Pour cette ultime journée, Jitima prenais le bus de bon matin pour rentrer sur Bangkok. Pour ma part je pouvais rester une journée plus, afin surtout de récupérer mon passeport avec mon nouveau visa tout beau tout frais. Cela me permit de pouvoir un peu plus apprécier la capitale Laotienne que notre visite en coup de vent du premier jour.
Après mon passage au consulat Thaï je me dirigeais vers la station de bus histoire de vérifier les horaires et de réserver mon billet, sachant que pour le retour je faisais une halte à Udon Thani plutôt que de rentrer par un bus de nuit avant de reprendre l’avion retour vers Bangkok (c’était juste histoire de changer de Nong Khai mais au final j’aurais rien le temps de voir d’Udon).
Une fois chose faite je me faisais déposer en tuk tuk vers mon point de départ, le Pha That Luang (Grand Stupa) monument national représentant la foi bouddhiste et la souveraineté du Laos, c’est le plus important du pays (son dessin est visible sur les billets de banques)
L’anecdote du jour, comme je l’évoquais dans un article plus tôt, Vientiane fût pratiquement rasé par les Siamois pour montrer leur dominance en 1828, et c’est nous la France qui la reconstruisirent à la fin des année 1890 alors que la ville était presque redevenue une jungle… Elle devint alors la capitale du protectorat du Laos en 1899. C’est pendant cette période que la plupart des monuments furent rénovés (enfin y’avait plus grand chose malheureusement)
La ville elle-même ne comprend pas plus de 200 000 habitants (130 000 estimés en 2004…) et plus de 700 000 si on inclut la périphérie, on est loin des millions des autres villes asiatiques.
Après 15min de marche j’arrivais au Patuxai. Au milieu de l’avenue Lane Xang, ce bâtiment le symbole de la ville le plus reconnaissable apres le chedi That Luang, mais qu’est-ce que c’est au juste ?
Et bien c’est un peu comme un arc de triomphe dont le design s’en inspire assez volontairement (d’ailleurs l’avenue Lan Xang qui mène à ce monument est populairement appelé les « Champs-Elysées » de Vientiane… comme je le disais auparavant. La construction débuta en 1957, en mémoire des victimes de la guerre (notamment d’indépendance contre la France). En manque de matériaux, ils construisirent celui-ci à partir de stock de ciment provenant des américains et qui devait servir à la construction d’un nouvel aéroport, cela lui valut du coup le joli sobriquet de « piste verticale », il n’a jamais été terminé à 100%… une des raisons étant que peu après le début de la construction, c’était la guerre du Vietnam qui débutait et touchera grandement le pays… avec en moyenne une bombe toute les 8 minutes, 24h/24 pendant 7 ans !
Le détail du jour, il n’avait pas de nom officiel jusqu’à 1975, date à laquelle, bien que tout récent, une rénovation fût apporté au monument pour lui donner son aspect actuel alors que le parti communiste “ Pathet Lao“ prenait définitivement le pouvoir.
Traduction : « A l’extrémité nord-est de l’avenue Lane Xang s’élève une énorme structure ressemblant à l’Arc de Triomphe. C’est le Patuxay ou Porte de la victoire de Vientiane. Construit en 1962 (Année 2505 du calendrier Bouddhiste), mais jamais complété dû à l’histoire turbulente du pays. De plus près il apparaît encore moins impressionnant, comme un monstre de béton. De nos jours, la place est utilisée comme espace de détente par les habitants de Vientiane et le 7ème étage au sommet du monument sert d’excellent point de vue sur la ville. »
Une fois les 2 principaux site de la ville vue il me restait à voir les temples, ceux aperçus le premier jour, à savoir, le Wa Si Saket et le Wat Phra Keo.
Celui-ci comprend un hôtel de luxe, un centre commercial (un autre bâtiment existait déjà en fait dès 2007, le Talat Sao Mall) et une salle de cinéma moderne dont le centre de Vientiane était dépourvu jusque-là.
Voici un itinéraire de ma visite du jour :
Et une petite galerie photo pour résumer cette journée :
Mario
Je ne savais même pas qu’on pouvait monter en haut du Patuxai pour la vue. Bon, j’ai loupé ça !
Romain
Ben en fait c’est comme pour l’arc de triomphe à Paris, c’est payant, la différence étant qu’ici à Vientiane c’est pas cher donc je me suis dit pourquoi pas !