
Khun Chang Khian : escapade au village Hmong du Doi Pui
Situé à 25 km du centre de Chiang Mai, Khun Chang Khian est un village Hmong qui illustre bien ce que peut être une escapade proche de la ville : facile d’accès depuis que la route a été refaite, mais avec cette impression de bout du monde qu’on aime trouver hors des sentiers battus. Et pourtant, à vol d’oiseau, il n’est qu’à moins de dix de kilomètres de l’effervescence de Chiang Mai.
Monter vers le Doi Pui depuis Chiang Mai
Le Doi Pui, qui culmine à 1 685 m, prolonge la même crête que le Doi Suthep voisin — tous deux faisant partie du Doi Suthep-Pui National Park. Comme la route est commune, la visite se combine naturellement avec le Wat Phra That Doi Suthep, l’un des temples les plus emblématiques de Chiang Mai.
Vous pouvez donc d’abord faire les visites propres au Doi Suthep, que je détaille dans cet article, avant de poursuivre plus haut. Une fois sur la route du Doi Pui, plusieurs arrêts valent le détour avant d’atteindre Khun Chang Khian.


Hmong Doi Pui Village
Je n’y ai jamais été, car c’est là que vous emmèneront par défaut les tour-opérateurs et les songthaews garés devant le temple plus bas, lorsqu’ils proposent d’aller voir un « village Hmong ».
La raison est simple : ce village — qui n’a pas vraiment d’autre nom que ce terme descriptif — se situe à seulement 3 km du palais Bhubing, donc très facile d’accès. À l’inverse, l’autre village Hmong qui nous intéresse ici, Khun Chang Khian, oblige à s’enfoncer 8 km plus loin dans la montagne, par une route étroite (même si elle est aujourd’hui en bon état, alors qu’avant c’était un peu folklo !).
C’est justement pour cette raison que je n’ai jamais pris le temps d’y aller : trop ‘village vitrine’ à mon goût, destiné avant tout aux groupes en excursion.

Vue sur le village Hmong Doi Pui. Crédit photo The Mnemosyne.
On y trouve une rue commerçante, un peu dans l’esprit de celle du Doi Suthep, avec des boutiques, restaurants et bien sûr des cafés. Les Hmong sont aujourd’hui spécialisés dans la culture du café, qui a progressivement remplacé l’opium autrefois cultivé dans ces montagnes. Mais la principale plantation ne se visite pas vraiment, puisqu’elle est située à 3 km en contrebas du village, accessible seulement par un chemin de terre.
Cela dit, si vous avez peu de temps et souhaitez voir un village ethnique, c’est une option valable. Les Thaïlandais viennent parfois nombreux, surtout les week-ends d’hiver, quand la cour de l’école servant de parking est pleine. Pour rendre le village plus attractif, des jardins ont été aménagés : l’un près du Hmong Doi Pui Family Coffee, avec une belle vue sur le village, et un autre plus en retrait, le Doi Pui Waterfall Garden.
Même s’il y a généralement une population chrétienne dans ses villages, il n’y a pas ici d’église à ma connaissance mais il y a par contre un temple un peu à l’écart du village, le Wat Doi Pui Wirotchanaram.
Doi Pui Viewpoint
Si vous choisissez de poursuivre directement vers Khun Chang Khian, vous tomberez sur un embranchement à moins d’un kilomètre après le palais Bhubing. Un panneau à gauche indique la descente vers le Hmong Doi Pui Village : il suffit donc de prendre à droite pour continuer vers Khun Chang Khian.
À partir de là, la route devient nettement plus étroite. On pourrait croire qu’elle est en sens unique, mais non… La prudence est donc de mise. Comme l’indiquent d’ailleurs les panneaux, pensez à vous signaler avant chaque virage en klaxonnant un petit coup, ça vous évitera quelques frayeurs.
Environ 1 km après l’embranchement, un petit parking non goudronné se trouve dans un virage sur la gauche. Vous y verrez quelques étals de vendeurs locaux proposant fruits séchés, café et même des pierres précieuses. Au bout du parking, un point de vue permet d’admirer les montagnes et le village Hmong Doi Pui en contrebas.
San Ku : la petite ruine au milieu des bois
Encore 900 m plus haut, un petit arrêt secondaire que j’ai longtemps ignoré, faute d’en connaître l’existence. J’ai fini par y marquer une visite, curieux de voir ce que ça donnait. On trouve un petit espace pour se garer dans un virage en épingle, qui marque la crête locale.
Un panneau indique bien la présence de ce point d’intérêt : San Ku, littéralement « stupa sur une crête ». En marchant quelques mètres dans la forêt par un chemin bien visible, on découvre les ruines d’un ancien temple bouddhiste perdu sur la montagne.


Cette ruine se compose d’un stupa modeste, tout en brique (≈ 4 m de côté, 3 m de haut dans son état actuel), et d’un viharn orienté à l’est, dont il ne reste que la base. On estime sa construction entre le 12ᵉ et le 13ᵉ siècle, à l’époque du royaume môn de Hariphunchai. Cela en fait un site antérieur au Wat Phra That Doi Suthep, qui ne fut érigé qu’au 14ᵉ siècle, après la fondation de Chiang Mai.
Partiellement recouvert par la végétation, le lieu dégage un charme sauvage et une atmosphère un peu hors du temps. C’est aussi un spot prisé des observateurs d’oiseaux, que j’ai déjà pu croiser par ici.
Doi Pui Nature Trail et le Doi Hua Moo Viewpoint
On poursuit un kilomètre plus loin. Vous verrez une cabane en bois, un petit espace pour se garer et quelques panneaux. C’est un endroit qui sert normalement de point de départ au Doi Pui Nature Trail, un sentier menant vers le sommet du Doi Pui et passant par le Doi Hua Moo Viewpoint.
Je dis bien « normalement » car, à chacun de mes derniers passages, l’accès au sentier était fermé par une barrière (Google Maps l’indique d’ailleurs comme temporairement fermé).
Lorsque le sentier est ouvert, il permet d’effectuer une boucle par la crête :
- Distance : ~4,8 km (boucle)
- Dénivelé : ~270 m
- Durée : ~1 h 30 à 2 h selon le rythme et la saison
- Niveau : modéré

Comme j’ai pas de photos pour illustrer, je vous mets une photo de la vallée au nord de Chiang Mai, visible depuis la route menant à Khun Chang Khian et similaire à celle que vous aurez depuis le camping du coin.
Il existe une variante plus courte : en continuant 600 m plus loin, on atteint un camping, qui semble tellement au milieu de nulle part, mais qui peut aussi servir de point de départ pour rejoindre le pic. Comptez alors ~2,3 km A/R, soit environ 1 h à 1 h 30 (mais là encore, pas sûr qu’il soit actuellement accessible).
Pour les plus sportifs, d’autres variantes plus longues existent dans le même secteur du parc national Doi Suthep–Pui :
- Northern Ridge (A/R) : ~7,1 km, plus soutenu, au départ du camping.
- Boucles & crêtes (exemples) : ~11–13 km pour les boucles les plus connues (≈ 5,5–6 h), et d’autres itinéraires de 7–10 km selon le point de départ (camping, viewpoints, etc.).
Plus d’infos (cartes, traces, variantes) sur la référence en la matière : AllTrails.
Le village Hmong de Khun Chang Khian
Encore 4 km plus loin, on arrive au village de Khun Chang Khian, à environ 1 300 m d’altitude. En hiver, les matinées et soirées peuvent donc y être fraîches. Le village vit encore essentiellement de l’exploitation du café, devenu un véritable « or noir » dans les montagnes du Nord (j’en parle aussi dans mon article sur Chiang Rai).
Mon rituel en arrivant, c’est d’aller au View Suai Coffee, le premier café qu’on rencontre peu après à l’entrée. Selon l’heure, je grignote un petit plat : à l’origine, le menu se limitait à trois choix : riz + omelette, riz sauté, ou riz sauté au basilic (le fameux pad kra pao). Le couple qui tient l’endroit a depuis légèrement étoffé le menu avec une soupe de nouilles et une assiette de légumes.
Ça reste résolument simple, pas de déco fancy pour instagram, des coqs qui trônent sur des piquets à côté des tables font offices de protecteurs des lieux (contre les mauvais esprits).
Sinon si je ne déjeune pas, je me contente d’un café (servi avec un petit biscuit) en profitant de la vue partielle sur la vallée de Mae Rim les jours bien clairs. Petite anecdote : un jour, j’y ai croisé par hasard l’équipe de France de trail venue reconnaître les parcours, les championnats du monde devant se dérouler au Doi Pui peu après. Pour la petite histoire, l’équipe féminine est devenue championne du monde quelques jours plus tard, et le reste a cumulé plusieurs médailles.
Si je considère le View Suai Coffee comme pionnier, il n’est plus le seul aujourd’hui. Le village garde son côté tranquille, mais il n’est pas inconnu : outre les trails, j’y vois passer des VTTistes en descente et, avec le bouche-à-oreille, il n’est plus rare d’y croiser des touristes en scooter ou moto.
Le village s’adapte doucement : on compte désormais au moins cinq cafés répartis dans tout le village. Sur la partie haute, un peu avant le View Suai, vous avez un café avec vue panoramique sur le village. À côté, une boutique vends des vêtements et sacs aux couleurs locales (il est aussi possible de louer pour la photo, les thaïlandais en sont généralement friands). Soit dit en passant, c’est par ici que vous trouverez la petite station essence si jamais vous êtes en deux roues.
Sinon le seul autre café que j’ai testé dans ce village est le Chong Wa Coffee Shop, qui fait aussi office d’épicerie. Depuis sa terrasse arrière, la vue sur le village est sympa. Il est tenu par une Thaïlandaise non Hmong (pas originaire du nord non plus) qui a choisi de s’installer ici et d’ouvrir une petite boutique.


Malgré un passage plus fréquent de visiteurs, Khun Chang Khian garde un aspect figé dans le temps : maisons traditionnelles hmong en bois, dont certaines arborent au-dessus de la porte une protection contre les esprits.


Les Hmong sont avant tout animistes, mais comme dans beaucoup de villages de montagne, il existe aussi une communauté chrétienne : d’où la Khun Chang Khian Chistian Church, près du View Suai Coffee. Une petite église qui, si elle n’avait pas une croix sur son toit, ressemble à une maison, tout en sobriété. Le petit escalier qui y mène est d’ailleurs bordé de caféiers.


Mon autre rituel est d’aller jusqu’à l’école du village, la Srinehru School. Cela permet de traverser une bonne partie du village et de croiser la vie locale. La plupart des jours, à l’heure où j’y passe, c’est plutôt calme : on croise surtout des dames d’un certain âge en train de tisser, garder des enfants ou tenir la petite épicerie du coin (même dans un petit village comme celui-ci, il y en a toujours plusieurs).
Comme c’est un village producteur de café, selon la saison on voit des claies de séchage couvertes de grains de café devant les maisons. Ces plateaux, parfois sous serre, sont une étape clé du traitement post-récolte (méthode dite natural ou honey, selon le procédé exact).


En allant vers l’école, on passe par un carrefour où trône un cerisier géant (il y en a un autre près du Chong Wa Coffee Shop). Si vous n’avez encore jamais vu de caféier, une petite plantation se trouve juste en face de la place formée par l’espace libre du coin (spoiler : on en croise déjà avant sans toujours s’en rendre compte).
Sous l’ombre du cerisier se trouve une meule à grain communale : elle a l’air d’un autre temps, mais elle est bel et bien utilisée ! Si vous essayez de la manipuler, allez-y doucement pour ne rien déboîter. Depuis ce carrefour, tourner à droite mène à l’école.


Peu après, on atterrit dans la cour. C’est assez fou de se dire qu’alors qu’en Europe beaucoup d’établissements scolaires sont devenus très fermés, ici on peut s’y rendre tranquillement : vous serez aussi bien accueillis par les enseignants, s’ils sont présents, que par les élèves lorsqu’ils sont en récréation.
Certains jours, ces derniers portent leur jolie tenue traditionnelle : c’est hautement photogénique. Demandez toujours la permission avant de photographier, surtout les enfants : les refus sont rares, mais le respect prime.
Jusqu’à récemment, en poursuivant de l’autre côté de la cour, on tombait sur un autre café du village, le Fernpresso (jeu de mots entre « fern » – fougère – et espresso). Surprenant de trouver un tel établissement dans l’enceinte de l’école, mais ça a du sens : le métier de barista est en vogue en Thaïlande et ce café était, a priori, géré par les élèves plus âgés.
Je dis « était », car au moment de la rédaction, je ne suis pas certain qu’il soit toujours actif car je ne vois plus le repère sur Google Maps. À vérifier sur place — et si vous y passez, n’hésitez pas à me le signaler en commentaire ! C’était pas mal comme emplacement , depuis la terrasse, la vue sur la vallée permettait d’apercevoir Chiang Mai.
Juste à côté de l’école, vous pourriez tomber sur un monsieur qui vous propose de tirer sur une cible avec son lance-pierre. Rien d’obligatoire : il n’insiste pas, mais si vous jouez le jeu, il demandera un petit billet. À l’entrée du village, on peut aussi tester un stand de tir à l’arbalète en bois (si le gérant est là).
Toujours dans ces parages, une maison se distingue par sa cour où des dames s’activent souvent : lavage et tri à la main des grains de café, tissage, ou encore enroulage du fil destiné aux métiers.


Globalement, j’aime beaucoup l’atmosphère de ce village. Il garde son âme d’antan et ne semble pas céder aux travers de la modernité. Pour citer un exemple concret, j’ai croisé des enfants jouant à la toupie ou roulant sur des karts en bois et des vélos déglingués : des jeux simples, quand leurs pairs en ville sont souvent déjà scotchés aux écrans.
Et c’est un peu pareil chez les adultes, qui vaquent à leurs occupations du quotidien en portant encore souvent la tenue traditionnelle hmong (ici plus précisément Hmong Daw / “White Hmong”) : veste courte indigo/noire à manches longues, bordures brodées et rubans colorés. Un contraste assez saisissant quand on connait la proximité avec la 2e plus grande ville du pays !





Nature et paysages autour du village
Outre les randonnées évoquées plus haut, il y a deux spots à voir tout proche du village pour compléter la visite du coin.
La fraiseraie Hmong
À 200 m avant d’arriver à Khun Chang Khian, alors que la route principale en béton mène au village, une petite piste part sur la gauche. Elle conduit à une fraiseraie nichée au creux de la montagne, à environ 200 m de là.
Ce n’est pas loin, mais comme c’est en descente et que la piste est en terre, j’éviterais d’y jeter un œil en saison des pluies. En saison sèche, ça passe : il faut simplement faire attention à l’état du chemin, qui peut s’être creusé avec le passage des véhicules.
En soi, rien d’exceptionnel : une plantation de fraises à flanc de colline, mais joliment aménagée, avec des décorations florales et quelques installations propices aux photos souvenirs. En général, une personne du village tient un petit stand, où l’on vend des fraises séchées, de la liqueur de fraise et, selon la période, des fraises fraîches.
Khun Chang Khian Highland Agricultural Research and Training Station : le spot pour voir les sakuras
On revient légèrement en arrière, à 500 m du village. Adossée au versant du Doi Suthep–Pui, cette station universitaire sert de terrain d’expérimentation agronomique de montagne et de formation (stages, travaux pratiques). On y teste des cultures adaptées à l’altitude (café, arbres fruitiers, etc.), avec quelques zones accessibles aux visiteurs.
C’est aussi le spot le plus connu de Khun Chang Khian en hiver : les cerisiers de l’Himalaya (Prunus cerasoides) y fleurissent généralement en janvier (variable selon la météo), attirant du monde pendant une courte fenêtre d’1 à 2 semaines. Un spectacle éphémère qui m’avait suffisamment marqué lors de ma première visite pour que l’article que vous lisez ait été, à l’origine, entièrement consacré à ce sujet. Mais comme le Doi Pui ne se résume pas à cela et reste accessible toute l’année, il m’a semblé plus pertinent d’élargir son propos.
Pour la petite histoire, c’est en voyant un monsieur avec sa pancarte au Wat Phra That Doi Suthep, incitant les visiteurs à prendre un songthaew pour venir observer ce phénomène, que j’ai découvert l’existence de cet endroit (et du village plus loin par la même occasion).





Hors floraison, la balade reste agréable pour voir les plantations et profiter de l’ambiance montagnarde. On distingue deux zones : la première, une entrée permet d’accéder à un espace qui fait office de parking. Un chemin en lisière de forêt mène jusqu’à un étang. Une allée longeant la route conduit à la seconde zone, 200 m plus loin : on y trouve des espaces de recherche avec des serres et un petit café (sobrement appelé « Small cafe » sur Google Maps) qui donne sur des caféiers.
Et en parlant de caféiers, quand j’évoque plus tôt que vous en croiserez peut-être sans vous en rendre compte, la route qui serpente en descente juste avant d’arriver ici (dans le sens de la montée vers le village) est bordée de cerisiers, mais aussi de caféiers disséminés entre les arbres. Ils ont la taille d’arbustes, avec des feuilles d’un vert profond et, selon la période, se couvrent de grains.
À savoir : la station dépend de l’Université de Chiang Mai. Certaines zones peuvent être fermées ponctuellement (panneaux, barrières). Merci de respecter les secteurs réservés à la recherche.





Infos pratiques pour visiter Khun Chang Khian
Comment y aller
Scooter / moto — Option la plus simple et flexible. Depuis le Wat Phra That Doi Suthep, continuez à monter vers le Doi Pui : la route devient étroite sur la dernière portion, avec des lacets et des virages aveugles (klaxonner légèrement avant chaque épingle). Bien que le trajet ne fasse que 26 km depuis le centre de Chiang Mai, comptez ~1 h selon le trafic (surtout au retour).
- Location : 250–400 THB/jour pour un 110–125 cc (selon modèle/saison). Casque fourni.
- Conseil : évitez la nuit et le gros temps de pluie ; frein moteur et conduite souple dans les descentes.
- Pour plus d’infos sur la conduite en Thaïlande, je vous renvois sur l’article dédié : Conduire en Thaïlande : ce qu’il faut savoir !
Songthaew (taxi collectif rouge) — Deux options :
- Partagé jusqu’au Doi Suthep (depuis la vieille ville/Tha Phae Gate ou l’université) : économique, mais correspondances aléatoires.
- Affrètement privé (depuis Doi Suthep ou la ville) pour monter jusqu’au village de Khun Chang Khian : comptez une négociation au cas par cas (plus cher en haute saison/sakuras). Pratique si vous voulez enchaîner plusieurs arrêts (viewpoints, San Ku, etc.).
Ordres de grandeur indicatifs : partagé intra-ville → Doi Suthep souvent 40–80 THB/pers. ; affrètement privé vers Khun Chang Khian plutôt 800–1 500 THB selon saison, durée d’attente et arrêts demandés.
Voiture — Route refaite jusqu’au village (travaux achevés en 2021), mais gabarit restant étroit sur plusieurs sections : croisement délicat entre véhicules, visibilité limitée. À réserver aux conducteurs à l’aise en montagne.
Temps à prévoir & itinéraire type
- Aller-retour depuis Chiang Mai : ~1 h de route (sans arrêts) + votre temps sur place ; en mode “balade avec arrêts” (viewpoint, San Ku, cafés), comptez facilement une demi-journée et la journée complète en incluant le Doi Suthep et ses visites.
- Sens de visite : Doi Suthep → Doi Pui Viewpoint / San Ku → Khun Chang Khian → (station agricole/fraiseraie) → retour par le même chemin.
Peut-on faire une boucle ?
Depuis le village, une piste descend vers le lac de Huai Tueng Thao (Mae Rim), mais elle est non goudronnée et souvent en mauvais état. À éviter en scooter 110–125 cc standard ; adaptée uniquement à l’enduro / moto trail et par temps sec. Dans la plupart des cas, pas le choix, on revient par la même route…
C0rto
Excellent !
Je n’imaginai pas qu’il y avait des cerisiers en Thaïlande !
Cela donne envie d’y faire une ballade l’année prochaine.
Merci.
Romain
Et oui ! Mais comme précisé dans l’article, ceux sont de type « ornementaux » et ne donnent donc pas de fruits ! Mais c’est en effet très joli !
tunimaal
Aaaaaaaaahhhhhhhh les Sakura, ils vont bientôt faire fureur au Japon 😀
Romain
Yeahhhhhhhhhhh, un jour j’irais, obligé !!
geoffrey
C’est bon j’ai trouvé l’endroit sur Google maps. Par contre quand tu dis que ca fait une boucle, tu parles de celle ci ? https://www.google.fr/maps/dir/18.8413311,98.9027289/18.8725082,98.9309466/@18.8499565,98.9057813,14.94z
Car je n’en vois pas d’autres.
Romain
Normalement oui, après je ne l’ai pas testé personnellement car j’étais en voiture, hors je pense cela plus faisable en 2 roues (j’ai pas un 4×4…)
Bernard
Bonsoir,
Non, la route de Doï Pui ne fait pas une boucle, elle se termine en cul de sac à Baan Khun Chang. De ce village, deux pistes en mauvais état permettent de redescendre vers Chiang Mai, du côté nord, vers les lacs de Huay Theng Thao, près de Mae Rim. De nombreux chemins sillonnent tout ce secteur, je n’ai pas encore eu le temps de tous les parcourir.
Il n’est pas fait état de la bifurcation qui après les jardins de la reine mène du côté gauche en direction du village touristique de Doï Pui et côté droit vers le village Hmong de Baan Khun Chang
Romain
Bonsoir,
Merci pour ces précisions ! Je viens de modifier l’article en conséquence afin de clarifier tout ça et pas induire en erreur.