Suite de cette balade dans Vientiane alors que j’arrive vers le rescapé du « massacre » siamois, le Vat Sisaket (Les Laotiens utilisant une retranscription avec un V, en Thaïlande c’est Wat, dans les 2 cas cela veut dire temple).
Rénové par les Français, heureusement que le temple a échappé aux flammes, car lors de la mise à sac de la ville en 1828 le temple avait tout juste 10 ans d’existence et il est plutôt joliment décoré, ça aurait été dommage de le perdre. Celui-ci possède un cloître avec des milliers de niches contenant chacune 2 petites statuettes de Bouddha, il possède aussi une petite bibliothèque de style birman.
Le temple est aussi connu pour ces peintures murales à l’intérieur, comme souvent dans ce cas, les photos sont interdites dedans.
Pratiquement en face se trouve le Vat Phra Kèo (aussi orthographié Kaew à l’Anglaise)
L’entrée est également payante (même prix que Sisaket si je ne me trompe pas), si le nom vous rappelle quelque chose c’est d’autant normal si vous êtes déjà allés en Thaïlande, en effet le nom étant le même que plusieurs temples (un à Chiang Rai, un autre à Bangkok) dont la particularité est d’avoir eu sous son toit le fameux Bouddha d’émeraude, aujourd’hui à Bangkok dans le Wat Phra Kew qui fait parti du complexe que tout le monde connais le Grand Palais.
Le bouddha d’émeraude séjourna donc ici à Vientiane pendant plus de 200 ans ! Le bouddha fût rapporté du royaume Lanna (aujourd’hui le nord de la Thaïlande) par le roi Setthathirat, pour ceux qui suivent c’est le même donc que celui qui fonda la ville de Vientiane.
Il fit construire ce temple vers les années 1556. A la suite d’un différend avec le royaume Siam voisin en 1778, ceux ci détruisirent le temple et récupérèrent le Bouddha. 50ans plus tard tout juste reconstruit par le roi Annouvong, là aussi pour ceux qui suivent, 1828, hop, le Siam le détruit de nouveau… C’est finalement donc la France qui le reconstruisit entre 1936 et 1942 d’après des plans originaux du temple tel qu’il était en 1828.