Pour remettre dans le contexte, on partait alors que les problèmes politiques en Thaïlande faisaient rage (les chemises rouges vs chemises jaunes).
C’était aussi notre tout premier « grand voyage » hors Thaïlande, autant dire qu’on a abordé ça avec une forme d’excitation non dissimulée. Enfin plus pour moi, car pour détailler un peu, il s’avère que Jitima s’était déjà rendu au Vietnam quelques jours avec ses amies, c’était donc que « partie 2 : le retour » la concernant mais une totale découverte pour ma part.
Et pour un premier aperçu du pays, quoi de mieux que de le parcourir du nord au sud, enfin, pour être plus précis, à l’envers, du sud en remontant vers le nord !
Le Vietnam du Sud au Nord : notre itinéraire sur 2 semaines
Le Viêtnam (variantes Viêt-nam, Vietnam et Viet Nam), occupe une superficie de 690km2 et dépasse maintenant les 100 millions d’habitants ! (86 millions quand je rédigeais l’article à l’origine !)
Il est bordé par la Chine au nord, le Laos à l’ouest et le Cambodge au Sud-ouest. Le pays est tout en longueur avec ses 1600 km, et sa capitale est Hanoï bien que la plus grande ville soit Ho Chi Minh Ville, encore très largement appelée sous le nom de Saïgon (du temps de l’Indochine française).
Officiellement, c’est une république socialiste, mais c’est en réalité un gouvernement communiste où il n’y a qu’un seul parti autorisé…
Voilà pour un bref résumé. Notre séjour s’est donc étalé sur 15 jours ce qui est relativement court compte tenu donc de la taille du pays… Mais fallait bien faire avec et faut bien démarrer à un moment.
Les premières impressions à chaud sont plutôt bonnes, c’est un très beau pays, mais le manque de temps a fait que l’on a dû revoir notre planning et n’avons pas pu voir certains « incontournables » du pays, il faudra donc y revenir…
[EDIT : chose faite par la suite avec un circuit en moto dans le nord !]
À droite, la carte vous donne une idée mais voilà dans l’ordre les étapes effectuées :
- Arrivée à Ho Chi Minh City (HCM pour les intimes, ou plutôt l’éternelle Saïgon)
- Mui né → paysages de « désert » entre mer et dunes de couleurs
- Dalat → cascades et montagnes du Sud du pays
- Nha Trang → étape balnéaire (pas indispensable mais fallait couper le trajet…)
- Hoi An → la petite ville au bord de l’eau qu’on ne présente plus
- Hué → l’ancienne cité impériale
- Et enfin Hanoï (avec un détour vers Halong Bay bien entendu).
Nous avons pour se faire utilisé un système « d’open bus ». Cela revient à choisir un parcours avec les villes d’arrêts, mais en gardant une souplesse car il n’y a pas de contrainte de jour fixe quand prendre le bus.
Les dates sont juste à confirmer 48h avant et hop vous pouvez aller à la prochaine étape. En revanche, pas de choix sur les horaires, inconvénient qui limite un peu, obligeant à respecter un certain timing.
- Voilà le lien de l’organisme chez qui nous avons pris les billets (sur place) : https://www.thesinhtourist.vn/
Cette petite contrainte de l’open bus nous a poussé à légèrement modifié notre programme initial car nous étions censé aller faire un saut à Sapa et Tam Coc également. Mais avec le recul, c’est évidemment pas plus mal, car déjà là c’était assez speed… (bien qu’on aurait pu zapper Nha Trang dont on pouvait se passer si nous avions pu faire comme prévu).
Mes premières impressions
J’ai été surpris du changement radical, même si jusque là, je n’ai vu que la Thaïlande et fait un saut de puce en Birmanie. C’est toujours impressionnant de voir les différences importantes d’un pays à un autre, malgré une proximité géographique.
Dans un sens, c’est tant mieux, c’est ça qui fait le charme (ou non) d’un pays. Le premier choc, ce fut le style de conduite. Pourtant la Thaïlande est loin d’être exemplaire dans le domaine…. Mais de ce que j’ai constaté, c’était un désastre faisant passer les Thaïlandais pour des conducteurs dignes du flegme à l’anglaise.
C’est du n’importe quoi pour résumer simplement. Pas vraiment de règle, pas vraiment de politesse entre eux, c’est « pousse toi je passe » et ça se traduit par un concerto incessant de klaxons, un nombre grouillant de deux-roues roues (largement majoritaires par rapport aux voitures), qui ne respectent pas forcément les feux rouges (soyons honnête, disons qu’un bon 90% les respecte quand même) mais assez étonnement pas un seul accident, ça se fait naturellement.
Malgré ça :
Même si on a cru tous mourir avec un chauffeur de bus fou qui avait manifestement une envie pressante de soulager sa vessie (le pire c’est que c’était vraiment ça…. car après s’être arrêté à l’endroit prévu pour la pause, il a roulé plus cool…).
Même si ça vient de tous les côtés et qu’il faut bien traverser les rues bondées…
Et même si j’ai osé conduire une moto à plusieurs reprises, il n’y a aucuns incidents à déplorer (vaut mieux tu me diras), preuve que c’est faisable, mais quelque part plus difficile et stressant qu’en Thaïlande (et c’est pas une référence !).
Quant à la population, il y a bien évidemment des gens adorables, mais une tendance aussi à être un peu rude ou au mieux, indifférent à notre égard, bousculant pour passer. Après, de notre expérience, ils sont comme ça entre eux aussi…
Voilà comment résumer nos impressions sur ce pays, qui n’a pas fini de nous montrer toute sa beauté et ses richesses, car nous comptons bien évidemment y retourner afin de compléter notamment avec une visite approfondie du Nord et ses montagnes. On était tout de même content de rentrer et d’apprécier le « calme » de Bangkok et son chez-soi.
Bilan de ce séjour
Le Vietnam offre des paysages très variés, très beaux alors même qu’il nous manque encore tout le nord et aussi le « Halong Bay » terrestre vers Tam Coc (chose faite qui confirme combien le Vietnam a de quoi offrir des moments « Wow »). Quant à la population j’ai envie de dire comme partout, il y a des gens bien et d’autres non (et pour avoir été donc au nord par la suite, cela a changé la donne sur notre perception de l’accueil dans ce pays).
C’est plus flagrant sur la partie Sud, les Viets manquent de tacts quant à leur manière d’approcher les touristes, parfois rude, limite brutal, on ressent parfois une certaine « animosité » (re moi du futur, contexte de l’époque, sûrement que ça a évolué depuis!). Mais après on trouve quand même également des gens adorable, serviable avec qui l’on discute avec plaisir.
Il est plutôt facile de voyager dans le pays, entre les motos de locations que l’on trouve un peu partout et les bus pour faire les trajets entre les villes, le tout pour un budget raisonnable.
Pour ce qui est du budget, on nous avait prévenu sur le côté marchandage systématique, tout se marchande normalement car on cherche constamment à vous grappiller des sous, mais concernant ce point je trouve que cela n’était pas pire que ce à quoi je m’attendais, donc cela dépend des expériences.
Globalement la nôtre fût plutôt bonne, mais 15 jours cela reste relativement très court pour visiter un pays de plus de 1600km de long !
