement rénové. Vous avez des chambres climatisés, avec la possibilité d’y être hébergé en famille (chambre pour 4 personnes). Le tout repose au bord de la rivière, où vous pourrez profiter le temps de prendre votre petit-déjeuner inclus.
L’île garde son côté rurale et se développe peu. Dans un sens tant mieux, mais on sent un intérêt grandissant pour les Bangkokois. Les commerces y sont plus nombreux qu’autrefois et j’étais même surpris d’y croiser une mini zone commerciale au nord de l’île (là où se trouve le marché le week-end).
Même le réseau de chemins est agrandi, car il n’y avait pas de bifurcation possible avant autour du village principal. Alors n’attendez plus et aller prendre l’air à Ko Kret !
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