
Pour clore ce séjour à Bali et par la même occasion en Indonésie, nous ne pouvions manquer le fameux Tanah Lot (qui signifie littéralement “land [in the] sea »). Ce temple iconique est situé sur un petit bout de roche au milieu des vagues déchaînés (du moins à marée haute) à quelques mètres du rivage. Construit au XVIe siècle sur ordre d’un prêtre qui avait pris l’habitude de venir méditer sur ce rocher… il aurait avant tout comme but de rendre hommage aux esprits/gardiens de la mer.
Pour être plus exact, la légende raconte que le prêtre en question nommé Nirartha ce serait installé sur ce rocher une nuit, durant laquelle des pêcheurs vinrent lui apporter des cadeaux. Celui ci en retour leur dira de construire un sanctuaire car il sentait le caractère sacré des lieux. Il y a également 7 autres temples construit le long des côtes Balinaises pour vénérer les dieux de la mer dont ce même Nirartha en serait l’instigateur.
C’est un des temples les plus importants de Bali et par conséquent aujourd’hui un des lieux les plus visité de Bali, très apprécié des photographes, amateurs ou pas.

En pleine prière. Remarquez le “DO NOT ENTRY”… C’est une interdiction permanente, non pas juste parce qu’ils sont en train de faire une cérémonie. Genre on est “impur” ? Je n’aime pas trop ce genre de discrimination, comme si nous on interdisait l’entrée dans nos églises… pour le temple de la veille c’était la même raison…

Il y avait du monde bien sûr mais ça restait largement circulable, il faisait aussi très chaud donc beaucoup de gens restait plutôt à l’ombre.

Les vagues se brisent violemment sur le rocher (en arrière plan), c’est pas étonnant donc qu’une partie se soit effondré.
Pour la petite histoire, en 1980 une partie du rocher supportant le temple s’est effectivement effondré dû à l’érosion. Le temple fût alors rénové à l’aide du gouvernement japonais qui leur fit un prêt de 300 milliards de roupiah afin de les aider à maintenir ce patrimoine culturelle important, une partie du rocher est donc en fait artificielle et habilement masquée.

De retour vers le parking, nous passons par l’arrière (sans faire demi tour concrètement) en espérant revenir sur le parking par la route afin d’éviter les interminables corridors de magasins de souvenirs…

Et en effet nous y voilà, nous revenons tout de même au point de départ, sachant qu’ici c’est à l’aller et au retour que l’on se tape les magasins (trop c’est trop…comment ils arrivent à réaliser leur chiffre d’affaire ?)
beuvart
de bien belles photos partagees sur de beaux temples!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!