Tentative d’exploration de l’île
L’objectif de cette journée était de visiter la côte est de l’île que je ne connais pas du tout et plus particulièrement le village de Ban Thong Nai Pan et ses deux plages Thong Nai Pan Noi et Thong Nai Pan Yai (Noi et Yai signifiant respectivement petite et grande en référence évidemment à la taille des plages) Si le trajet restait similaire à celui de la veille jusqu’après Thong Sala, nous bifurquions sur la gauche au niveau de Ban Tai pour passer au centre de l’île par une route différente de celle de la veille. Bien mal m’en a pris… Alors que nous étions en monté, avec ces séries de virages, mon père ne maîtrisant pas encore suffisamment l’engin (il faut pas hésiter à se pencher pour tourner…) celui ci se retrouva trop sur la droite alors qu’une voiture arrivait en contresens (ce qui n’était pas arrivé jusque là à priori, les routes étant en effet plutôt vide de voitures et même assez calme en général) ce qui l’a fait perdre le contrôle en se couchant sur le bas côté de la route.
Heureusement, plus de peur que de mal, la chute ayant eu lieu en monté donc et pas en descente la vitesse était moindre, de plus le bas côté en question n’était pas un ravin et tapissé d’un peu d’herbe. Seul bémol, le scooter sera évidemment un peu éraflé (le loueur après examen de la bête, réclamera 5000 bahts pour les réparations, ce qui, alors que le montant est un poil excessif, n’est en rien condamnable car cela fait partie du contrat signé…)
Et surtout mon père s’est pris la seule pierre qui traînait dans le coin et s’est donc ouvert le genoux… La suite du programme ressemblait à un cauchemar. Par principe on voulait éviter que mon père remonte sur le guidon, donc impossible de ramener l’autre scooter… De plus n’ayant pas la dextérité et la pratique des Thaïs, monter à 4 sur le scoot semblait déraisonnable…
En bref il a fallu d’abord amener mon père à l’hôpital, ce qui n’était déjà pas une mince affaire, car si je savais à peu près vers où c’était je ne retrouvais pas l’emplacement exact, les Thaïs à qui je demandais ou ne savais pas ou m’indiquait une direction mais pas de distance, du coup je savais pas trop où j’étais… Le pire fut quand la pluie s’invita dans la partie, là on a l’impression de toucher le fond …
Une fois mon père pris en charge par l’hôpital j’allais chercher en ville (Thong Sala) le mari de l’amie à Jitima qui nous à été d’une grande aide. Le mec avait pas l’air très rassuré par ma conduite car il me proposa à deux reprises de conduire à ma place… J’ai préférer conduire moi même pour tracer sur le lieu de l’incident au plus vite sans avoir à le diriger. Une fois sur place des trombes d’eau nous accueillent, le scooter est seul, Jitima et ma mère ayant dû s’abriter… mais n’ayant plus de crédit ou de batterie (la totale quoi) je ne pouvais les contacter… commençant à redescendre un peu plus bas ayant aperçu un abri je remonte aussitôt après plus haut, toujours personne…
Attention donc si vous louez des scooters sur l’île !
Un peu patraque, la pluie toujours battante je commence à m’abriter a un restaurant, alors que je m’apprêtait a repartir (je ne sais ou d’ailleurs…) débarque Jitima et ma mère… ouf, de là je descends rechercher le mari de la copine qui lui était descendu avec le scooter se mettre à l’abri (sur le coup je me suis dit “et merde il est passé où !!??“)… du coup on remonte ensemble et repartions avec Jitima et ma mère. Une fois en ville je récupérais mon père à l’hôpital (qui finalement n’aura pas de points de sutures) qui se chargea de faire le trajet retour jusqu’à notre plage, le trajet étant plus simple, plat et sans trop de virage, en revanche plus de scooter pour tout autre séjour… ce qui est un peu gênant… pas lors de ce séjour où la prochaine destination étant Ko Tao qui est suffisamment petit pour la parcourir à pied, mais pour d’autres éventuels séjour dans les îles…
Le reste de la journée on alla donc Jitima et moi sur la plage de Haad Yao juste voisine au sud de la nôtre se reposer après une bonne douche, le beau temps étant revenu.
Beuvart Daniel
Désolé de t’avoir fait vivre une telle journée dont je découvre « l’envers du décor »
papa