Bienvenue à Taipei, une ville fascinante située dans le nord de l’île de Taïwan. Une cité devenue un centre économique et politique important en seulement quelques décennies.
Comme pour tout nouveau pays (même si ici c’est sujet à polémique), visiter sa capitale est une étape incontournable. Jitima connaissait déjà pour s’y être rendu à deux reprises mais c’était une découverte totale pour moi.
C’est d’ailleurs elle qui a suggéré de s’y rendre alors qu’on avait qu’une petite semaine de disponible pour vadrouiller quelque part. Les avantages de Taïwan étant que ça reste assez bon marché à visiter et pas excessivement loin de la Thaïlande (moins de 4h de vol).
Petite précision, dans cet article, je me concentre exclusivement sur Taipei-même, laissant de côté New Taipei, la principale municipalité entourant la capitale (voir mon article sur Tamsui). Je ne vais également pas parler ici du quartier de Beitou, au nord de la ville, connu pour ses sources d’eau chaude, qui méritait bien une journée et donc un article dédié (voir ici).
Enfin le but ici n’est pas de fournir une liste ultra complète de tout ce que vous pourriez faire à Taipei mais bien de connaître les visites essentielles pour avoir un bon aperçu de cette métropole asiatique.
Visiter Taipei en 3 jours : est-ce suffisant ?
En l’espace de trois jours, on a pu voir un aperçu global des attraits de Taipei, des sites historiques aux quartiers animés. Pour être plus précis, on a découpé les visites sur deux journées pleines, le reste étant des bouts de visites effectués en fin d’après-midi en fonction du temps disponible restant après les visites du jour prévues.
Étant habitué des grandes villes, j’ai pris plaisir à la parcourir. Si c’est une première pour vous (j’en doute, car c’est rarement vers cette destination qu’on se rend une première fois loin de l’Europe), ne vous laissez pas intimider.
Taipei reste accessible, bien organisée et facile à visiter, notamment grâce à son excellent réseau de métro.
Avec cet article, j’espère pouvoir vous éviter les erreurs d’organisation qu’on a pu commettre, même si ces derniers étaient aussi liés à l’emplacement un peu excentré de notre premier hôtel (on a changé en milieu de séjour).
Le découpage des visites aurait pu être fait avec un peu plus de cohérence géographique (même si c’était pas la cata non plus, on avait un minimum préparé), en surtout, en tenant compte des horaires, point important.
Malgré quelques couacs, qui ont entraîné une perte de temps déjà limité, ces trois jours ont tout de même permis de découvrir l’essentiel de Taipei.
Jour 1 : entre Tradition et Modernité
Points forts de la journée :
- Le quartier moderne de Taipei 101
- L’atmosphère créative du 44 South Military Village
- Un aperçu du passé à Dihua Street
- Entre passé et présent dans le district de Wanhua
Notre première journée à Taipei nous a plongés direct dans ce qui caractérise la ville, un mélange de modernité et de cultures et sites historiques.
Le lendemain de notre arrivée, on débutait notre périple en découvrant le quartier animé autour de la célèbre tour Taipei 101. On a pu admirer les prouesses techniques de ce gratte-ciel emblématique, l’un des plus hauts du monde avec ses 508 m.
Ensuite, comme c’était pas loin, on s’est dirigé vers le 44 South Military Village, un ancien quartier militaire transformé en espace culturel et artistique dynamique. Cette immersion dans le Taipei d’après-guerre nous a fait voir une facette plus intimiste de Taipei.
Par la suite, on a voulu explorer l’historique rue commerçante de Dihua Street, parfois considéré comme la plus ancienne de Taipei.
C’est l’occasion de voir une partie de la ville dynamique puisqu’on y voit de nombreux cafés, restaurants et boutiques de spécialités locales et de souvenirs. Un mélange de charme à l’ancienne et d’authenticité.
Après cette immersion dans la Taipei traditionnelle, on terminait la journée en découvrant le vieux quartier de Wanhua, qui mêle histoire et modernité urbaine.
Ce quartier est notamment connu pour le fameux temple de Longshan, Bopiliao Historical Block, les restes d’un ensemble d’habitations datant d’il y a 200 ans, The Red House, un vieux théâtre en brique, reconverti en centre culturel et enfin la zone commerciale de Ximending, notre objectif ce soir-là.
Par manque de temps, on n’a pas pu découvrir tout ce que ce quartier avait à offrir en s’y rendant cette fois-là. On remettait la visite du Bopiliao Historical Block à plus tard, tandis qu’on avait été voir le temple de Longshan la veille en soirée (voir plus bas).
On se concentrait donc sur la zone autour de la Red House et notamment les rues piétonnes de Ximending, un quartier commerçant animé connu pour ses nombreux magasins, sa street food, restaurants et bars.
Cette première journée à Taipei a été un parfait mélange entre tradition et modernité, toutefois, elle aurait pu être plus optimisée. Ça aurait été plus logique je pense, de zapper le temple de Longhsan la veille et remplacer par une autre visite proche de notre hôtel ou juste profiter tranquille de notre soirée d’arrivée.
Et pour ce jour, se concentrer sur un combiné des quartiers Datong (où se trouve Dihuat Street) et Wanhua (qui inclut le temple et les différents points d’intérêts déjà évoqués dans ce chapitre).
Pour connaître les détails de cette journée, je vous invite à lire mon article dédié :
Jour 2 : journée art et histoire
Points forts de la journée :
- De la créativité au Huashan 1914 Creative Park
- Pause goûter avec un air de Japon à Rongjin Gorgeous Time
- L’emblématique Mémorial de Chiang Kaï-shek
- Moment détente au parc forestier de Daan
On démarrait cette journée par une demande de Jitima, la visite du Huashan Creative Park. Ma femme ayant une formation de graphiste, son intérêt pour l’art en général est évidemment marqué.
Et Huashan s’avère un bon représentant de l’esprit créatif régnant dans la cité donc une visite appréciée par l’intéressée. On en repartira avec quelques souvenirs d’ailleurs.
On passait une bonne heure dans cette ancienne usine de production d’alcool, devenue un parc dédié à l’art sous diverses formes (expositions, artisanat, cinéma) avant de prendre la direction du mémorial.
Mais avant de visiter l’un des sites emblématiques de Taipei, je voulais m’arrêter au passage par la zone de l’ancienne prison de Taipei, nouvellement transformée et rénové pour devenir Rongjin Gorgeous Time.
Conservant une partie des anciens dortoirs construits sous la domination japonaise, Rongjin Gorgeous Time est un ensemble joliment aménagé de bâtiments reprenant l’architecture nipponne et abritant divers restaurants, cafés et boutiques pour déambuler à l’ombre des arbres centenaires qui ont été conservés.
De là, on pouvait rejoindre à pied notre prochaine étape, l’imposant mémorial de Chiang Kaï-shek, dédié à l’homme fort de Taïwan, opposant au communisme de Mao Zedong.
Bien qu’ayant eu une poigne de fer en son temps sur l’île, son héritage permettra la voie vers une démocratie libérale qui régit l’île merveilleuse. En plus de grand monument abritant une statue du premier président de Taïwan, le site inclut un parc avec des bassins.
Comme il restait encore du temps, pour terminer cette 2e journée à Taipei, je proposais d’aller jeter un oeil dans l’un des plus importants parcs de la ville, le parc forestier de Daan (aussi plus sobrement appelé Daan Park). L’occasion de voir un peu de verdure et ses habitants en détente, dans un cadre agréable et bien aménagé.
Même chose que pour la veille, j’ai rédigé un article dédié détaillé les visites de cette 2e:
Jour 3 : des après-midi ça et là
Comme évoqué au début, il ne s’agit pas là d’une journée pleine avec la liste des visites suivantes effectuées l’une après l’autre.
Ce sont des visites qu’on a faites essentiellement en fin de journée, après celles qui étaient prévues en priorité, parfois à l’extérieur de Taipei.
Longshan Temple
Aussi orthographié Lungshan (surtout pour les anglophones), ce temple iconique de Taipei est la toute première visite qu’on effectuait à notre arrivée dans la capitale.
Situé au coeur du plus ancien quartier de Taipei (Wanhua), ce temple est construit en 1738 par des migrants chinois en provenance de la province du Fujian, le temple est dédié à Guanyin, déesse de la miséricorde, aussi connue sous le terme de bodhisattva de la compassion (bodhisattva étant le terme désignant un bouddha avant d’atteindre l’éveil).
Il subira de nombreux dommages à travers les siècles et la dernière grande reconstruction s’étalera entre 1919 et 1924. Aujourd’hui, il s’agit surtout d’un temple bouddhiste même s’il contient aussi des statues liées au taoïsme.
C’est également considéré comme le plus important temple taïwanais. C’est donc un immanquable à Taipei et une visite déjà effectuée par Jitima, qui tenait à m’emmener là dès notre premier jour à Taïwan.
Le temps de faire le trajet de l’aéroport à notre hôtel, un peu à l’écart à Rahoe Street, on arrivait au temple assez tard vers 18h, l’avantage étant que ce dernier ferme tard.
C’est essentiellement de nuit qu’on parcourait les trois salles du Longshan temple. La première sert de salle d’entrée et de prière. La salle principale, au milieu de la cour, accueille la statue de Guanyin tandis que celle située à l’arrière, est dédiée principalement à trois divinités.
Tout d’abord, on peut voir à gauche une statue de Wenchang, Dieu de la littérature, puis au centre, trône une statue de Mazu, Déesse des voyages maritimes, enfin la partie à droite est dédiée à Guan Yu, Dieu de la guerre.
S’il y avait pas beaucoup de monde à cette heure tardive, c’est aussi parce que la pluie s’est invitée dans la partie. Difficile d’apprécier le moment quand il pleut me direz-vous ? Et bien étonnement non, parce que je trouve qu’avec les lumières du soir, et cette pluie fine, ça donnait une atmosphère particulière.
Même s’il n’est pas exceptionnel d’un point de vue architectural (j’en suis pas à mon premier sanctuaire chinois forcément…), c’est un site qui dégage quelque chose, et l’air de rien, on y a traîné une bonne heure, le temps d’apprécier la quiétude des lieux, de s’attarder sur chaque recoin en prenant des photos.
De plus, on est dans ce temps imparti resté au moins 20 minutes à choisir des souvenirs dans la boutique située près de l’entrée, comme quoi, avoir une entrée gratuite reste rentable car on ne partait pas sans lâcher quelque sous sous.
Bopiliao Historical Block
Après être passé à côté lors de notre visite au temple de Longshan, ce n’est finalement que le dernier jour de notre séjour à Taïwan qu’on avait un créneau pour faire un tour dans ce quartier.
Malheureusement, l’après-midi était déjà bien avancée lorsqu’on s’y rendait, donc on a dû faire la visite un peu en speed. Construit durant la dynastie Qing, ce quartier était un peu la porte d’entrée de l’ancien Taipei, alors connu sous le nom de Monga ou Monka.
La brique rouge prédomine, même si le site s’avère un ensemble d’influence à travers les âges, dont la dernière étant la marque laissé sous la période japonaise, incluant la place trapézoïdale que l’on peut voir à l’entrée Est de Bopiliao.
De ce qu’on a pu en voir, on est rentré dans un bâtiment avec une sorte de musée assez simpliste sur l’histoire du quartier dans son ensemble (le district de Wanhua) mais aussi, plus étonnement, un autre petit musée ou exposition consacrée… au Covid 19. La zone ayant apparemment servi de lieux pour tester la population.
C’est très photogénique, mais malgré la rénovation intensive, effectuée à partir de 2009, ce quartier historique semble peiner à attirer les visiteurs. On y trouve assez peu de boutiques et restaurants à ce jour, et même si on arrivait plutôt à l’heure de la fermeture, peu de bâtiments semblaient ouverts et vraiment exploités.
Du coup, on est pas resté plus de 15 min dans ce bloc mais comme c’est pas loin du temple c’est une visite qui peut se faire au passage.
Guangzhou et Huaxi Street Night Market
Situés tout deux à moins de 200 m du temple de Longshan, on allait dans la foulée se perdre dans les allées des marchés de nuit de Guangzhou et Huaxi.
Il s’agit de deux artères parallèles, la première Huaxi, étant une allée couvert, avec à l’entrée une porte l’indiquant. On peut y lire « Taipei Huaxi St Tourist Night Market« .
Ce dernier cible en effet plus les étrangers ou à défauts, les touristes en général car on y trouve beaucoup de boutiques de vêtements, souvenirs, quelques restaurants et pas mal de salon de beauté et massages.
Le marché de Guangzhou est plus orienté street food, avec les habituels stands offrant un peu de tout. Une particularité étant qu’on pouvait y voir des genres de salle d’arcades semblant d’un autre temps et essentiellement fréquenté par des personnes d’un certain âge plutôt que des jeunes !
Raohe Street Night Market
Comme notre séjour tombait un long weekend local, les hôtels les premiers jours de notre séjour étaient nettement plus cher. De ce fait, on trouvait pas de tarif dans notre budget si on restait plus proche du centre.
Pour pallier à ce soucis, on a regardé sur AirBnb ce qu’il y avait, on tombait ainsi sur un établissement (un hôtel déguisé, voir les infos sur nos hébergements plus bas) qui se trouvait dans la rue Raohe, au nord-est de la ville.
C’est ainsi qu’on découvrait le marché de nuit de Raohe dès notre arrivée, le temps de s’installer dans notre chambre pour ressortir faire notre visite du jour (le temple de Longshan si vous avez suivi l’ordre), les étals étaient en train d’être mis en place.
On y a donc tout naturellement fait un tour en revenant vers notre hôtel après la visite du temple le jour de notre arrivée.
Comme j’avais une petite faim, je ne résisterai pas à goûter un kebab local (certes c’est pas très taïwanais…) tandis que Jitima testait un autre stand le lendemain, qui faisait des soupes de tofu.
Parmi les autres attractions de ce quartier, il y a juste à l’entrée de la rue du marché un temple bouddhiste et taoïste, Songshan Ciyou Temple.
À l’arrière du marché, vous avez une promenade le long de la rivière Keelung ainsi qu’un pont piéton avec une grande arche pour la traverser, appelé Rainbow Bridge (pont arc-en-ciel).
On remarque que la ville a dû subir des inondations importantes autrefois, vu que la rue bordant la rivière est bordée par un mur de protection.
Lin An Tai Historical House and Museum
Il s’agit d’une maison traditionnelle, construite par la famille Lin, qui a migré de la province du Fujian à la fin du 18e siècle.
S’il n’y avait qu’un bâtiment principal à l’origine, d’autres se sont greffés quelques décennies après, au début du 19e. À sa construction, elle se trouvait le long de l’actuelle avenue Dunhua South (à l’Est du parc de Daan), et son orientation suivait le principe du Feng Shui.
Arrivé à 1978, la demeure se trouvait à l’état d’abandon. Les habitants craignaient sa destruction alors qu’un projet d’agrandissement de l’avenue devait se faire, et malgré son ancienneté (l’une des plus vieilles de Taipei), alors que la maison s’est vu refuser son statut de site historique.
Cependant, après les pétitions de nombreux universitaires et experts, la ville de Taipei a finalement déplacé le bâtiment, reconstruit dans son emplacement actuel, à deux pas de la rivière Keelung.
Le site a été ouvert au public en tant que musée en mai 2000, puis son jardin a été agrandi en 2010. L’ensemble suit le style architecturale typique du sud du Fujian, avec la partie principale s’articulant autour d’une cour centrale.
En arrivant dans la cour, on se rendait d’abord dans la partie à droite, où se trouve un bassin, traversé par un petit pont en brique rouge, et bordé par plusieurs pavillons avec terrasse.
L’endroit est très photogénique et j’y serais bien resté plus longtemps, mais, pressé par le temps de la fermeture arrivant bientôt, on poursuivait pour explorer la partie principale de la maison.
Autour de la cour principale, on y trouve un dédale de couloirs et autre petites cours intérieures, une ancienne cuisine, un petit sanctuaire et diverses pièces mélangeant le bois et la brique dans leur conception.
Le temps passe trop vite et on entend déjà l’annonce invitant les gens à se diriger vers la sortie. Devant la maison, on y voit un bassin qui servait autant d’approvisionnement en eau potable, que pour éteindre des incendies.
Avant de ressortir complètement du site, je tenais à me rendre dans l’espèce d’amas de fausse roche situé dans le coin gauche du jardin. Ce dernier est aménagé avec une sorte de chemin menant à un point de vue sur le jardin et la maison.
Où dormir à Taipei
Quand on regardait les hôtels pour faire notre choix, on s’est aperçu sur le moment que c’était très cher de séjourner à Taipei. Mais alors qu’on testait d’autres dates proche pour comparer, on s’est rendu compte que c’était spécifique aux premiers jours de notre séjour.
Et en regardant sur le net, on a vite compris pourquoi : on tombait pendant la fête de Qingming (Culte des Ancêtres), qui implique un jour férié et donc un long week-end chargé.
C’est cet événement qui nous a fait choisir deux endroits pour séjourner à Taipei. En regardant sur Airbnb, on a en effet réussi à trouver, en s’éloignant du centre, des hébergements moins cher.
On décidait donc de faire la première partie dans cet AirBnb « déguisé », car s’il est vendu comme étant un appartement entier, il n’est rien d’autre qu’un ensemble de chambres dans un couloir privé, en fait une extension, gérée par un hôtel dont je n’ai pas relevé le nom, situé un étage plus haut le long de Rahoe Street.
Dans les avantages, le tarif raisonnable qu’on a pu avoir (65€ la nuit pour cette période de fête), le marché de nuit de Rahoe au pied de l’immeuble, et la proximité d’une ligne de métro. La chambre était correcte, mais dans les défauts, outre son éloignement par rapport au centre, pas évident au début de s’y retrouver pour y accéder avec les codes et pas de fenêtres.
Je vous mets le lien si jamais ça vous intéresse : Chambre à Rahoe Street
Pour la fin du séjour, on voulait revenir plus près du centre, les tarifs à ces dates redevenant abordables, on troquait donc notre AirBnb par un hôtel, proche de la ligne de train menant à l’aéroport. Je vous met les détails et infos ci-après.
Se déplacer à Taipei
Lors de notre séjour à Taipei, nous avons principalement utilisé le métro, tout comme à Séoul, le réseau est bien développé et reste la meilleure option, à la fois pratique et facile à utiliser.
C’est propre, plutôt bien indiqué, son seul défaut étant que certaines stations (notamment la Main Station, donc la principale) sont très étalées, demandant un assez longue marche pour rejoindre la correspondance (sachant qu’il y a parfois de véritable shopping mall sous terrain au passage).
Taipei dispose aussi de sa carte rechargeable à tout faire, EasyCard. Elle coûte 100 TWD et sera souvent chargé d’un crédit de 400 TWD par défaut (soit un coût total de 500 TWD lors de sa première utilisation).
Vous en trouverez dans les principales stations, y compris à l’aéroport, ainsi que dans les supérettes (type 7-11) mais aussi sur Klook.
Pour vous donner une idée du réseau, voici une carte du métro de Taipei :
Pour rejoindre le centre-ville depuis l’aéroport, il y a une ligne de train spéciale, le Taoyuan Airport MRT. Ce dernier permet de rejoindre Taipei Main Station en un peu plus de 30 minutes, pour un tarif de 160 TWD (environ 5€).
Applications et sites utiles :
- Travel Taipei : un site regroupant les moyens de transport dans et autour de Taipei, c’est en anglais mais comporte des liens utiles pour par exemple réserver vos billets de train en ligne.
- eBus : le site répertoriant les trajets (et positions en temps réel) des lignes de bus de la ville. Malheureusement, la version anglaise n’a pas l’air opérationnel au moment de la rédaction de cet article mais en exploitant Google Trad ça peut être utile.
- Taipei YouBike : aussi écrit U-Bike, c’est le site du service de location de vélos publics.
Pour les taxis : notre expérience a été limitée mais pas très bonne… On voulait aller un soir dans un restaurant spécifique, qui a plusieurs branches dans la ville.
Malgré qu’on ait indiqué un emplacement précis, ce dernier a commencé à faire un détour pour au final aller vers une autre branche rallongeant considérablement le temps de trajet, en plus de nous éloigner de notre hôtel… (et pour finir l’anecdote, y avait une queue trop longue donc on y a été pour rien… )
Normalement, les tarifs des taxis sont de 70 TWD (2,2€) pour la prise en charge puis de 25 TWD (0,80€) par kilomètre.
Pour le bus : on ne le prendra qu’une seule fois, on n’est jamais fan des bus car généralement, c’est pas toujours simple de s’y retrouver dans les parcours des lignes et il y a une attente plus longue qu’avec le métro. L’avantage, c’est que vous pouvez utiliser la carte EasyCard, et les tarifs sont clairement abordables
Informations pratiques
Achat d’une carte SIM : vous trouverez des comptoirs proposant des cartes SIM locales juste AVANT le passage de l’immigration. Vous aurez des forfaits pour une semaine à 450 TWD (12€) si vous vous contentez de la 4G et 800 TWD (20€) pour la 5G.