Ko Chang (Noi) – la petite île perdue au large de Ranong
Voilà nous étions le 13 avril, jour officiel de Songkran, bien que les festivités selon les lieux démarrent généralement la veille voir avant et durent en revanche jusqu’au 15 avril dans la plupart des villes, en gros ça dure de l’ordre d’une semaine, mais avec un standard du 13, 14 et 15 avril, jour qui au passage est mon anniversaire (le 15) !
Ce qui je trouve est particulièrement fun de fêter dans ces conditions. Nous avions donc décidés d’aller dans une des îles environnantes, après avoir un peu hésité, le choix s’est porté sur Ko Chang (number 2, puisque je l’ai déjà dit, il y a 2 îles avec le même nom en Thaïlande… l’une étant beaucoup plus grande et au large de Trat, près du Cambodge).
Nous nous dirigeons donc vers les quais pour prendre le bateau, alors que les premiers échanges de jet d’eau commencent de bon matin.
Comme la frontière birmane est à portée, un garde nous arrête pour nous demander de faire un visa, sauf que notre quai d’embarquement n’est pas de ce côté-là (on ne savait pas trop où il fallait se rendre à vrai dire) et que de toute façon, l’île où nous allons est bien Thaïlandaise, pas Birmane. Après avoir demandé notre chemin, nous arrivons au bon endroit et prenons nos tickets, reste plus qu’à attendre le départ.
Nous sommes partis vers 9h30, nous laissant normalement le temps pour de la farniente, loin du tumulte de cette folle journée, sachant que le bateau pour le retour est à 15h, du moins c’est ce qu’on pensait…
Arrivé au bout, question : comment on bouge du quai ? Déjà, on apprend que ce n’est pas le lieu d’arrivée habituel, normalement, on est censé arriver de l’autre côté de l’île et débarquer directement sur la plage (pour résumer on a débarqué à l’est quand normalement on arrive direct à l’ouest de l’île, bon après ça fait qu’un peu plus de 2 km de large). NDLR : D’après Google Maps, le quai se trouve pourtant bien au nord-est de l’île est non vers la plage principale…
Là, apparemment, les vagues étaient trop fortes, donc on nous a largués à cet endroit, et personne pour nous amener de l’autre côté. Des gens sont là avec leurs motorbikes, dépannant les touristes en les emmenant, mais pas assez pour tous le monde, dont nous qui restons sur le carreau… Une voiture était bien là aussi, mais à la base pour une livraison de produits frais pour les restaurants de l’île. Finalement, le propriétaire de la voiture a finalement décidé de nous prendre, nous plus quelques autres Thais moyennant finance (200 bahts pour 4).
Il n’y a pas vraiment de route, juste des plaques de bétons alignées faisant office de chemin pour les quelques motos (très peu) qu’il y a sur l’île et son peu d’habitants. Ils nous ont lâchés au milieu d’une cocoteraie, en fait au milieu de nulle part… Nous voilà à marcher au milieu de l’île en rang comme de bons petits scouts, scout toujours !
En mangeant, on se renseigne un peu pour le retour, on nous apprend déjà que ce serait à 14h et non 15h… Vu l’heure qu’il était ça laissait peu de temps pour la détente, surtout qu’il fallait marcher pour rejoindre la plage où prendre le bateau (pas le même endroit d’où nous avions débarqué donc).
En chemin, on nous dit « ah non le dernier bateau est à 13h30 aujourd’hui », ah tiens, l’étau se resserre… En plus de ne pas être sûr quant à notre lieu de départ de l’île, on a peu de temps…
Arrivés sur un bout de plage voisine, on fait un break, le temps pour les filles de se renseigner sur la suite des événements. On est resté un moment à poireauter sur cette plage où l’on nous a conseillé de guetter au cas où un bateau passerait dans les parages…
Un bateau est bien venu déposer des gens, mais ils ne pouvaient nous prendre, car ne rentrait pas au quai où nous allions… Nous sommes donc repartis un peu plus loin après qu’une x -ième personne nous a dit qu’il pourrait y avoir un bateau, quel bon plan cette île… (avec le recul aucun regret évidemment !)
Et finalement, notre marche au bout de l’île n’aura pas été en vain, alors que nous apercevons un bateau. On commence par nous dire qu’il n’est pas disponible, celui-ci étant en train de faire une livraison de briques, le transport de passager n’étant à priori pas leur fonction ce jour.
Après quelque discussion / négociation, c’est finalement ok, moyennant finance. Plus élevé évidemment que ne le serait un tarif « officiel », mais n’ayant pas vraiment le choix, car de toute façon, il est clair qu’il n’y aura pas d’autres opportunités.
Nous prenons donc ce bateau pour revenir sur le continent, tant bien que mal mais soulager de ne pas avoir à rester coincer une nuit ici (et délesté de 2000 Bahts).
Nous voilà arrivés à bon port (c’est le cas de le dire !), nous reprenons la voiture, vers notre hôtel, mais dans le but de prendre nos affaires, car nous avions décidé de changer d’hôtel pour la dernière nuit, en attendant, ce sont les seaux d’eau et bouchons de Songkran qui ont bouclé cette fin de journée.
Gerald
Merci pour ce récit sur vos périples à Koh Chang.
Il y a bien des similitudes avec nos « aventures qui se finissaient toujours bien » en Thaïlande fin des années ? . Ayant séjourné l’année dernière à Koh Phayam , nous sommes aussi tenté d’y passer quelques nuits .
domi
merci pour ce petit voyage; j’ai fais kho chang 4 ans d’affilé; c’est magnifique. Une fois les valises posées, on ne veut plus partir !
Sea eagles un coin de paradis !
Romain
Les îles voisines sont sympas aussi, Ko Mak, petite et reposante, et Ko Kood, la « grande soeur » magnifique, qui n’a rien à envier à Ko Chang !