Thonburi, un nom qui peut vous sembler familier sans pour autant que vous arriviez à le situer ? C’est pas vraiment étonnant. Il s’agit d’un quartier de la rive droite de Bangkok et ce dernier est rarement visité, si on fait abstraction du fameux Wat Arun, le temple de l’aube (ou de l’aurore si l’on respecte l’étymologie du nom). D’ailleurs, si on prends les délimitations moderne de ce quartier, le Wat Arun n’en fait pas partie, mais autrefois, Thonburi désignait toute une ville indépendante et même tout simplement la capitale, en remplacement d’Ayutthaya, qui venait de se faire sacquer par les Birmans en 1767.
Vous l’aurez compris, Thonburi possède un réel intérêt historique, et de ce fait, possède quelques attractions valant bien une visite de l’autre côté du Chao Phraya.
Brève histoire de Thonburi
Histoire de préciser, quand je parle de Thonburi, j’évoque toute la partie située en face de l’île de Rattanakosin, qui forme le centre historique de Bangkok et j’inclus la zone jusqu’en face de l’actuel Chinatown. La distinction étant que je ne parle pas du district actuel de Thonburi dont la taille est réduite par rapport à son origine.
Car je l’évoquais en intro, avant de devenir un quartier à part entière de Bangkok, Thonburi fut brièvement la capitale du royaume du Siam, juste après la chute d’Ayutthaya. Sur les 15 années qui suivirent l’avènement de Taksin, ancien général de l’armée Siamoise, Thonburi se développa sur une zone qui englobe aujourd’hui une partie des districts de Bangkok Noi et Bangkok Yai.
La rive droite du futur Bangkok s’est développée, sous l’impulsion des différentes communautés, portugaise, chinoise notamment, ainsi que des musulmans d’origines perses, qui sont venus s’installer le long des berges du Chao Phraya. Ces communautés, fidèles au roi, s’étaient vu attribuer des terres non loin du palais de l’époque, pour leur contribution à l’effort de guerre.
Wat Arun
Beaucoup le visitent, mais peu de gens le savent, le temple était situé dans l’enceinte du palais royal pendant le règne de Taksin, avant que son successeur, Rama I, ne fonde une nouvelle capitale et déplace le palais de l’autre côté de la rivière. En effet, la présence d’un temple à cet emplacement est avéré depuis le XVIe siècle. Taksin le choisi pour y établir son palais et fonder sa nouvelle capitale, procédant à la restoration de ce qui n’était alors qu’un petit temple local d’un village connu sous le nom de Bang Makok.
De part sa fonction, il abrita entre 1778 et 1784 le fameux Bouddha d’émeraude, qui venait d’être saisi à Vientiane (dont le royaume devenait ainsi vassal du Siam). Pour autant, ce n’est pas Taksin qui va en faire ce temple iconique qu’on visite aujourd’hui. Car l’attrait du Wat Arun, dont le nom est dérivé de la divinité hindou « Aruna », symbolisant l’aurore, est cette tour à l’architecture reprenant les caractéristiques des anciens temples khmers. On parle dans ce cas d’un prang plutôt qu’un chedi mais la fonction reste la même, abriter une relique sacrée.
Cette tour, c’est l’initiative du roi Rama II, 2e souverain à régner sur la nouvelle capitale juste en face, Bangkok, alors connue sous le nom de Rattanakosin. Rama II entreprit à partir de 1792 une série de travaux importants, reconstruisant le temple et incluant l’ajout de ce prang. Ces travaux seront achevés sous le règne de son successeur, Rama III, donnant au temple son allure actuelle. La particularité du Wat Arun réside dans la décoration de la tour principale, utilisant des pièces de porcelaine chinoise.
Le reste du temple reste aussi intéressant à visiter. Le principal ubosot (ou hall d’ordination), entouré par un cloître abritant un ensemble de statues de Bouddha alignées, possède comme souvent de belles peintures murale. Dans ce bâtiment, vous y verrez sûrement un moine, prêt à receuillir les dons des fidèles mais aussi disponible pour vous bénir, mettant alors à votre poignée un petit bracelet.
Pour l’anecdote, l’ancien palais royal est toujours présent à côté du Wat Arun. Vous pouvez y apercevoir un discret toit rouge en montant sur les flancs de la tour, un bâtiment bordant le Chao Phraya. Il est aujourd’hui utilisé par la Royal Thai Navy.
Le musée des barges royales
Je ne l’ai encore jamais visité, mais il se trouve non loin du pont Phra Pin Klao, à l’opposé de l’hôpital Siriraj. Il est souvent proposé et inclut lors d’une balade sur les canaux de Bangkok (hors tarif d’entrée).
Les barges sont utilisées pour des processions liées au calendrier marquant des événements propres à la famille royale ET une cérémonie religieuse, appelée Kathin. Le Kathin est une cérémonie religieuse importante où de nombreux fidèles, famille royale incluse, procèdent au don de nouvelles robes pour les moines. Les événements marquant associés pouvant être par exemple les années célébrant un nouveau cycle de règne du roi ou une année anniversaire avec un chiffre rond. Depuis mon installation en Thaïlande, cet événement n’a eu lieu qu’à deux reprises, ce qui montre sa rareté.
La première fois, c’était en 2012, après un report, car la procession devait se dérouler fin octobre 2011, mais il y eu d’importantes inondations à Bangkok et dans tous le pays cette année-là. Cette procession était organisée pour marquer le 7e cycle du règne de feu sa Majesté Bhumibol Adulyadej (Rama IX), sachant qu’un cycle est basé sur le calendrier lunaire chinois et comporte donc 12 années.
La dernière procession quant à elle, remonte à 2019. Elle complétait le couronnement du nouveau roi (Rama X), célébrant également la cérémonie du Kathin au Wat Arun.
Le musée reste assez basique en soi. On peut y admirer les 8 barges principales sur les 52 que compte la flotte au total. Par ailleurs, sur les 52 barges, 51 sont dites « historique » (plus anciennes) quand la plus importante, la barge royale Narai Song Suban, fut construite plus récemment en 1994 sous le règne de Rama IX. Les longueurs des vaisseaux varient entre 28 et 46 mètres. Ils sont richement décorés et ont pour point commun une gueule de Naga, le serpent mythologique, en guise de proue.
En dehors de ces 8 barges entreposées là, on y trouve quelques objets et photos en vitrine, relatifs à cette occasion.
L’ancienne gare et le marché de Thonburi
Peu de gens le savent, en dehors de ceux l’utilisant bien entendu, mais Bangkok possède plusieurs gares (sans compter les arrêts secondaires comme la gare de Samsen ou celle de Bang Sue pour ne citer que celles-ci). En effet, en plus de la principale gare de Hua Lamphong, qui fêtait ses 100 ans cette année il y a peu, il y avait celle de Thonburi.
La gare de Thonburi dessert essentiellement les destinations à l’ouest de Bangkok comme Ratchaburi ou Kanchanaburi quant à l’origine, c’était la gare principale pour se rendre dans le sud de la Thaïlande, avant qu’un raccordement soit fait plus au nord de Bangkok, faisant de Hua Lampong le vrai hub des trains dans la capitale.
Et en terme de visite, je parle ici avant tout de l’ancienne gare, connue sous le nom de Bangkok Noi Railway Station. Cette dernière a été en activité entre 1903 (construite sous le règne de Rama V) jusqu’en 2003, date à laquelle les derniers trains ont circulé jusqu’à ce terminus.
En réalité, la gare existe toujours mais elle a été déplacée à près d’un kilomètre à l’ouest, pour remplacer le terminus. Ce dernier devant laisser la place à de nouveaux bâtiments moderne dans le cadre de l’agrandissement de l’hôpital Siriraj (celui même où Rama IX est décédé en 2016), jouxtant la gare. L’ancienne gare a été préservée et ses environs ont alors été réaménagés avec un parc, un parking et des zones de service.
C’est en face de la nouvelle gare de Thonburi que se trouve un marché, le Rot Fai Thonburi Market. On y trouve beaucoup de fruits et légumes ainsi que divers produits alimentaires, dont beaucoup viennent s’approvisionner ici avant d’embarquer dans le train.
Baan Bu, les derniers artisans du bronze
Le nom provient simplement du son qu’on entend alors que les artisans martèlent les plaques de bronzes pour donner de l’épaisseur aux ustensiles. Ici donc, vous trouverez une maison ouverte aux visites, parmi les deux seules restante active dans ce quartier autrefois bien actif. De nos jours, les objets sont fabriqués sur commande, on y fabrique des pièces uniques en bronze, surtout des objets religieux comme les bols des moines recevant l’aumône.
La technique est restée presque inchangée depuis 200 ans, si l’on fait abstraction des outils électrifiés qui servent pour le polissage et qui ont remplacé les pierres. En plus de l’atelier, on peut y voir des pièces d’exposition qui rendent bien compte de la finesse des détails une fois le produit fini. Il y a très peu de stock mais si disponible, notez que c’est ici que vous pouvez acheter des pièces, ça peut faire un souvenir unique.
Processus de fabrication
Le bronze est un alliage de cuivre et d’étain. Ces 2 éléments sont mélangés afin d’obtenir des feuilles qui serviront de matière première. Ces feuilles sont ensuite chauffées dans un feu de charbon de bois et martelées à plusieurs reprises par deux personnes à tour de rôle jusqu’à obtenir la forme voulue.
La prochaine étape se compose du meulage afin de refaire apparaître le brillant du bronze, noirci par le processus d’assemblage au feu. La dernière étape étant le polissage de la surface du bol (ou autre) pour affiner le meulage. Les bols et les plateaux peuvent ensuite comporter une finition sous forme de gravures poinçonnées.
Une activité qui va disparaître…
Déjà mise à mal lors d’un important incendie qui a ravagé la communauté il y a de ça 10 ans, la fabrique de bronze a pu se relever, mais voit probablement là la dernière génération à faire tourner l’atelier.
C’est un processus long et difficile, car la chaleur y est évidemment encore plus élevée que l’air ambiant déjà bien chaud et humide toute l’année. Une tache laborieuse et fastidieuse qui ne fait certainement pas rêver les nouvelles générations. Il s’agit donc d’une activité en perdition, malgré des soutiens, comme la famille royale elle-même, déjà venu visiter les lieux et acheteurs de pièces de cet atelier historique.
Wat Prayoon
Tout au sud de Kudee Jin, dont je vous parle ci-après, pratiquement au pied du Memorial Bridge (premier pont de Bangkok) se trouve un autre temple. De son nom complet le Wat Prayoonwongsawat (ou même Prayurawongsawas Waraviharn Temple sur Google Maps), raccourci en Wat Prayoon, c’est un temple visité une première fois en me rendant à une cérémonie d’ordination, un étudiant à Jitima qui devenait moine temporairement, sachant que c’est un passage obligatoire pour tout homme en Thaïlande).
Il a été construit sous le règne du Roi Rama III vers 1828. On peut remarquer d’emblée son grand chedi blanc qui atteint les 60 m (la fameuse forme de cloche inversée, le nom générique d’un chedi étant une pagode). Si vous êtes curieux, passez la porte du petit musée climatisé rempli d’une multitude de statuettes de Bouddha. Au milieu de la pièce trône est une belle pièce en pierre, en position assise avec un naga dans son dos, datant du XIIe siècle. Mais l’intérêt réside surtout dans l’accès à l’intérieur du chedi, fait rare et un temps soi peu intéressant. On accède à la cour derrière le musée qui jouxte donc la grande pagode et une série de quelques marches vous amène sur la plateforme intermédiaire, faisant profiter au passage d’une vue d’ensemble sur le temple.
L’autre particularité de ce temple réside dans son petit jardin adjacent, avec un étang accueillant de nombreux poissons et des tortues. Les visiteurs peuvent justement nourrir les tortues qui se baignent ici via la vendeuse de fruit d’à côté, activité généralement appréciée par les enfants. Dans le bouddhisme, les tortues sont considérées des animaux sacrés et c’est une manière de faire une bonne action.
Au milieu de l’étang, trône une petite « montagne » artificielle. La « montagne aux tortues » a été construite suite à un rêve du roi impliquant de la cire de bougie fondue… D’où cet aspect avec de la fausse pierre qui semble ramollie.
Repartie autour, on peut y voir des « maisons aux esprits » dédiés aux membres de la famille Bunnag (une riche famille noble Thai, d’origine Perse).
Kudee Jin
Une ancienne communauté sino-portugaise, située à côté du Wat Kalayanamit, un important temple de 3e rang royal, seulement séparé du Wat Arun par un canal (le Bangkok Yai, l’un des principaux utilisé pour les balades sur les canaux, dont je parle plus bas). Ce quartier est l’un de mes coups de cœur à Bangkok car c’est un petit havre de paix. En plus des charmantes ruelles, on y trouve croise de vieilles maisons, dont l’une abrite un musée. Kudee Jin est aussi à l’origine d’une gourmandise, une spécialité locale appelée Kanom Kudee Jin, que l’on peut traduire littéralement par « dessert de Kudee Jin ». Il s’agit d’un héritage des portugais datant de la période d’Ayutthaya. Il s’agit d’un gâteau moelleux, à base d’œufs, sucre et de farine de blé.
Seules trois boulangerie locale produisent ce dessert unique. La plus connue étant Thanusingha, mais vous en trouverez aussi en vente au musée de Kudee Jin, où j’aime m’arrêter prendre un café, dans cet univers qui vous font oublier que vous êtes toujours dans la tumultueuse capitale.
C’est un quartier multi-culturel qui démontre très bien les aspects variés que l’on peut trouver à Bangkok, dont je m’évertue à montrer que ce n’est pas juste qu’une ville bruyante, faites de gratte-ciels et de quelques temples historiques. Vous pouvez visiter le sanctuaire chinois de Kian Un Keng, et quelques mètres plus loin, vous serez face à une église portugaise, l’église Santa Cruz. En étant curieux, vous pourrez aussi y visiter une mosquée, Bang Luang Mosque, aux allures de temple Thaïlandais depuis l’extérieur.
Mais plutôt de ressasser ce que j’ai déjà écrit, je vous invite à simplement lire l’article que j’ai rédigé sur Kudee Jin, vous résumant tout l’intérêt d’y faire un tour.
Wat Kalayanamit
Je l’évoque juste au dessus, le Wat Kalayanamit (parfois écris avec un r à la fin, mais qui reste muet), est un temple royal également initié par le roi Rama III dans les années 1820. Le nom veut dire « bon ami », ou « vrai ami » car le terrain sur lequel il fut construit, était un cadeau d’un proche du roi.
Son architecture est particulière car influencé par la communauté chinoise de Kudee Jin, qui participa dans sa construction (tout comme pour l’église Santa Cruz). Son grand viharn, le bâtiment centralabrite la statue de Bouddha nommée « Luang Pho To » plus tard renommée « Trai Rattanayok » par le roi Rama IV. En position assise, cette dernière s’avère assez imposante avec ses 16 m de haut pour 12 m de large, le tout étant entièrement recouvert de feuilles d’or.
Parmi les autres particularité de ce temple, qui borde le Chao Phraya, on note la présence de la plus grande cloche en bronze du pays, qui, selon la croyance, vous apportera chance et bonheur en la faisant sonner 3 fois.
Balade sur les canaux de Bangkok
Quand vous entendez qu’il faut faire une balade sur les canaux de Bangkok, cela fait surtout référence aux canaux du côté de Thonburi justement. La plupart des bateaux à longue queue (les fameux long tail boat qu’on croise partout sur la rivière) faisant une boucle empruntant d’abord le canal appelé Bangkok Noi, avant de rejoindre le Bangkok Yai (ou inversement). Ce tour sur les canaux, valant à Bangkok le surnom autrefois de Venise de l’Orient, permet de voir une facette différente de la capitale et un aperçu de la vie, jadis.
On y croise en effet encore bon nombre de maisons en bois sur pilotis, vestige d’une époque où jusqu’à la moitié de la population de Bangkok vivait le long de ces voies de navigations. Il est aussi possible de s’arrêter visiter quelques temples perdus dans les méandres de cette partie de la ville, où l’activité favorite consiste souvent à nourrir les nombreux poissons-chats s’y prélassant à proximité. Autre possibilité, vous rendre dans une ferme aux orchidées, admirer les grandes variétés et couleurs de ses magnifiques fleurs.
Enfin, vous pouvez aussi vous arrêter à l’un des marchés flottants de la ville si vous y êtes un weekend, comme celui de Taling Chan ou celui que je préfère, le marché flottant de Lat Mayom. Mais tout ça nous éloigne un peu du sujet, car c’est plus en retrait de Thonburi en lui-même. Pour en savoir plus sur les promenades le long des khlongs de Bangkok, je vous concocterai bien évidemment un petit article complet sur le sujet pour savoir où prendre un bateau et connaître les tarifs et possibilités de visites. Ce qu’il faut retenir, c’est que ça se passe côté Thonburi, car les rares canaux navigables de l’autre côté de Bangkok sont uniquement dédiés au transport public et non au tourisme.
The Artist House
On reste dans la continuité des balades dans les canaux car c’est une visite qui peut aussi se faire pendant cette excursion. C’est un peu excentré par rapport aux autres lieux présenté jusque-là mais je ne résiste pas de vous en parler. The Artist House, ou, en bon français, la maison aux artistes est une vieille maison en bois qui proposait journalièrement (sauf le mercredi) jusqu’à il y a peu, des spectacles de marionnettes traditionnelles Thais. J’écris au passé car m’y rendant régulièrement, j’ai remarqué que les représentations, ayant normalement lieu à 14 h, devenaient plus rare.
Le lieu reste intéressant et le spectacle, qui s’y déroule maintenant que les weekends, est gratuit. De plus, le quartier l’entourant est agréable. Pour plus de détails, j’ai aussi déjà écrit un article complet sur cette maison connue des Thailandais comme Baan Silapin.
Bangkok au fil des khlong : la maison des artistes (Baan Silapin)
Le vieux Chinatown
Ce que j’appelle le vieux Chinatown est la zone située presqu’en face de l’actuel quartier chinois, centré autour de l’avenue yaowarat. C’est une zone attenante au Memorial Bridge, de l’autre côté du Wat Prayoon dont je parle plus haut. Cela inclut des rues où l’on y croise une vie locale paisible, des vestiges d’un passé plus riche (beaucoup de personnes aisés construisant leur demeure et vivant le long de la rivière).
On peut y voir une mosquée, puis à peine plus loin, un temple chinois. Il y a aussi un petit parc qui a son charme, le Princess Mother Memorial Park. C’est un petit parc dédié à la princesse mère (reine du précédent roi et donc grand-mère de l’actuel roi, Rama X) qui a été mis en place il y a 20 ans. On y trouve un petit musée, des ruines d’anciens bâtiments et une reproduction de la maison d’enfance de la princesse mère.
Comment se rendre à Thonburi
Il n’y a pour l’instant pas de métro se rendant de ce côté-ci de là, mais la bonne nouvelle est que c’est en construction et que ça viendra donc.
Le plus simple à ce jour est d’y accéder via le ferry se rendant vers le Wat Arun, depuis le quai de Tha Tien, en face du Wat Pho.
Les autres quais possibles sont depuis Tha Chang, qui traverse vers le Wat Rakangkositaram Woramahavihan, et un peu plus loin, un autre quai, Tha Phrachan Color Lab, rejoint l’hôpital Siriraj.
Plus au sud, il est possible de traverser via le quai au bout du Yopdiman River Walk, situé derrière le marché aux fleurs, celui-ci rejoint le Wat Kalayanamit. Egalement possible depuis le quai de Ratchawong, vers Chinatown.
Enfin, à pied ; vous pouvez simplement soit emprunter le pont Memorial Bridge, lui aussi proche du marché aux fleurs, soit le pont Phra Pin Klao, qui est situé entre Khao San Road et la place royale de Sanam Luang.
Thonburi sur une carte
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Denis Costille
Thonburi, c’est la rive DROITE du Chao Phraya ! Le Grand Palais, par exemple, est sur la rive GAUCHE. On se place sur le fleuve en regardant vers son embouchure pour déterminer rive gauche/rive droite.
Romain
Bonjour,
Merci de m’avoir rappelé cette erreur, je l’ai su après la rédaction de cet article et avais zappé de corriger ça depuis… voilà qui est fait 😉
Banafch
Bonjour,
Le mois de décembre, il fait chaud et sec à Bangkok? Est-ce que facile pour un étranger de visiter ce quartier? Est-ce les gens sont aimable dans ce quartier?? J’ai déjà visité Phuket et Chang mai. Mais je n’ai pas pu visiter Thonburi, manque du temps, car j’ai été seulement deux jours à Bangkok. Merci pour votre réponse.
Romain
Bonjour,
C’est ce qu’on appelle « l’hiver » ici, donc en résumé oui, il fait toujours chand (même si pas extrême) et plus sec en effet. C’est dans l’absolu pas plus difficile qu’ailleurs dans la ville, le tout est d’être curieux. Il n’y a pas de raisons qu’ils ne soient pas aimable, vous êtes dans le pays du sourire quand même 😉 Un mauvais accueil c’est très rare (ça m’est arrivé deux trois fois dans des villages de montagne isolés mais c’est à peu près tout).