Pour terminer cette longue et magnifique journée depuis le Kawah Ijen, il ne nous reste “plus qu’à” redescendre, mis entre guillemets, car ce n’est pas une mince affaire. La route est un véritable chemin forestier, troué de partout voire non goudronnée du tout, pas très large. En fait pareil que la veille pour monter, mais en pire… Il nous faudra 2 bonnes heures pour atteindre le quai du ferry qui n’est pourtant qu’à une petite vingtaine de kilomètres du Kawah Ijen (à vol d’oiseau du moins) !
La route vers le ferry et une panne…
Ce parcours vraiment cabossé me donnera limite mal à la tête, mais le côté aventure me fera apprécier cet «exercice». Le pauvre 4×4 finira même par chauffer dure et nous obligera à s’arrêter un moment une fois en bas. Une panne qui sur le moment nous laissait dubitatif quant à savoir si on allait pouvoir repartir…
Le chauffeur gardait son calme, et nous aussi… Au moins, les secousses s’étaient arrêté et il restait qu’une distance modéré avant d’atteindre le quai du ferry. Avant de nous quitter avec le chauffeur, on avait demander à nous stopper pour retirer un peu de liquide, histoire de pouvoir prendre le bus ou le taxi une fois à Bali et donner un pourboire bien mérité.
Aurevoir Java, bonjour Bali !
Le procédé pour acheter des billets était assez simple et bon timing, on a pas eu à attendre trop longtemps avant d’embarquer. Le quai parait assez moderne et le ferry, assez imposant, est rassurant quant à son état.
Le contraste entre Java et Bali
Si l’Indonésie est un pays musulman, Bali a su garder sa propre culture, à savoir que la religion Hindou domine (avec un zeste de Bouddhisme parfois), avec leurs spécificités qui rend Bali tellement diffèrent qu’on se croirait dans un autre pays. Dès les premiers pas et kilomètres sur l’île la différence flagrante se fera sentir.
Outre cette culture différente (dont les danses Gamelan et la musique qui l’accompagne), Bali est aussi réputé pour ces magnifiques rizières en terrasse, les plages de sable aux couleurs variées et notamment ces spots de surf réputés mondialement, bref cela s’annonce intéressant en tout point.
En revanche, une fois sur place, on aura la mauvaise surprise, étant habitué à la “bonne” organisation en Thaïlande, car ici rien, pas de taxi, bus rien, personne… Nous partons donc tout droit vers la route espérant trouver une station, quelque chose. Les flics au coin du port nous demande où nous allons et nous propose même de nous emmener ! Évidemment moyennant finance mais cela nous paraissait trop cher, 300.000 Rp pour aller vers Lovina, au nord de Bali, où nous pensions aller au début.
Pour ceux que ça intéresse, le tarif est en fait honnête, d’autres gens à moto nous demanderons et nous proposeront le même tarif (après négociation)