Le parc historique de Sukhothaï et ses plus beaux temples
Sukhothaï est considérée par les historiens Thaïs comme la première capitale de ce qui allait devenir le puissant royaume du Siam. Son attraction principale réside dans son parc historique, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1991.
Le parc historique de Sukhothaï est un site se prêtant bien à une visite en vélo. La zone centrale, en plus d’être assez condensée, est ombragée et sans voitures. Sukhothaï est situé à 440 km de Bangkok et constitue une étape idéale lors d’un passage entre la capitale et le nord de la Thaïlande.
Sukhothaï, un incontournable de Thaïlande
Les ruines de la vieille cité de Sukhothaï font certainement parti des incontournables en Thaïlande. Certains la préfèrent même à Ayutthaya pour son aspect plus nature, et plus agréable à visiter à vélo car pas de voitures circulant dans la zone principale et assez peu dans les autres ruines autour.
Sukhothaï constitue un arrêt parfait sur la route du nord, à peu près à mi-chemin entre Bangkok et Chiang Rai et si vous ne deviez choisir qu’un parc historique, je pense que cela devrait être Sukhothaï !
Cela découpe mieux les longueurs des trajets et vous devriez être conquis par les charmes du site. Après je ne dis pas qu’Ayutthaya ne vaut pas le coup, c’est juste une ambiance différence et les temples sont globalement plus grand et plus impressionnant mais c’est aussi plus touristique donc plus de monde comparé à Sukhothaï qui, à part à la haute saison, reste relativement agréable et sans trop de monde.
L’histoire de Sukhothai
La fondation de Sukhothai comme capitale d’un nouveau royaume remonte à 1238. Pour l’anecdote, son nom est dérivé du Sanskrit et signifie « aube du bonheur ». Mais pour en comprendre son origine, remontons un peu en arrière. Dans cette partie d’Asie du sud-est, les régions étaient scindés en plusieurs petits royaumes Tai influent.
Quand j’écris Tai, il faut comprendre la langue Tai, qui est un sous-groupe de la famille des langues tai-kadai bien que les populations soient de groupes ethniques et d’origines religieuses différentes.
Ses origines
On trouvait le royaume de Lavo, fondé par les Môns et centré autour de sa capitale, Lavo (actuellement Lopburi) qui était vassal du royaume d’Angkor, alors sur le déclin. Au nord, on avait le royaume influent d’Hariphunchai dont la capitale était l’actuelle Lamphun (proche de Chiang Mai, qui n’existait pas encore). Le petit royaume de Phayao, et le royaume de Ngoen Yang.
Sukhothaï était alors une ville commerciale sous tutelle d’Angkor bien que bénéficiant d’une grande autonomie car étant située bien au nord du royaume. Prise par le roi du royaume de Lavo en 1180, son indépendance démarra véritablement sous la rébellion de 2 frères, Po Khun Bangklanghao et Po Khun Phameung (Po Khun était un titre de noblesse).
Son expansion
Po Khun Bangklanghao, alors gouverneur de Sukhothaï déclare son indépendance et devint alors roi sous le nom de Sri-Indrathit, en fondant son nouveau royaume en 1238. Son fils héritier en fut le successeur à sa mort en 1257, mais c’est surtout sous l’influence de Ramkhamhaeng, son frère qui reprit le flambeau à la mort de ce dernier, que le royaume va connaître son véritable essor.
Couronné en 1279, Ramkhamhaeng va conquérir les régions voisines, grignotant sur le royaume de Lavo, et profitant de la chute du royaume de Pagan (dans l’actuelle Birmanie). Son royaume va s’étaler au nord des régions actuelles correspondant à Phrae et jusqu’à Luang Prabang (au Laos), au sud, en prenant le contrôle de l’isthme de Kra, importante zone stratégique pour le commerce maritime et soumettant le royaume de Sri Thamnakorn (actuelle ville de Nakhon Si Thammarat).
L’influent roi, se posant en véritable père de la nation, diffusera largement le Bouddhisme Theravada à travers le royaume. Il est aussi le créateur de l’alphabet thaï, basé et adapté depuis l’alphabet khmer. Pour ces raisons et parce que les connaissances sur les royaumes
Son déclin
À la mort de Ramkhamhaeng, son fils Phaya Loethai, peine à préserver l’allégeance des royaumes vassaux. Sukothai perd alors ce qui est aujourd’hui la province d’Uttaradit puis Luang Prabang et Vietiane.
Au nord, les 3 royaumes de Ngoen Yang, Hariphunchai et Phayao fusionnent sous le règne du roi Mengrai, devenant ainsi le royaume Lanna en 1267. Ce royaume consolidé, cela empêcha les expansions de Sukhothaï vers le nord, qui en plus, conquièrent Tak en 1321.
Plus au sud, le royaume de Lavo persistait. Le véritable déclin arriva en 1350 lorsqu’un noble appelé U-Thong, fonde son propre royaume dans les plaines du Chao Phraya. Couronné en 1351 sous le nom royal de Ramathibodi 1er et succédant à la base au souverain de Lavo, il transfère sa capitale à Ayutthaya, nom basé sur la ville d’Ayodhya, en Inde du Nord (ville de Rāma, héros de l’épopée du Ramayana, très populaire dans les régions d’Asie du sud-est).
Malgré les débuts difficiles de ce royaume, Sukhothaï devient vassal d’Ayutthaya dès 1378 sous l’impulsion de Boromma Ratchathirat I. Ce dernier étant le seigneur du puissant royaume de Suphan Buri. Il prit le pouvoir sur Ramsuan (fils de Ramathibodi Ier) le faisant abdiquer après un an de règne.
La ville perdant de l’influence, elle est complètement abandonnée en 1419, lorsque le roi Sai Lue Thai transféra sa capitale à Phitsanulok. À sa mort en 1424, les deux frères restant, Paya Ram et Paya Banmeung, s’affrontèrent pour la succession avant que le roi d’Ayutthaya Intharacha, intervînt en scindant le royaume en 2, le fragilisant encore plus.
Le coup de grâce arriva lorsque Borommarachathirat II, le fils d’Intharacha, se maria à la sœur des 2 frères de Sukhothaï et donna un fils, le prince Ramesuan qui deviendra roi d’Ayutthaya à son tour en 1448, marquant la fin officielle du royaume de Sukhothaï.
C’est très compliqué de résumer l’histoire thaïlandaise, car il y a très peu de sources écrites fiable, sans compter les différences entre les noms de naissance et nom royaux des différents rois qui participent à la confusion.
Si l’on regarde l’histoire du royaume de Lavo par exemple, on remarque une date de fin comme étant 1388, alors qu’Ayutthaya était censé être la capitale et le royaume dirigeant d’alors. De même, Ayutthaya est indiqué comme étant la capitale depuis 1087 de ce même royaume de Lavo…
Bref, le but de cette page n’est pas non plus de faire un cours d’histoire mais comprenez par là que l’histoire de Thaïlande reste pleine d’approximation dans les dates. Lidée générale reste là et je tenais à synthétiser le tout pour vous aider à comprendre l’histoire derrière ces ruines qu’on peut voir aujourd’hui.
Suite à son abandon, la ville s’est lentement fait envahir par la végétation, recouvrant tous ces temples magnifiques et laissant l’ancienne cité glorieuse dans l’oubli pour quelques siècles…
À tel point qu’on en perdit la trace jusqu’à ce qu’on expédition lancée à la fin du XIXe permettent d’en retrouver les ruines. Il faudra attendre les années 50 et 60 pour lancer des travaux de rénovation afin de préserver cet important héritage.
Infos pratique : comment se déplacer à Sukhothaï
On en arrive à la partie qui vous intéresse déjà plus qu’une succession de dates et de noms compliqués. Voyons donc ensemble les infos pratiques pour visiter Sukhothaï à savoir : comment se déplacer dans le parc historique, les différentes zones à découvrir, le prix d’entrée et les horaires.
Et on commence justement par l’essentiel, le tarif d’entrée et les horaires d’ouverture :
Les zones du parc historique de Sukhothaï
Précisons quelque chose toute de suite. Le parc historique de Sukhothaï est divisé en cinq zones :
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- Zone centrale
- Zone nord
- Zone est
- Zone sud
- Zone ouest
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Une zone centrale donc, formée par le carré de la vieille ville (que l’on nomme par ailleurs le village de Mueang Kao, ce qui signifie littéralement « vieille ville »), puis 4 zones réparties autour selon les points cardinaux.
En tout, le parc regroupe des vestiges historiques sur plus de 190 sites réparties sur une surface de 70 km².
Il existait auparavant un forfait permettant de visiter librement toutes les zones mais ce dernier a été révoqué il y a déjà quelques années pour une raison que j’ignore…. De toutes, seule la zone Est est gratuite, mais forcément, c’est aussi la moins intéressante.
Il vous faudra donc cibler les zones à visiter. Les deux plus intéressantes où se trouvent les temples dont je parle ci-après, sont les zones centrales et nord.
La zone centrale regroupe le cœur du parc historique, avec le temple royal (Wat Mahathat) en particulier. C’est donc là qu’il faut commencer. Ensuite, rendez-vous dans la zone nord pour visiter le Wat Si Chum, et en bonus le Wat Phra Pai Luang non loin de là.
Précisons pour les tarifs que si vous visitez les zones autrement qu’à vélo, le supplément change. Déjà, si vous êtes à pied, il n’y a pas de supplément (logique). Si vous débarquez en scooter, vous payerez 20 Bahts et enfin 50 Bahts si vous êtes en voiture. Mais la zone centrale n’est pas accessible ni en scooter (sauf les électriques gérés par le parc évidemment, voir ci-après) ni en voiture.
Notez que beaucoup des ruines sont accessibles gratuitement, mais pour les temples principaux des zones hors centrale, il y aura un bureau pour payer l’entrée.
Comment visiter le parc historique de Sukhothaï
Même si le tout reste assez condensé, il serait un peu long de tout visiter à pied (même si j’en ai déjà vu faire dans la partie centrale). Le moyen idéal étant le vélo.
En arrivant vers l’entrée principale, située au bout de la route arrivant par l’entrée Est, vous verrez en face plusieurs loueurs de vélos. Vous aurez donc l’embarras du choix.
Comptez 30 Bahts la location de vélo à la journée.
Sachant que beaucoup de guesthouses et hôtels en mettent à disposition pour leur client donc vous pourriez même n’avoir pas besoin d’en louer. Notez qu’au niveau de l’entrée sud, il y a aussi des vélos et d’autres choix de véhicules (voir ci-après) ainsi que la zone comprenant des magasins de souvenirs, restaurants et toilettes.
Si pour vous le vélo n’est pas envisageable (enfants non à l’aise, peur de la chaleur etc.), il reste une solution autre que la marche à pied. Vous pouvez en effet louer des genre de tuk tuk électrique (pour 3 personnes dont un conducteur) pour 200 Bahts de l’heure.
Ce n’est pas très rapide (genre 15 km/h max et encore) mais ça permet de visiter le site sans effort. Par contre, je ne sais pas s’il est autorisé de circuler avec dans les zones autres que la centrale. Il y a aussi des voiturettes électriques aux allures de voitures à l’ancienne (Made In Sukhothaï !), mais ces dernières étant un plus rapides, ils exigent d’avoir un permis international.
Après, c’est faisable de les conduire soi-même pour les versions jusqu’à 4 personnes. En supposant que vous êtes en groupe, il faudra un chauffeur pour les véhicules plus long. Comptez 400 Bahts de l’heure pour ces véhicules.
L’autre solution enfin étant de prendre les genre de « train » touristique ouvert (type parc d’attraction) qui peuvent vous faire le tour du site en 1h, ces derniers ne sont disponibles que depuis l’entrée Est. Cela ne coûte que 40 Bahts et vous aurez droit aux commentaires… mais qu’en Thaïlandais 😉
Visiter Sukhothaï en voiture
Dans le cas où vous seriez en roadtrip à travers la Thaïlande, vous pourrez circuler facilement d’une zone à l’autre en voiture et vous garer sur les parkings mis à disposition à l’entrée (ils sont gratuits).
Vous aurez tout de même besoin d’un vélo pour la partie centrale qui n’est plus accessible en voiture (Ça l’était il y a encore quelques années… Et c’est mieux ainsi !).
Combien de temps consacrer aux visites à Sukhothai?
Si vous êtes dans la planification de votre séjour, il peut être utile de savoir combien de temps ces visites vont vous prendre. Dans l’absolu, tout dépend de votre affinité avec les vieilles pierres et donc est-ce que l’essentiel vous convient ou est-ce que visiter un max de zones est votre challenge.
Enfin et c’est logique, votre temps sur place va dépendre de votre option de locomotion. Si vous vous contentez de la partie centrale, à pied, comptez environ 3h.
À vélo, cela se fait tranquillement en 2h, auquel cas, vous pouvez ajouter la visite de la zone nord, ce qui porte aussi le tour du parc historique en 3h.
Si vous êtes en voiture, vous pourrez rajouter la zone ouest et sud et ne pas dépasser les 4h de visites, soit une demi-journée.
À cela, ajoutez un peu de temps pour éventuellement visiter le musée national (situé à côté de l’entrée Est) plus le temps de se poser pour manger et vous ne devriez pas avoir besoin d’y passer plus d’une demi-journée dans tous les cas.
Quels sont les principaux temples à voir à Sukhothai ?
Pour répondre à cette question, passons en revue les principaux temples à voir lors de votre visite à Sukhothaï. Vous trouverez de quoi payer l’entrée à côté de l’entré Est et aussi au Sud, après avoir passé le musée national (voir la carte plus bas).
Si vous avez des vélos, n’oubliez pas de le signaler (ils vous le demanderont de toute façon et les tickets seront vérifiés à l’entrée).
La zone centrale
La zone centrale correspond à la vieille ville fortifiée. Celle-ci était entourée d’une muraille et de douve dont on peut toujours en voir les trace aujourd’hui. Commencez par vous diriger à gauche au bout de l’allée si vous arrivez par l’entrée principale à l’Est et arrêtez vous tout droit si vous arrivez par l’entrée Sud.
On va s’intéresser aux 3 principaux temples et un monument :
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- Wat Mahathat
- Wat Si Sawai
- Wat Sa Si
- Ramkhamhaeng Monument
Le Wat Mahathat
Le temple le plus important de Sukhothaï. Il jouxtait le palais royal, dont il ne reste plus rien aujourd’hui. Vous verrez en arrivant devant un ensemble de structures avec la montagne en toile de fond. Si vous êtes à la bonne saison, le bassin devant sera remplit d’eau, et même avec des fleurs de nénuphars embellissant le tableau.
Le Wat Mahathat, dont le nom se traduit par « temple de la Grande Relique » (et ce n’est du coup pas le seul en Thaïlande avec ce même nom) a été construit dès la fondation de la capitale au XIIIe siècle par Sri Indradthit, le premier roi du royaume de Sukhothaï. Le temple a été bâti selon le concept architecturale du Mandala, un ancien symbole hindou symbolisant les forces de l’univers.
S’il était beaucoup plus petit au départ, il a par la suite été agrandi et rénové à plusieurs reprises par les rois ultérieurs. C’est pourquoi on peut y admirer plusieurs styles d’architecture.
En effet, parmi les nombreux chedis (185 à l’origine !) et différents bâtiments composant le temple, dont l’ubosot et 3 Mondops (abritant des statues de Bouddhas), on retrouve des éléments d’influence Lanna, Cingalais (Sri Lanka), Môn (dans un style correspondant à l’époque du royaume d’Hariphunchai) et le style propre à Sukhothaï.
On peut y admirer des bas-reliefs et décorations en stuc. Beaucoup de statues de Bouddha jalonnent le site, notamment toute une série autour du stupa (chedi) principal datant de 1345. Ce dernier est surmonté d’une pointe en forme de bouton, symbolisant une fleur de lotus fermée. C’est un rare survivant de l’architecture Môn d’Hariponchai, avec une structure pyramidale et plusieurs étages, comportant des niches abritant des sculptures.
Si vous observez l’une d’elles, vous y verrez un Bouddha aux allures semblant efféminé. C’est une représentation typique de l’époque de Sukhothaï et il faut y voir un effet de mouvement, car cela représente le Bouddha en train de marcher.
Je vais en reparler plus bas, mais c’est dans ce temple qu’on retrouva la stèle datant de 1292 avec des inscriptions utilisant les premières lettres de l’alphabet thaï nouvellement crée.
Le Wat Si Sawai
Situé au sud-ouest du Wat Mahathat, ce petit temple se dénote par son architecture différente. On remarque par exemple un mur l’entourant composé de latérite au lieu des briques rouges habituelles. Au fond, vous apercevez 3 tours entourés de sculptures avec des restes de colonnes et bâtiment sur le devant.
Le Wat Si Sawai était un temple hindou à l’origine, dédié à Shiva. C’est aussi le plus ancien du site ! Le temple aurait été fondé par les Khmers dès la fin du XIIe voire début XIIIe, peu avant la fondation du royaume de Sukhothaï.
Les 3 tours d’origines sont de style khmer (que l’on appelle prang et non chedi ou stupa dans ce cas) et sont restés inachevés. Le site sera plus tard transformé en temple Bouddhiste, c’est pourquoi on peut voir la porte principale mélanger la latérite à la brique, rajoutée par la suite.
De même, les halls couverts (appelés viharns) qui étaient devant les 3 tours d’origines sont composées de briques et l’on devine bien que ça ne correspond pas à l’architecture d’origine.
Le Wat Sa Si
Le temple Wat Sa Si se trouve à quelques centaines de mètres au nord-ouest du Wat Mahathat. C’est un exemple typique de ce qu’allait devenir l’architecture Thaïlandaises des temples. D’après les textes d’une des inscriptions en pierre découvertes à Sukhothaï, le Wat Sa Si aurait été fondé vers la fin du XIVe siècle.
Vous passerez d’abord devant un petit chedi devant lequel se trouve un bel exemple de Bouddha qui marche. C’est une posture appelé Vitarka mudra, symbolisant l’enseignement et la discussion. On y retrouve ensuite le chedi principal, à base carré et en forme de cloche typique du style Cingalais. Devant se trouvait l’ubosot (hall d’ordination) et en face, posé sur une petite île artificielle, un petit viharn.
Le Wat Sa Si possède cette particularité d’être entouré d’eau (un étang nommé Tra Phang Tra Kuan).
Pour l’anecdote, juste après le pont à traverser pour y accéder, vous verrez une allée d’arbres sur votre gauche (alors que vous aurez les chedis face à vous). Il s’agissait là du passage de la route !
En effet, avant d’entrer dans le patrimoine mondial de l’Unesco, la nationale passait directement à travers le site d’Est en Ouest. Mais la condition sine qua non pour justement obtenir cette récompense était de la faire dévier.
Statue du roi Ramkhamhaeng
On en vient au monument à la gloire du roi Ramkhamhaeng qu’on considère comme le créateur de l’alphabet thaï. C’est pour ça qu’il est représenté avec une tablette sur sa main droite.
Ce qui est sûr, c’est que pendant son règne, il diffusa largement l’écriture à travers son royaume. L’alphabet (qui est alpha-syllabique) est figuré sur la fameuse « stèle de Ramkamhaeng« , découverte par Mongkut (futur roi Rama IV) quelque 600 ans plus tard. Cette stèle représente un témoignage capital sur la vie à Sukhothaï à l’époque.
Sur le site de la statue de Ramkhamhaeng, on peut en voir une copie sur le côté droit après la première série de marches. L’original étant exposé au musée national de Bangkok.
Les Thaïs montrent toujours beaucoup de respect pour les précédents monarques ayant particulièrement fait évolué le pays et ayant montré un vrai respect envers son peuple.
C’est pourquoi vous les verrez très probablement acheter des fleurs en offrande via la petite boutique à côté (qui a aussi des bouteilles d’eau s’il est temps pour vous de refaire le plein).
Autres temples
En remontant la partie centrale entre le Wat Si Sawai et le Wat Sa Si vers le nord-ouest, vous passerez une zone joliment boisée, très agréable pour profiter d’un peu d’ombre si la chaleur se fait trop pressante. Que vous coupiez par les bois ou suiviez le chemin principal, vous pouvez passer devant le Wat Tra Phang Ngoen (qui signifie « temple du lac d’argent« ).
Ce dernier n’a pas un grand intérêt en tant que tel, vous y retrouverez un chedi en forme de bouton de lotus et une sculpture sur le côté d’un Bouddha marchant. Par contre, ce dernier fait face à un lac artificiel, où trône au milieu une petite île avec la ruine d’un petit temple dessus.
Cette petite île est très photogénique, car vous aurez d’un côté le Wat Tra Phang Ngoen avec la montagne dans le fond, et de l’autre vous serez face au Wat Mahathat. À côté, une zone boisée de cocotiers. Souvent, on peut apercevoir des oiseaux dans cette zone.
Sur la route vers la zone nord, vous pouvez passer à côté du petit sanctuaire San-Ta-Pha-Daeng, autre structure que l’on doit aux Khmers.
La zone nord
Vous passerez devant quelques ruines qu’on aperçoit depuis le bord de la route, dont un chedi entouré de sculptures d’éléphants (le Wat Sorasak), figure courante à l’époque.
Pour cette zone, il y a 2 temples notables :
- le Wat Phra Phai Luang
- le Wat Si Chum
Le Wat Phra Phai Luang
Tout comme le Wat Si Sawai, vous remarquerez 3 tours y ressemblant étrangement. C’est normal. Il s’agit là aussi de prangs, car ce temple, tout comme le Wat Si Sawai, remonte à la fin du XIIe ou début XIIIe siècle, avant la fondation de Sukhothaï comme capitale.
Car si ce n’était pas encore le cœur du nouveau royaume en devenir, c’était quand même un avant-poste important de l’empire Khmer. Ce temple était le centre de la ville avant Sukhothaï et en faisant l’édifice le plus important de cette époque.
Il aurait été fondé sur la fin de la domination du royaume d’Angkor, sous le roi Jayavarman VII, qui avait construit certains des monuments les plus impressionnants d’Angkor, notamment le temple Bayon. Le Wat Phra Phai Luang a été construit par les Khmers comme un temple hindou, dédié ici à Vishnu.
Comme le Wat Si Sawai, il sera converti plus tard en temple Bouddhiste. Le reste est par ailleurs assez endommagé comparé à d’autres temples. À commencer par les prangs dont deux sur trois ont brûlés.
On devine tout juste le chedi central dans le stype Môn d’Haripunchai. Ce dernier était entouré d’un cloître sous lequel de nombreuses statues de Bouddhas étaient alignés.
En fond, près de l’entrée Est du temple (l’autre étant côté Ouest, proche du Wat Si Chum), on peut y voir les restes d’un mandapa. De certaines statues qui l’entouraient, on devine une debout, une autre devant qui était couché et d’autres sur les côtés, debout également dont il ne reste aujourd’hui que les pieds.
La zone délimitant ce grand temple est un carré entouré d’un fossé remplie d’eau de 600 mètres de long, ses bâtiments étant alignés sur un axe est-ouest. Sachant que les structures rajoutées ont été construites à différentes périodes (essentiellement XIVe et XVe siècle), le temple montre l’évolution de l’architecture et de l’art de Sukhothaï. Il contient un mélange de différents styles architecturaux tels que le khmer, celui propre à Sukhothaï, et même un style précurseur à celui devenant la référence durant la période d’Ayutthaya.
Globalement, c’est un temple considéré comme peu intéressant car trop en état de ruine par rapport à d’autres. Pour moi, peut être parce qu’il est peu visité donc une atmosphère plus calme, qu’il possède quand même une architecture variée avec de beaux restes de sculptures et stucco, font que j’ai un petit coup de cœur pour cet endroit. Sans compter que ce dernier, entouré par un bassin, est situé à côté d’un petit temple, récent lui et toujours habité par des moines.
Autour du bassin, on peut deviner les restes d’un ancien mur, ou à défaut, de petites ruines de temples secondaires. De sûr parce qu’aujourd’hui dégagé et mis en valeur, l’endroit est entouré d’anciens four à terre cuite, la région ayant été réputé pour sa production de poteries.
Si c’est votre premier temple dans cette zone, n’oubliez pas que vous devrez vous acquitter d’un nouveau billet d’entrée à 100 Bahts par personne + vélos le cas échéant.
Le Wat Si Chum
On termine par l’un des joyaux de Sukhothaï. C’est un temple ancien datant du XIIIe siècle. Le Wat Si Chum se traduit par « temple de l’arbre de la Bodhi« . Les arbres de la Bodhi (aussi appelés figuier des pagodes ou pipal) se trouvent dans de nombreux temples autour de la Thaïlande, car c’était sous un arbre de cette espèce que le Bouddha méditait pour atteindre l’Illumination en Inde.
Vous verrez tout de suite ce grand bâtiment au fond d’une allée en arrivant au parking. Vous remarquerez probablement une tête, massive qu’on aperçoit entre les briques formant l’entrée de cet imposant édifice qu’on appelle un mondop.
À défaut d’arbre de la Bodhi, c’est surtout sous l’ombre d’un manguier géant que le mondop se retrouve, ce dernier veillera sur le Wat Si Chum depuis plus de 200 ans. Devant le mondop se trouve les restes du viharn, de taille bien plus modeste. À côté, se trouve les restes d’un petit lieu de prière avec une statue de Bouddha en position assise avec un sourire assez notable.
À l’intérieur du mondop, superbement préservé bien qu’ayant perdu son toit avec les années, vous serez accueilli par l’imposante statue de Bouddha en position assise. Elle vous regarde du haut de ses 15 m avec un léger sourire énigmatique. La statue domine toute la place avec ses 11 m de large. Avec ces dimensions, c’est la plus grande de Sukhothaï. Là aussi, les Thaïs viennent souvent faire une prière.
Avec le Wat Mahathat, c’est pour moi le plus beau temple ou à défaut, celui dégageant le plus d’émotions face à cette image de Bouddha qui vous fixe.
Comme en général chaque statue importante, elle possède son propre nom, ici Phra Achana, ce qui se traduit par « celui qui n’a pas peur« . Elle est dans une position parmi les plus classiques que vous croiserez à de multiples reprises en Thaïlande. La main droite est posée sur le genou (cette dernière est aujourd’hui recouverte de feuilles d’or), les jambes en position du lotus, c’est ce qu’on appelle le Bhumisparsha mudra, que l’on peut traduire par « l’appel à la Terre pour témoigner« .
Le site a été massivement rénové dans les années 50 et à permis d’en apprendre beaucoup sur les origines du royaume. En effet, une ancienne inscription en pierre trouvée dans le mondop du Wat Si Chum donne des informations sur la fondation du royaume de Sukhothaï.
La zone sud
Enfin, dans la zone Sud, c’est le Wat Chetuphon qui a le plus d’importance. Datant du XIVe siècle, il ne reste plus grand chose aujourd’hui. Sa principale structure restante étant un mandapa, qui était à l’origine entouré de quatre Bouddha en posture debout, assise, couché et marchant dont il n’en reste que la moitié aujourd’hui (mais sans tête).
Si vous vous rendez dans cette zone, allez aussi jeter un œil au temple en face, le Wat Chedi Si Hon. Avec son chedi en brique de latérite, il possède de jolis reste de sculptures de stucco sur sa base carré dont des figure d’éléphants.
Le reste est composé de pleins de petites ruines éparpillés dans la campagne.
La zone est
En supposant que vous teniez à voir au moins un temple dans chaque zone, le seul ayant un certain attrait est le Wat Chang Lom. Situé derrière l’hôtel Legendha Sukhothaï, ce temple possède un grand chedi en forme de cloche, entouré par des sculptures d’éléphants (oui, encore) plutôt bien préservées.
La zone ouest
Dans la zone Ouest, le seul valant un tant soit peu le coup est le Wat Saphan Hin. Ce petit temple dont il ne reste pas grand chose si ce n’est un Bouddha debout contre un reste de mur, surplombe la colline et fait donc face (de loin) au parc historique.
Le reste ne sera que de petites ruines sans grands intérêts.
À voir autour de Sukhothaï
Comme je suis plutôt du genre à écrire « trop » que pas assez, voici quelques destinations autour de Sukhothaï valant le coup d’œil. Ce chapitre permet de vous donner toutes les « clés » en main concernant les attractions de cette région. Cela vous donne la possibilité de pouvoir prolonger votre exploration si vous en avez l’envie et le temps.
Le parc national de Ramkhamhaeng
Le parc national se trouve au sud du parc historique de Sukhothaï. Si vous voulez combiner une petite balade nature avec votre visite culturelle de l’ancienne capitale, c’est l’endroit idéal.
Ce n’est pas le plus beau des parcs nationaux certes, mais il a son charme. Il est assez facile d’accès même si vous n’êtes pas un gros marcheur. Mais pour atteindre son sommet (à 1 200m d’altitude), comptez tout de même 3h, incluant des arrêts pour voir les points d’attractions.
- Forêt tropicale longeant un petit cours d’eau
- Vers mi-chemin, vous aurez un joli point de vue sur la vallée en contrebas
- Au 2/3 de la montée, vous croiserez un magnifique arbre Banian, avec ces multiples racines et entouré par la forêt, effet envoûtant.
- Au sommet, point de vue sur la vallée
La plupart s’y rendent pour dormir à son sommet en hiver et voir la mer de nuage avant le lever du soleil.
Pour toutes les infos concernant l’accès au sommet de la montagne et en savoir plus sur ce lieu, je vous invite à lire mon article dédié au parc national de Ramkhamhaeng.
Le parc historique de Si Satchanalaï
Celui que je qualifie volontiers de « petite sœur » de Sukhothaï (au féminin, car je parle en tant que cité et non de parc historique) est un autre site historique faisant partie du patrimoine mondial de l’Unesco.
Situé à 60 km au nord de Sukthothaï, il se visite aussi à vélo et possède quelques belles ruines, mais surtout une ambiance à part, ne serait-ce parce que peu visité et encore plus entouré par la nature (à certaines périodes de l’année, de nombreuses cigognes en font leur refuge).
On distingue aussi une partie centrale, entouré par une ancienne muraille, à 100 Bahts par personne + vélo à 10 Bahts. Vélos que l’on trouve à la location directement depuis le parking, également à 30 Bahts la journée.
On y trouve une zone à l’Est également payante, mais tout le reste est gratuit et plaisant à découvrir, car beaucoup de ruines sont complètement entourée par la végétation.
Pour plus de détails concernant la visite de ce lieu, je vous invite à lire mon article sur le parc historique de Si Satchanalai.
Le parc historique de Kamphaeng Phet
Probablement le moins connu des parcs historiques de la région pourtant également inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO ! Après, je suis le premier à admettre qu’en voyage, il faut cibler.
La plupart se rendent déjà à Ayutthaya auparavant et visitent ensuite Sukhtothai, ce qui fait déjà 2 visites axés vieilles ruines. Et si autant certains font l’impasse sur Ayutthaya pour se concentrer sur Sukhothaï et éventuellement Si Satchanalai, Kamphange Phet passe à la trappe.
Mais en supposant que vous approfondissez votre connaissance du pays via un 2e voire 3e séjour en Thaïlande, et si vous êtes fan d’anciennes cités, alors pourquoi ne pas envisager un petit tour.
Pour plus d’infos concernant cette ancienne ville fortifiée, voir mon article dédié à Kamphaeng Phet.
Phitsanulok
Je termine cette section avec la ville dont vous êtes très susceptible d’y passer, car pour arriver à Sukhothaï, il est quasi obligatoire de passer par Phitsanulok. Cette ancienne cité étant la plus importante à l’est du royaume de Sukhothaï, on y trouve donc aussi quelques ruines datant de cette époque.
Je peux citer le vieux chedi à la forme atypique (plus en tube qu’en cloche) du Wat Aranyik et le vieux chedi du Wat Chedi Yod Thong, temple toujours actif. Par la suite, Phitsanulok sera même élevée au rang de capitale en 1463, lorsque le roi d’Ayutthaya de l’époque, Borommatrailokanat, voulut mieux contrôler les frontières du nord, alors en proie avec le royaume voisin du Lanna.
C’est durant ce règne que 2 importants temples de la ville ont été construits, le Wat Ratchaburana et le Wat Nang Phaya. Ce dernier est à côté de l’autre temple faisant la renommée de Phitsanulok, le Wat Phra Si Rattana Mahathat. Il date du XVe et est célèbre pour son superbe hall tout paré de dorures avec au fond, une statue de Bouddha.
Appelé Bouddha Chinnarat, c’est considérée comme la plus vénérée après celui du Wat Phra Kaeo à Bangkok. Elle symbolise la victoire de Sukhothaï sur les Khmers et il se reconnaît à l’aura dorée qui entoure sa tête et ses épaules.
En plus de cette statue, vous pourrez y voir de belles portes nappées de nacres et des ruines dans la partie arrière du temple. Pour l’anecdote, Phitsanulok a été ravagé par un incendie en 1960. Le Wat Phra Si Rattana Mahathat est le seul temple ayant échappé aux flammes.
Quand partir à Sukhothaï
Quelle est la meilleure période pour visiter Sukhothaï ? À cela, j’aurais tendance à répondre toute l’année ! Oubliez l’aspect « mais, et la mousson ?« , parce qu’à part août et septembre, vous pourriez avoir quand même du soleil, ne serait-ce que partiellement, en journée.
De plus, y aller par en exemple en juillet, c’est la garantie d’une nature bien verte, par opposition avec le mois de janvier par exemple, pourtant en haute saison, mais où la végétation sera jaunie.
La meilleure période comme pour toute la partie nord et centrale de la Thaïlande d’ailleurs, c’est le mois de novembre. Là, c’est beau temps normalement garanti, nénuphars et fleurs de lotus à gogo et arbres encore bien vert.
Où loger à Sukhothaï
Il convient de préciser une chose importante ici. Il ne faut pas confondre Sukhothaï, la ville nouvelle, avec le parc historique (parfois référé à « Old Sukhothaï« ). En effet, par défaut, vos recherches auront tendance à vous suggérer des hôtels dans la ville, mais cette dernière se trouve à 12 km du site historique.
Pour dormir sur place au niveau du parc (Historical Park), c’est à Mueang Kao qu’il faut loger, c’est le village qui se trouve en partie dans l’enceinte de la vielle muraille formant le carré central.
Après ne vous inquiétez pas trop non plus, il existe évidemment une navette faisant le trajet entre New Sukhothaï et Old Sukhothaï donc il est assez facile de se rendre au parc historique depuis la ville et inversement.
Outil de recherche
Fidèle à mon habitude, c’est sur Agoda que je trouvais mes hôtels listés ci-dessous, je vous mets donc l’outil à dispo (et n’oubliez pas la petite com au passage).
Où manger à Sukhothaï
Si vous restez dans un des hôtels conseillés, je ne peux que vous conseiller d’aller manger au Sukhothai Kitchen Restaurant, situé en face de l’hôtel Le Charme. Il est accessible à pied depuis les hôtels cités (sauf le premier qui est dans une autre zone).
La plupart des guesthouses vous fourniront même une lampe torche pour la centaine de mètres à parcourir le long de la route. C’est un peu plus cher qu’un restaurant de rue certes, mais c’est bon et très varié. Par contre, c’est un espace ouvert, donc prévoir un anti-moustique !
Proche du parc historique, vous avez le Mae Boonmee Cafe pour le repas du midi.
Comment se rendre à Sukhothaï ?
En voiture
Depuis Bangkok, il y a 2 choix, soit par l’ouest, soit par l’est. Dans les deux cas, prendre la route n°32 en direction de Nakhon Sawan. Ensuite s’offre le choix.
Soit vous prenez direction Tak / Kamphaeng Phet et poursuivez sur la route n°1. Vous devrez alors tournez à droite sur la route 101 en passant à travers Kamphaeng Phet.
L’autre choix étant de prendre direction Phitsanulok en continuant sur la route 117 après Nakhon Sawan, puis direction Sukhothaï.
Sachant que quand vous verrez les panneaux indiquant Sukhothaï, il s’agit là de la nouvelle ville et non du parc historique, mais ce dernier est aussi indiqué arrivé vers la nouvelle ville.
En bus
Depuis Bangkok, rendez-vous à la gare routière nord de Mo Chit pour Sukhothaï, comptez 7 heures de trajet pour un tarif autour des 350 Bahts (il existe un bus direct depuis Khao San facturé 700 Bahts). Vous trouverez aussi des bus pour vous y rendre depuis Chiang Mai ou Lampang par exemple.
Normalement, par défaut, les bus se rendent au terminal de la nouvelle ville. Sachant que vous trouverez des bus locaux faisant le trajet entre la nouvelle ville et le parc historique de toute façon.
Mais depuis le parc historique (Mueang Kao), il est possible de repartir directement vers Bangkok ou Chiang Mai via Wintour bus station. Il est toutefois dans ce cas nécessaire de réserver au moins un jour à l’avance.
En train
La solution populaire tant le train a tendance à attirer les touristes désireux d’avoir une expérience plus locale. Pour se faire, rendez-vous à Hua Lamphong si vous partez depuis Bangkok.
La gare la plus proche de Sukhothaï se trouve à Phitsanulok et sera donc la destination à demander lorsque vous prendrez vos billets (que vous pouvez réserver via l’outil de recherche ci-après). Depuis la gare de Phitsanulok, vous aurez un service régulier de bus desservant la ville de Sukhothaï, à 60 km de là.
Comptez 160 Bahts par personne en 2e classe pour un trajet d’environ 6h. Vous pouvez vérifier les horaires et tarifs sur le site officiel ici (en anglais)
En avion
Autre option pour les plus pressés. Sukhothaï possède un petit aéroport. Vous avez des vols quotidiens grâce à Bangkok Airways, 1 le matin et 2 l’après-midi. Comptez 1h de vol pour un Bangkok – Sukhothaï plus au moins une demi-heure pour rejoindre la ville, l’aéroport étant à 30 km au nord du New Sukhothai.
Réserver votre trajet pour Sukhothaï
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