Savannakhet est une ville tranquille posée au bord du Mékong, loin du tumulte des capitales d’Asie du Sud-Est. L’ambiance est simple, un peu rétro, avec quelques bâtiments coloniaux fatigués, des temples et un rythme de vie vraiment calme.
C’est une ville qui conviendra à ceux qui aiment les destinations modestes où l’on se promène sans se presser. Et si Savannakhet est déjà peu visitée, ses alentours le sont encore moins. Il faut dire que ce n’est pas une étape incontournable du pays, mais plutôt une pause agréable pour ceux qui parcourent le Laos du nord au sud.
Si vous aimez observer la vie locale, se balader autour de Savannakhet occupe facilement une journée, entre le That Ing Hang et les villages disséminés sur les petites routes.
Que voir à Savannakhet (la ville)
Le centre-ville colonial
Comme vous le savez sûrement (j’ose espérer !), le Laos a fait partie pendant quelques décennies de l’Indochine française (1893-1949). Savannakhet, comme d’autres villes du pays, a hérité de bâtiments administratifs et de maisons personnelles dans un style occidental, qui contrastaient fortement avec les constructions locales de l’époque, essentiellement en bois.
Aujourd’hui, ce contraste est moins visible puisque les anciennes cahutes ont disparu (du moins en ville), mais on retrouve encore plusieurs traces de ce passé. Les bâtiments administratifs portent toujours leur fonction en français sous leur nom lao, ce qui surprend un peu la première fois.





La plupart de ces édifices datent des années 1920. Certains sont malheureusement à l’abandon, d’autres ont été rénovés, notamment depuis l’ouverture du pont de l’Amitié qui a redonné un peu de vie à cette ville longtemps très tranquille. On ne peut voir ces bâtiments que de l’extérieur, puisqu’il s’agit pour la plupart de propriétés privées.
Un bon exemple reste le Mekong Hotel, où j’avais dormi lors d’un précédent séjour, installé dans une ancienne bâtisse coloniale donnant sur le Mékong. On y trouve d’ailleurs quelques fresques de street art ajoutées récemment, qui apportent un peu de couleur au vieux centre. Un autre hôtel testé (également fermé depuis) avait aussi une belle demeure en guise de décor.


L’église Sainte Thérèse
Construite selon les infos trouvées en 1914 ou dans les années 20, l’église Sainte Thérèse est toujours en activité, notamment pour les catholiques Vietnamiens de Savannakhet. Une messe est célébrée chaque matin sauf le samedi.
C’est non loin de cette église que se trouve là plupart des points d’intérêts dans la ville et les vieilles maisons, notamment autour de la place du marché (Talat Yen) située juste en face, avec tout autour de petites boutiques, cafés et restaurants.
C’est aussi non loin de cette église que l’on trouvera une échoppe pour louer une moto. Se référer à la carte en bas de l’article.


Wat Saynhaphum : le principal temple
Il n’y a pas beaucoup de sites religieux qui valent vraiment le coup d’œil à Savannakhet. On trouve un temple chinois récent et très coloré, un temple vietnamien, et quelques temples bouddhistes classiques.
Mais en dehors de ça, le temple principal de la ville est le Wat Saynhaphum (aussi appelé Wat Yai Xayaphoum). C’est le plus grand et surtout le plus ancien temple de Savannakhet (datant de 1542), et l’un des meilleurs exemples d’architecture religieuse traditionnelle de la ville.





Le Wat Saynhaphum est situé juste en face du Mékong et abrite une école pour moines novices. Trompé par son aspect assez « moderne », sans doute dû à une rénovation récente, je ne m’y étais pas plus intéressé que ça sur le moment. Pourtant, à l’intérieur se trouve une bibliothèque sacrée (Ho Tay), qui conserve des manuscrits âgés d’environ 200 ans, rédigés sur feuilles de palmier.
Cela en fait le temple bouddhiste le plus sacré de la région. Il est au cœur des célébrations du Nouvel An lao (Mi Lao Bi, à la mi-avril, comme Songkran chez leurs voisins thaïlandais) ainsi que du festival de courses de bateaux sur le Mékong (Boun Suang Huea).
Lors de ma première visite, j’avais pu voir une fabrique de statues de Bouddha dans l’enceinte du temple. C’était probablement lié à la rénovation du site, car je n’ai pas retrouvé de photos récentes montrant la même configuration.


Le bord du Mekong
À l’origine, on trouvait ici plusieurs restaurants de type « mukata » (grillades typique sur une sorte de plancha). Depuis, les quais ont été élargis et entièrement réaménagés. Juste devant le Wat Saynhaphum, on voit désormais une grande sculpture de naga, où les familles lao viennent volontiers faire une photo souvenir.
En face, on aperçoit la petite ville thaïlandaise de Mukdahan, avec notamment un grand Bouddha visible perché sur une colline. La balade le long de la rive reste agréable même si ça manque cruellement de verdure.
Et en parlant de ça, en remontant vers le nord, vous tomberez sur plusieurs petits parcs publics qui s’animent surtout en soirée, quand la chaleur retombe. C’est le moment où les habitants sortent faire un peu d’exercice, seul ou en groupe, avec les fameuses danses type « zumba » auxquelles on assiste souvent dans les zones urbaines de Thaïlande (mais plus rarement au Laos).





Marchés et vie locale
Savannakhet n’a pas la frénésie des marchés thaïlandais, mais on y trouve quelques coins vivants en soirée, entre stands, petits restos et vie locale. Voici ce qu’on peut voir en ville.



Le marché de nuit LaoChaLeun (Savan Mixay Night Market)
C’est le principal marché de nuit de Savannakhet, installé au bord du Mékong. Les stands sont surtout consacrés à la street food locale : brochettes, nouilles, desserts, smoothies… Rien de “festif” comme dans les villes plus touristiques, mais une ambiance tranquille, familiale, où on mange pour presque rien.
Marchés de rue et petits stands
Selon l’heure et le jour, on tombe sur des marchants de fruits, légumes, snacks, poissons séchés, vendeurs ambulants. En journée, il y a un marché simple (sobrement nommé main market 2), proche de la gare routière. Ce n’est pas tant “à visiter”, mais ça donne un aperçu fidèle de la vie quotidienne.
Le soir venu, outre celui mentionné juste au dessus, il y avait un petit marché avec quelques stands sur la place proche de l’église Sainte-Thérèse.


Savan ITECC : le centre commercial local
En dehors de ce centre commercial, on n’a pas vu un seul immeuble récent (pour rappel, c’est quand même la deuxième ville du Laos). Savan ITECC est donc un peu le “luxe” de Savannakhet. Comme il n’y avait pas grand-chose à faire un soir, on avait décidé — en bons citadins — d’aller y faire un tour. À la base, on cherchait juste une glace (genre Swensen’s)… qu’on finira par trouver en surgelé dans le supermarché.
Aujourd’hui si vous cherchez une glace, il y a le magasin « la Glacerie Maison », à côté des parcs mentionnés dans l’article
Le lieu en lui-même est assez surprenant : rien à voir avec les centres commerciaux modernes de Thaïlande. Ça ressemble plus à un marché couvert, un mélange entre mini Chatuchak et friperies, avec des stands un peu partout. Ce soir-là, on est même tombé sur un show de chant, sorte de “Nouvelle Star” locale, qui attirait pas mal de monde.


Étant le seul étranger, je passais évidemment pas inaperçu… À un moment, alors que je prenais des photos, j’ai remarqué un jeune derrière moi qui essayait discrètement de me me prendre en photo. Je lui ai donc proposé une vraie photo souvenir, autant faire ça proprement !
Le musée des dinosaures
Oui, oui. Des fossiles ayant été mis à jour par un français dans les années 30 dont une dent de tyrannosaure. A ce jour on compte des fossiles provenant de 4 classes différentes (ichtyosaures, iguanodon, théropodes et sauropodes). Ces squelettes de dinosaures datent des périodes du Trias et Crétacé.
Ils proviennent d’un site d’extraction (arrêté en 2000) près du village de Ban Tang Vay, district de Xonbouly. Petite anecdote, en laotien, un dinosaure est « sobrement » nommé « lézard géant ».





C’est cette présence de fossiles dans la région qui explique le rond point avec les figurines de dinosaures près du grand magasin (Voir la carte)
Que voir dans les environs de Savannakhet ?
That Ing Hang
En arrivant près du temple, on croisait un petit groupe d’enfants jouant sous un arbre, avec quelques vaches qui déambulaient librement dans le coin. Voilà qui résume bien l’ambiance typique des campagnes laotienne.
Le That Ing Hang est considéré comme l’un des stupas les plus sacrés de la région de Savannakhet, et figure parmi les Trésors nationaux du Laos. On est donc quand même face à un site assez important à l’échelle nationale.
Le stupa actuel date de 1548, construit sous le règne du roi Marukhanakhone, même si le temple serait plus ancien. Selon la tradition locale, il abriterait une relique du Bouddha, ce qui en fait un lieu important de pèlerinage pour les Lao comme pour les Thaïlandais de l’autre côté du Mékong.




Quant au nom “Ing Hang”, il viendrait du passage du Bouddha dans la région : il aurait prêché dans le village avant de se reposer sous un arbre appelé « Hang ». D’autres versions circulent, parfois contradictoires — notamment parce que “hang” peut aussi signifier “pendre” en lao — ce qui rend l’origine exacte du nom un peu floue.
L’ensemble du complexe est relativement simple, mais le stupa est élégant, très bien conservé et sculpté avec des personnages mythiques, dans un style typique du Laos central. La visite est rapide et l’atmosphère très calme.




Les villages et petites routes autour de Savannakhet
L’objectif ce jour-là, c’était de dénicher des ruines perdues quelque part dans la campagne autour de Savannakhet. Même si c’était pas la seule visite de prévue, c’était aussi un prétexte pour sortir un peu de la ville, et c’est comme ça qu’on a traversé plusieurs villages à l’ambiance peinarde, où l’on croise des habitants hilare, peu habitués à croiser des touristes dans les parages.





Même chose lorsqu’on est arrivé au village de Phonsim, un village typique du Laos, calme et simple. Si je me rendais là, c’est parce que les vieilles ruines que l’on cherchait étaient censées être les vestiges du vieux Phonsim.
Situées à environ 2 km du village actuel, il serait possible d’y voir les fondations d’une ancienne pagode et ce qu’il reste du vieux mur de ville. Dans notre cas, malgré nos recherches et toute ma bonne volonté, impossible de les trouver. Même en demandant à des habitants, dont on pensait qu’ils seraient au courant, ça n’a pas aidé.


On a vite compris que tout le monde ne connaît pas ces ruines, et que ceux qui en ont entendu parler expliquent qu’elles sont difficiles d’accès. En somme, à moins d’être accompagné d’un guide local, c’est visiblement compliqué — voire peine perdue.
La seule indication obtenue évoquait une petite colline entourée d’une forêt de bambous. Dans notre tentative pour localiser l’endroit, on aura au moins fait une belle balade en pleine campagne laotienne, loin de tout.


Les lacs autour de Savannakhet
La plaine autour de Savannakhet compte plusieurs étendues d’eau. Dans notre parcours du jour, on est passé à côté de deux d’entre elles.
Lac Bungva
Première étape de notre journée d’exploration : le lac Bungva, à environ 8 km de Savannakhet. Indiqué sur la carte “touristique” locale fournie par notre guesthouse, ce lac, situé juste après un village, est le plus grand de la région. En saison sèche, le niveau de l’eau était très bas. Le coin est apprécié des habitants pour les petits restaurants sur pilotis regroupés le long d’une partie de la rive ouest.
Les rizières autour étant vides et le paysage très sec, la saison sèche est vraiment à éviter si possible (en plus de la chaleur écrasante), mais à la belle saison, les paysages sont certainement plus agréable.


Lac aux tortues de Phonsim
Il fut un temps où ce lac abritait des tortues sacrées, que les habitants venaient nourrir. Aujourd’hui, plus de tortues (enfin je pense…), mais des buffles qui viennent s’y rafraîchir sous la chaleur. Je suis arrivé à ce lac en prenant des petites routes — plutôt des chemins même.
Oui, parce qu’au lieu de simplement suivre la route principale qui m’aurait plus ou moins amené direct aux abords du lac, je me suis fié à mon sens de l’orientation pour arriver par l’autre côté du lac, dans le but de former une boucle et revenir plutôt par la route ensuite.


Pour mieux visualiser ces petites balades autour de Savannakhet, voici la carte avec les lacs, les ruines et les chemins que j’ai pris.

Conseils pratiques
Venir à Savannakhet
Savannakhet se situe sur l’axe qui relie le centre du Laos à la Thaïlande et au Vietnam. La ville est donc assez facile à rejoindre, que vous voyagiez du nord au sud du pays ou que vous fassiez une boucle par les pays voisins.
Pour les traversées de frontière, comptez toujours un peu de marge : papiers, visa, contrôles et éventuels changements de véhicule peuvent rallonger la journée de trajet.


Depuis Pakse ou Thakhek
Depuis Pakse au sud ou Thakhek plus au nord, vous trouverez des bus ou minivans reliant Savannakhet. Les départs se font depuis les gares routières principales, avec plusieurs horaires par jour en haute saison.
Le trajet est plutôt simple : il s’agit de suivre la route n°13, qui constitue l’axe nord–sud du Laos. Prévoyez quelques heures de route, avec les arrêts et les aléas habituels des transports locaux.
- Pakse → Savannakhet : environ 230 km, 4 à 5 h de route, 60 000 à 90 000 kip selon le type de véhicule.
- Thakhek → Savannakhet : environ 130 km, 2h30 à 3h30, autour de 40 000 à 60 000 kip.
Les trajets se réservent en gare routière, en agences ou directement via votre hébergement.
Depuis la Thaïlande (Mukdahan)
Depuis la Thaïlande, Savannakhet se rejoint facilement depuis la ville de Mukdahan. Des bus passent le deuxième pont de l’Amitié qui relie les deux rives du Mékong et déposent côté laotien, près du poste frontière. C’est l’option que j’ai majoritairement faite dans mon cas.
Après les formalités (préférez le e-visa si vous anticipez votre point d’entrée au Laos), vous pouvez rejoindre le centre de Savannakhet en tuk-tuk ou en songthaew (comptez 100 bahts par personne). C’est une option pratique si vous arrivez de l’Isan thaïlandais ou que vous traversez simplement la frontière pour continuer vers le Laos.
- Mukdahan → Savannakhet : 20 à 30 minutes de trajet en bus (comptez 1h en plus pour les formalités).
- Bus international : autour de 50 à 70 THB.

Depuis le Vietnam
Pour ceux qui voyagent entre le Vietnam et le Laos, Savannakhet peut servir d’étape en venant du poste frontière de Lao Bao. Des bus ou minivans relient les villes vietnamiennes proches à la frontière, puis continuent ensuite vers Savannakhet côté laotien.
- Lao Bao → Savannakhet : 4 à 5 h selon les correspondances.
- Tarifs : en général 120 000 à 180 000 kip selon la saison et les opérateurs.
Comme les horaires sont variables, mieux vaut vérifier directement auprès des guesthouses ou des agences locales.
autres options
Dans tous les cas, l’accès à Savannakhet se fait principalement en bus ou en minivan, parfois réservables via les guesthouses ou les petites agences locales.
Savannakhet dispose d’un aéroport civil (code ZVK), desservi en 2025 par Lao Airlines via Vientiane — mais les vols sont peu fréquents et les liaisons avec la capitale restent majoritairement domestiques.
Pour réserver vos transports depuis/vers Savannakhet, je vous mets l’outil de recherche, si vous préférez anticiper.
Se déplacer dans la ville et les alentours
Le centre de Savannakhet est petit et plutôt agréable à parcourir à pied. Pour explorer That Ing Hang, les villages ou les lacs autour de la ville, il faudra en revanche un véhicule ou un tuk-tuk.
La plupart des points d’intérêt autour de Savannakhet sont proches : comptez entre 10 et 20 minutes de route pour les sites les plus visités. C’est ce qui rend l’exploration en scooter ou en tuk-tuk particulièrement pratique.
Notez que la ville étant voisine de la Thaïlande, le baht est très largement accepté pour payer les transports (et autres). La monnaie sera en revanche rendue en kip.
De manière générale, comptez pour les tuk-tuks un “prix touriste” de +20 à +40 % de manière systématique.
À pied dans le centre
Le cœur de Savannakhet se résume à quelques rues autour du Mékong : bord de rivière, vieilles maisons coloniales, église, petits marchés… Les distances sont courtes et tout se fait facilement à pied.
En tuk-tuk
Les tuk-tuks circulent un peu partout, surtout près des marchés, du centre et de la gare routière. Les tarifs dépendent de la distance et de la négociation :
- trajets en ville : en général 40 000 à 80 000 kip;
- sorties en périphérie (ex. : That Ing Hang) : probablement atour des 200 000 kip aller-retour.


Louer un scooter
Pour visiter les alentours (That Ing Hang, lacs, petits villages), louer un scooter est la solution la plus simple. La location se trouve généralement via les guesthouses ou quelques agences du centre.
Perso, j’avais trouvé au niveau du café restaurant « Au Rendez-Vous » mais je ne saurais dire s’ils font toujours de la location… C’était une copie chinoise du Honda Wave, pas eu à m’en plaindre mais c’est semi manuel, donc faut savoir comment passer les vitesses au pied.
- Prix : environ 150 000 kip – 200 000 kip la journée pour une moto (semi-manuelle).
- Distances : That Ing Hang est à environ 12 km du centre, le lac Bungva à 8 km, et Phonsim légèrement plus loin.


État des routes
Les grands axes autour de Savannakhet sont globalement corrects, mais certaines portions secondaires peuvent être défoncées ou poussiéreuses, surtout en saison sèche. Rien d’ingérable, mais il faut rouler tranquillement et être prudent dans les zones sablonneuses.


Où dormir à Savannakhet
Même si c’est une « grande » ville (à l’échelle du Laos j’entends), l’offre hôtelière de Savannakhet est assez limitée. On trouve surtout des hôtels simples et quelques guesthouses, rien de vraiment luxe, même si avec les années, il y a quelques options plus moderne qu’à mes premiers passage.
Quel quartier choisir ?
Comme je m’y rendais surtout pour renouveler mon visa, je prenais un hôtel situé à la fois proche de la station de bus et de l’ambassade de Thaïlande, légèrement en périphérie du centre. Mais autrement, les options les plus logiques sont les suivantes :
- Le bord du Mékong : idéal si vous voulez être proche du marché de nuit, des balades le long de la rivière et des quelques restaurants du centre.
- Le centre-ville colonial : pratique pour circuler à pied, proche de l’église, des vieilles maisons et des petits marchés de rue.


Quelques adresses
Vous trouverez ci-dessous quelques options fiables selon votre budget :
- Bord du Mékong : Pilgrims Kitchen & Inn reste une référence en terme d’hébergement à Savannakhet, en plus d’avoir un bon restaurant réputé.
- Vieille-ville : Monkey Guesthouse est le choix le plus intéressant, c’est propre, moderne, avec en bonus un petit rooftop.
- Ailleurs : une option un peu excentrée mais super rapport qualité / prix, avec un loft de 45 m² avec cuisine et chambre en mezzanine – le Kenton House.
Sinon proche de la gare routière, qui étaient mes choix habituels :

Où manger
Savannakhet n’est pas une destination réputée pour sa scène culinaire, mais on trouve quand même quelques cafés rétro et restaurants simples où bien manger. La plupart se situent entre le centre colonial et le bord du Mékong, dans un rayon très facile à explorer à pied.
→ Cafés rétro et petits restos locaux : la ville compte plusieurs cafés installés dans d’anciennes maisons coloniales, avec une ambiance tranquille. On y vient pour un café lao, un smoothie ou juste pour faire une pause à la fraîche.
En référence, vous avez le Lin’s Café, ou le Hukfilm × Le Grand père Coffee. Une vieille adresse qui subsiste est à côté de l’ancien cinéma, le Sooksavan Cafe & Bistro. En moderne, vous avez le Simple Café.


Côté repas, les restaurants locaux proposent des plats classiques : riz frit, nouilles, soupes et viandes grillées, une bonne adresse étant le Dolly’s Cafe, qui fait un peu de tout ou le Bistro Noopa. Mais on trouve aussi des établissements modernes comme le Miss You Bistro.
→ Street food au marché de nuit : le marché de nuit (Savan Mixay) est l’endroit le plus vivant pour manger le soir. On y trouve surtout de la street food : brochettes, nouilles sautées, crêpes, desserts et smoothies. C’est bon marché, sans chichi, et parfait pour un dîner rapide.
→ Pour boire un verre : c’est quand même une ville, si vous voulez vous détendre autour d’un verre avec un peu de musique, outre le marché de nuit, vous avez Le Corbeau bar. Si vous loger près de la gare routière, vous aurez un bar restaurant local, le Home Beer.






2 Commentaires
Je pense que l’endroit que tu as choisi est en effet plus adapté aux touristes à la recherche de simplicité et d’authenticité. En tout cas, c’est une ville à inclure dans mes prochains voyages en Thaïlande. Merci pour tes conseils avisés!
Disons que l’autre choix aurait été Paksé mais ce sera pour une prochaine fois ! Globalement de toute façon oui, le Laos est un lieu idéal pour échapper au tourisme de masse (même si en Thailande c’est largement faisaible aussi !), merci pour ton message !