Vous planifiez un séjour à Séoul et vous demandez sûrement ce qu’il y a d’intéressant à y faire et à voir. Découvrez comment nous avons réparti nos 4 jours d’explorations dans la capitale coréenne. Cette destination est venue comme une surprise pour moi, car la Corée du Sud ne faisait pas vraiment partie de mes priorités de voyage en Asie.
Cependant, après la suggestion de Jitima, probablement influencée par le visionnage récent de séries TV coréennes, je me suis laissé tenter par ce pays à la popularité croissante. J’y suis donc arrivé sans attente particulière, mais avec l’enthousiasme de découvrir une nouvelle culture et, par extension, une nouvelle ville.
Le séjour à Séoul s’est quant à lui articulé en deux étapes : deux jours à notre arrivée, histoire d’avoir un premier aperçu puis deux autres en fin de voyage, après notre périple jusqu’à Busan. Cette organisation a permis de profiter plus sereinement, car on a pu approfondir les visites en complétant les sites non explorés lors de notre arrivée, sans le stress des horaires à respecter pour rejoindre la ville au dernier moment depuis Busan.
Avec quatre journées complètes d’exploration, on peut dire qu’on a eu un aperçu global des différentes facettes de Séoul, capitale historique et économique depuis 600 ans. Cette riche histoire se traduit par un mélange des genres : des temples royaux côtoyant des buildings futuristes, des marchés animés qui contrastent avec des ruelles tranquilles. Séoul est un véritable kaléidoscope de contrastes.
Embarquez pour un voyage immersif dans la vie trépidante de Séoul, une mégapole à l’énergie vibrante qui a su me surprendre. En espérant que ce récit vous inspirera et vous aidera à planifier votre propre aventure dans cette ville unique.
Jour 1 : L’héritage royal de Séoul
Cheonggyecheon Stream
Pour nous rendre vers notre première visite du jour, le Palais de Gyeongbok, on a voulu longer une partie de l’ancienne rivière devenue un canal appelé Cheonggyecheon Stream. Cette rivière fut un temps occupé par une autoroute surélevée, avant de revenir à son état d’origine, à savoir un cours d’eau paisible traversant le centre-ville.
Inaugurée en 2005, cette oasis urbaine est un exemple de réhabilitation, permettant aux habitants une échappée sereine au tumulte de la ville. Bordée de promenades piétonnes, de ponts et de parcs, la rivière est un lieu prisé des résidents et des visiteurs pour se détendre et se balader. Elle est également animée par des installations artistiques, des festivals et des événements culturels tout au long de l’année, faisant de Cheonggyecheon Stream un lieu incontournable de la vie urbaine de Séoul.
Cette sensation de verdure nous entourant, avec le bruit doux de l’eau qui coule, c’est très agréable, alors même qu’on déambule en pleine ville. C’est un sacré pari réussi d’urbanisation positive qu’on n’est malheureusement pas près de voir à Bangkok… Je peux juste mentionner la tentative de « copie » avec Chong Nonsi Canal Park, une réhabilitation partielle d’un canal, qui, malgré l’effort, n’arrive quand même pas à la cheville de Cheonggyecheon, ne serait-ce qu’en termes de qualité de l’eau…
Depuis notre hôtel (le G2, proche de Myeongdong), on avait 600 m environ pour atteindre les abords du ruisseau. On a pu en profiter sur 1 km avant de rejoindre tranquillement la grande avenue qui nous menait tout droit vers Gyeongbokgung.
Le long du boulevard, discret sur un coin du carrefour que l’on croise peu après, je remarque une structure semblable à un petit temple, avec son toit coloré à l’architecture typique. Je ne l’ai su qu’après, mais il s’agit d’un monument érigé là en 1903 pour commémorer le 40e anniversaire de l’intronisation du roi Gojong.
Il s’agissait du 26e et dernier roi de la dynastie Joseon. Bien qu’il ait brièvement pris le titre d’empereur durant une période où la Corée est devenue un empire, ce monument représente l’un des derniers dédiés à une personnalité royale avant la fin de la monarchie en Corée.
Non loin de là, une statue en bronze de 17 m attire l’attention, au milieu de cette vaste place publique, appelée Gwanghwamun Square : celle de l’amiral Yi Sun-sin. Héros de guerre incontesté, il s’est particulièrement distingué lors de la bataille de No-Ryang en 1598, marquant ainsi la fin de la guerre Imjin.
Toujours au centre de cette artère animée, trône une autre statue imposante, celle du roi Sejong le Grand. Cette figure historique du XVe siècle est célèbre pour avoir introduit le système d’écriture coréen actuel, le Hangeul.
En marchant un peu plus loin, une belle vue d’ensemble sur l’entrée du palais s’offre à nous, avec la montagne en arrière-plan. En face, se dresse l’impressionnant bâtiment du Centre Sejong des arts du spectacle, reconnaissable à ses grandes colonnes de béton.
De l’autre côté, on peut voir le drapeau américain flottant, marquant l’emplacement de l’ambassade des États-Unis, et à côté, le Musée national d’histoire contemporaine coréenne. Ce dernier comporte une terrasse en haut offrant un superbe panorama sur le palais de Gyeongbok.
Palais de Gyeongbok
Il s’avère que pour éviter l’overdose de temples, on a décidé de se concentrer sur un par jour. Ça permettait de mieux apprécier chaque visite sans avoir l’impression de voir toujours la même chose.
Pour notre première journée, direction le plus emblématique de tous : Gyeongbokgung. Petite info au passage : « gung » signifie déjà « palais » en coréen, donc dire « Palais de Gyeongbokgung » est un pléonasme.
Il a été construit à la fin du XIVe siècle. Mais les invasions japonaises à la fin du XVIe siècle ont marqué la fin de son utilisation, le palais ayant été détruit, il est resté à l’abandon pendant plus de 250 ans. Reconstruit en 1867, il a malheureusement subi de gros dégâts pendant l’occupation japonaise entre 1910 et 1953. Du coup, beaucoup de bâtiments qu’on voit aujourd’hui datent du XXe siècle. Certains ont été rénovés, d’autres reconstruits.
La restauration complète est d’ailleurs toujours en cours, étalée sur plusieurs phases et prévue pour 2045. Malgré quelques couacs et controverses, l’architecture respecte le style coréen traditionnel. Avec ses toits recourbés et ses couleurs vives, le charme est bien là.
Passé l’imposante porte d’entrée, on croise nos premiers touristes en Hanbok, la tenue traditionnelle coréenne (une mode qu’on connaît bien en Thaïlande, où la tenue d’antan est très prisée sur les sites historiques). Dès la première cour, il y a du monde pour se prendre en photo.
Devant le hall Geunjeongjeon, ancienne salle du trône, c’est l’endroit le plus bondé. Heureusement, le site est vaste, ce qui nous permet de trouver des coins plus tranquilles. On a pris le temps d’explorer les différents pavillons, notamment le photogénique Gyeonghoeru, entouré d’un étang (on n’a pas eu l’occasion de voir le Hyangwonjeong, dommage), ainsi que les jardins et les cours du palais.
À force de déambuler et photographier sous tous les angles, l’air de rien, on y passait 2 bonnes heures. Je termine ce paragraphe en vous mettant mon article complet dédié à ce site historique important :
Quartier de Myeongdong
Après la visite du palais, l’idée était de faire un tour au marché de Namdaemun en espérant y trouver un peu d’animation. Depuis Gyeongbokgung, nous avons pris le métro de la ligne 3, avec un changement à Chungmuro pour ensuite suivre la ligne 4 jusqu’à la station Hoehyeon.
Cependant, il était déjà 17h et le marché fermait à 17h30, ce qui rendait l’endroit particulièrement calme… trop calme. Pas grave, il se trouve qu’on est pas loin de Myeongdong, l’un des quartiers commerçants les plus animés de Séoul, qui n’était qu’à un arrêt de métro de là.
Pour s’y rendre, plutôt que de reprendre le métro, on a opté pour une petite promenade à pied. Il n’y avait que 600 mètres à parcourir, soit environ 10 minutes de marche. Dès qu’on arrive, on est plongé dans un environnement électrique avec ses grandes enseignes lumineuses, ses boutiques innombrables et ses stands de street food.
C’est le paradis pour les accros du shopping et les gourmands comme nous (et surtout madame, on va pas se mentir). L’ambiance est toujours au rendez-vous, que ce soit de jour comme de nuit. C’est un quartier comparable à Siam Square à Bangkok, avec une différence notable, la zone est entièrement piétonne, ce qui rend la visite bien plus agréable et sécurisée.
Entre deux séances de shopping (surtout des produits de beauté pour la miss), on s’est évidemment laissé tenter par quelques spécialités locales avant de se rendre dans un restaurant du coin où on a eu l’occasion de tester le Budae jjigae » (부대찌개).
C’est un plat coréen qui mélange différents ingrédients tels que des saucisses, du jambon, du tofu, des légumes en conserve et des nouilles instantanées, le tout cuit dans un bouillon épicé à base de pâte de piments. On a dégusté ce repas de manière traditionnelle, assis autour de tables basses (attention aux genoux sensibles !).
Jour 2 : Le Séoul d’hier et d’aujourd’hui
Palais de Deoksu
Tout comme la veille, on a commencé notre journée par la visite d’un palais, cette fois-ci direction Deoksugung, situé juste à côté de l’imposant hôtel de ville de Séoul (Seoul City Hall). Avant de pénétrer dans cet autre site historique, on a pris le temps de découvrir ses environs.
Devant le city hall à l’architecture futuriste, se dresse un autre bâtiment en pierre plus ancien, la librairie métropolitaine de Séoul, offrant un contraste intéressant. Jouxtant le palais, on est passé devant une église anglicane, la Seoul Anglican Cathedral of St. Mary the Virgin and St. Nicholas.
Sur le côté, s’étend une allée piétonne de 900 m, le long du mur extérieur de l’enceinte du palais. Sobrement appelée Deoksugung Doldamgil en coréen ou son équivalent en anglais Deoksugung Stone-wall Road, cette petite rue est considérée comme romantique.
Cette attribution vient notamment de son aménagement, avec ses bancs pour se poser et admirer ses nombreux arbres. Ceux-ci offrent une ombre bienvenue l’été et se parent de multiples couleurs l’automne venu. Vous y trouverez également quelques boutiques idéales pour partager une petite glace ou autre gourmandise avec votre partenaire.
Revenons à nos moutons, il est temps d’accéder au site historique. À l’origine, Deoksugung était un palais fortifié servant de demeure au Prince Wolsan, le frère aîné du roi Sejong, célèbre et respecté souverain de la dynastie Joseon au XVe siècle.
Après la destruction du palais Gyeongbok à la fin du siècle suivant, Deoksugung devint le principal palais royal pendant quelques années, jusqu’au transfert de ce dernier à Changdeokgung en 1618. Deoksu est alors devenu un palais secondaire pour 270 ans, connu sous le nom de Seogung, signifiant le palais de l’Ouest.
Ce n’est qu’en 1907 que le dernier roi de Corée, Sunjong, lui a donné son nom actuel de Deoksugung, signifiant « Palais de la longévité vertueuse« . En raison de l’occupation japonaise, l’ensemble visible aujourd’hui ne représente qu’un tiers des bâtiments initialement présents (on sent les Coréens bien rancunier sur ce point). Voilà pour les présentations.
Concrètement, le palais présente l’architecture classique coréenne, un mélange de pierre, de bois et de toits colorés. Cependant, il possède quelques subtilités le démarquant du palais visité la veille. En se dirigeant vers le nord du palais, on peut découvrir le Jeonggwanheon, un pavillon moderne construit un peu à l’écart dans le jardin royal en 1900. Il est le tout premier édifice de style occidental érigé au sein d’un palais royal coréen.
À l’arrière de la partie plus ancienne, à côté de la demeure royale reconnaissable à son couloir sur pilotis en pierre, se trouvent deux bâtiments notables. L’un est le Seokjojeon, actuel Musée d’histoire de l’Empire coréen. Construit en 1910 pendant l’occupation japonaise pour servir de résidence au prince héritier de Corée (théoriquement futur empereur Gojongson), son architecture néo-classique européenne le distingue des autres bâtiments du complexe.
Comme le Seokjojeon est situé à l’intérieur du complexe du Deoksugung, notez que le musée est ouvert au public et est inclus dans le ticket d’entrée, ce qu’on ne savait pas donc on a pas été à l’intérieur…
À côté du musée, faisant face au grand hall Junghwajeon, se trouve le Musée national d’art moderne et contemporain (MMCA pour les intimes). Inauguré en 1969, il reprend aussi les codes du style néo-classique mais dans une version plus sobre, presque austère.
Il abrite une importante collection d’œuvres d’art coréen et international, couvrant divers médiums tels que la peinture, la sculpture, la photographie et l’art vidéo. La collection permanente met en avant l’évolution de l’art coréen depuis le début du XXe siècle jusqu’à nos jours, avec des œuvres d’artistes renommés et émergents.
Globalement, le complexe est un écrin de verdure au cœur de la ville, grâce aux jardins l’entourant. Les contrastes entre les structures anciennes et les bâtiments modernes du centre-ville en arrière-plan offrent des opportunités photographiques intéressantes. C’est une visite qui nous a demandé environ une heure pour en faire le tour.
De même qu’avec Gyeongbok, je vous partage ici mon article complet dédié à ce palais :
La porte Sungnyemun et le marché Namdaemun
À seulement 500 mètres du palais, il était naturel de se diriger vers la porte Sungnyemun, également connue sous le nom de porte Namdaemun (« Grande porte du sud »). Son vrai nom, Sungnyemun, signifie « Porte des cérémonies élevées ». Cette imposante porte fortifiée, surmontée d’un toit similaire aux pagodes, est un emblème de Séoul.
Elle se trouve entre la gare et la place de l’hôtel de ville, à deux pas du marché de Namdaemun qu’on avait prévu de visiter ensuite. Érigée dès 1398, Sungnyemun faisait partie des huit portes de la muraille de Séoul construites au début de la dynastie Joseon.
Tout comme de nombreux monuments de la ville, la porte a subi plusieurs dommages au fil du temps. La dernière reconstruction date de 2013, conséquence d’un incendie criminel en 2008 ayant détruit son toit. Jusqu’à sa désignation comme trésor national de Corée du Sud en 1962, la porte servait toujours d’entrée dans la ville.
Le site est aujourd’hui joliment aménagé, entouré d’une pelouse. Au bout de la place l’entourant, vous trouverez un passage souterrain permettant de rejoindre le marché sans avoir à traverser la grande avenue. Ce monument est aussi populaire pour sa cérémonie de la relève de la Garde royale, facilement reconnaissable avec leur tunique colorée.
C’est justement après avoir assisté à cette courte cérémonie, qu’on empruntait le passage pour rejoindre le marché. Namdaemun est un vaste marché, ouvert en 1964. On y trouve des stands de vêtements, des articles pour la maison et tout en tas de produits locaux.
Il y a du monde, et un peu d’animation dans la rue, comme ce couple aux vêtements et maquillage bariolés poussant la chansonnette en rythme. Toutefois on s’y est pas trop attardé car ce n’était qu’un moyen plus sympa de rejoindre notre prochaine destination, le téléphérique pour rejoindre la tour de Séoul.
Tour de Séoul (N Seoul Tower) et parc de Namsan
On passait quelques petites rues où l’on croisait une boulangerie, avec marqué « Belgian Bakery » au-dessus, obligé d’y faire un saut. Après ce petit break, on arrive peu après au pied des quelques marches menant au Namsan Cable Car (pour les personnes âgées ou en chaise roulante, il y a un petit funiculaire pour éviter l’escalier).
Prendre un peu de hauteur offre une perspective différente sur Séoul. Sans même monter tout en haut de la tour, on pouvait bénéficier de magnifiques panoramas sur toute la ville et le parc de Namsan, qui englobe la colline sur laquelle trône la N Seoul Tower.
Le parc de Namsan permet de suivre différents sentiers de randonnée offrant différents points de vue. Il y a aussi sur certaines portions des vestiges visible de l’ancienne fortification qui entourait la ville. Dans notre cas, on se contentait de la zone autour de la tour.
Bien qu’on était en mai, on avait droit à des arbres aux feuilles rouges du plus bel effet. Les allées en bois menant à la tour depuis la station du téléphérique sont ornées d’une multitude de cadenas. Cette tradition qui faisant autrefois la célébrité du pont des arts à Paris, où les couples symbolisaient leur amour en accrochant des cadenas (même si là je n’aie pas vérifié si les clés étaient jetées…).
Expo « Meet Vincent Van Gogh »
En redescendant de la colline, on repassait proche du marché de Namdaemun, passant devant une belle fontaine, avec en face une ancienne banque, logée dans un imposant édifice de style renaissance. Ce bâtiment abrite désormais le musée numismatique de la Banque de Corée (Bank of Korea Money Museum).
Continuant notre chemin vers la porte Sungnyemun, nous sommes tombés sur une vieille maison de commerce sur deux étages, de style coréen, étonnamment préservée malgré la construction d’un nouvel immeuble juste derrière (recherchez « Two-story Korean-style Shop House » sur Google Maps).
Ce n’était pas du tout une visite prévue à l’origine, mais en se rendant à la porte Sungnyemun quelques heures plus tôt, on a vu les panneaux indiquant une exposition en cours dans un building voisin, « Meet Vincent Van Gogh ». Cette expo fait le tour du monde, et hasard du calendrier, elle étant présente à Séoul au moment de notre visite.
« Meet Vincent Van Gogh » est une exposition interactive, retraçant la vie de l’artiste à travers ses oeuvres. C’est surtout Jitima qui était intéressé, et dans un premier temps, je préférais continuer nos visites du jour comme prévues. Mais il se trouve qu’on avait justement vu ce qui était planifié après la visite du la tour, donc je ne voyais pas d’inconvénient à faire une petite pause artistique.
Ça nous a occupé une bonne heure. Il était alors à peine 16h30, mais la faim commençait à nous tirailler, car, privilégiant les visites comme on le fait souvent, on avait zappé le repas de midi. Pour profiter d’un large éventail de choix culinaires, on décidait de retourner vers le dynamique quartier de Myeongdong.
Cette fois-ci, on se laissait tenter par le restaurant Yoogane dont la spécialité est le « Chicken Galbi », un poulet braisé, servi ici avec un riz frit à la coréenne (Teppan Fried Rice) dans une poêle géante, portion suffisante pour deux (même si point de poulet pour Jitima qui ne mange pas de viande).
Malgré ce plat généreux en quantité, on a encore eu de la place pour un dessert après avoir marché un peu dans les rues toujours animées de Myeongdong.
Jour 3 : Immersion dans la culture coréenne
Palais de Changdeok et son jardin « secret »
Le lendemain du retour de Busan, on voulait démarrer notre journée par le sanctuaire de Jongmyo, situé à deux pas de notre hôtel, qui était cette fois dans le quartier branché d’Ikseon-dong. Comme on s’est pas renseigné avant, on est arrivé devant une porte close, puisqu’on était un mardi…
On regarde alors vite fait si l’autre palais situé à proximité est ouvert, et c’est tout bon, alors on s’est finalement rendu au Changdeokgung. Se faisant, on a longé le mur d’enceinte du sanctuaire de Jongmyo, passant dans une rue charmante, bordée par quelques belles maisons dans le style coréen, mélange de brique et de bois. On en profité pour déjeuner, même si l’heure était plutôt celle du petit-déjeuner…
Changdeokgung, l’un des cinq grands palais construits durant la dynastie Joseon (1392-1897), est situé à l’est de Gyeongbokgung, lui valant le surnom de « Palais de l’Est » bien que son nom signifie « palais de la Prospérité« . Tout comme les autres palais historiques de Séoul, il a subi d’importantes destructions lors de l’invasion japonaise de la fin du XVIe siècle, ainsi que des incendies et autres attaques nécessitant sa reconstruction à plusieurs reprises.
Contrairement à Gyeongbokgung, son « voisin » dont l’architecture est caractérisée par un agencement ordonné et formel, Changdeokgung présente une disposition plus disparate, héritée de l’idéologie confucéenne. Cette architecture confère au palais un aspect défini comme plus simpliste et harmonieux avec son environnement mais qui se traduit surtout par un emplacement des différents hall et pavillons plus aléatoire.
On pénétrait cet étendu complexe de 45 hectares par Donhwamun Gate, la principale porte du palais dont la version actuelle date de 1608. On y retrouve vite les demoiselles (et quelques messieurs) en hanbok et on s’engage dans un dédale de pavillons, entourés d’une nature généreuse.
C’est beaucoup plus vert qu’au palais de Gyeongbok, ce qui nous fait particulièrement apprécier l’endroit. Notre balade nous a d’abord menés devant le hall Injeongjeon, la salle du trône datant de 1804 et classé Trésor national de Corée du Sud. Nous avons ensuite exploré les quartiers de la reine, notamment le Hall Daejojeon
On a ensuite exploré les quartiers de la reine, notamment le Hall Daejojeon reconstruit avec des matériaux de Gyeongbokgung après l’incendie de 1917. À proximité, on s’est arrêté dans la cour du hall Seongjeonggak, reconnaissable à son annexe sur pilotis, qui servait aux réunions quotidiennes du roi avec ses ministres.
Malgré une exploration qui va durer plus d’une heure et demie, on ne passera même pas sur l’une des structures importantes du site, le pont Geumcheongyo, qui s’avère le plus ancien encore debout à Séoul (construit en 1411 !).
On a voulu pousser la visite un peu plus en profondeur et on avait donc réservé la visite des » jardins secret », sachant qu’il n’y a que deux visites en anglais par jour (à 10h30 le matin, et celle qu’on faisait, à 14h30). Plus communément appelé « Huwon » (jardin arrière), cet espace de 32 hectares a initialement été conçu pour la famille royale et les femmes du palais.
Ce jardin abrite un étang de lotus, des pavillons, dont le plus important est Buyongjeong. Il comprend aussi des espaces verts aménagés avec des canaux, petite cascade, ainsi que de nombreuses espèces d’arbres et des fleurs.
Son surnom de jardin secret vient notamment du fait qu’il était pendant longtemps réservé exclusivement au roi. Son accès y était strictement réservé et même les hauts fonctionnaires ne pouvaient y entrer sans la permission du roi (il était d’ailleurs nommé « Geumwon », le « jardin interdit »).
Cette visite supplémentaire a ajouté une heure à notre visite de ce palais, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1997. Vous avez tous les détails de cette visite au complet sur mon article dédié :
Village traditionnel de Bukchon Hanok
Après avoir exploré Changdeokgung et ses jardins secrets, nous avons emprunté la sortie arrière du complexe, nous menant à Wonseo-dong. Cette zone est caractérisée par plusieurs maisons traditionnelles, offrant un aperçu de ce qui nous attendait à Bukchon Hanok.
Nous avons visité la maison de l’artiste coréen Go Hui-dong (1886-1965), reconnu comme le premier artiste coréen à intégrer des techniques occidentales dans son art. Il a conçu sa propre maison en 1918.
Il ne nous restait alors que 400 mètres à parcourir pour atteindre Bukchon Hanok. La rue, vallonnée, était bordée de fleurs, on y croisait des guesthouses et un vieux disquaire, un côté presque bucolique. Plus loin on remarque une belle façade en bois sur deux étages, un café nommé Hangyeongheon.
L’appel pour notre dose de caféine et curieux de découvrir l’intérieur de cette demeure nous pousse à y faire une halte. Bien que charmant, l’espace était étroit et le café n’a pas été à la hauteur de nos attentes, on a donc rapidement repris notre exploration.
À quelques pas de là, on arrivait à Bukchon Hanok. Le quartier historique est divisé en deux zones par l’avenue Bukchon-ro. La partie où nous nous trouvions était une des sections du quartier, la principale étant de l’autre côté de l’avenue.
Bukchon Hanok Village abrite près de 900 hanoks, ses maisons traditionnelles coréennes, construites pendant la période Joseon (de 1392 à 1897). Ces maisons sont caractérisées par leurs toits en pente, leurs structures en bois et leurs cours intérieures. L’architecture du village reflète le mode de vie et la culture de l’époque Joseon rendant Bukchon Hanok Village l’un des quartiers historiques les plus pittoresques de Séoul.
Certains hanoks ont été transformés en musées ou en espaces culturels ouverts au public, permettant aux visiteurs de découvrir l’intérieur de ces maisons traditionnelles. Et justement, peu après notre arrivée, on tombait sur le Bukchon Hanok Hall, une maison dédiée à l’artisanat (accès libre). De là, on avait une vue imprenable sur les toits courbés du village, contrastant avec les immeubles modernes en arrière-plan.
Les œuvres exposées à ce moment-là étant principalement des pots, on a pas traîné et on repartait dans les ruelles photogéniques de Bukchon Hanok. Certaines maisons sont devenues des guesthouses et, en cherchant bien, il est possible de trouver de petits cafés. Cependant, le quartier reste principalement résidentiel.
De ce fait, il vaut mieux visiter en silence pour ne pas perturber la vie des habitants. En traînant, outre les vues sur les toits, on peut voir au loin le Musée folklorique national de Corée, reconnaissable à sa pagode à étages, et de l’autre côté, les montagnes, avec notamment le sommet du mont Baegakmaru.
En fin de journée, on finissait par tomber sur la rue en pente avec la vue emblématique sur Séoul. Malgré la présence de quelques photographes, notamment des personnes en tenue traditionnelle, le lieu était relativement calme et appréciable.
Au final, j’en retiens que Bukchon Hanok Village offre une immersion intéressante dans l’histoire et la culture coréenne, et constitue une escapade paisible au cœur de la métropole animée de Séoul. Une escapade qui nous a pris un peu plus d’une heure.
Sur le même principe que la veille, il est 16h30, la faim se faisant sentir… Je vous le donne dans le mille, direction Myeongdong ! Jamais deux sans trois comme on dit ! Après avoir principalement grignoté aux stands de rue, on est retournés à notre hôtel.
Bien qu’on s’y était déjà installé la veille au soir, on avait pas vraiment réalisé que celui-ci était situé dans un quartier particulièrement animé le soir, regorgeant de restaurants et de tables bien remplies, ce qui a éveillé notre curiosité sur l’environnement qui nous entourait.
Jour 4 : Exploration des multiples facettes de Séoul
Ikseon-dong Hanok Village
Comme on a vu la veille que ça pouvait être animé autour de notre hôtel, on décidait de faire un tour dans ce quartier appelé Ikseon-dong, qui se révèle être un quartier branché à l’atmosphère de village comprenant des bâtiments traditionnels, des boutiques et des restaurants.
Il faut admettre que c’est une jolie surprise, car avec ses petites rues pavés, bordés de cafés et boutiques fleuris, le quartier a clairement son charme (on y croise même un bistro français). Comme c’était pas une visite prévue à la base, on y était de bon matin, ce qui ajoutait à l’ambiance détendue.
Insadong
Comme pour chaque journée, on avait prévu de commencer par une visite culturelle et historique, en l’occurrence le sanctuaire de Jongmyo, un autre site majeur de Séoul classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Ce dernier n’était qu’à 400 mètres de notre hôtel, on aurait pu s’y rendre rapidement dans la foulée. Cependant, après notre petite exploration d’Ikseon-dong, Jitima tenait à découvrir un autre quartier emblématique tout proche, Insadong. Célèbre pour ses rues animées bordées de galeries d’art, de boutiques d’antiquités, de librairies et de maisons de thé traditionnelles, Insadong est aussi parsemés de brocanteurs et de boutiques de souvenirs.
On y achetait d’ailleurs quelques bricoles et assez vite, on atteignait les abords d’un petit parc local, le Tapgol Park. Autour étaient installés des marchands de vêtements, principalement fréquentés par une clientèle plus âgée.
Devant le parc, c’était un climat détendue, avec un groupe de dame en pleine séance de percussions, et un alignement de stands aux parasols jaunes, proposant divers objets artisanaux. On se contentait de ce rapide tour d’horizon, mais sachez qu’Insadong abrite de nombreux musées dédiés à l’art, comme le Kyungin Museum of Fine Art, ainsi qu’un temple intéressant, le Jogyesa Temple.
Pour notre part, au lieu de suivre la grande artère sans grand intérêt depuis le parc, on a préféré rejoindre le ruisseau de Cheonggyecheon qu’on a suivi sur 700 mètres en direction du sanctuaire, c’est bien plus agréable et on découvrait au passage d’autres aménagements puisqu’il s’agit d’une section différente de la dernière fois.
On arrivait à une zone commerciale surélevée connue sous le nom de Makercity Sewoon. Depuis la plateforme du centre commercial, on domine alors le parc situé à l’entrée du complexe du sanctuaire de Jongmyo, avec les montagnes visibles en toile de fond, il reste qu’une route à traverser pour arriver à destination.
Sanctuaire de Jongmyo
Cette fois-ci, comme son nom l’indique, il ne s’agit pas d’un palais mais d’un sanctuaire. Plus précisément, il s’agit d’un lieu de culte confucéen dédié aux membres de la famille royale de la dynastie Joseon. Classé au patrimoine mondial par l’UNESCO en 1995, le sanctuaire de Jongmyo est reconnu comme le plus ancien sanctuaire royal confucéen, fondé en 1394.
La structure actuelle date de 1601, Jongmyo ayant été reconstruit à la suite des ravages de la guerre Imjin, l’invasion japonaise de la Corée entre 1592 et 1598. Des cérémonies y sont toujours célébrées, perpétuant ainsi une tradition établie au XIVe siècle.
Bien que le site comprenne quelques pavillons et structures secondaires, sa pièce maîtresse est le hall Yeongnyeongjeon. Ce bâtiment tout en longueur est composé de 19 pièces, chacune abritant une tablette royale. Le tout est niché au cœur d’une belle forêt, offrant une balade ombragée dans un cadre paisible.
Coup de bol du jour, nous étions le dernier mercredi du mois, qui s’avère être le « Culture Day », donc a pu profiter du sanctuaire gratuitement.
Voir toutes les infos sur les différents bâtiments composant le sanctuaire sur mon article dédié :
Quartier de Gangnam et Banpo Hangang Park
Évidemment, tout le monde (au moins d’une certaine génération) se souvient de la chanson mythique « Gangnam Style », de Psy. Avec son refrain qui reste dans les oreilles et sa danse atypique, Psy a été un véritable phénomène mondial (son clip fut un temps la vidéo la plus visionnée au monde sur Youtube).
Et pour ceux qui ne le savent pas encore, cette chanson fait référence au style de vie associé au quartier de Gangnam à Séoul, un quartier branché avec ses gratte-ciel modernes, ses boutiques de luxe et sa vie nocturne animée. Sans être fan pour autant, ni de l’artiste, ni particulièrement de la chanson, je devrais dommage de ne pas faire un tour dans l’endroit qui a déclenché cet engouement planétaire éphémère.
On a pris directement le métro depuis le sanctuaire de Jongmyo, et on sortait en plein centre du quartier éponyme via la station Gangnam. On se retrouve face à une grande avenue, avec dans un coin une sculpture dédié à Psy, qui a fait connaître ce petit bout de Séoul au monde entier.
C’est un boulevard animé avec beaucoup de monde, tant sur les trottoirs que sur la route. Cependant, en s’éloignant un peu par une petite rue parallèle, l’ambiance devient plus détendue, nous conduisant à travers le Yeongdong Traditional Market, un marché local typique.
En tant que tel, ce petit tour express nous suffisait amplement donc on a pas poussé plus loin notre visite de Gangnam. Notez qu’en-dehors de son aspect moderne, vous y découvrirez de petits parcs éparpillés çà et là, ainsi qu’un temple notable, le Bongeunsa. Ce sanctuaire bouddhiste paisible est niché au cœur des gratte-ciel de Gangnam.
Pour terminer ce séjour à Séoul, je voulais rejoindre le bord de la rivière. J’avais repéré pour ça le parc de Banpo Hangang, qui n’est qu’à 3 km de Gangnam donc ça se combinait bien. Pour autant, même si je suis marcheur, Jitima l’est un peu moins, alors on rejoignait la station de métro Nonhyeon de la ligne 7, proche de là où l’on se trouvait.
On reprenait ainsi le métro directement jusqu’à la station la plus proche de parc, Express Bus Terminal. Il faut savoir que certaines stations de métro sont particulièrement étalées, formant un dédale de commerces sous terrain. On a donc un peu flâné et grignoté en passant. De retour à l’air libre, il nous restait un petit kilomètre pour arriver au bord du fleuve Han.
Face à nous se dresse un pont imposant, en réalité composé de deux ponts distincts. Le Jamsu Bridge, achevé en 1976, possède une particularité : il est situé à seulement quelques mètres au-dessus de la ligne de flottaison, lui permettant d’être immergé sans endommager sa structure lors des fortes précipitations.
Seulement six ans après, le pont Banpo a été ajouté au-dessus du Jamsu, créant ainsi un pont à deux niveaux. Le Banpo Bridge est une attraction en soi. Ses concepteurs y ont intégré une fontaine qui s’étend sur 1 140 mètres. En plus de faire office d’arrosoir géant, un bref spectacle auquel on assistait alors qu’on s’y attendait pas, cette fontaine, nommée « Rainbow Bridge », offre des spectacles lumineux réguliers au printemps et en été, en soirée.
Si l’endroit est réputé pour se détendre, la surface autour de Banpo est malheureusement assez bétonnée. Pour avoir plus de verdure, il faut s’éloigner un peu. L’aménagement de la rive s’étendant sur plusieurs kilomètres, permettant une promenade entre le Dongjak Bridge et le Hannam Bridge (Banpo étant positionné entre ces deux ponts).
De l’autre côté du pont, on peut observer un ensemble d’îles artificielles avec des constructions dessus. J’ai appris plus tard qu’il s’agissait d’un complexe culturel composé de trois îles flottantes artificielles.
Ces îles, collectivement appelées « Sevit », ont été conçues sur le thème des « fleurs du fleuve Han » et symbolisent une fleur à différentes étapes de sa vie. L’île Chavit est la plus visible depuis notre position, avec son bâtiment ressemblant à un bouton floral.
Plutôt que de revenir par le métro, je souhaitais traverser le pont pour avoir un autre point de vue sur la rivière. Si le pont Banpo, situé juste au-dessus, est une 3×3 voies, le pont Jimsu n’a qu’une seule voie dans chaque sens. Ainsi, le reste de la largeur est réservé aux piétons et aux vélos.
C’est vraiment le genre d’aménagement, y compris les berges de la rivière, qui manque cruellement à Bangkok…
Je repère le numéro, le 405, et nous attendons. Mais aucun bus n’arrive. Au début, nous doutons du sens du circuit, se demandant s’il faut le prendre du côté où nous sommes ou traverser pour aller à l’arrêt d’en face… Face à l’incertitude et l’absence de bus, nous changeons de plan. Le plan B consiste à rejoindre la petite gare de Seobing-Go, située à seulement 200 mètres de notre position.
À défaut d’expérimenter le bus, on a donc eu l’occasion de tester un bout de trajet en train de banlieue, avant de rejoindre le métro deux stations plus loins. On retrouve une dernière fois l’animation de notre quartier bien vivant le soir, profitant d’un bon restaurant pour conclure ce séjour à Séoul, et par là même, notre voyage en Corée du Sud.
Où loger à Séoul
Pour résumer, la partie la plus optimale pour loger se trouve dans un rectangle qu’on pourrait dessiner entre le palais Gyeongbok dans le coin nord-ouest, Changdeok formant le coin nord-est puis le pied de la colline où se trouve la tour de Séoul pour le coin sud-est. La zone autour de la gare de Séoul fermant ce carré au sud-ouest.
En gros, cela englobe tous les quartiers qu’on a visité, Ikseadong, Insadong, Myeongdong et on pourrait même y inclure Bukchon village. C’est l’équivalent des districts de Jung-gu et Jongno-gu, selon le découpage administratif de la ville.
Je vous présente ci-après le premier hôtel que nous avons testé. Le second, nommé Star Hostel Insadong (vous pouvez voir son emplacement), n’est malheureusement plus disponible sur Agoda. Il semble donc qu’il ne soit possible de le réserver que via des sites en coréen.
Se déplacer à Séoul
Lors de notre séjour à Séoul, nous avons principalement utilisé le métro, une option à la fois pratique et facile à utiliser. La ville dispose d’un réseau de métro étendu et efficace qui permet de se déplacer rapidement d’un point à un autre.
Pour le métro, on a acheté dès le départ la carte prépayé T Money, une carte de transport rechargeable, sorte d’équivalent de la carte Navigo à Paris. C’était super pratique car ça évitait le problème d’acheter un ticket individuel à chaque fois et d’avoir donc à chaque fois assez de liquide.
Vous avez aussi droit à un petit discount de 100 ₩ à chaque trajet. Les cartes peuvent s’acheter dans les supérettes comme les 7-Eleven et vous aurez des machines pour recharger dans chaque station de métro. Y’a très peu d’infos en anglais mais voici ce qu’ils mettent comme explications sur le site officiel.
Pour le fun, je vous mets ci-dessous la carte complète du métro et trains (y compris pour le Grand Séoul). C’est juste incompréhensible malgré que ce soit fournit par l’un des sites officiels, mais je vous rassure, il existe heureusement des appli et sites mieux foutu pour s’y retrouver !
Applications et sites utiles :
- Subway Korea : Spécifiquement conçue pour le métro de Séoul, cette application fournit des informations sur les horaires, les trajets et les correspondances. C’est la plus pratique sans l’ombre d’un doute. Vous pouvez la télécharger sur Android ou Apple.
- Seoul Metro : l’équivalent à Subway Korea, mais sur le net, c’est de là qu’est tiré la carte ci-dessus, mais heureusement, la version en ligne est nettement plus claire. Vous pouvez visualiser votre point de départ et d’arrivée et ainsi connaître le temps et coût du trajet, ou simplement regarder le parcours de chaque ligne indépendamment. C’est par ici.
- Bus Go : c’est le seul site intéressant que j’ai pu trouver pour les bus. Le problème étant que celui-ci n’est disponible qu’en Coréen… Il reste utilisable puisqu’en repérant le numéro de la ligne via Google Maps et en l’entrant dans la barre de recherche du site, ça permettait au moins de savoir où va le bus. Si jamais, c’est par là.
- Seoul Public Bike : comme toute ville digne de ce nom, Séoul propose également des vélos publics à louer pour les déplacements « on the fly ». Une solution idéale pour ceux qui préfèrent un mode de transport plus actif. Vous avez le détail des tarifs et infos par ici.
Je ne ferais que mentionner Moovit, l’appli beaucoup utilisé par les locaux car cette dernière est pleine de pubs envahissante, en plus de ne pas être très « english friendly » donc compliqué à utiliser. Il y a aussi NAVER Map, Navigation, mais c’est pareil, ça a tendance à bugger et pas très adapté pour les étrangers, dommage…
Il y a bien sûr des taxis, mais à part pour un trajet bien précis, je doute que ce soit vraiment nécessaire pour cette ville, donc on n’a pas testé et ne connaît pas les tarifs (mais vous avez ça sur le site de la métropole en lien juste au-dessus.).
Enfin à part, je peux vous mettre le lien du site de la métropole de Séoul, qui fournir plusieurs informations pratiques sur la ville, y compris pour les transports (incluant le fonctionnement et tarifs des bus, du métro mais aussi des taxis) : https://english.seoul.go.kr/policy/transportation/modes-of-transport/
Timour
J’ai adoré Séoul, une ville incroyable. Entre les palais traditionnels, les temples ultramodernes, les quartiers sympas et les montagnes, il y a vraiment de quoi faire, même pour y rester plus que 4 jours.