Deux jours à Busan en plein festival du sable de Haeundae
Parfois, le hasard fait bien les choses, et notre visite à Busan a coïncidé avec le célèbre festival du sable de Haeundae, qui se déroule sur la plage éponyme de la ville. Deux jours pour explorer Busan, c’est peu, surtout quand on sait que c’est la 2e plus grande ville du pays, on en est conscient, mais quand le temps global du séjour reste assez court, pas trop le choix. Ce n’était par ailleurs pas deux journées pleine, il nous fallait clairement optimiser notre temps sur place.
On arrivait en toute fin d’après-midi, nous avions même pas une demi-journée pour commencer à découvrir les environs de notre hôtel, situé justement au niveau de la plage de Haeundae, avant une journée complète d’exploration le lendemain. On se donnait ensuite une matinée le surlendemain pour visiter quelques extras, avant de remonter à Séoul pour conclure notre séjour en Corée du Sud. Une visite express en somme, mais on se disait qu’on aurait bien l’occasion de revenir dans le sud du pays car on aurait aussi aimé visiter l’île volcanique de Jeju.
Haeundae Sand Festival : de l’art sur la plage
Comme j’étais pas au courant de ce festival, le choix de l’emplacement de l’hôtel ne s’est pas fait selon ce critère, mais plutôt du fait qu’on savait qu’on allait arriver depuis Gyeongju en bus. Or, j’avais repéré un bus arrivant direct au niveau de la plage de Haeundae (au Haeundae Intercity Bus Terminal), sachant pour les visites qu’on avait aussi la ligne de métro pour rejoindre le centre-ville.
En somme, la plage de Haeundae combine le côté balnéaire toujours appréciable, tout en étant proche de toutes commandités et transports. Après un rapide check-in grâce à la proximité du terminal de bus, on partait explorer les environs. Surpris par le monde, on s’est dit que c’est particulièrement animé dans ce coin, avant de croiser un premier panneau indiquant le festival. On comprends alors pourquoi la foule devient carrément opaque plus on s’approche de la plage et qu’on y croise des décorations florale, des animations et artistes de rue.
Si je devais résumer le festival, le Haeundae Sand Festival est un événement annuel qui se déroule sur la plage de Haeundae à l’Est du centre de Busan. Pendant ce festival, des artistes locaux et internationaux créent des sculptures de sable spectaculaires et éphémères, offrant aux visiteurs une expérience artistique unique au bord de la mer. En plus des sculptures, le festival propose généralement diverses activités, spectacles et animations pour divertir les participants de tout âge.
C’est une célébration de l’art et de la culture, mais aussi de la plage, car il tiendrait ses racines dans l’idée de marquer le retour des beaux jours, et donc le plaisir de revenir passer du temps sur la plage. Si on n’avait nullement entendu parler de ce festival avant ce jour, on découvre en direct combien il attire pourtant des visiteurs du monde entier.
Le temps de parcourir les 500 m de notre hôtel à la plage et on était bien plongé dans l’ambiance. Et la surprise, en plus d’être totale, est de découvrir l’ampleur des sculptures. Ces dernières sont établies selon un thème prédéfini chaque année, et cette année-là, le thème était la musique.
En apercevant la plage pour la première fois, je constate qu’il ne s’agit pas de quelques pâtés de sable plus élaboré que la moyenne mais de véritable oeuvres d’arts, éphémère malgré tout, s’élevant pour la plupart à 4-5 m de haut si on compare aux personnes se trouvant à proximité.
La plus grande structure est une véritable pyramide d’au moins 10 m, sacré prouesse ! On y retrouve des tableaux avec les Beattles, Queen ou encore Beethoven pour ne citer que ceux-là. On y restait une bonne heure, le temps pour le soleil qu’on ne voyait pas par cette soirée grisâtre, tirer sa révérence. Après un passage au marché local (voir ci-après), on revenait sur la plage car j’avais vu sur le programme qu’un feu d’artifice allait être tiré ce soir-même.
Le temps de se trouver un spot, et admirer les sculptures avec les éclairages nocturnes et le spectacle commençait. Un joli feu d’artifice tiré depuis une barge flottante à quelques mètres de la plage, avec son et lumière (laser) également pour compléter cette bonne surprise du jour.
Haeundae Traditional Market
Je fais un aparté pour parler de la rue du marché de Haeundae car ce dernier, si on le visitait le soir du festival, est là toute l’année donc vous pouvez y aller tous les jours de 9h00 à 22h00, festival ou pas. Le marché de Haeundae est un marché dit « traditionnel ». Il est populaire de par son emplacement idéal près de la plage de Haeundae, dans une ruelle à côté du nouvel hôtel Lavi de Atlan.
C’est une allée piétonne où vous trouverez de nombreux magasins et restaurants proposant de délicieux plats à emporter. C’est justement pour ça qu’on y faisait un tour. On voulait juste grignoter un coup et la rue s’y prêtait bien, des dumplings et petites omelettes faisaient notre bonheur.
Gamcheon : promenade à travers les ruelles colorées de Busan
Le lendemain, on a d’abord un peu traîné dans les environs de notre hôtel avant de rejoindre le métro, direction Gamcheon ! Ce quartier à flanc de colline, situé à l’ouest de la ville, connu pour ses boutiques aux façades colorées. C’est un quartier photogénique, avec vue sur la mer et une ambiance bon enfant que j’ai plutôt apprécié.
Pour lire en détail ce qu’on y a fait, j’en ai écris un article dédié que je vous invite à lire ici :
Petite exploration autour du marché aux poissons de Jagalchi
Vu qu’on débarquait depuis l’autre côté de Gamcheon, on prenait un petit coup le métro pour rejoindre la zone du marché aux poissons (si vous faites la visite dans le sens inverse, notez que le nord de Gamcheon est à moins d’un kilomètre du marché de Jagalchi donc accessible à pied). Busan étant une ville portuaire, un petit tour dans ce marché reconnu mondialement (ou en tout cas promu comme tel), nous semblait indispensable.
Sans en voir entendu parlé avant de programmer cette visite, il est en tout cas à la Corée du Sud ce que le marché de Tsukiji est au Japon (plus grand marché aux poissons du monde soit dit en passant) en termes de réputation. Le marché de Jagalchi est en tout cas le principal marché aux poissons de Corée du Sud, grâce notamment à la situation géographique permettant à Busan d’avoir un climat un plus clément que le reste du pays.
Si le marché opère depuis maintenant plus d’un siècle, som nom proviendrait de deux mots coréens : « jagal » signifiant petits rochers ou graviers qui recouvraient formellement le rivage et « chi » signifiant village côtier. Situé le long du port de Nampo, le marché est divisé en deux zones.
On traversait d’abord la partie extérieure, qui s’étale sur 100 m environ le long du quai, à proximité du grand bâtiment principal, qui constitue le reste du marché. On retrouve l’ambiance typique d’un marché aux poissons, à savoir, de l’humidité, des couleurs, et bien entendu, des odeurs. Une des particularité, c’est que la plupart des marchands ici sont des femmes d’un certains âge, ces vendeuses étant localement désignée comme des « ajumma » signifiant simplement femme d’âge moyen ou mariée en coréen.
Je vous cache quDans la partie couverte du marché, vous y trouverez un dédale d’étals, avec des aquariums car la grosse différence avec la partie extérieure, où il n’y a que des poissons séchés ou déjà préparés, vous y découvrirez là une grande variété de poissons et fruits de mer frais, encore vivant. Coquillages, et crustacés comme la chanson, en moins glamour… Y’a vraiment de tout et y voyait notamment de gros crabes et homards aux pinces imposantes.
D’autres sections proposent aussi des condiments et des algues et il y a également un autre étage, mais on a pas été jusque là car dans l’absolu, on a pas trop traîner à l’intérieur (même pas 10 min pour être franc). À l’étage toujours, il est possible de déjeuner, soit dans des stands fonctionnant comme des restaurants classiques, soit en achetant au préalable votre poisson ou mollusques préférés qui seront grillés selon votre préférence sur place.
Il y aussi de nombreuses options pour manger à l’extérieur du marché de Jagalchi, les rues autours étant parsemé de restaurants aux spécialités fruits de mer. Si (pas comme moi) vous aimez les produits de la mer, vous pourrez y goûter quelques spécialités :
- Hoe (sashimi coréen) : une spécialité de sashimi coréen préparé avec des fruits de mer crus et frais. Au marché de Jagalchi, vous pouvez déguster une grande variété de Hoe, notamment du saumon, du thon, du flétan, des pétoncles et des huîtres.
- Ganjang Gejang : du crabes marinés dans de la sauce soja. Ces crabes sont particulièrement appréciés pour leur saveur umami et leur texture tendre. Ils sont souvent servis avec du riz ou des légumes marinés.
- Godeungeo Gui : un plat de maquereau grillé, souvent assaisonné avec de la sauce soja, de l’ail et du piment. C’est une spécialité régionale populaire que l’on trouve fréquemment au marché de Jagalchi.
- Banchan de fruits de mer : ce sont des petites entrées à base de fruits de mer, tels que des algues marinées, des moules mijotées, des poulpes épicés et des anchois salés.
Après avoir passé une grosse demi-heure dans les parages, on bougeait vers notre prochaine destination, la tour de Busan.
Yongdusan Park et Busan Tower
Si l’on avait tout juste 500 m à parcourir pour rejoindre directement le parc Yongdusan, où se trouve la fameuse tour de Busan (aussi appelée ‘Diamond Tower’), on prolongeait un peu la découverte dans les rues adjacentes, un quartier appelé « Gwangbok-ro« . Ces rues sont connues pour leurs nombreux magasins, surtout de vêtements en tout genre (vous pouvez même y voir le point de repère sur Google Maps y faisant référence puisqu’appelé ‘Gwangbok-ro Fashion Street’).
L’artère principale est essentiellement commerçante, et dans les petites rues perpendiculaires, qu’on empruntait pour rejoindre le nord du parc, on croisait, en plus des boutiques sur les côtés, tout un tas de stands au milieu, avec un mélange de textiles et de bouffe de rue, idéal pour ceux désirant grignoter un petit encas, comme Jitima qui ne manquait pas cette occasion 😉
On arrivait à l’arrière du parc Yongdusan en empruntant un escalier en bois. Le chemin montant vers la zone principale est entouré d’arbres, c’est plutôt agréable. On arrive alors au niveau de la terrasse derrière laquelle trône la Busan Tower, qui atteint les 120 m de hauteur et domine toute la baie. Même si on se rendait là, c’était plus pour voir le parc et les vues possibles depuis ce dernier que pour monter en haut de la tour.
Au final, on aura qu’une vue partielle sur la ville et pas de mer à l’horizon, mais qu’importe, ça me suffisait (c’est moi qui voulais faire un tour ici). Il y a là une boutique de souvenirs si jamais. En contrebas, on voit trôner fièrement sur son socle en marbre, une statue en bronze de 12 m de l’amiral Yi Sun-sin, célèbre héros de guerre du XVIe siècle.
Il est particulièrement rentré dans la postérité pour sa prouesse tactique lors de la bataille de Myong-Yang, où l’amiral a fait battre en retraite l’armée japonaise malgré une très forte infériorité numérique (13 navires pour les Coréens seulement contre 333 navires Japonais !).
En rejoignant la partie basse du parc, on croise une énorme cloche de 25 tonnes, appelée « cloche citoyenne« , fondu et installée en 1996. Elle a été construite pour encourager l’unité et la fierté parmi les habitants, dans l’espoir de favoriser le développement et la prospérité de la ville métropolitaine de Busan. Elle est installée sous une structure reprenant tous les codes de l’architecture traditionnelle coréenne et les habitants viennent typiquement la faire sonner le soir du nouvel an.
Juste à côté se trouve un parterre de fleurs, en fait une horloge. L’horloge fleurie du parc Yongdusan à Busan possède une particularité, c’est la seule dotée d’une trotteuse parmi les 18 horloges fleuries installées dans tout le pays. On arrive ensuite vers des escaliers entouré d’une cascade avec des faux rochers. Le parc est petit puisqu’il y a à peine 200 m entre la tour, située au fond du parc, et ces escaliers, proche de l’entrée principale.
La dernière petite « attraction » de ce parc, après 20 minutes passé dans le coin, c’était l’autre escalier, situé juste après celui de la cascade. Il s’agit d’une série de marches couvertes, avec un escalator au centre (qui sert uniquement pour la montée). L’attraction de cet escalier vient de sa lumière au plafond, qui lui donne un côté futuriste.
Ce dernier est divisé en deux sections, avec un temple bouddhiste visible entre les deux, piquant suffisamment notre curiosité pour jeter un oeil à l’intérieur, intrigué par son aspect extérieur, avec sa tour ronde affichant une peinture murale.
On repassait vite fait dans une autre segment de « Gwangbok-ro« , remarquant à ce moment-là au sol des traces de pieds dédicacés, le Hollywood Boulevard à la sauce coréenne ! Après une bonne heure dans ce quartier, il était temps de rejoindre notre dernière visite du jour.
Texas Street et Chinatown
Le soleil n’allait pas tarder à se coucher, mais il nous restait encore un peu de temps pour passer dans Chinatown, situé à seulement deux stations de métro de la butte du Yongdusan Park. On reprenait le métro de la ligne 1 au niveau de la station « Nampo » et on descendait à la station sobrement appelée « Busan Station ».
En sortant du métro, on se retrouvait très vite face à la porte typique des entrées de Chinatown, dont les poteaux sont ici décorés de dragons dorés. On commençait d’abord par longer l’avenue principale, nous faisant croiser peu après une autre porte, avec cette fois la mention « Texas Street« .
À vrai dire, si j’ai bien vu ce panneau et donc aperçu la rue en question, on n’y a pas été. Apparemment, c’est une rue avec des pubs (à l’Anglaise, je parle pas de publicité), bars et restaurants, mais c’est aussi de ce que j’en ai lu, un quartier Rouge…
On se concentrait donc sur Chinatown, bien plus modeste, petit et calme, comparé au chaos et au gigantisme du Chinatown de Bangkok. On y retrouve les nombreux restaurants chinois, les façades rouges et les décorations avec les lanternes.
Sur les façades, en plus du Chinois, je remarque à plusieurs reprises du Russe, preuve s’il est en, que la zone, incluant Texas Street du coup, est comme un genre de quartier d’expat, où à défaut, mélange Chinois et Russes.
Parce que c’était ouvert, libre d’accès et qu’on passait devant, on rentrait dans une sorte de petit musée, le « Choryang modern history gallery« , attiré par la peinture géante d’une cascade en trompe l’œil sur son sol. On pouvait y voir des séries de photos montrant l’évolution de Busan depuis le début du siècle dernier. Malheureusement, tout était en coréen donc on avait pas plus de détails…
La rue principale composant le Chinatown de Busan ne dépassant pas les 300 m de long, vous en ferez vite le tour (par comparaison toujours, le Chinatown de Bangkok fait presque le double de cette valeur rien que sur la largeur !). Dans notre cas, arrivant en fin de journée et comme c’est pas fou fou, on y restait pas plus de 10 min puis on repartait vers Haeundae en reprenant le métro, ce qui concluait cette journée complète de visite.
Haedong Yonggungsa : un temple en bord de mer
Situé au nord-est de Busan, le temple Haedong Yonggungsa est l’un des plus importants à Busan et en fait un immanquable de par sa situation privilégié en bord de mer. Ce temple photogénique a, en effet, été érigé le long de la côte rocheuse, offrant un superbe cadre, notamment pour les lever de soleil.
Dans notre cas, point de lever de soleil, ni même de soleil tout court ce matin-là, car c’est sous la pluie qu’on démarrait cette journée… Ne me débinant pas pour autant, on prenait le bus pour s’y rendre comme prévu. L’avantage étant que depuis Haeundae, il y a un bus direct, le n°1001, pour un trajet de 30 min et ça coûte 2100 wons (environ 1,5 €). Il fallait surveiller sur Google Maps pour savoir exactement où descendre car le bus reste sur la route principale.
Il vous dépose alors à côté d’une route perpendiculaire menant, en plus du temple, au National Fisheries Science Museum (Musée national des sciences de la pêche). Il restait alors à marcher sur 800 m pour atteindre l’entrée du temple. Pas long en soit, mais clairement pas top avec ce temps pourri…
On est accueilli par une allée de statue en pierre, chaque tête symbolisant les 12 signes du zodiaque chinois. On passe ensuite devant une grande et fine pagode en pierre, dont la prière semble être bénéfique pour éviter les accidents de la route. Ensuite on s’approche du mer d’enceinte délimitant concrètement la zone principale du temple.
On passe sous ce dernier via un petit tunnel qui débouche sur les fameuses 108 marches, bordées de lanternes en pierre, menant sur le rivage et une première vue sur les différents bâtiments composant le Haedong Yonggungsa, dont le sanctuaire principal de Daeungjeon.
Avant de s’engager sur le beau pont en pierre menant dans la cour du temple, j’allais jeter un oeil sur l’une des statues trônant sur la roche en bord de mer, d’où l’on aperçoit au loin un imposant complexe hôtelier (le Ananti at Busan Cove apparemment). Il était ensuite temps de se mettre un peu à l’abri, direction l’intérieur du sanctuaire de Daeungjeon, où le bois et les couleurs prédominent. Un moine était alors en train de prier.
C’est tentant de s’y attarder mais la pluie ne cessant de toute façon pas, on poursuit la visite à l’extérieur. Il est possible de monter vers une plateforme en contre-haut du temple. Il y a là une statue en pierre de la déesse de la miséricorde, Guanyin mais surtout une vue sur les toits du temple et dominant la côte. Il y a pas mal de statues en tout genre, des bouddhas en pierre, un bouddha chinois tout doré, des petits moines.
Il y a aussi des stupas en pierre derrière le temple en poursuivant le long de la côte, un dragon ou encore deux gros cochons sourire au sourire narquois. Cela fait à peine plus de 30 min qu’on explore le temple qu’on lâche l’affaire et décidons de revenir vers notre hôtel.
À l’origine je prévoyais de longer la côte un peu plus haut jusqu’à Gijang, où se trouve une petite église photogénique en bord de mer. Il s’avère que cet édifice religieux, défini comme catholique, bien construit en dur, est en fait un vestige de décor d’une série populaire ! Malheureusement le temps de merde me dissuadera d’y aller.
Gwangalli Beach
De retour à Haeundae, on se dit que manger passera le temps et peut être la pluie. Que Nenni, ça s’arrête jamais… Il est alors 11h passées et on commence à se demander quoi faire… Histoire de, on a la curiosité de jeter un œil aux sculptures de sable en train de subir les affres du temps, alors que le vent se met même à souffler. Le ciel est tellement bas qu’on voit même plus le haut des tours bordant la plage…
Malgré cette météo déprimante, je voulais au moins voir une autre plage importante de Busan, Gwangalli Beach. Cette plage fait face au pont Gwangan, un pont autoroutier de 4 km qui contourne le centre-ville pour rejoindre la côte proche de Haeundae (autoroute qui se poursuit au nord jusqu’à la ville d’Ulsan).
Je suis surpris d’y voir des dizaines de surfeurs en train d’essayer de prendre des vagues. En dehors de ces courageux, le long de cette promenade aménagée sur cette plage en arc d’un peu plus d’un kilomètre, c’est plutôt désert. Il est alors 14h30, il est temps de passer à autre chose… On laisse tomber l’idée de rester à Busan (on prévoyait plutôt de partir en soirée) et direction la gare, retour à Séoul !
Informations pratiques
Où loger à Busan
C’est vous dire si le temps passe, car l’hôtel qu’on avait testé à Busan n’existe déjà plus, il n’a pas survécu à la période du covid… Ou à défaut, il a déménagé, car je retrouve bien un hôtel au nom identique à Busan, le K-GUESTHOUSE, mais ce dernier est dans un quartier au nord de la ville, Seomyeon. L’emplacement du K-Guesthouse à Haeundae est apparemment repris par un autre hôtel destiné qu’au Coréen car introuvable sur les plateformes habituelles.
Je vous propose alors une alternative qui est littéralement le bâtiment voisin, offrant le même niveau de prestation pour un tarif similaire :
- Le Haeundae O’Guest, avec des petites chambres toute simple à partir de 31 €
Se déplacer à Busan
Tout est assez simple et pratique, pour le métro, tout comme à Séoul, on peut utiliser la fameuse carte rechargeable, T Money. J’utilisais pour me repérer en amont une appli qui a aussi une version en ligne.
Les bus sont aussi une solution efficace même si c’est toujours plus délicat pour connaître les arrêts exacts mais bon, avec Google Maps, tout est possible ! Notez pour ça si vous ne connaissez pas l’astuce, qu’il est possible de télécharger une carte d’une zone pour l’avoir hors ligne. Il suffit de cliquer sur votre profil en haut à droite de l’appli et sélectionner « Plans hors connexion ».
Cela vous demande de sélectionner le carré de la zone dont vous voulez accéder sans connexion si jamais vous ne prenez pas de SIM locale. Vous pouvez dans ce cas télécharger votre bout de carte depuis le wifi de votre hôtel par exemple. Vous n’aurez pas tous les détails comme tous les restaurants, lieux de visites, etc. mais vous aurez au moins une map et le point GPS pour vous repérer.
Quand se rendre à Busan
Comme c’est tout au sud du pays, le climat y est généralement plus doux et moins extrême que dans le nord du pays. La meilleure période pour visiter Busan reste le printemps et l’automne. C’est à ce moment-là que la Corée du Sud connaît généralement son climat le plus agréable : chaud et ensoleillé. Vous pourrez aussi venir admirer les fleurs de cerisier entre fin mars et mi-avril. Cependant, pour profiter de la plage et de la vie nocturne, il est préférable de visiter Busan en mai ou juin.
L’été posera la même problématique que les côtes française, du monde, donc à éviter.