Nakhon Pathom et le plus haut chedi du monde
Nakhon Pathom est une ville à tout juste une heure à l’ouest de Bangkok. Elle est surtout connue pour abriter le Phra Pathom Chedi, considéré comme le plus grand chedi (ou stupa) du monde avec ces 127 m.
Nakhon Pathom était aussi un lieu de résidence royale secondaire, avec le palais de Sanam Chan. Deux attractions majeures à seulement 60 km de Bangkok, faisant de Nakhon Pathom une ville intéressante à visiter à la journée ou comme étape en se rendant vers Kanchanaburi par exemple.
Phra Pathom Chedi, une longue histoire
L’histoire de Nakhon Pathom et son chedi remonte à loin. Du temps où la Thaïlande n’était pas habitée par les « Tai », l’ethnie devenue majoritaire, mais par les Môn (dont je vous parlais justement précédemment pour l’île de Ko Kret). La région est alors dominée par le royaume Dvâravatî, qui subsista du VIe siècle jusqu’à la domination khmère au XIe siècle.
On retrouve alors de nombreuses traces d’anciens sites religieux dans le bassin central du Chao Phraya, de l’actuelle ville de Ratchaburi à Nakhon Pathom. Nakhon Pathom dont le nom est dérivé des mots Pali (ancienne langue indienne) « Nagara Pathama », qui signifie « première ville ». De ce fait, Nakhon Pathom est parfois considérée comme la plus ancienne ville de Thaïlande. On retrouve alors des références au fameux chedi dans des textes de l’an 675 de notre ère bien que les fouilles archéologiques mettent en évidence des traces avérés dès le IVe siècle.
Ce qui est sûr, et surprenant à la fois, c’est de savoir que lorsque la ville prospérait il y a plusieurs siècles, elle était alors situé au bord de mer, sur la route de la soie, entre la Chine et l’Inde. En raison de la sédimentation de la rivière Chao Phraya, le littoral s’est déplacé beaucoup plus loin car la mer est aujourd’hui à plus de 40 km de Nakhon Pathom. C’est aussi le cas de l’actuelle rivière Ta Chin, un affluent du Chao Phraya dont le cours passait à travers la cité, alors que cette dernière est aujourd’hui à plus de 10 km à l’Est.
Ce sont d’ailleurs ces changements topographiques radicaux qui vont faire décliner la cité prospère. Alors sous domination du puissant royaume d’Angkor, le stupa avait subit un premier changement de design majeur, recouvert par un prang de style khmer. Si vous voulez avoir une idée d’à quoi cela ressemblait, allez jeter à oeil au stupa du temple Wat Prathon Chedi, situé à 3 km du Prathom Chedi, c’est l’un des plus anciens de Thaïlande, avec une base carré et un prang central trônant en son centre.
Parmi les anciennes ruines de Nakhon Pathom, vous pouvez toujours visiter le Wat Phra Men, situé à même le bord de la route principale, à 1 km au sud du grand chedi.
Peu de temps après, la ville est abandonnée, les habitants suivant la rivière, s’installent là où se trouve aujourd’hui la petite ville de Nakhon Chai Si et le stupa se retrouve envahie par la jungle. C’est quelques siècles plus tard que Nakhon Pathom va renaître, suite à la volonté de Mongkut (Rama IV). Ce dernier avait exploré les ruines à plusieurs reprises pendant sa longue période monastique (entre 1824 et 1851, année de son couronnement). Devenu roi, il décide de réhabiliter ce lieu sacré à l’abandon.
Les travaux de rénovation, qui consistent à recouvrir le chedi existant par une nouvelle structure plus imposante, sont entamés après le milieu du XIXe et terminés par son successeur, Rama V, en 1870, après 17 ans de dur labeur.
Une ville s’est progressivement formée autour d’elle, donnant une nouvelle vie à Nakhon Pathom. Le chedi atteint alors la taille impressionnante de 127 m, en faisant dès lors, la plus grande structure du genre au monde. Même si cette réclamation est parfois remise en question, le stupa de Jetavanaramaya, situé dans l’ancienne capitale Anuradhapura au Sri Lanka (qu’on avait visité) étant parfois considéré comme le plus haut, malgré une taille inférieure de 5 m à 122 m.
Dans tous les cas, ça n’en reste pas moins un stupa imposant, dont la circonférence dépasse les 230 m. Il est devenu l’attraction principale de Nakhon Pathom et partie intégrante du temple Wat Phra Pathom Chedi Ratchaworamahawihan.
Wat Phra Pathom Chedi Ratchaworamahawihan
Que ce soit depuis la route principale passant à proximité, où dès qu’on sort de la gare de Nakhon Pathom, on ne peut louper la taille du noble chedi. Ce dernier a subi sa dernière rénovation il y a tout juste 10 ans, accentuant son aspect majestueux. Le temple, instauré royale de première classe, est situé au milieu de ce qui est devenu un carrefour important de la ville, formant un carré d’environ 500 m de côté.
La restauration du site inclut notamment l’ajout de quatre viharns (chapelles) de chaque côté du chedi. Chacune abritant une statue, dont la plus vénérée est Phra Ruang Rotchanarit, une image de Bouddha en position debout donnant le pardon, installée dans la niche du viharn située sur la face nord du Phra Pathom Chedi. C’est à la base de cette statue qu’ont été déposées les reliques royales du roi Rama V contenant ses cendres.
Ici, la ferveur des locaux est à son paroxysme. L’encens embaume le haut des marches, tandis que les fidèles y déposent les fleurs, bougies et collent une feuille d’or sur l’une des statuettes présentent à cet effet. Des moines sont présents pour récolter les dons autant que les boîtes et « arbres » dons, où les gens déposent des billets sur un « tronc », dont les branches sont à la fois symbolisées par les billets placés sur un bâton et par la feuille au bout, reprenant la forme de celle de l’arbre sacré de la Bodhi.
Autour du cloître entourant le chedi, on y trouve un ensemble de sculptures, notamment les gardiens des portes, aux formes arrondis. Le tout est parsemé par de la verdure, des jardins où l’on croise des petits chedis, de beaux frangipaniers aux fleurs superbes.
En faisant bien le tour, vous pourrez même aller dans une petite grotte artificielle, idéale pour faire de la médiation. Les petites alcôves autour de la base du chedi contiennent une galerie affichant des centaines d’images du Bouddha dans les postures représentant chaque jour de la semaine. Dans un hall au sud, vous y verrez un beau bouddha couché tout doré.
Chaque année se déroule le Phra Pathom Chedi Festival, qui dure 9 jours, du 12e jour de la lune croissante au 5e jour de la lune décroissante du 12e mois lunaire, ce qu’il faut retenir, c’est que cela tombe en novembre, vérifiez les dates si jamais vous voyagez à cette période.
Si vous voulez compléter la visite et en apprendre un peu plus, vous avez le musée du Phra Pathom Chedi. Un petit musée adjacent au chedi, qui ne paye pas de mine mais présente quelques pièces issues des fouilles ainsi que les archives archéologiques de l’histoire de la ville. Le Musée national de Phra Pathom Chedi abrite ainsi des artefacts et une collection d’objets découverts à Nakhon Pathom, dont la plupart remontent à la période Dvaravati.
Concernant l’entrée, payante à la base, cela se fait surtout sous la forme d’une donation, il n’y a pas de guichet à proprement parlé. Enfin, temple royal oblige, une tenue correcte (épaules et jambes couvertes) est exigée.
Phra Pathom Chedi
Musée national du Phra Pathom Chedi
Palais de Sanam Chan
L’autre attraction principale de Nakhon Pathom est le palais de Sanam Chan (Sanam Chrandra Palace pour les anglophones), un ensemble de résidences royales. La construction a débuté en 1907 par le futur roi Rama VI et s’achevait seulement neuf ans plus tard. La raison étant que le prince héritier visitait le chedi de Nakhon Pathom fréquemment, il a décidé de faire construire une série de résidences à proximité pour répondre à ses besoins personnels.
Les résidences du palais de Sanam Chan ont été influencées par une combinaison de styles d’architecture français, anglais et sud-est asiatique et ont été conçues pour compléter parfaitement le magnifique environnement naturel de la région. Rama VI avait pour habitude d’y passer quelques semaines par an, pour travailler au calme, profitant du parc entourant la propriété, couvrant une superficie de 135 hectares, avec ses grands arbres prodiguant une ombre adéquat et ses lacs naturels permettant de naviguer paisiblement dessus. Assez peu visité, le site n’a aussi ouvert qu’assez récemment au public, en 2003, après avoir été entièrement restauré.
Chaleemongkolasana residence
Vous serez certainement frappé par le look du premier bâtiment que vous serez amené à croiser, comme une sorte de château digne de Disneyland. Il s’agit de la résidence dite Chaleemongkolasana, construite dans un style se voulant rappeler l’architecture des châteaux français de la Renaissance, mélangé avec le style des colombages à l’anglaise, le tout avec une certaine adaptation au climat tropical de la Thaïlande.
La résidence Chaleemongkolasana est un bâtiment à deux étages peint en jaune pâle avec un toit de tuiles rouges. À l’étage, il y avait les quartiers privé du roi, comprenant une chambre à coucher, un bureau et une salle de bain. La salle ouest en bas servait autrefois de salle d’attente et de bureau temporaire à l’hebdomadaire Dusit Smith Magazine. Rama VI aimant séjourner dans cette résidence lorsqu’il assistait aux entraînements d’un groupe paramilitaire appelé les «Wild Tiger Corps».
La statue de Ya Lae
Devant ce château improbable, vous remarquerez la statue d’un chien, Ya Lae. Il s’agit du chien bien-aimé de Rama VI, particulièrement affecté par le décès de son animal de compagnie, il lui dédia ce monument (en plus de lui offrir des funérailles royales avec un cercueil aujourd’hui expos au musée du Phra Pathom Chedi). Pour l’anecdote, le décès du chien ne fût pas naturel ni accidentel mais bien un meurtre… par un employé jaloux de l’affection excessive du roi pour Ya Lae…
Le sanctuaire de Ganesh
Face à la résidence Chaleemongkolasana et la statue de Ya Lae, se trouve un jardin en forme de cercle (faisant office de rond-point dans la résidence), en son centre vous pouvez y voir une structure abritant une statue de Ganesh, divinité hindou à la tête d’éléphant.
Ganesh est adulé pour son pouvoir à dissiper les problèmes. Il est aussi considéré comme le dieu de la connaissance, de l’art et de la poésie. Ce n’est donc pas un choix anodin car le roi Rama VI était passionné d’art et composa lui-même des poésie, pièces de théâtre ainsi que des traductions en Thaï de certains classiques de Shakespeare comme Roméo et Juliette. Le sanctuaire de Ganesh a été placé de manière à être dans l’alignement du Phra Pathom Chedi.
Mareerajaratabulung Residence
À l’intérieur de Chaleemongkolasana, vous pourrez accéder au 2e étage, qui débouche sur une passerelle couverte, suspendu au-dessus du lac, qui est en fait un canal entourant les jardins. Cela vous mène directement à la résidence Mareerajaratabulung, ajouté en 1916. La structure en bois de teck doré de deux étages est construite dans un style néo-classique européen.
Thub Kwan Residence
La zone après la passerelle en bois est composée de plusieurs maisons de style Thai, en bois de teck et sur pilotis, appelée la résidence Thub Kwan. Sa Majesté le roi Rama VI a fait construire cette résidence afin de préserver l’art du style d’habitation traditionnelle thaïlandais.
Thub Kwan est un complexe qui comprend huit maisons, réparties dans quatre directions : quatre bâtiments principaux et quatre bâtiments d’angle. Les deux grandes maisons opposées étaient des chambres à coucher (celle du roi était côté sud). Un autre était une salle de réception. En face du hall de réception, se trouvait une cuisine. Les quatre petites salles d’angle, situées dans chaque coin servait soit de logement pour les domestiques ou pour le stockage. Toutes les maisons étaient reliées par un patio central, avec un grand chandelier ombragé au milieu.
Toutes les maisons et le patio de Thub Kwan ont ont été construits en teck doré, en respectant la méthode traditionnelle de construction en bois, à savoir sans clous, utilisant simplement jointoiement et encoche. Les avant-toits et les supports de toit sont en bois sculpté. La toiture était autrefois tressée de feuille de palmier et bordée de tuiles en terre cuite.
Bhimarn Prathom Residence
La résidence Bhimarn Prathom, aussi orthographié Piman Pathom (qui paraît plus logique si l’on lit le Thaï), a été la première structure à être construite dans le palais de Sanam Chan. Il a été construit dans un style essentiellement européen, mais avec quelques éléments de design thaïlandais comme des sculptures thaïlandaises traditionnelles pour notamment s’adapter au climat tropical.
C’est par exemple le cas des panneaux de ventilation et des balustrades autour de l’étage supérieur du bâtiment, qui arborent des motifs de sculptures thaïlandaises élaborées.
Le bâtiment de deux étages contient une salle de prière avec une belle peinture murale et une image de Bouddha. Son emplacement à l’étage, face au sanctuaire de Ganesh, lui-même dans l’axe du Pra Pathom Chedi comme évoqué plus haut, permettait de rendre hommage aux trois sites sacrés en même temps.
Les quartiers privés du roi comprenaient une chambre, une salle de bains, une salle à manger, une salle de réunion et une salle d’étude. Il y a aussi une salle d’audience et une salle de réception dans les parties communes.
Samakkeemukamartaya Hall
La salle Samakkeemukamartaya est une grande salle du trône d’un étage. Ce bâtiment est construit dans le style architectural traditionnel thaïlandais semblable à un temple thaïlandais classique vue de l’extérieur. En raison de sa taille, le bâtiment servait à plusieurs fins, notamment une salle de réunion pour l’unité militaire des «Wild Tiger Corps» et une salle de banquet.
Des spectacles de danse thaïe classique appelés « khon », racontant souvent des histoires du Ramakien (la version thaïe de l’épopée indienne du Ramayana) ont également eu lieu ici. En plus des parties accessibles aux visiteurs, une partie de cet ensemble abrite aujourd’hui le vice-gouverneur de la province de Nakhon Pathom, les autres forment un des campus de l’université Silpakorn, équivalent des Beaux-Arts Thaïlandais.
Marché couvert de Nakhon Pathom
Si vous ne savez pas où manger à Nakhon Pathom, rendez-vous sur la route entre la gare et le chedi. Vous tomberez alors sur le quartier du marché couvert. C’est l’un des délicieux centres alimentaires de Nakhon Pathom. Il est connu pour sa large gamme de produits frais, viandes, légumes, épices mais aussi pour les plats préparés par les vendeurs de rue et leur chariot, qui se trouvent autours. Parmi ces plats, on trouve des desserts, des collations, des glaces ou des fruits comme le pomelo, un incontournable dans cette région. Une spécialité étant le riz gluant, cuit dans des tubes en bambou.
Cette zone que l’on peut qualifier de centre-ville est bordée de divers restaurants. Celui que je testais par exemple, Tang Hasaeng fut le premier restaurant de la ville à proposer du porc rôti avec du riz et sa sauce, un plat basique typique de Thaïlande (originaire de Chine). Le restaurant est ouvert depuis plus de 70 ans avec une réputation qui ne faiblit pas. La déco a très peu changé et y manger est comme un voyage dans le temps.
Vous croiserez là vos premiers rickshaws, Nakhon Pathom faisant partie des villes accueillant toujours ce moyen de transport d’un autre temps. Le rickshaw étant un vélo avec un siège à l’arrière pour tracter une personne, sorte de taxi à l’ancienne que vous pourrez utiliser pour vous rendre entre le chedi et le palais de Sanam Chan.
Informations pratiques
Se rendre à Nakhon Pathom
Vu la proximité avec la capitale, Nakhon Pathom est très bien desservie et vous n’aurez donc pas d’excuse à ne pas vous y rendre 😉
La solution la moins chère est de prendre les bus gouvernementaux (lignes 83 et 997) partant de la gare routière sud de Bangkok. Pour rappel, la gare routière, Sai Tai Mai ou simplement Southern Bus Terminal, est située à l’Ouest de la ville malgré le nom, qui indique plutôt la direction de la plupart des bus, faisant des liaisons avec les provinces du Sud de la Thaïlande, mais aussi à l’Ouest de Bangkok.
Le trajet coûte 40 bahts en bus défini comme « 1st class », avec clim, et dure environ une heure si la circulation est bonne. Les bus partent toutes les 10 minutes dès 4h et jusqu’à 21h30 normalement.
Autre possibilité, prendre les bus de 2e classe pour Kanchanaburi, qui partent toutes les 15 à 30 minutes. Ces derniers passant par Nakhon Pathom, vous pouvez demander à être déposé en passant.
De plus, il existe un service de minivan entre Bangkok et le Big C (supermarché) à Nakhon Pathom. Vous pouvez demander à être déposé directement devant Phra Pathom Chedi mais si jamais, le Big C est au bord de la route principale qui traverse Nakhon Pathom. Si vous y êtes déposé, vous aurez de nombreux taxis (voiture ou moto) pour vous emmener à votre destination finale. Le coût des minivans est à peine plus cher que les bus normaux, le trajet étant de 60 bahts pour une heure de route également.
Il semblerait qu’il y ait aussi des options de bus depuis la gare routière de Mo Chit, plus facilement accessible depuis le centre de Bangkok.
Pour le train, vous n’avez pas une, mais deux gares possible pour rejoindre Nakhon Pathom ! En effet, il y a tout d’abord la gare principale de Hua Lamphong (bientôt remplacée par la nouvelle gare centrale de Bang Sue), d’où vous aurez des trains pour Nakhon Pathom.
Mais c’est possible également depuis la petite gare de Thonburi, desservant principalement Kanchanaburi, mais dont le train passe aussi par Nakhon Pathom.
Notez que ce ne sera qu’un arrêt au passage et non le terminus. Depuis Hua Lamphong, ce sera généralement des trains à destination du Sud, Hua Hin ou Surat Thani souvent, donc soyez attentif aux panneaux et annonces. Comptez 1h30 de trajet pour un coût de 14 bahts seulement, imbattable ! Le premier train part à 8h05 puis vous avez des départs régulier jusqu’à 22h50.
L’avantage du train, en plus d’être très peu onéreux, est la possibilité de marcher directement vers le chedi depuis la gare, celle-ci n’étant qu’à 300 m de l’entrée du temple.
Si vous préférez la facilité, vous pouvez toujours emprunter un taxi directement depuis Bangkok. Vu la distance, un taxi entre Bangkok et Nakhon Pathom devrait revenir dans les 2 500 bahts.
Vous pouvez réserver ces derniers via l’outil de recherche ci-dessous, notamment si vous voulez un transfert direct depuis votre hôtel ou un des aéroports de Bangkok.
Dormir à Nakhon Pathom
En tant que tel, il est peu probable que vous vous retrouviez à dormir dans cette ville. Vu sa proximité avec Bangkok, la plupart rentreront dans la capitale après un visite à la journée, où poursuivrons leur route vers Kanchanaburi, comme évoqué en intro.
Je vous mets toutefois l’outil de recherche ci-dessous, mais c’est surtout l’occasion d’évoquer que si jamais vous restez dans les parages le soir, notez que le parking entourant le Phra Pathom Chedi devient alors un marché de nuit. À vous les spécialités locales et autres délices de la nourriture de rues, si chère à la Thaïlande.
En résumé, Nakhon Pathon est un endroit qui vaut la peine d’être exploré. C’est une destination parfaite pour une excursion d’une journée pour les voyageurs qui ont déjà vu la plupart de Bangkok et veulent découvrir en peu plus cette région centrale de la Thaïlande. L’occasion d’avoir un aperçu plus réaliste de ce qu’est la vie thaïlandaise en dehors de la capitale.
Et en étant curieux, on trouve des sites intéressants dans la région, proche de la ville notamment comme marché de Thana, ou bien le temple Wat Sisrathong, consacré à Rahu, dieu de l’obscurité, où les fidèles apportent des offrandes de couleur noire. C’est aussi dans la province de Nakhon Pathom que vous avez le Wat Bang Phra, connu pour son festival sur le tatouage sacré, le Sak Yant.
Sak Yant : l’art des tatouages sacrés
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Yves Guillemot
J’ai lu avec plaisir votre article sur Nakorn Pathom, avec nostalgie aussi car j’ai travaillé comme professeur de français à l’université Silapakorn de 1978 à 1980, à côté de Sanam chan; toutes ces photos m’évoquent de beaux souvenirs: le phra pathon chedi bien sûr avec la fête de novembre, la fête du loy kratong dans les jardins de Sanam Chan, les échoppes près du canal où l’on mangeait la soupe de nouilles de riz au canard, le khao lam etc… à cette époque, les maisons traditionnelles de Thap Kwan étaient dans un état déplorable , je les avait photographiées :https://www.flickr.com/photos/yvesguillemot/7543799274/in/album-72157630515766184/ avant leur rénovation .
Romain
Merci pour ce commentaire et ce précieux témoignage de la Thaïlande d’autrefois avec vos photos !
Blandine
vos articles sur la région de Bangkok vont m’aider à planifier mon séjour de juin 2024. j’ai déjà eu le plaisir de visiter le « centre de Bangkok » à 2 reprises mais en 2024 le séjour sera plus long et me permettra de sortir de la zone « connue ». merci Romain.
Romain
A plaisir et bonne prochaine visite !